• CHAPITRE 1072

    Derek se perdit dans le spectacle de son doigt qui dessinait le contour de la toison de Meredith, avant d'entamer une délicate exploration, suivant d’abord simplement le tracé de la fente de la vulve, et s’insinuant ensuite lentement à l’intérieur, en écartant les grandes lèvres pour en flatter les parois, et finalement rejoindre la petite excroissance déjà dure du clitoris. Il l’effleura d’abord à peine, se contentant de tourner autour, avant de se perdre à nouveau dans les profondeurs du sexe, s’y humecter de son plaisir naissant, et revenir avec hâte sur le petit bouton frémissant, pour le faire tourner sous son doigt, variant les rythmes de ses secousses. Haletant d'excitation, il ne résista pas à l'envie d'interroger sa compagne. Tu aimes ?

    Pour toute réponse, elle poussa un long gémissement en crispant sa main sur l’épaule de Derek. Lèche-moi, le supplia-t-elle, oubliant la retenue qui lui était coutumière. 

    Derek émit un petit rire victorieux mais décida pourtant de ne pas répondre immédiatement à la requête. Il reposa sa bouche sur un sein, recommençant à en sucer le téton, le faisant parfois sauter sous sa langue, pendant que son index se renfonçait dans les replis de l'intimité de la jeune fille, ne s’arrêtant plus qu’à l’entrée de son vagin, suivant son contour sans encore y entrer, pour finalement se décider à s’y introduire, ne dépassant toutefois pas la première phalange. Il avait le temps, tout le temps, toute la nuit même, pour satisfaire toutes ses envies et celles de Meredith. Il revint vers elle, se perdant dans ses yeux où se reflétaient clairement le désir et le trouble dans lesquels il la plongeait. Maintenant, je vais te faire jouir avec ma langue, promit-il enfin dans un souffle, avant de se pencher sur elle pour l’embrasser une fois encore. Laisse-toi aller, chérie. Ne te retiens pas. Il se laissa glisser le long de son corps, en profitant pour embrasser chaque millimètre de peau qui se trouvait sur son passage, jusqu’à ce qu’il arrive à la hauteur de son sexe, ce sexe dont il avait rêvé pendant des semaines, qui avait hanté toutes ses nuits, dont l’image était tellement vive que parfois, il s’était réveillé en sursaut en ayant l’impression tellement vive d’en sentir la douceur sous sa langue, d’en avoir le goût en bouche. Et ce bonheur qu’il avait cru à tout jamais perdu était maintenant à sa portée. Une émotion particulière l’étreignit, comme si tout cela était trop beau pour être vrai. Et pourtant, vrai, cela l’était ! Pour s’en convaincre tout à fait, il avança les lèvres pour effleurer le mont de vénus d’une série de baisers légers. Ce contact le fit frissonner. Mais ce n’était pas assez, loin de là. Il voulait goûter Meredith, la déguster, la dévorer. Il glissa les mains entre ses cuisses de son amie pour l’inciter à s’ouvrir plus. Le regard rivé sur sa vulve offerte, il marqua un instant d’hésitation. Et si le souvenir de ses erreurs rejaillissait tout à coup ? Et si le désir n’était pas plus fort que la rancœur ? Et s’il n'arrivait plus à apporter à la jeune fille ce qu'elle attendait ? Si la jouissance n'était plus au rendez-vous ? Mais le désir qu'il avait pour Meredith fut le plus fort. Il s’approcha à nouveau et parsema sa fente de petits baisers, avec l’impression que son cœur allait exploser. Arrivé au bout, il refit le chemin inverse, avec cette fois le plat de sa langue, progressant centimètre par centimètre. Mmm ! C’est bon, trop bon, geignit-il. Je pourrais passer la nuit à te lécher comme ça. J’aime ton goût. Ton odeur. Oh, mon amour, j’ai tellement envie de toi. Tu ne te rends pas compte.

    Oh si, Meredith s’en rendait compte parce qu’elle éprouvait la même chose que lui. Plus rien d’autre ne comptait que de rester allongée sur ce divan, les jambes écartées, tremblant sous cette langue qui la fouillait avec passion en attendant que Derek et elle ne fassent plus qu'un. Les gémissements qu’elle ne pouvait pas retenir s’intensifièrent. En même temps qu’il poussait un soupir de béatitude, Derek faufila le bout de sa langue entre les grandes lèvres de Meredith, les écartant de plus en plus, pour en lécher les parois intérieures, remontant peu à peu jusqu’à ce qu’il tombe sur le clitoris dont la rencontre lui arracha un petit cri impatient. Laisse-moi te lécher, bébé, implora-t-il. J’en ai tellement envie. Laisse-moi croquer ton petit bonbon. Sans attendre de permission, il fit jouer sa langue sur le clitoris, le léchant avec délice, tantôt en en faisant le tour, tantôt en passant dessus en de lents allers et retours, avant de le sucer doucement comme il l’aurait effectivement fait avec un bonbon, pour faire durer le plaisir. Pendant qu’il le léchait, ses mains n’étaient pas restées inactives. Elles s’étaient promenées à l’intérieur des cuisses de Meredith, y dessinant des cercles concentriques, les poussant à s’ouvrir un peu plus, se réfugiant parfois au creux de l’aine et se rapprochant peu à peu de la vulve pour enfin en écarter les côtés et permettre à la langue agile de Derek de s'y enfouir avec délice, dans un concert de gémissements extasiés, et de tourner autour du clitoris, le titillant du bout de la langue, et passant de temps en temps le relais aux dents qui le mordillaient délicatement. Tout à coup, Derek se releva pour épier les réactions de sa partenaire. Les lèvres entrouvertes, comme si elle cherchait de l’air, les joues rouges, les yeux fermés, une main crispée sur le bord du divan tandis que l’autre se déplaçait vers sa bouche pour s’empêcher de crier, Meredith laissait la jouissance s’emparer progressivement de son corps. Elle était tellement belle, et passionnée, autant qu’avant, plus même peut-être. Oui, mon amour, laisse-toi aller, l’encouragea-t-il de sa voix rendue rauque par le désir. Montre-moi que tu en as envie autant que moi. Que tu veux que je te prenne, ajouta-t-il dans un souffle. Non, ne te cache pas, dit-il en lui retenant le bras. Il retira la main qu’elle tentait de mettre devant sa bouche et la posa sur son épaule. Ne te retiens pas. Je veux t’entendre. Sans plus attendre, il passa les mains sous ses fesses pour lui faire relever le bassin et, nichant sa tête entre ses cuisses, sortit la langue pour atteindre l’entrée de son vagin, la léchant sur le pourtour avant de la franchir pour une douce pénétration, se délectant de son plaisir qui ruisselait. Oui, leurs retrouvailles étaient exactement comme il l’avait imaginé dans ses fantasmes les plus osés. Il dégagea sa figure et, occupant maintenant le vagin de son amie avec son pouce, il revint se consacrer à son clitoris, le sentant se durcir sous les assauts frénétiques de sa langue, pendant que de son autre main, il recommençait à cajoler la pointe d’un sein. Lorsqu’il sentit les premières contractions, il sut qu’il allait l’amener là où il le voulait et agita son pouce, le faisant aller et venir plus rapidement. De violents frissons parcoururent Meredith. Elle se cambra dans un sens, puis dans l'autre, comme si elle avait peur de la puissance de l'orgasme qui la menaçait et qu'elle cherchait à le repousser. Finalement, elle dut capituler et poussa un long cri qui résonna dans la pièce. Il lui fallut un certain temps avant de revenir à la réalité. Elle ouvrit les yeux qu’elle avait laissé pratiquement fermés durant tout cet interlude et les baissa sur son amant avec un sourire apaisé.


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