• La sensation du lit vide éveilla Meredith qui s’assit brusquement, les yeux grands ouverts. Le bruit confus qui venait de la salle de bains la rassura. Derek n’était pas loin. Elle se leva et, sans même prendre le temps de passer un vêtement, passa dans la pièce contigüe à la chambre. Effectivement, son amant était là. Vêtu seulement d’un boxer, il finissait de se raser. Il l’accueillit avec un grand sourire. Elle se jeta dans ses bras alors qu’il essuyait les traces de mousse qui persistaient sur le bas de son visage. Bonjour, murmura-t-elle.

    Bonjour, répondit-il sur le même ton, en serrant contre lui le corps nu et chaud de la jeune fille. Tu as bien dormi ?

    Elle acquiesça d'un signe de la tête avant d’appuyer sa joue contre la poitrine de Derek, en même temps qu’elle posait la paume de sa main droite à la hauteur de son cœur. Et toi ?

    Pas beaucoup, lui confia-t-il. Je n’avais pas envie de dormir. Elle releva vers lui un regard étonné. Je voulais profiter de chaque moment avec toi, se justifia-t-il avant de se pencher pour lui effleurer les lèvres. Cette nuit, c’était vraiment… Il laissa sa phrase en suspens.

    Meredith commença à parcourir le torse musclé de son amant du bout des doigts. C’était bien, chuchota-t-elle.

    Derek émit un petit rire. Bien ? J’avais cru comprendre que ça avait été un peu mieux que ça.

    Meredith sourit, mutine. Oui, un peu. Elle se haussa sur la pointe des pieds pour l’embrasser à son tour. C’était très bien. C’était…

    Il la regarda intensément. Comme avant ? demanda-t-il avec de l’inquiétude dans la voix.

    Oui, comme avant, le rassura Meredith en passant une main tendre dans l’épaisse chevelure brune. Même mieux parce que maintenant, on est un vrai couple. Il y a autre chose que le sexe.

    Il y a toujours eu autre chose !

    Oui, mais tu ne me le disais pas ! répliqua-t-elle. Maintenant, tu me dis que tu m’aimes et ça rend le sexe meilleur. Cette nuit, c’était magique, déclara-t-elle pour répondre à l’angoisse de Derek qu’elle sentait latente.

    J’avais un peu peur, tu sais, avoua-t-il en posant son front contre celui de son amie. Peur que ce que j’avais fait… Il soupira. J’avais peur que tu y penses et que…

    Meredith lui coupa la parole en s’écartant. Je ne veux plus en parler. Elle vit qu’il était surpris par le ton sec qu’elle avait employé sans que ce soit vraiment volontaire. Ce que tu as fait, c’est le passé, lui expliqua-t-elle plus doucement. J’ai pardonné et si on veut vraiment aller de l’avant, on ne doit plus y penser. Je ne vais pas te dire que j’ai oublié parce que ce n’est pas vrai. Je n’oublierai jamais que tu m’as trompée – il lui jeta un regard désespéré – comme tu n’oublieras jamais ce que Abigail t’a fait. Mais c’est normal parce que ça fait partie de notre histoire. Et c'est ce qui nous a permis d'évoluer, de mûrir. Il hocha doucement la tête en guise d’approbation. Seulement, si on remet toujours ça sur le tapis, ça ne marchera jamais, Derek, et je veux que ça marche, poursuivit-elle. Alors, Addison et consort… Elle revint dans ses bras. Si elles n’ont vraiment pas compté pour toi, je ne veux pas leur donner une importance qu’elles n’ont pas eue.

    Elles n’ont pas du tout compté pour moi, confirma Derek une fois de plus. Je te le jure, bébé.

    Donc le problème est réglé, décréta Meredith. On n’en parle plus.

    On n’en parle plus, répéta Derek, enchanté par la façon dont elle venait d’effacer son ardoise qui, pourtant, était bien remplie. Il lui sourit. Tu es vraiment quelqu’un d’exceptionnel.

    Oui, je suis une fille assez cool, plaisanta-t-elle avant de le menacer de son index. Mais si jamais tu recommences…

    Il ne la laissa pas continuer. Je ne recommencerai pas. Jamais. Tu n’as rien à craindre. Je n’ai plus aucune envie d’aller ailleurs. Ni aucune raison. Il déposa un baiser sur chacune des paupières de Meredith. Je suis incroyablement heureux. Il fit de même sur le bout de son nez. Je suis terriblement amoureux. Il atterrit sur sa bouche. Je suis totalement comblé.

    L’éclat de ses yeux, comme ses mains qui commençaient à se faire plus pressantes, indiquèrent à Meredith ce qui allait suivre. Cependant, bien qu’elle en ait autant envie que lui, elle décida de le faire attendre. Les derniers évènements lui avaient au moins appris une chose. En amour, il ne fallait jamais considérer que tout était acquis ni s’endormir sur ses lauriers. Derek était le genre d’homme que, si on voulait le garder, il fallait sans cesse étonner, séduire, exciter. Joueuse, elle se dégagea de ses bras. Moi, c’est une douche qui va totalement me combler. Elle dut faire un effort pour ne pas éclater de rire devant l'air scandalisé de Derek. Avant qu’il ait eu le temps de protester, elle s’était emparée de sa brosse à dents, du dentifrice et d’un gant de toilette et elle se retrouvait sous le jet d’eau. Elle sourit en voyant son compagnon se retourner ostensiblement, comme s’il voulait l’ignorer, alors qu’il était évident qu’il allait suivre chacun de ses mouvements dans le miroir.


    votre commentaire
  • Ce fut donc à dessein que Meredith promena lentement ses mains enduites de savon sur son corps qu’elle rejeta légèrement en arrière pour le tendre. Elle ondula légèrement des hanches tandis qu’elle passait le gant de toilette sur sa vulve. Oops, dit-elle après l'avoir laissé volontairement tomber. Le postérieur tourné vers son petit ami, elle se pencha pour ramasser le gant, en prolongeant la position plus qu’il ne le fallait et s’amusant de l’état dans lequel était certainement Derek à la vue de ses fesses écartées. Quand elle se lava les dents, elle se mit de profil parce qu’elle savait que chaque mouvement de son bras faisait tressauter ses seins. A aucun moment, elle ne vérifia que Derek la regardait. Ce n’était pas nécessaire. Elle pouvait sentir son excitation à distance. Lorsqu'elle estima que le jeu avait assez duré, elle se retourna et découvrit son amoureux, appuyé contre le lavabo, entièrement nu et le sexe au garde-à-vous. Elle sourit avec satisfaction. Les yeux brillants, Derek vint lentement vers elle et elle sentit immédiatement des fourmillements dans son bas-ventre. Tu en as mis du temps, lui dit-elle d’une voix chargée de promesses, en s’adossant au mur.

    Derek appuya ses mains sur ce dernier, de part et d’autre de la tête de Meredith, en plaquant son corps contre le sien, pour éviter qu’elle lui échappe et aussi pour lui faire sentir son érection. Petite peste ! Tu l’as fait exprès, constata-t-il avec ravissement. Tu es bonne comédienne, ajouta-t-il avec de l’admiration dans la voix. Ravie d’avoir réussi à le surprendre, Meredith rit en renversant légèrement la tête en arrière. Il se jeta sur son cou qu’il mordilla doucement en guise de représailles. Regarde dans quel état tu m’as mis, geignit-il en se reculant un peu.

    Elle baissa les yeux vers le phallus qui se dressait fièrement vers elle. Elle l’admira quelques secondes avant de le prendre en main, délicatement. Qu’il était loin le temps où elle n’osait pas le regarder et encore moins le toucher ! Elle sourit en pensant à ses appréhensions du début. La première fois, il m’a fait un peu peur, confia-t-elle à son amant, en promenant ses doigts le long de la hampe.

    Peur ? haleta Derek en lui mordillant le lobe de l’oreille, tout en lui malaxant délicatement un sein. Pourquoi ?

    Quand je l’ai vu, j’ai pensé… Je l’ai trouvé tellement… Meredith secoua lentement la tête. Non, c’est débile.

    Non, non, vas-y, dis-moi, insista Derek, déjà frémissant à l’idée qu’elle allait lui faire part de ses impressions. Il la savait réservée par rapport au sexe et à chaque fois qu’elle se décidait à en parler, il trouvait cela des plus excitants. Qu’est-ce que tu as pensé la première fois ? Il se pencha pour bécoter la naissance de la gorge de Meredith, descendant petit à petit vers les deux magnifiques seins dont les tétons pointaient vers lui.

    Meredith hésita encore avant de lui livrer le fond de sa pensée, de crainte de paraitre ridicule. Pourtant, elle se lança. Ne lui avait-il pas dit qu’il ne devait pas y avoir de tabou entre eux ? Je l’ai trouvé très gros, avoua-t-elle, un peu gênée. Il releva la tête et elle ne put s’empêcher de sourire en voyant son air plus que ravi. Elle se souvint alors de la conversation qu’elle avait eue avec Taylor au sujet de la sexualité. Un homme, c’est pas compliqué ! lui avait dit son amie. Si tu leur parles de leur sexe, t’as tout bon. T’as juste trois trucs à dire : il est énorme, il est dur et tu le sens bien. Manifestement, Derek n’échappait pas à la règle. Il avait beau avoir quinze ans de plus qu’elle et être un éminent chirurgien, elle avait parfois l’impression d’avoir affaire à un adolescent. Comme à cet instant !

    Très gros ? Vraiment ? demanda Derek avec une certaine satisfaction. Meredith fit signe que oui. Pourquoi donc les hommes étaient-ils toujours aussi heureux quand on leur parlait de la taille de leur sexe ? Etaient-ils en définitive si peu sûrs d’eux qu’ils avaient sans cesse besoin d’être rassurés sur leur virilité ? Et tu avais peur que je te fasse mal ? se renseigna encore Derek. Il adorait le tour que prenait cette conversation. C’était un excellent préambule à ce qui allait suivre.

    Non, je n’ai pas vraiment pensé à ça. Meredith passa les doigts dans la toison qui ornait la base du pénis de son petit ami. La seule chose qui me préoccupait, c'est que ça ne marche pas. Que je ne sois pas faite comme il fallait pour toi. Surpris, Derek haussa les sourcils en s’écartant un peu, pour la regarder dans les yeux. C’était la première fois. Je ne savais pas, rappela-t-elle pour se défendre.

    C’est ça qui te faisait peur ? Le sourire se teinta d'attendrissement. Qu'on n'arrive pas à faire l’amour ?

    Oui. Le pouce de Meredith caressa délicatement le bout du gland de Derek. J’en avais vraiment envie. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais j’en avais envie, répéta-t-elle

    Moi aussi, j’en avais vraiment envie, assura Derek d’une voix étouffée. Et j’en ai toujours autant envie maintenant. Il colla sa bouche à l’oreille de sa partenaire. J’ai très envie de te faire l’amour avec mon gros, gros, très gros sexe, lui susurra-t-il fébrilement. Amusée et émoustillée tout à la fois, elle étouffa un petit rire. Mais d'abord, il a besoin que tu t’occupes un peu de lui, la supplia-t-il. Il ramena la main de Meredith à la base de son phallus et l’accompagna dans un lent va-et-vient. Après quelques secondes, il l’abandonna pour laisser ses doigts explorer les seins de la jeune fille en les pétrissant délicatement. C’était un régal de les sentir s’épanouir sous ses caresses. Très vite, les petits tétons signalèrent leur envie d’être cajolés à leur tour, en se durcissant contre les paumes de Derek. Celui-ci ne se fit pas prier et les saisit entre ses doigts pour les faire rouler et durcir plus encore, arrachant ainsi de petits cris à Meredith qui accéléra un peu sa masturbation. Après quelques minutes, déjà au comble de l’excitation, Derek s’écarta, pour laisser à son membre le temps de se calmer un peu. Il se pencha pour que sa bouche atteigne les deux rondeurs laiteuses, bécotant leur surface, l’une après l’autre, avant de jouer de sa langue sur la peau tendue de l’une tandis que sa main continuait de s’occuper de l’autre. Il lécha le mamelon, tournant et tournant encore sans jamais s’approcher de la pointe érigée. Meredith gémit d’impatience. Il releva les yeux vers elle et elle y lut tout le désir qu’il éprouvait pour elle.


    votre commentaire
  • Meredith posa la main sur le haut de la tête de Derek et y imprima une légère pression, pour qu’il comprenne ce qu’elle attendait de lui. Enfin, elle sentit les lèvres de son amant qui s’emparaient du téton pour le suçoter et l’aspirer. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur cette merveilleuse sensation de profond bien-être qui l’envahissait. Lorsque son sein fut délaissé, elle n’eut pas le temps de s’en plaindre car la main de Derek prit aussitôt le relais tandis que ses lèvres se refermaient sur l’autre sein. Alors que ses doigts caressaient tendrement le premier, ses dents vinrent mordiller le second. Meredith gémit encore, de plaisir cette fois. Il revint sur les lèvres qu’il parsema de petits baisers légers avant de les lécher à petits coups de langue, d’une commissure à l’autre, pour finalement les pincer entre les siennes et les mordiller délicatement, comme il l’avait fait quelques secondes plus tôt avec le sein. Meredith entrouvrit la bouche et il s’y engouffra avec ardeur, permettant ainsi à leurs langues impatientes de se retrouver.

    Lorsqu'elle voulut se défaire de son étreinte, il chercha d’abord à la retenir mais les yeux pleins de promesses de la jeune fille le convainquirent de la lâcher. Il sourit quand elle le poussa doucement pour qu’il prenne sa place contre le mur. Il se laissa faire, docile, espérant qu’elle allait satisfaire son désir le plus ardent, depuis trop longtemps inassouvi. Il suivit du regard les doigts fins de sa petite amie qui descendaient le long de son torse jusqu’à arriver sur son sexe. Elle joua quelques minutes avec ce dernier, le faisant glisser lentement au creux de sa paume avant de l’abandonner un moment pour aller masser les testicules. Le souffle de Derek se précipita lorsqu’elle refit avec sa bouche le parcours qu’avait emprunté sa main quelques secondes plus tôt. Quand elle fut accroupie devant lui, il sut que son vœu le plus cher allait enfin se réaliser. Il plongea la main dans ses longs cheveux blonds tandis que, le front posé contre son ventre, elle lui bécotait le pubis en passant son pouce sur le bout du gland. Un soupir s’échappa simultanément de leurs lèvres lorsqu’elle pressa les siennes à la base du pénis. Elle remonta lentement, dispersant ses baisers tout le long du phallus tendu, en même temps qu’elle caressait l’intérieur des cuisses de Derek. Elle approchait du sommet du membre quand elle releva les yeux vers son amant dont les yeux brillants la supplièrent de continuer. Elle posa enfin sa bouche sur le gland, se contentant dans un premier temps de l’effleurer, sans plus. Enfin, elle entrouvrit les lèvres, juste assez pour livrer le passage à sa langue laquelle flâna sur la verge, à son aise, en suivant les petites veines qui saillaient sous la peau. La respiration déjà saccadée de Derek se fit plus désordonnée. Meredith planta ses yeux dans ceux de son amoureux pendant que ses lèvres recommençaient à bécoter la tige tendue. Son regard à la fois provocant et sexy fit frissonner le chirurgien. Elle décida de le troubler un peu plus en enroulant sa langue autour du gland, passant et repassant comme elle l’aurait fait avec une boule de glace, avec autant d’application que de délectation. Il se cambra un peu pour pousser son phallus, comme s’il voulait forcer l’entrée de la bouche de son amoureuse. Elle le fit languir encore quelques secondes en faisant à nouveau glisser sa langue le long de la hampe. Finalement, elle arrondit ses lèvres et goba le gland, en faisant tournoyer sa langue autour de lui. Les joues creusées, elle l’aspira petit à petit, l’enfermant dans un écrin de douceur, jusqu’à ce qu’il arrive au fond de sa gorge. Alors elle entama un lent va-et-vient, sa langue coulant sur toute la longueur du pénis pour à chaque fois finir par voleter autour du bout rond.  

    C’est bon, mon amour, gémit Derek, arc-bouté contre le mur, attentif toutefois à ne pas se laisser déborder par le plaisir. Et pour toi ? Meredith répondit par un grognement. Outre l’agréable sensation d’avoir la bouche comblée par ce membre vigoureux, elle appréciait le pouvoir que cela lui donnait sur son partenaire. Une main agrippée sur la cuisse musclée de ce dernier, pour se maintenir en équilibre, elle referma celle qui était encore libre sur le sexe raide, pour accompagner les mouvements de sa bouche. Derek exprima un râle quand elle accéléra légèrement la cadence. Elle se retira et, tout en léchant le gland, jeta un nouveau regard à son compagnon. Les yeux fermés, les traits transpirant la volupté, il alternait de longs soupirs avec de petits gémissements. Satisfaite de l’état dans lequel elle arrivait à le mettre, elle engloutit à nouveau son pénis, le faisant aller et venir de plus en plus vite. Bébé… Arrête… Derek tenta de la repousser mais elle résista, ses lèvres enserrant la verge, juste en-dessous de la couronne, pour téter goulûment le gland. Arrête, cria-t-il en la repoussant plus violemment. Elle chancela et il la retint par le bras juste à temps pour éviter qu’elle ne tombe. Il l’aida à se remettre debout. Désolé mais je ne veux pas, s’excusa-t-il en la reprenant contre lui. Pas comme ça. Il l’embrassa tendrement tout en la caressant depuis les épaules jusqu’aux hanches, en n’omettant pas ses seins qu’il fit s’affermir jusqu’à ce que leurs pointes durcissent. Viens. Il l’entraina vers la chambre et elle le suivit avec empressement.

    Après lui avoir donné un nouveau baiser empreint de passion, il se mit à genoux sur le lit et lui tendit la main pour qu’elle vienne le rejoindre. Elle se mit face à lui et elle eut l’impression d’être traversée par un courant électrique lorsqu’il reprit ses lèvres pour un baiser aussi tendre que fougueux. Il n’y avait que de l’amour et du désir lorsque leurs langues se glissèrent l’une contre l’autre. Allonge-toi devant moi, la pria-t-il de sa voix rauque. Elle se coucha sur le dos, ses pieds tournés vers lui. Non, pas comme, ça. Mets ta tête vers moi. Un peu surprise, elle se retourna en restant sur le dos. Il sourit. Allonge-toi sur le côté. Tandis qu’elle s’exécutait docilement, il se déplaça un peu afin de se trouver face à elle mais tête-bêche. Lorsque son pénis arriva devant le visage de Meredith, celle-ci comprit enfin ce qu'il voulait et sourit à son tour. Elle avança les lèvres vers l’extrémité du phallus et sa langue titilla brièvement le méat entrouvert puis glissa sur la hampe. Relève ta jambe, lui demanda Derek de manière pressante, la main déjà tendue vers elle. Elle devina immédiatement ce qu’il allait faire et, sans cesser sa fellation, s’empressa de lui donner satisfaction en repliant sa jambe vers le haut, ce qui eut pour effet d’ouvrir sa vulve. Derek ne perdit pas une seconde pour y passer la paume d’avant en arrière, plusieurs fois de suite, se réjouissant de la sentir s’humidifier un peu plus à chaque passage. Il glissa très vite un index curieux entre les grandes lèvres, effleurant d’abord leurs parois pour finir par s’y enfoncer un peu plus. Une fois que le doigt se fut humecté à l’entrée du vagin, il alla dessiner de petits cercles autour du clitoris.

    La jeune fille eut un léger râle lorsqu’il se posa sur l’excroissance et lui imprima de petites secousses. Mmm ! C’est bon, hoqueta-t-elle avant de recommencer à lécher le bout de la verge. Leur position, jusque-là inédite, tout du moins pour elle, la comblait totalement parce qu’ils pouvaient se caresser mutuellement. Elle était excitée comme elle ne l’avait encore jamais été. C’était comme si tout ce qui les entourait n’existait plus. En cet instant précis, le monde se limitait au sexe de Derek qui faisait l’amour à sa bouche et à ses doigts qui la titillaient. Et dieu que ce monde-là était bon ! Elle se sentait prête à tout pour qu’il ne disparaisse jamais.


    votre commentaire
  • Je vais te faire jouir avec mes doigts, promit fougueusement Derek à sa petite amie. Et puis avec ma langue et après, avec... Aargh ! éructa-t-il parce que la gourmande venait à nouveau d’engloutir son sexe. Oh oui, geignit-il. Prends-le tout entier, chérie. Répondant avec enthousiasme à l'invitation, Meredith avala la verge raide jusqu’à ce que celle-ci vienne buter au fond de sa gorge. Elle prit son temps pour la faire ressortir, sa main serrée suivant sa bouche. Pour la remercier, Derek lui caressa l’entrée du vagin avec son majeur avant d’introduire celui-ci plus profondément, tandis que son pouce continuait de s’occuper du clitoris. Les soupirs de la jeune fille l’incitèrent à la prendre avec deux doigts. L’effet ne se fit pas attendre. Excitée par les caresses de son amant, Meredith accéléra la cadence de la sienne. Retire ta main, l’implora Derek. A nouveau, elle fit ce qu’il lui demandait. La sensation de sa verge entrant et sortant à un rythme soutenu de la bouche délicate de son amie, les gémissements de plus en plus forts de cette dernière, son plaisir qui ruisselait, tout cela galvanisa Derek qui retira ses doigts trempés pour les poser sur le petit bouton et l’agiter de plus en plus vite. Lorsque Meredith s’immobilisa brusquement, ses lèvres crispées sur le phallus, en même temps qu’elle émettait un bruit à mi-chemin entre le grognement et le cri, il sut qu’elle jouissait. Il se retira précipitamment parce que la pression qu’elle exerçait sur son sexe avec sa bouche, tout comme la légère morsure qu’elle commençait à lui infliger, faisait naître en lui une envie qu’il ne voulait pas assouvir.

    Il s’allongea sur sa compagne et la serra dans ses bras, en parsemant son visage de petits baisers. Quand tu me suces comme ça, je deviens complètement dingue. Il se mit à lui lécher le lobe de l'oreille. Tu… es… une… vraie… déesse, souffla-t-il en séparant chaque mot par un léger coup de langue. Ma… petite… déesse… à… moi…

    Ta petite déesse de la fellation, dit Meredith sur un ton légèrement interrogateur, alors qu’elle était en train de promener sa main sur le dos de son amant.

    Hmm hmm, fit-il, alors que ses lèvres s’étaient collées à la peau de son amie pour descendre lentement vers son cou.

    C’est vraiment vrai ou bien tu dis ça pour me faire plaisir ?

    Surpris par son intonation quelque peu inquiète, il se redressa aussitôt. Non, je le pense vraiment. Il ondula un peu du bassin pour faire sentir à la jeune fille son membre dur et chaud qui était pressé entre leurs ventres. Tu en doutes encore ?  

    Non. Enfin, oui, un peu, reconnut Meredith. Tu as connu tellement de femmes et moi, je n’ai aucune expérience. Ou presque.

    Bébé, arrête de toujours te dévaloriser, la gourmanda gentiment Derek en se laissant glisser à côté d’elle. De toute façon, ça n’a rien à voir avec l’expérience. Il esquissa un sourire devant sa moue dubitative. C'est vrai. Ce qui fait que c’est différent et meilleur avec toi, c’est l’amour qu’on a l’un pour l’autre, assura-t-il en passant doucement le revers de sa main sur la joue satinée de Meredith. Et aussi – il déposa un gros baiser sur ses lèvres et d’autres suivirent, qui ponctuèrent chaque morceau de phrase – parce que tu es… incroyablement… douée et aussi… parce que je suis… un excellent… professeur… le meilleur… pour tout dire.

    Meredith le couva d’un regard tendrement amoureux. Oh je vois ! Alors, en quelque sorte, le dieu a trouvé sa déesse, se moqua-t-elle.

    Voilà ! s’exclama Derek, les yeux brillants. C’est tout à fait ça. Ils s’esclaffèrent avant de recommencer à s’embrasser. Leurs baisers d’abord légers et coquins devinrent de plus en plus profonds et passionnés tandis que leurs doigts repartaient à la conquête de leurs corps, caressant sans pudeur aucune jusqu’aux endroits les plus secrets. Lorsque leur désir fut à nouveau bien exacerbé, Derek fit glisser sa bouche sur le menton de sa partenaire où il ne s’attarda guère, préférant poursuivre son voyage pour rejoindre les deux seins épanouis. Il dispensa ses baisers les plus doux sur toute leur surface, passant sans cesse de l’un à l’autre, se faisant un peu plus pressant autour des aréoles qu’il finit par saisir entre ses lèvres, pour les sucer goulûment. Dans le même temps, une de ses mains descendit jusqu’entre les cuisses de son amie et ses doigts retrouvèrent aussitôt leur cachette entre les petites lèvres gonflées de désir. L’index revint très vite taquiner le clitoris, tantôt en le faisant rouler dans son capuchon, tantôt en le découvrant pour le titiller directement. A nouveau envahie par une chaleur grisante, Meredith gémit en refermant les jambes sur cette main qui lui procurait tant de plaisir. Petit à petit, la bouche de Derek quitta les deux globes pour partir explorer d’autres contrées, effleurant la peau du ventre de Meredith pour enfin arriver à la lisière de son pubis. Délicatement, il y posa les lèvres pour une série de baisers qu’il entrecoupa par de légers pincements ou de furtifs léchages. Peu à peu, il descendit plus bas, son nez se frottant contre la légère toison blonde. Son souffle chaud vint se heurter à la peau de son amie qui, instinctivement, ouvrit largement les cuisses. Avec ses doigts, il écarta sa vulve pour faire apparaitre le petit bouton qu’il avait déjà stimulé. Il l’embrassa du bout des lèvres, en le touchant à peine, avant de sortir sa langue qui vint le lécher par à-coup. Il finit par l’aspirer doucement, le badigeonnant de salive pour mieux l’agiter dans tous les sens. De temps en temps, il lui donna du répit en s’enfonçant plus loin entre les petites lèvres, franchissant presque l'entrée du vagin avec sa langue. Tout entière à l’écoute des sensations voluptueuses qu’il déclenchait en elle, Meredith s’abandonna à la caresse avec l’impression que tout son corps se trouvait concentré dans sa vulve. Elle n’était plus consciente de rien, sauf du plaisir qui montait en elle comme une vague irrésistible. Elle ne pouvait rien faire d’autre que de le guetter, l’espérer. Aussi, quand la houle déferla sur elle, elle l’accueillit avec un grand cri qui sonna comme une délivrance et elle se laissa emporter sans résister.


    votre commentaire
  • La tête de Derek émergea d’entre les cuisses de sa partenaire avec, sur les lèvres, un sourire triomphant qui amusa la jeune fille. Comme tu te la pètes, dit-elle doucement, le souffle encore court.

    Pourquoi tu dis ça ? l’interrogea Derek en se rallongeant sur elle, sans parvenir à cacher sa satisfaction.

    Elle passa la main dans ses belles boucles brunes. Si tu te voyais ! Tu as l’air tellement content de toi.

    Ah mais je le suis, confirma-t-il, hilare. J’adore quand je réussis à te faire perdre tous tes moyens. Et c’est pas fini ! s’exclama-t-il en l’entrainant dans une roulade sur le matelas.

    Et si je ne veux plus ? demanda-t-elle en riant.

    Oh si, tu veux encore ! Derek s’assit au milieu du lit et tira légèrement sur le bras de son amie. Viens sur moi. Elle était à peine installée sur ses cuisses qu’il la saisissait à la taille pour la rapprocher de lui, de sorte que leurs sexes se touchent. Tu sais ce qui m’épate le plus dans notre relation ? Elle secoua la tête. C’est ce désir que j’ai toujours pour toi. Il l’enveloppa d’un regard passionné. Au début, je croyais vraiment que ça allait disparaître, que j’allais me lasser très rapidement. Mais c’est tout le contraire ! clama-t-il avec une certaine exaltation. Plus on fait l’amour, plus j’ai envie de toi. C’est fou, non ? Elle lui sourit, tout attendrie par cet aveu. Je n’avais encore jamais connu ça, certifia-t-il.

    Elle ne put s'empêcher de le questionner. Même pas avec Abigail ? 

    Ah oublie donc Abigail ! s’écria-t-il. C’était rien à côté de toi, à tous les niveaux. Il prit le visage de sa partenaire entre ses mains. Nom de dieu, Meredith ! Est-ce que tu te rends compte à quel point je t’aime ? Je suis complètement fou de toi. Je ne peux même plus imaginer ma vie sans toi !

    Moi non plus, murmura-t-elle, les yeux brillants d’une émotion à peine contenue. Je t’aime tellement.

    Alors, pourquoi tu ne me le dis pas plus souvent ? se plaignit Derek.

    Mais je le dis souvent ! protesta Meredith.

    Derek prit un air scandalisé. Non, c’est faux ! Moi, je le dis souvent mais toi, presque jamais. Et quand tu le dis, c’est parce que je l’ai dit en premier.

    Sa moue boudeuse eut raison de l’indignation de sa compagne. Tu as raison, je ne te le dis pas si souvent que ça, concéda-t-elle. J'ai envie de te le dire tout le temps mais je ne le fais pas. En fait, je m'empêche de le faire.

    Pourquoi ?

    Elle lui lança un regard lourd de reproches. Sans doute parce qu’au début de notre relation, tu m’as défendu de tomber amoureuse de toi ! Comme si c’était quelque chose qui se décidait ! bougonna-t-elle. J’avais tellement peur de commettre une gaffe, de dire un mot trop tendre qui te fasse fuir. Alors, j’ai appris à me brider et maintenant… Elle haussa légèrement les épaules. Maintenant, c’est comme si j’avais toujours peur que tu prennes la fuite. 

    Ça n’arrivera pas, promit Derek en lui caressant la joue. Allez, vas-y. Teste-moi. Dis-moi je t'aime.

    Meredith fit un sourire amusé. Je t’aime, chuchota-t-elle avec tendresse en nouant ses bras autour du cou de Derek. Je t’aime, je t’aime, je t’aime…

    Tu vois, je reste là, lui fit-il remarquer. Je ne fuis pas. Je ne fuirai plus jamais, quoi que tu dises. Alors, je ne veux plus que tu te brides. Sa bouche se posa sur la rondeur de l’épaule et remonta lentement dans le creux du cou. Un baiser là, puis un autre un peu plus haut, et encore un autre… Son pouce vint caresser les lèvres de Meredith en même temps que son nez frôla sa joue. Je veux que tu dises tout ce qui te passe par la tête et que tu fasses tout ce dont tu as envie

    Elle passa la main sur son torse musclé en penchant la tête sur le côté avec un sourire mutin. Tu sais de quoi j’ai envie, là, tout de suite ? Il fit signe que non. De ma troisième fois.

    Les yeux de Derek s’illuminèrent d’un reflet coquin. De ta troisième fois ? redit-il en faisant mine de ne pas comprendre de quoi elle lui parlait.

    Elle prit un air faussement ingénu. Ben oui ! Tu as dit que tu allais me faire jouir trois fois. Tu l’as fait deux fois, alors maintenant, je voudrais bien avoir la troisième. Elle abaissa les yeux vers le pénis qui reposait tranquillement entre les jambes de son amant. Mais je ne crois pas que ça va être possible. Il n’a pas l’air très en forme.

    Oh, ça, je pense que ça peut s’arranger. Derek saisit la main de la jeune fille et la posa sur son sexe encore endormi. Il a juste besoin d’un peu d’encouragement. Meredith souleva délicatement le membre et passa les doigts sur sa peau douce et fine, dans une série de petits dessins sensuels, s’étonnant de la vitesse à laquelle le phallus reprenait de la vigueur. Quand elle referma doucement le poing sur lui, Derek et elle échangèrent un sourire qui était riche de promesses.


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique