• Mon dieu, que les hommes étaient bêtes parfois ! Meredith avait l’impression que, même si elle était revenue complètement nue et qu’elle s’était allongée sur le divan, Derek n’aurait pas compris le message qu’elle avait subtilement essayé de lui faire passer. Elle allait donc devoir s’y prendre autrement. Elle rejoignit son petit ami qui était en train de remplir leurs verres. Elle se colla à son dos et entreprit de déboutonner sa chemise, à l’aveugle. Elle sourit en voyant la bouteille se relever et s’immobiliser à bout de bras. Devinant qu’il attendait une confirmation, elle passa la main sous le tissu pour lui caresser le torse. La bouteille reprit sa place dans le seau et Derek se retourna, les yeux pleins d’un espoir auquel il n’osait pourtant pas encore se laisser aller pleinement. Le regard à la fois coquin et timide de Meredith – jamais encore il n’avait connu une femme capable d’une telle ambiguïté et c’était aussi cela qui la rendait tellement excitante – et le rose de ses joues lui apprirent que sa période de probation était sur le point de prendre fin. Le déclic ? murmura-t-il.  

    Eh bien, je l’ai eu. Meredith devina qu’il mourait d’envie de savoir en quoi cela consistait. Mon déclic, c’était cette soirée. Tout ce qui s’est passé, ton attitude, ce que tu as dit à Adèle aussi et… surtout, j’ai surpris la conversation que tu as eue avec Richard, lui avoua-t-elle après une brève hésitation. Il fronça les sourcils. J’étais juste derrière le panneau. Elle vit qu’il ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire. Quand je suis revenue du jardin, j’avais un caillou dans ma chaussure. Il y avait un grand panneau, à côté de la salle, alors je me suis cachée derrière pour l'enlever. Elle fit un geste de la main, comme si elle voulait chasser ce qui n’était qu’un détail. Enfin soit, ça n’a pas d’importance. Elle noua ses mains dans le creux des reins de Derek. J’ai entendu ce que tu lui as dit, que j’étais la femme de ta vie et que tu voulais aller de l’avant avec moi.

    Ça, je te l’avais déjà dit, et pas qu’une fois, lui rappela Derek, une légère intonation de reproche dans la voix.

    Oui, je sais. Meredith soupira. Je crois… je crois que j’avais besoin de te l’entendre dire à quelqu’un d’autre. Ça rend les choses plus… plus…

    Derek plissa le front. Plus officielles ?

    Meredith sourit. Non, pas ça. C’est juste que je sais que, si tu parles de nous à des gens comme ton patron et sa femme, c’est que tu prends notre histoire réellement très, très au sérieux. Avant, je n’en étais pas tout à fait certaine. Je me disais que peut-être, tout ce que tu m'avais dit, c'était juste parce que tu voulais me récupérer. Elle vit qu’il ne s’offusquait pas de cette méfiance qu’elle venait de lui confesser, mais qu’il s’en amusait. Alors, voilà, j’ai eu mon déclic. Maintenant, je suis prête à laisser le passé derrière moi et à avancer, moi aussi. Elle déboutonna les derniers boutons de la chemise de Derek et passa les doigts dans la fine toison qui ornait son torse. Et j’ai envie de toi, chuchota-t-elle, soudain un peu intimidée.

    Derek lui prit le menton entre les doigts et plongea son regard dans le sien, voulant y trouver la confirmation de ce qu’elle venait de lui dire. Et ce qu’il y vit le combla. Parce que, oui, c’était bien du désir qu’il y avait dans ces yeux-là. Il eut l’impression que le feu se répandait dans tout son corps et il sentait qu’il en était de même pour Meredith. Elle ne baissait pas le regard, au contraire, elle le fixait avec ardeur et tout son corps se tendait vers lui. Bon sang ! Moi aussi, j’ai envie de toi ! Tu ne peux même pas imaginer à quel point. Il se pencha sur elle et effleura ses lèvres tout en la faisant marcher à reculons jusqu’au canapé sur lequel il la poussa délicatement. Leurs baisers se firent ardents tandis qu’allongé à ses côtés, il parcourait ses courbes, s’attardant plus spécialement sur ses cuisses que la chemise lui permettait de caresser à volonté. Petit à petit, il remonta le tissu pour pouvoir accéder à la peau douce du ventre, s’égarant un peu sur les hanches, avant de reprendre son itinéraire vers la poitrine dont la seule vue suffisait à le rendre fou. Il se releva soudain et, avec des gestes secs, défit sa chemise qu’il jeta par terre, avant de tendre la main à son amie pour qu’elle se redresse, elle aussi. Il se fit plus doux pour lui retirer son vêtement, restant les yeux fixés sur ses merveilleux seins gainés de dentelle blanche. Lorsqu’il promena ses doigts sur sa peau, il la trouva tellement douce qu’il en fut étourdi. Il se coucha sur la jeune fille, pour l’avoir tout contre lui, et reprit son exploration, effleurant la surface de son ventre superbement plat, suivant le chemin des côtes pour repartir sur les hanches, passant les mains sous le dos pour le caresser sans tenter toutefois de s’aventurer jusqu’aux fesses rebondies qui, pourtant, lui faisaient tant envie. Il enfouit son visage au creux du cou gracile de son amie et y déposa de tout petits baisers tandis que ses mains continuaient leur voyage, cajolant le ventre et remontant doucement jusqu’à frôler le bas du soutien-gorge avant de redescendre jusqu’à l’élastique du tanga, sans pour autant oser le franchir. Pourtant, Dieu sait qu’il avait envie de le faire ! Il ne voulait rien d'autre que respirer l'odeur de sa compagne, la toucher, savourer le velours de sa peau, embrasser chaque millimètre de son corps, dévorer ses seins, la caresser jusque dans ses zones les plus secrètes, l’avoir toute à lui, se délecter d’elle jusqu’à la fin des temps. Transporté par les images qui se bousculaient dans son esprit, il la mordilla légèrement au, à la jointure du cou et de l’épaule. Je t’aime, geignit-il.

    Meredith ne put retenir un long gémissement. Quand Derek se redressa un peu, elle crut qu’il voulait se relever et elle le retint d’une main derrière la nuque. Elle en voulait encore et encore. Elle plaqua sa bouche contre la sienne, sa langue allant provoquer l’autre, tandis qu’elle faisait courir ses doigts le long de la colonne vertébrale de son amant. Retrouver le contact de sa peau lui procurait une émotion indicible, lui révélant à quel point cela lui avait manqué. Maintenant qu’elle l’avait retrouvé, qu’ils étaient là à s’embrasser, se toucher, se caresser, elle ne comprenait pas comment elle avait réussi à se passer de lui aussi longtemps. Elle avait l’impression de n’être entière, de n’être réellement vivante que lorsqu’il lui faisait l’amour, comme si ses doigts avaient le pouvoir de lui faire sentir chaque particule de son corps. A ce moment-là, comme pour lui donner raison, son partenaire caressa un sein au-dessus de la dentelle, faisant naître chez elle un long frisson qui la fit trembler. Elle gémit encore en enfonçant profondément ses ongles dans la peau du dos de Derek. Celui-ci ne ressentit pas la douleur, mais au contraire de la joie et même de la reconnaissance parce que, cette fois, plus de doute à avoir, le désir était là, réciproque, fort et incontestable. Cette nuit, oui, cette nuit verrait l’accomplissement de tous les rêves, de tous les fantasmes qu’il nourrissait depuis plus d’un mois et qui lui avaient permis de tenir le coup jusqu'à ce jour.


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  • Gémissant de plaisir, Derek ouvrit la bouche pour approfondir le baiser. Meredith passa les jambes de chaque côté de ses hanches et perdit ses doigts dans ses cheveux pour le garder plus près d’elle. Il se détacha pourtant et quitta sa bouche, regrettant de ne pas avoir le don de se multiplier pour pouvoir être sur tous les fronts. Le visage surplombant les seins de la jeune fille, il avança doucement la main vers eux, les flattant par-dessus le tissu, avant de se décider à les libérer. Tu es si belle, mon amour, la complimenta-t-il, les yeux exorbités de désir, tandis qu’il défaisait l’agrafe du soutien-gorge. Tes seins… Leur vue le rendit muet. Il se sentait un peu ridicule mais c’était tellement d’émotion qu’il en avait la gorge serrée. Il avait eu tellement peur de ne plus jamais connaitre ce moment, de ne plus jamais avoir la chance de voir ces superbes globes et de les aimer. Il passa presque timidement ses paumes sur leur surface et tressaillit en sentant les tétons se dresser à leur passage. Comme dans un état second, il regarda ses doigts s’accrocher aux rondeurs, les pétrir doucement, en pincer les tétons pour les faire rouler, les griffer délicatement aussi, tout en guettant sur le visage de sa partenaire les signes qu’elle appréciait ses caresses. Les yeux mi-clos, les lèvres entrouvertes, Meredith balançait doucement sa tête de gauche à droite, les mains crispées sur le divan. Dans un gémissement impatient, Derek se jeta sur elle, pressant leurs poitrines l'une contre l'autre, tandis qu’il l’embrassait à perdre haleine. Sa langue léchant le moindre recoin de la bouche de son amie, une main occupée à lui malaxer un sein, il se croyait déjà au paradis. Mais la main de Meredith qui se faufilait entre eux pour atteindre la bosse qui tendait son pantalon le ramena aussitôt sur terre et à sa réalité. Il fit une grimace en prenant appui sur ses deux bras. Il faut que j’aille jusqu’à la voiture, annonça-t-il en maudissant son manque de prévoyance.

    Meredith ouvrit de grands yeux stupéfaits. Pourquoi ? haleta-t-elle. Était-il en train de lui faire un remake de Cloverdale ?

    Il se mit debout à contrecœur. Il n’avait pas envie de la laisser, même pour quelques minutes. On va avoir besoin de préservatifs, lui rappela-t-il. J’en ai dans la boite à gants. Je vais aller les chercher.

    C’est pas la peine, répondit-elle nerveusement, à cause de la frustration dans laquelle cette pause la plongeait. Je prends la pilule.

    Ce fut au tour de Derek d’être abasourdi. Tu prends la pilule ? répéta-t-il lentement. Pourquoi ?

    Meredith le fusilla du regard. C'est toi qui m’as acheté la boite, au cas où tu l'aurais oublié. Et je ne la prends pas pour un autre que toi.

    Il sourit. Ce n'est pas ce que j'ai pensé. Et tu la prends depuis quand ? 

    Depuis le jour où on s’est remis ensemble, ou plutôt le lendemain. J’ai retrouvé la boite dans mon sac, lui expliqua Meredith. Elle y était depuis Aspen. D’après ce que j’ai lu sur la notice, on ne risque plus rien maintenant.

    Derek ne songea pas à vérifier ce qu’elle lui disait, premièrement parce qu’il avait totalement confiance en elle, mais surtout parce que, pour lui, la seule chose importante dans cette information, ce n’était pas que Meredith était protégée contre une éventuelle grossesse, mais que depuis le premier jour de leur réconciliation, elle avait prévu qu’ils referaient l’amour. Tu n’as jamais eu de doutes, lui dit-il dans un murmure, avec un regard caressant. Tu savais que ça arriverait. C'est pour ça que tu l'as prise.

    Bien sûr ! s’écria-t-elle, légèrement agacée. A partir du moment où on était à nouveau ensemble, on allait faire l’amour. Ça coulait de source. Elle plongea les yeux dans ceux, merveilleusement tendres, de son amant. L’amour et le désir ont toujours été là, Derek, dit-elle avec plus de douceur. J’avais juste besoin d’un peu de temps. Mais maintenant, je n’en peux plus d’attendre. Elle lui tendit les bras. Viens.

    Les lèvres du chirurgien s’étirèrent en un irrésistible sourire. L’impatience qu’elle manifestait était le meilleur des encouragements. Il la repoussa délicatement sur le divan, pressant son torse contre sa poitrine tandis qu’il l’embrassait à perdre haleine. Il se frotta contre elle pour lui faire sentir son sexe bandé tout en jouant avec les deux globes laiteux qui se tendaient vers lui. C’était tellement merveilleux de les sentir réagir à chacune de ses caresses qu’il n’attendit plus une seconde pour se jeter sur eux, sa bouche happant tout ce qu’elle pouvait, embrassant la peau satinée des seins, léchant leurs bouts durcis, les aspirant pour les téter avec empressement, les mordillant parfois du bout des dents, en poussant de petits soupirs de satisfaction auxquels faisaient écho ceux de Meredith. Quand Derek la sentit se tortiller sous lui, il lâcha le téton qu’il martyrisait amoureusement et ramena sa main sur le ventre de son amie d’où elle rayonna vers ses hanches et ses cuisses pour finalement s’attarder sur son intimité encore cachée par le tanga. Quand il en gratta légèrement le tissu avec ses ongles, la jeune fille lui prit la main et la plaqua sur sa vulve, lui faisant comprendre ce qu’elle désirait plus que tout en cet instant. Il se redressa un peu pour la regarder, tandis qu’il écartait d’un doigt l’élastique de son sous-vêtement. Mon amour, murmura-t-il d’une voix presque déformée par le désir. J’ai tellement envie de toi. Et toi aussi, tu as envie de moi. Il passa furtivement son index sur la discrète toison blonde. Je le sens, là. Et effectivement, il sentait sous ses doigts l’humidité caractéristique du désir qu’elle ressentait pour lui. Il retira son doigt et passa la main sous le tanga. Oh chérie… Ton petit minou, tout trempé, pour moi.… ça me rend fou. Il s’agenouilla entre ses jambes et commença à abaisser le sous-vêtement, dévoilant peu à peu sa vulve. Montre-le-moi. Laisse-moi le regarder. Depuis le temps que je ne l’ai plus vu. Une fois que le tanga fut à mi-cuisses, il alla plus vite pour le descendre sur ses chevilles et l'enlever tout à fait. Il m’a tellement manqué, avoua-t-il avec fièvre. J’en ai passé des nuits, tu sais, à me caresser en pensant à lui. J’avais envie de l’embrasser. D'y mettre mes doigts. De le prendre. A ce moment-là, Meredith se demanda si elle ne souffrait pas d’un dédoublement de la personnalité. Tout ce qui l’embarrassait, tous ces mots qui la faisaient rougir habituellement, qui la mettaient même un peu mal à l’aise, l’excitaient maintenant au plus haut point. Sans songer un instant à le cacher, elle entrouvrit légèrement les jambes, la tête levée vers le plafond.


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  • Derek se perdit dans le spectacle de son doigt qui dessinait le contour de la toison de Meredith, avant d'entamer une délicate exploration, suivant d’abord simplement le tracé de la fente de la vulve, et s’insinuant ensuite lentement à l’intérieur, en écartant les grandes lèvres pour en flatter les parois, et finalement rejoindre la petite excroissance déjà dure du clitoris. Il l’effleura d’abord à peine, se contentant de tourner autour, avant de se perdre à nouveau dans les profondeurs du sexe, s’y humecter de son plaisir naissant, et revenir avec hâte sur le petit bouton frémissant, pour le faire tourner sous son doigt, variant les rythmes de ses secousses. Haletant d'excitation, il ne résista pas à l'envie d'interroger sa compagne. Tu aimes ?

    Pour toute réponse, elle poussa un long gémissement en crispant sa main sur l’épaule de Derek. Lèche-moi, le supplia-t-elle, oubliant la retenue qui lui était coutumière. 

    Derek émit un petit rire victorieux mais décida pourtant de ne pas répondre immédiatement à la requête. Il reposa sa bouche sur un sein, recommençant à en sucer le téton, le faisant parfois sauter sous sa langue, pendant que son index se renfonçait dans les replis de l'intimité de la jeune fille, ne s’arrêtant plus qu’à l’entrée de son vagin, suivant son contour sans encore y entrer, pour finalement se décider à s’y introduire, ne dépassant toutefois pas la première phalange. Il avait le temps, tout le temps, toute la nuit même, pour satisfaire toutes ses envies et celles de Meredith. Il revint vers elle, se perdant dans ses yeux où se reflétaient clairement le désir et le trouble dans lesquels il la plongeait. Maintenant, je vais te faire jouir avec ma langue, promit-il enfin dans un souffle, avant de se pencher sur elle pour l’embrasser une fois encore. Laisse-toi aller, chérie. Ne te retiens pas. Il se laissa glisser le long de son corps, en profitant pour embrasser chaque millimètre de peau qui se trouvait sur son passage, jusqu’à ce qu’il arrive à la hauteur de son sexe, ce sexe dont il avait rêvé pendant des semaines, qui avait hanté toutes ses nuits, dont l’image était tellement vive que parfois, il s’était réveillé en sursaut en ayant l’impression tellement vive d’en sentir la douceur sous sa langue, d’en avoir le goût en bouche. Et ce bonheur qu’il avait cru à tout jamais perdu était maintenant à sa portée. Une émotion particulière l’étreignit, comme si tout cela était trop beau pour être vrai. Et pourtant, vrai, cela l’était ! Pour s’en convaincre tout à fait, il avança les lèvres pour effleurer le mont de vénus d’une série de baisers légers. Ce contact le fit frissonner. Mais ce n’était pas assez, loin de là. Il voulait goûter Meredith, la déguster, la dévorer. Il glissa les mains entre ses cuisses de son amie pour l’inciter à s’ouvrir plus. Le regard rivé sur sa vulve offerte, il marqua un instant d’hésitation. Et si le souvenir de ses erreurs rejaillissait tout à coup ? Et si le désir n’était pas plus fort que la rancœur ? Et s’il n'arrivait plus à apporter à la jeune fille ce qu'elle attendait ? Si la jouissance n'était plus au rendez-vous ? Mais le désir qu'il avait pour Meredith fut le plus fort. Il s’approcha à nouveau et parsema sa fente de petits baisers, avec l’impression que son cœur allait exploser. Arrivé au bout, il refit le chemin inverse, avec cette fois le plat de sa langue, progressant centimètre par centimètre. Mmm ! C’est bon, trop bon, geignit-il. Je pourrais passer la nuit à te lécher comme ça. J’aime ton goût. Ton odeur. Oh, mon amour, j’ai tellement envie de toi. Tu ne te rends pas compte.

    Oh si, Meredith s’en rendait compte parce qu’elle éprouvait la même chose que lui. Plus rien d’autre ne comptait que de rester allongée sur ce divan, les jambes écartées, tremblant sous cette langue qui la fouillait avec passion en attendant que Derek et elle ne fassent plus qu'un. Les gémissements qu’elle ne pouvait pas retenir s’intensifièrent. En même temps qu’il poussait un soupir de béatitude, Derek faufila le bout de sa langue entre les grandes lèvres de Meredith, les écartant de plus en plus, pour en lécher les parois intérieures, remontant peu à peu jusqu’à ce qu’il tombe sur le clitoris dont la rencontre lui arracha un petit cri impatient. Laisse-moi te lécher, bébé, implora-t-il. J’en ai tellement envie. Laisse-moi croquer ton petit bonbon. Sans attendre de permission, il fit jouer sa langue sur le clitoris, le léchant avec délice, tantôt en en faisant le tour, tantôt en passant dessus en de lents allers et retours, avant de le sucer doucement comme il l’aurait effectivement fait avec un bonbon, pour faire durer le plaisir. Pendant qu’il le léchait, ses mains n’étaient pas restées inactives. Elles s’étaient promenées à l’intérieur des cuisses de Meredith, y dessinant des cercles concentriques, les poussant à s’ouvrir un peu plus, se réfugiant parfois au creux de l’aine et se rapprochant peu à peu de la vulve pour enfin en écarter les côtés et permettre à la langue agile de Derek de s'y enfouir avec délice, dans un concert de gémissements extasiés, et de tourner autour du clitoris, le titillant du bout de la langue, et passant de temps en temps le relais aux dents qui le mordillaient délicatement. Tout à coup, Derek se releva pour épier les réactions de sa partenaire. Les lèvres entrouvertes, comme si elle cherchait de l’air, les joues rouges, les yeux fermés, une main crispée sur le bord du divan tandis que l’autre se déplaçait vers sa bouche pour s’empêcher de crier, Meredith laissait la jouissance s’emparer progressivement de son corps. Elle était tellement belle, et passionnée, autant qu’avant, plus même peut-être. Oui, mon amour, laisse-toi aller, l’encouragea-t-il de sa voix rendue rauque par le désir. Montre-moi que tu en as envie autant que moi. Que tu veux que je te prenne, ajouta-t-il dans un souffle. Non, ne te cache pas, dit-il en lui retenant le bras. Il retira la main qu’elle tentait de mettre devant sa bouche et la posa sur son épaule. Ne te retiens pas. Je veux t’entendre. Sans plus attendre, il passa les mains sous ses fesses pour lui faire relever le bassin et, nichant sa tête entre ses cuisses, sortit la langue pour atteindre l’entrée de son vagin, la léchant sur le pourtour avant de la franchir pour une douce pénétration, se délectant de son plaisir qui ruisselait. Oui, leurs retrouvailles étaient exactement comme il l’avait imaginé dans ses fantasmes les plus osés. Il dégagea sa figure et, occupant maintenant le vagin de son amie avec son pouce, il revint se consacrer à son clitoris, le sentant se durcir sous les assauts frénétiques de sa langue, pendant que de son autre main, il recommençait à cajoler la pointe d’un sein. Lorsqu’il sentit les premières contractions, il sut qu’il allait l’amener là où il le voulait et agita son pouce, le faisant aller et venir plus rapidement. De violents frissons parcoururent Meredith. Elle se cambra dans un sens, puis dans l'autre, comme si elle avait peur de la puissance de l'orgasme qui la menaçait et qu'elle cherchait à le repousser. Finalement, elle dut capituler et poussa un long cri qui résonna dans la pièce. Il lui fallut un certain temps avant de revenir à la réalité. Elle ouvrit les yeux qu’elle avait laissé pratiquement fermés durant tout cet interlude et les baissa sur son amant avec un sourire apaisé.


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  • Le visage posé sur le pubis de sa petite amie, son pouce toujours en elle, Derek ferma les yeux pour mieux apprécier l’intensité du moment. Il avait fait jouir de nombreuses femmes avant Meredith, mais aucune ne lui avait jamais laissé une telle impression de plénitude. Bien sûr, il avait envie de la posséder mais si on lui avait dit qu'il devait s’arrêter là, il n'en aurait pas été vraiment contrarié car, aussi bizarre que cela puisse paraitre le concernant, rien ne comptait plus pour lui en cet instant que d'avoir donné du plaisir à la femme qu’il aimait. Cependant, il pouvait lui en donner plus encore et il le savait. Il retira enfin son doigt et, après avoir embrassé la jeune fille, la regarda avec un sourire à la fois tendre et canaille. Ne crois pas que j’en ai fini avec toi. La menace la fit glousser. Il se releva et la souleva dans ses bras, descendant prestement l’escalier qui menait à l’étage du dessous, tout en prenant garde à ne pas la cogner dans les murs. Les mains passées nonchalamment autour de sa nuque, elle nicha son visage au creux de son cou, impatiente de vivre ce qui allait suivre. Il s’arrêta au pied du lit, pour l’y déposer précautionneusement, et l’y rejoignit après s’être défait de son pantalon, la prenant dans ses bras pour se serrer contre elle et l’assaillir à nouveau d’une série de baisers fougueux, pendant que ses mains repartaient explorer ce corps qui lui faisait tant envie. Il avait presque du mal de croire à ce qui était en train de se passer. Après toutes les épreuves qu’ils avaient traversées, que Meredith l’aime et qu’elle le désire encore… La posséder, être à elle, en elle… Ce qui lui avait semblé récemment encore absolument irréalisable allait se concrétiser dans quelques minutes, sans que rien ne puisse plus y faire obstacle. Exalté, il reprit en main les seins, les pressant entre ses doigts, avant de les soulever pour les amener à sa bouche avide. Meredith fit glisser ses mains sensuellement le long du dos de son amant, le griffant tendrement de la pointe de ses ongles, passant sur ses épaules, avant de longer la colonne vertébrale. Il frissonna. Il retrouvait sa petite amie telle qu’elle avait toujours été, tout en retenue mais en même temps ardente, avec ce mélange de pudeur et de passion qui l’avait conquis et attaché à elle plus que tout autre chose. Il devenait vraiment dingue comme quand, par exemple en ce moment, le rouge montait aux joues de la jeune fille alors qu’elle faisait passer sa main sur la bosse de son boxer, comme si elle était un peu gênée d’en avoir envie.

    Il eut soudain le besoin pressant, impérieux, irrésistible de sentir les doigts de Meredith autour de sa verge. Il se hâta de retirer son boxer, mettant au jour un phallus au maximum de sa forme. En revoyant ce dernier, aussi beau et imposant que dans ses souvenirs, Meredith se mordilla les lèvres, pressée de refaire connaissance avec celui qui l’avait initiée au plaisir. Ses yeux rivés à ceux de son amie, Derek lui prit délicatement la main et, la posant sur son torse, la fit descendre lentement sur son ventre où il la lâcha. Touche-moi. Je t’en prie, bébé, caresse-moi. J’en ai trop envie, confessa-t-il d’une voix cassée. Il ne quitta pas des yeux la main qu’elle fit tournoyer d’abord sur son ventre, effleurant ses flancs avant de descendre plus bas. Elle s’arrêta un instant, prise d’un accès de timidité, avant de poser enfin ses doigts sur le membre tendu. Elle se contenta d’abord de le frôler du bout de l’index, le parcourant sur toute la longueur. Derek ne put retenir un geignement de volupté. Il en émit d’autres lorsqu’enfin elle referma les doigts sur son pénis pour le masturber lentement. Il considéra très vite qu’il était trop loin d’elle et la fit arrêter pour se rallonger sur le côté, face à elle, avant de lui prendre la jambe qu’il fit passer au-dessus de la sienne. Ils gémirent de concert tandis qu’il recommençait à caresser sa vulve, introduisant ses doigts dans son antre, et que la main de Meredith branlait doucement son pénis. C’était tout simplement divin. Mais terriblement dangereux, parce que la sensation était telle qu’il risquait bien de jouir dans la main de son amante ! C’était inenvisageable pour leurs retrouvailles. Il s’était toujours promis que ce moment serait exceptionnel et, foi de Derek Shepherd, il le serait. Il mit fin à la caresse et roula sur la jeune fille. Je t’aime.

    Je t’aime aussi, répondit-elle, en le serrant contre elle, charmée par ces déclarations d’amour qu’il arrivait à lui faire si facilement maintenant.

    Avec un sourire tendre, il lui caressa le visage du bout des doigts, s’attardant plus particulièrement sur les lèvres qui lui souriaient aussi, avant d’y poser les siennes pour un doux baiser. Je n’y croyais pas mais c’est arrivé et… Un second bécot suivit. Dieu m’est témoin que je n’ai jamais ressenti ça de toute ma vie. Le ravissement qui se peignit sur les traits de Meredith l’encouragea à aller plus loin dans sa confession. Ce que j’éprouve pour toi, ce que nous vivons tous les deux, depuis le début, ça a toujours été différent de ce que j'avais vécu avec les autres. J’ai commis des fautes, reconnut-il une fois encore. De terribles fautes. Mais il n’y aura plus que toi maintenant, je le jure. L’émotion qu’il lut dans les yeux de son amie décupla la sienne. Je t’aime plus que tout, Meredith, et je veux rester avec toi jusqu’à la fin de mes jours, dit-il d’une voix éraillée mais avec fougue.

    Par cet aveu, il venait de faire prendre à leur relation un tournant radical, celui du long terme. Bouleversée, Meredith sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle avait souvent rêvé du moment où il lui avouerait son amour mais aucun de ses rêves n'était à la hauteur de la réalité. Elle le vivait enfin, son conte de fées. Elle, la gamine mal fagotée de Crestwood, allait connaitre le "ils vécurent heureux à tout jamais" avec le plus beau des princes. Oh oui, oui, s’écria-t-elle en riant et pleurant à la fois. Moi aussi. Depuis le premier jour, c’est ce que je veux. Je t’aime tellement ! Le cœur gonflé d’amour, elle l’attira à elle pour partager un baiser brûlant de passion. Leurs langues tournoyant de concert, ils reprirent leurs caresses où ils les avaient laissées. Mais très vite, l’envie d’être totalement l’un à l’autre, de ne faire plus qu’un, prit le pas sur tout le reste. Derek se souleva légèrement pour permettre à la main de Meredith, qui se dirigeait vers son sexe, de saisir ce dernier pour le guider en elle. Coquine, elle joua d’abord quelques instants avec lui, le faisant coulisser entre ses doigts, ne le lâchant qu’une fois pour aller jusqu’aux testicules et les masser délicatement, pour finalement revenir à lui et faire passer le gland sur son clitoris humide. Cependant, elle n’attendit guère pour le mener sur le chemin de son intimité et l’abandonner à l’entrée. Elle retira sa main qui alla rejoindre sa sœur sur les fesses de Derek, pour y exercer une légère pression. Viens… viens… Il la pénétra lentement, très lentement, la mâchoire légèrement contractée, déjà prêt à contrôler le plaisir qui risquait de le submerger. Et de fait, se retrouver dans l’étroit fourreau trop longtemps déserté de son amie lui procura une sensation telle qu’il se vit obligé de se retirer pratiquement tout de suite.


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  • Nom de dieu, jura Derek sur un ton qui traduisait à la fois son énervement et son émerveillement.

    Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? s’inquiéta Meredith avec de grands yeux effrayés.

    C’est trop bon, geignit Derek en se tenant au-dessus d’elle à bout de bras. C’est trop fort. Je ne vais pas tenir.

    Viens alors. C’est pas grave, on recommencera après.

    Il secoua énergiquement la tête. Non, ça ne m’intéresse pas comme ça.

    Meredith s’emporta. On n’est pas là pour faire des performances, Derek. Ah le foutu orgueil des hommes et de celui-là en particulier !

    Je sais, bébé, mais c’est notre première fois depuis… Il lui sourit et elle se sentit fondre. A ce moment-là, elle sut qu’elle ferait tout ce qu’il voudrait. Je ne veux pas jouir sans toi, chuchota-t-il en se laissant doucement retomber sur elle. Tendu comme un arc, il s’introduisit une nouvelle fois en elle et ne bougea plus, en espérant que sa volonté serait plus forte que son plaisir. Oh c’est bon, répéta-t-il dans un gémissement. Tu m’as tellement manqué.

    Toi aussi, tu m’as manqué, haleta-t-elle. Te sentir en moi… Viens, viens, l’encouragea-t-elle encore une fois. Il se retira légèrement avant de s’enfoncer à nouveau et le plaisir se renforça. Comprenant qu’il ne serait pas assez fort pour le maitriser, du moins pas tout de suite, il se retira rapidement. Derek, non ! cria Meredith. Il ne l’écouta pas et glissa sur elle, parsemant son corps de baisers, jusqu’à ce que son visage se retrouve au-dessus de la vulve ouverte. Il fondit sur celle-ci pour recommencer à la lécher tandis que dans le même temps, il enfonçait doucement trois doigts dans le vagin. Le nouveau cri de Meredith lui apprit que son initiative était bien accueillie. Tandis que sa langue passait et repassait sur le clitoris, l’agitant dans tous les sens, il fit des allers retours de plus en plus rapides, chaque passage étant souligné par un encouragement. Oui… oui… oh oui… n’arrête pas… c’est bon… oh oui, mon amour, oui… oui, ouiiiiiii Les doigts du chirurgien furent serrés par des contractions rapides qui lui indiquèrent que sa partenaire avait eu le plaisir qu’il avait voulu lui donner, une fois encore. Il se redressa et se tint sur ses genoux, entre les cuisses de Meredith, sur lesquelles il passa ses paumes ouvertes, tandis qu’il la regardait reprendre ses esprits. 

    Me regarde pas ! maugréa-t-elle en cachant son visage dans ses mains.

    J’vais me gêner ! riposta Derek. T’es trop belle quand tu jouis. Elle écarta les doigts qui cachaient ses yeux pour pouvoir l’observer à son tour. Il était magnifique avec sa virilité toujours dressée comme un étendard. Elle s’assit devant lui et prit son membre en main. Quand elle fit mine d’en approcher son visage, il la repoussa doucement en riant. Oh non, non, sûrement pas ! Même pas en rêve !

    Ce refus surprit la jeune fille. Pourquoi ?

    Parce qu’alors je ne garantis vraiment plus rien ! expliqua Derek, en riant de plus belle devant sa mine désappointée. T’en fais pas, va ! Tu auras encore bien d’autres occasions. Il la prit par les épaules pour la faire se rallonger. Toute la vie, mon amour. Il prit un sein en main et commença à le caresser. J’ai envie de toi.

    Alors, viens et fais-moi l’amour, le supplia-t-elle. Je n’en peux plus d’attendre.

    Il n’en pouvait plus non plus. Il se recoucha sur elle et, le regard planté dans le sien, la pénétra encore une fois. Ils fermèrent les yeux en même temps, en poussant un soupir de bien-être. Bizarrement, Derek se sentit plus détendu, comme s’il n’avait plus aucune pression. Meredith avait raison. Ils n’étaient pas dans la performance mais seulement dans la quête du plaisir. Ils s’aimaient tellement tous les deux que cela ne pourrait être que beau et merveilleux. Il entama de lents va-et-vient tout en malaxant un sein et en suçant le téton de l’autre. Les gémissements de sa compagne lui confirmèrent rapidement que la magie d’antan était toujours au rendez-vous. Encore une fois, il eut l’impression que cela tenait du miracle. Combien de gens avaient la chance de rencontrer leur âme sœur et de se retrouver en totale communion, autant de l’esprit que du corps ? Combien surtout auraient réussi à surmonter les évènements qu’ils avaient traversés et même à en ressortir plus forts ? Derek était persuadé que c’était une chance unique, un cadeau du ciel, et il était déterminé à ne plus le gâcher. Surtout quand il voyait cette merveilleuse jeune femme poser sur lui de grands yeux où brillait tant d’amour, quand il la sentait répondre à chacun de ses tendres assauts avec autant d’ardeur, quand il l’entendait prononcer des mots d’amour d’une voix où vibrait la passion. L’excitation monta d’un cran et il pénétra son amie plus profondément. Elle l’accueillit avec un cri qu’il interpréta comme du soulagement. Il donna un coup encore plus fort et la sensation de son gland butant au fond du vagin le transporta. Les ongles de Meredith se plantèrent dans ses épaules tandis qu’elle s’arc-boutait pour venir à sa rencontre. Il se sentit alors autorisé à accentuer le rythme et l’intensité de ses coups. Les petits cris de son amie lui indiquèrent que la délivrance était proche. Il en fut soulagé parce qu’après une si longue période d’abstinence, il était conscient de ne pas pouvoir résister très longtemps au tsunami qui commençait à l'emporter. Il commença à alterner les longues pénétrations puissantes avec les petits coups très rapides, en espérant que cela accélérerait l’orgasme de Meredith. Son vœu fut exaucé presque instantanément. Il le sut quand les ongles de la jeune fille quittèrent ses épaules pour labourer la peau de son dos jusqu’à la naissance de ses fesses, en même temps qu’elle poussait un cri strident. Au même moment, il sentit sa verge broyée par de multiples spasmes violents qui libérèrent son propre plaisir. Il poussa un râle sauvage avant de se laisser tomber sur le corps de son amoureuse, qu’il serra dans ses bras, le temps que la tempête qui venait de s’abattre sur eux se calme.


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