• CHAPITRE 1076

    Ce fut donc à dessein que Meredith promena lentement ses mains enduites de savon sur son corps qu’elle rejeta légèrement en arrière pour le tendre. Elle ondula légèrement des hanches tandis qu’elle passait le gant de toilette sur sa vulve. Oops, dit-elle après l'avoir laissé volontairement tomber. Le postérieur tourné vers son petit ami, elle se pencha pour ramasser le gant, en prolongeant la position plus qu’il ne le fallait et s’amusant de l’état dans lequel était certainement Derek à la vue de ses fesses écartées. Quand elle se lava les dents, elle se mit de profil parce qu’elle savait que chaque mouvement de son bras faisait tressauter ses seins. A aucun moment, elle ne vérifia que Derek la regardait. Ce n’était pas nécessaire. Elle pouvait sentir son excitation à distance. Lorsqu'elle estima que le jeu avait assez duré, elle se retourna et découvrit son amoureux, appuyé contre le lavabo, entièrement nu et le sexe au garde-à-vous. Elle sourit avec satisfaction. Les yeux brillants, Derek vint lentement vers elle et elle sentit immédiatement des fourmillements dans son bas-ventre. Tu en as mis du temps, lui dit-elle d’une voix chargée de promesses, en s’adossant au mur.

    Derek appuya ses mains sur ce dernier, de part et d’autre de la tête de Meredith, en plaquant son corps contre le sien, pour éviter qu’elle lui échappe et aussi pour lui faire sentir son érection. Petite peste ! Tu l’as fait exprès, constata-t-il avec ravissement. Tu es bonne comédienne, ajouta-t-il avec de l’admiration dans la voix. Ravie d’avoir réussi à le surprendre, Meredith rit en renversant légèrement la tête en arrière. Il se jeta sur son cou qu’il mordilla doucement en guise de représailles. Regarde dans quel état tu m’as mis, geignit-il en se reculant un peu.

    Elle baissa les yeux vers le phallus qui se dressait fièrement vers elle. Elle l’admira quelques secondes avant de le prendre en main, délicatement. Qu’il était loin le temps où elle n’osait pas le regarder et encore moins le toucher ! Elle sourit en pensant à ses appréhensions du début. La première fois, il m’a fait un peu peur, confia-t-elle à son amant, en promenant ses doigts le long de la hampe.

    Peur ? haleta Derek en lui mordillant le lobe de l’oreille, tout en lui malaxant délicatement un sein. Pourquoi ?

    Quand je l’ai vu, j’ai pensé… Je l’ai trouvé tellement… Meredith secoua lentement la tête. Non, c’est débile.

    Non, non, vas-y, dis-moi, insista Derek, déjà frémissant à l’idée qu’elle allait lui faire part de ses impressions. Il la savait réservée par rapport au sexe et à chaque fois qu’elle se décidait à en parler, il trouvait cela des plus excitants. Qu’est-ce que tu as pensé la première fois ? Il se pencha pour bécoter la naissance de la gorge de Meredith, descendant petit à petit vers les deux magnifiques seins dont les tétons pointaient vers lui.

    Meredith hésita encore avant de lui livrer le fond de sa pensée, de crainte de paraitre ridicule. Pourtant, elle se lança. Ne lui avait-il pas dit qu’il ne devait pas y avoir de tabou entre eux ? Je l’ai trouvé très gros, avoua-t-elle, un peu gênée. Il releva la tête et elle ne put s’empêcher de sourire en voyant son air plus que ravi. Elle se souvint alors de la conversation qu’elle avait eue avec Taylor au sujet de la sexualité. Un homme, c’est pas compliqué ! lui avait dit son amie. Si tu leur parles de leur sexe, t’as tout bon. T’as juste trois trucs à dire : il est énorme, il est dur et tu le sens bien. Manifestement, Derek n’échappait pas à la règle. Il avait beau avoir quinze ans de plus qu’elle et être un éminent chirurgien, elle avait parfois l’impression d’avoir affaire à un adolescent. Comme à cet instant !

    Très gros ? Vraiment ? demanda Derek avec une certaine satisfaction. Meredith fit signe que oui. Pourquoi donc les hommes étaient-ils toujours aussi heureux quand on leur parlait de la taille de leur sexe ? Etaient-ils en définitive si peu sûrs d’eux qu’ils avaient sans cesse besoin d’être rassurés sur leur virilité ? Et tu avais peur que je te fasse mal ? se renseigna encore Derek. Il adorait le tour que prenait cette conversation. C’était un excellent préambule à ce qui allait suivre.

    Non, je n’ai pas vraiment pensé à ça. Meredith passa les doigts dans la toison qui ornait la base du pénis de son petit ami. La seule chose qui me préoccupait, c'est que ça ne marche pas. Que je ne sois pas faite comme il fallait pour toi. Surpris, Derek haussa les sourcils en s’écartant un peu, pour la regarder dans les yeux. C’était la première fois. Je ne savais pas, rappela-t-elle pour se défendre.

    C’est ça qui te faisait peur ? Le sourire se teinta d'attendrissement. Qu'on n'arrive pas à faire l’amour ?

    Oui. Le pouce de Meredith caressa délicatement le bout du gland de Derek. J’en avais vraiment envie. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais j’en avais envie, répéta-t-elle

    Moi aussi, j’en avais vraiment envie, assura Derek d’une voix étouffée. Et j’en ai toujours autant envie maintenant. Il colla sa bouche à l’oreille de sa partenaire. J’ai très envie de te faire l’amour avec mon gros, gros, très gros sexe, lui susurra-t-il fébrilement. Amusée et émoustillée tout à la fois, elle étouffa un petit rire. Mais d'abord, il a besoin que tu t’occupes un peu de lui, la supplia-t-il. Il ramena la main de Meredith à la base de son phallus et l’accompagna dans un lent va-et-vient. Après quelques secondes, il l’abandonna pour laisser ses doigts explorer les seins de la jeune fille en les pétrissant délicatement. C’était un régal de les sentir s’épanouir sous ses caresses. Très vite, les petits tétons signalèrent leur envie d’être cajolés à leur tour, en se durcissant contre les paumes de Derek. Celui-ci ne se fit pas prier et les saisit entre ses doigts pour les faire rouler et durcir plus encore, arrachant ainsi de petits cris à Meredith qui accéléra un peu sa masturbation. Après quelques minutes, déjà au comble de l’excitation, Derek s’écarta, pour laisser à son membre le temps de se calmer un peu. Il se pencha pour que sa bouche atteigne les deux rondeurs laiteuses, bécotant leur surface, l’une après l’autre, avant de jouer de sa langue sur la peau tendue de l’une tandis que sa main continuait de s’occuper de l’autre. Il lécha le mamelon, tournant et tournant encore sans jamais s’approcher de la pointe érigée. Meredith gémit d’impatience. Il releva les yeux vers elle et elle y lut tout le désir qu’il éprouvait pour elle.


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