• CHAPITRE 1079

    La tête de Derek émergea d’entre les cuisses de sa partenaire avec, sur les lèvres, un sourire triomphant qui amusa la jeune fille. Comme tu te la pètes, dit-elle doucement, le souffle encore court.

    Pourquoi tu dis ça ? l’interrogea Derek en se rallongeant sur elle, sans parvenir à cacher sa satisfaction.

    Elle passa la main dans ses belles boucles brunes. Si tu te voyais ! Tu as l’air tellement content de toi.

    Ah mais je le suis, confirma-t-il, hilare. J’adore quand je réussis à te faire perdre tous tes moyens. Et c’est pas fini ! s’exclama-t-il en l’entrainant dans une roulade sur le matelas.

    Et si je ne veux plus ? demanda-t-elle en riant.

    Oh si, tu veux encore ! Derek s’assit au milieu du lit et tira légèrement sur le bras de son amie. Viens sur moi. Elle était à peine installée sur ses cuisses qu’il la saisissait à la taille pour la rapprocher de lui, de sorte que leurs sexes se touchent. Tu sais ce qui m’épate le plus dans notre relation ? Elle secoua la tête. C’est ce désir que j’ai toujours pour toi. Il l’enveloppa d’un regard passionné. Au début, je croyais vraiment que ça allait disparaître, que j’allais me lasser très rapidement. Mais c’est tout le contraire ! clama-t-il avec une certaine exaltation. Plus on fait l’amour, plus j’ai envie de toi. C’est fou, non ? Elle lui sourit, tout attendrie par cet aveu. Je n’avais encore jamais connu ça, certifia-t-il.

    Elle ne put s'empêcher de le questionner. Même pas avec Abigail ? 

    Ah oublie donc Abigail ! s’écria-t-il. C’était rien à côté de toi, à tous les niveaux. Il prit le visage de sa partenaire entre ses mains. Nom de dieu, Meredith ! Est-ce que tu te rends compte à quel point je t’aime ? Je suis complètement fou de toi. Je ne peux même plus imaginer ma vie sans toi !

    Moi non plus, murmura-t-elle, les yeux brillants d’une émotion à peine contenue. Je t’aime tellement.

    Alors, pourquoi tu ne me le dis pas plus souvent ? se plaignit Derek.

    Mais je le dis souvent ! protesta Meredith.

    Derek prit un air scandalisé. Non, c’est faux ! Moi, je le dis souvent mais toi, presque jamais. Et quand tu le dis, c’est parce que je l’ai dit en premier.

    Sa moue boudeuse eut raison de l’indignation de sa compagne. Tu as raison, je ne te le dis pas si souvent que ça, concéda-t-elle. J'ai envie de te le dire tout le temps mais je ne le fais pas. En fait, je m'empêche de le faire.

    Pourquoi ?

    Elle lui lança un regard lourd de reproches. Sans doute parce qu’au début de notre relation, tu m’as défendu de tomber amoureuse de toi ! Comme si c’était quelque chose qui se décidait ! bougonna-t-elle. J’avais tellement peur de commettre une gaffe, de dire un mot trop tendre qui te fasse fuir. Alors, j’ai appris à me brider et maintenant… Elle haussa légèrement les épaules. Maintenant, c’est comme si j’avais toujours peur que tu prennes la fuite. 

    Ça n’arrivera pas, promit Derek en lui caressant la joue. Allez, vas-y. Teste-moi. Dis-moi je t'aime.

    Meredith fit un sourire amusé. Je t’aime, chuchota-t-elle avec tendresse en nouant ses bras autour du cou de Derek. Je t’aime, je t’aime, je t’aime…

    Tu vois, je reste là, lui fit-il remarquer. Je ne fuis pas. Je ne fuirai plus jamais, quoi que tu dises. Alors, je ne veux plus que tu te brides. Sa bouche se posa sur la rondeur de l’épaule et remonta lentement dans le creux du cou. Un baiser là, puis un autre un peu plus haut, et encore un autre… Son pouce vint caresser les lèvres de Meredith en même temps que son nez frôla sa joue. Je veux que tu dises tout ce qui te passe par la tête et que tu fasses tout ce dont tu as envie

    Elle passa la main sur son torse musclé en penchant la tête sur le côté avec un sourire mutin. Tu sais de quoi j’ai envie, là, tout de suite ? Il fit signe que non. De ma troisième fois.

    Les yeux de Derek s’illuminèrent d’un reflet coquin. De ta troisième fois ? redit-il en faisant mine de ne pas comprendre de quoi elle lui parlait.

    Elle prit un air faussement ingénu. Ben oui ! Tu as dit que tu allais me faire jouir trois fois. Tu l’as fait deux fois, alors maintenant, je voudrais bien avoir la troisième. Elle abaissa les yeux vers le pénis qui reposait tranquillement entre les jambes de son amant. Mais je ne crois pas que ça va être possible. Il n’a pas l’air très en forme.

    Oh, ça, je pense que ça peut s’arranger. Derek saisit la main de la jeune fille et la posa sur son sexe encore endormi. Il a juste besoin d’un peu d’encouragement. Meredith souleva délicatement le membre et passa les doigts sur sa peau douce et fine, dans une série de petits dessins sensuels, s’étonnant de la vitesse à laquelle le phallus reprenait de la vigueur. Quand elle referma doucement le poing sur lui, Derek et elle échangèrent un sourire qui était riche de promesses.


  • Commentaires

    1
    Butterfly
    Dimanche 8 Décembre 2019 à 16:51

    Ah mais ils n'arrêtent plus ! C'st un peu normal après toute cette séparation et je pense que le fait de s'être avoué leurs sentiments décuple leur désir. C'est mignon, tout ça

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