• Mark hocha la tête en faisant une petite grimace. Non, comme toi. Des questions sans réponses, des problèmes sans solutions. Donc insomnie.

    Et c’est quoi, tes problèmes ? Tu veux m’en parler ? demanda Meredith.

    Mark saisit le premier prétexte venu. C’est à cause de ma grand-mère. Après le coup de fil de cet après-midi, j’étais inquiet, alors je l’ai appelée.

    Pleine de compassion, Meredith lui prit la main. Et alors ? Comment va-t-elle ?

    Pas très bien. Il soupira. Son cœur est usé et, d’après ses médecins, on ne peut plus rien pour le guérir.

    Alors, il faut qu’elle voie d’autres médecins, suggéra Meredith. Tu dois bien connaitre d’excellents spécialistes.

    Je lui en ai parlé mais elle a refusé tout net.

    Et si tu insistes ?

    Mark esquissa un sourire. Ça ne changera rien. Personne ne peut obliger Momsy à faire quelque chose si elle n’en a pas envie.

    Meredith passa son bras sous celui de son ami et se serra contre lui. Ce n’est pas parce que son cœur est usé que ça veut dire qu’elle va mourir, affirma-t-elle pour le rassurer. Si elle fait attention, je suis sûre qu’elle peut vivre encore très longtemps. Et puis, rappelle-toi ce que les médecins disent toujours à ses patients : il ne faut pas perdre espoir. C’est bien ce que tu dis, non ?

    Mark fit la moue. Oui bien sûr. C’est notre rôle de leur dire ça. Mais, tu sais, dans certains cas, on le dit en sachant pertinemment que l’issue ne sera pas heureuse. Il se laissa aller en arrière, appuyant sa tête contre le dossier du canapé. Elle a évoqué plusieurs fois sa mort et ça, ça ne lui ressemble pas. Comme si elle sentait la fin venir, conclut-il dans un souffle.

    Ne sois pas triste, l’implora Meredith. Si tu es triste, je vais l’être aussi.

    Il se contenta d’opiner de la tête. Elle était là, si proche. Elle n’aurait pas pu l’être plus, son corps pesant sur le sien. Bien que cela ne l’aide pas à tenir ses promesses de ne pas succomber à la tentation, il ne bougea pas, se perdant dans son sourire et ses yeux, jusqu’à ce qu’il plonge la main dans les longues mèches blondes de la jeune fille pour les enrouler en boucles. Le silence s’installa entre eux.  

    Meredith ! Bébé ! Où es-tu ? La voix de Derek déchirant le silence de la nuit, sans se soucier aucunement de déranger le sommeil des autres habitants, fit sursauter les amis qui étaient pelotonnés l’un contre l’autre.

    Meredith se leva d’un bond en retirant à la hâte la robe de chambre qu’elle rejeta sur Mark. Je suis là, j’arrive, cria-t-elle à l’intention de Derek. Elle n’avait aucune envie qu’il la trouve en compagnie de Mark. Bien sûr, elle n’avait rien fait de mal mais elle connaissait assez son amant pour savoir qu’il n’apprécierait pas qu’elle l’ait abandonné en pleine nuit pour discuter avec Mark, en petite tenue qui plus est. J’y vais. Bonne nuit, chuchota-t-elle en faisant un petit signe de la main à son ami. Après avoir fait deux pas, elle se retourna vers lui. Merci d’avoir été à mon écoute, et aussi pour tes conseils, murmura-t-elle.

    C’est quand tu veux, répondit Mark sur le même ton. Il s’allongea dans le canapé, en pliant ses jambes, pour ne pas être vu depuis la porte, au cas où Derek arriverait.

    Meredith courut à la rencontre de son amant qui était déjà sur le palier. Voilà, je suis là Qu’est-ce que tu as cru ? Que j’avais disparu ? Mark tendit l’oreille pour essayer d’entendre la conversation.

    Mais qu’est-ce que tu faisais ? s’enquit Derek en la prenant dans ses bras. Quand il s’était éveillé et qu’il ne l’avait pas trouvée à ses côtés, il avait eu une impression étrange, comme un sentiment de peur au fond du cœur dont il n’aurait pu expliquer l’origine.

    Mais rien. Je suis montée pour boire un verre d’eau, c’est tout, se justifia-t-elle.  

    Derek fronça légèrement les sourcils. J’aurais juré t’entendre parler à quelqu’un.

    Oui, à Murphy, prétendit Meredith. Il voulait jouer, je lui ai dit de se calmer et de dormir. Elle l’enlaça par la taille pour descendre les escaliers.

    Mark n’entendit plus rien de la suite. En soufflant, il déplia ses jambes et, les deux mains sous la tête, fixa le plafond pour réfléchir. Certes, Meredith avait des doutes sur sa relation avec Derek. Mais à quelle vitesse elle s’était levée pour le rejoindre ! Et cette douceur empreinte de tendresse qu’elle avait dans la voix à chaque fois qu’elle s’adressait à lui et dont, vraisemblablement, elle n’avait pas conscience. Quant à la lueur qui s’était allumée dans ses yeux à la seconde même où elle avait entendu Derek l’appeler, Mark préférait l’oublier. Il se passa la main sur le visage en poussant un long soupir. Même si cela le faisait souffrir, il était bien obligé d’admettre que, malgré tout ce qu’elle lui avait dit ce soir, rien ne laissait entrevoir qu’il ait la moindre chance avec elle. Elle ne voyait rien d’autre en lui qu’un ami. Alors, à moins d’un soudain et peu probable retournement de situation, il allait bien devoir s’en contenter, faute de mieux.


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  • Assis sur son lit, Derek regarda d’un œil critique sa chemise qui couvrait à peine les fesses de Meredith. Tu aurais pu t’habiller autrement tout de même. Tu te baladerais nue que ce serait la même chose. Je te rappelle que nous ne sommes pas seuls dans cette maison.

    Je ne voulais pas te réveiller alors j’ai pris la première chose que j’ai trouvée, expliqua la jeune fille. De toute façon, qui est-ce qui aurait pu me voir ? A cette heure-ci, tout le monde dort.

    Ouais, ben quand même, grommela Derek. On ne sait jamais. Tu n’es pas la seule à avoir des soifs nocturnes. L’idée que tu puisses croiser Mark dans cette tenue… Son front se barra d’un pli de contrariété.

    Agacée, Meredith leva les yeux au ciel. Oh arrête ! C’est ton meilleur ami, et le mien ! Et en plus, il est médecin. Il voit plein de femmes nues tous les jours. Alors ce ne sont sûrement pas mes jambes qui vont l’émouvoir.

    Oui, il voit plein de femmes nues tous les jours, répéta Derek. Mais en général, elles sont mal foutues, c’est d’ailleurs pour ça qu’elles s’adressent à lui. Et même si c’est notre ami, Mark n’en demeure pas moins un homme. Et puis merde ! s’emporta-t-il soudain. Il serait même ton frère que ça ne me plairait pas qu’il te voie comme ça.

    Moi, il y a des tas de choses qui ne me plaisent pas ! lança Meredith sur un ton acerbe. Mais je les garde pour moi. Elle passa dans la salle de bains.

    Derek la suivit. Ah mais non, je t’en prie, vas-y, vide ton sac, la pria-t-il sèchement.

    Elle se tourna vers lui, ses joues rosies par l’énervement. Eh bien, pour commencer, tu me gonfles avec ta jalousie, tu ne peux même pas imaginer à quel point. Elle commença à tourner en rond dans l’espace réduit de la pièce en levant les bras au ciel. Monsieur m’accorde un soir par semaine et le reste du temps, je ne sais absolument pas ce qu’il fait. Mais moi, je n’ai pas le droit de bouger d’un pouce sans sa permission.

    Tu ne manques pas de culot, toi, cria Derek avant de baisser le ton devant les gestes énergiques qu’elle lui faisait. On n’a jamais respecté cette règle d’un soir par semaine. En plus, je t’ai proposé qu’on passe les week-ends ensemble. Il leva une main grande ouverte en l’air. Alors, hein ! Et puis, tu fais ce que tu veux, affirma-t-il avec une absolue mauvaise foi. Je ne t’ai jamais rien interdit. Et je ne suis absolument pas jaloux. Il ricana. Moi, jaloux, ! La bonne blague.

    Oui, c’est vrai, pardon. Tu n’es pas jaloux, tu es possessif ! asséna Meredith. Tu me considères comme ta chose, ta propriété. Sans qu’elle s’en rende compte, elle se mit à crier, elle aussi. Toi, tu peux te taper toutes les infirmières que tu veux, plusieurs à la fois même, mais moi, je devrais sortir couverte des pieds à la tête. Achète-moi une burka tant que tu y es !

    Derek pointa un doigt accusateur sur elle. Hé, les infirmières, c’est de l’histoire ancienne. Alors, ne remets pas ça sur le tapis parce que ça t’arrange. Et il n’a jamais été question de te cacher mais… mais ce qui est à moi est à moi, tonna-t-il. Alors, oui, je suis possessif, si ça t’amuse. Excuse-moi de ne pas vouloir que tous les mecs de la terre se rincent l’œil avec les fesses de ma petite amie. Il fut énervé de constater qu’aucun de ses arguments ne semblaient suffisants pour raisonner la jeune fille. Et arrête de t’agiter comme ça, tu me donnes le tournis.

    Tous les mecs de la terre ? s’indigna-t-elle en ne tenant absolument pas compte de sa demande. Tous les mecs de la terre ? Dans cette maison ? Son cœur battait à tout rompre et elle avait l’impression d’avoir couru un marathon tellement elle était essoufflée. Jamais encore, elle n’avait encore été dans un tel état de rage. Pour un peu, elle l’aurait giflé.

    Elle voulut sortir mais il la retint par le bras et elle se débattit pour lui échapper, en lui donnant des coups du plat de la main sur le torse. Cependant, il était bien plus fort qu’elle et il l’attira à lui, la retenant par un bras passé autour de la taille, tandis qu’il attrapait d’une main ses poignets, l’un après l’autre, les serrant fortement, pour l’empêcher de continuer à le frapper. Ils se lancèrent un regard terrible juste avant que, éperdu de désir, il ne se jette sur sa bouche. Le contact fut si violent que leurs dents s’entrechoquèrent. Meredith tenta de le repousser mais il la retint. Arrête, arrête, la supplia-t-il. Je ne veux pas me disputer avec toi, pas maintenant, pas pour ces conneries. Je suis jaloux, c’est vrai, reconnut-il, la voix sourde. Je te veux à moi, rien qu’à moi. Il la regarda avec des yeux de chien battu. Je… je tiens vraiment à toi, tu sais bien.

    Comme à chaque fois qu’il exprimait, même furtivement, l’ombre d’un sentiment, surtout avec ce regard-là, Meredith sentit s’évanouir sa colère. Et pourtant… "Je tiens à toi", qu’est-ce que ça pouvait bien signifier pour lui ? Il y avait tant de gens auxquels elle tenait : les membres de sa famille, Margie, la meilleure amie de sa mère qui s’occupait d’elle, parfois, quand sa mère devait travailler tard, Tante Ellis aussi, même si elle n’était plus celle qu’elle avait connue enfant, et enfin le dernier en date, Mark, l’ami auquel elle se confiait. Mais aussi fort tenait-elle à toutes ces personnes, cela ne ressemblait en rien à ce qu’elle ressentait pour Derek. Elle espérait qu’il en était de même pour lui. Peu importe qui me regarde, il n’y a que toi qui m’intéresse, murmura-t-elle avec une intonation presque douloureuse. Et je ne te permets plus d’en douter.

    OK. Derek posa son front contre celui de la jeune fille. Tu me pardonnes ? Il lui passa une main sur son visage tout en lui tendant ses lèvres. Leurs bouches s’effleuraient à peine que Derek soulevait Meredith pour l’emmener dans la chambre. Il la déposa sur la commode et lui encadra le visage avec les mains, avant de lui pincer la lèvre supérieure entre les siennes pour la tirer légèrement, et faire ensuite la même chose avec l’inférieure. Il se mit à lui lécher celle du haut tandis qu’il insinuait le pouce entre leurs bouches pour caresser en même temps celle du bas. Il fut surpris mais ravi lorsque Meredith prit son doigt en bouche pour le mordiller. Voilà une réaction à laquelle elle ne l’avait pas habitué mais dont il était plus que demandeur.


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  • Derek promena ses lèvres sur le front de son amie, puis sur ses paupières, tout en lui mettant son pouce en bouche pour qu’elle le suçote. L’image de son pénis se superposa à celle de son pouce, ce qui l’excita au plus haut point. Il reprit la bouche de sa petite amie tantôt en léchant ses lèvres, tantôt en jouant avec sa langue, ne s’en approchant d’abord que furtivement, l’attirer parfois à l’extérieur pour pouvoir la mordiller, elle aussi, et ensuite l’aspirer et la sucer, en grognant de plaisir. Quand il commença à lui palper la poitrine par-dessus le tissu de la chemise, Meredith lui passa les mains derrière la nuque pour l’attirer plus près et ouvrit plus largement sa bouche pour répondre à son baiser. Elle était faible, elle le savait, et elle s’en voulait de ne pas pouvoir résister à cette force qui, toujours, la ramenait à lui. Elle s’en était plainte à Mark et pourtant rien ne changeait. Il suffisait que Derek soit devant elle pour que toute sa volonté soit annihilée. Mais même si cette idée la dérangeait, elle avait cet homme dans la peau et elle ne voyait pas ce qui pourrait changer ça. Sûrement pas les caresses qu’il était en train de lui faire. Parce que, pendant que leurs langues rivalisaient d’audace, il lui avait écarté les jambes pour venir se placer entre elles et lui caresser l’intérieur des cuisses, des genoux jusqu’à l’aine. Il lui passa furtivement une main sur la vulve mais la retira immédiatement, ne cherchant rien d’autre pour le moment que de mettre le feu à ses sens. Meredith gémit en lui agrippant la nuque. Ses mains glissèrent sur les épaules de Derek jusqu’à sa taille, levèrent son tee-shirt et remontèrent griffer le haut de son dos. Il se cambra en grognant de plaisir et resserra les mains sur ses cuisses, en les relevant légèrement. Il lui saisit les jambes et les plaça autour de sa taille avant de la soulever à nouveau, faire volte-face et l’installer sur un petit bureau qui se trouvait de l’autre côté de la pièce. La jeune fille était à peine assise qu’il fondait à nouveau sur sa bouche et la prenait dans un baiser passionné, tandis que ses mains s’égaraient sur sa poitrine. Tentant de réfréner le désir fou qui le conduisait à se montrer trop fougueux, Derek malaxa les seins de Meredith, les pinçant délicatement pour en faire dresser les tétons. Très vite, une main passa en dessous de la chemise et remonta jusqu’à toucher la peau satinée d’un globe. Il gémit longuement contre sa bouche. Meredith gémit aussi et fit redescendre ses mains le long de la colonne vertébrale de son amant, la griffant délicatement sur toute la longueur, avant d’atterrir sur les fesses cachées sous le boxer. Derek abandonna ses seins un instant pour imiter son geste et la ramener vers lui, pouvant ainsi coller son bassin contre le sien et frotter son sexe bandé contre sa vulve. L’excitation était tellement forte qu’il en avait mal.

    Sans cesser de l’embrasser, il entreprit de lui déboutonner le haut de la chemise, avec tellement d’exaltation qu’il faillit en arracher les boutons. Entendre le léger craquement du tissu le calma instantanément et il comprit qu’il devait maîtriser ses élans de chien fou pour ne pas effrayer Meredith. Après ce qu’elle avait subi, il était hors de question qu’il se conduise comme un butor. Les yeux dans les siens, il lui retira lentement sa chemise, découvrant sa peau centimètre par centimètre, avec un sourire où il essaya de faire passer tout le désir qu’il avait d’elle, cette tendresse infinie, mais aussi ce sentiment qu’il se sentait de moins en moins capable de refouler, auquel il refusait encore de donner un nom et qu’il pensait ne plus jamais ressentir pour personne. Lorsque les seins lui apparurent dans toute leur splendeur, avec leur grande aréole sombre et le petit téton qui pointait au milieu, il les admira un instant pour finalement les empoigner à pleines mains, les pétrir, les serrer entre ses doigts nerveux, en laissant échapper de petits gémissements d’impatience. Il avait l’impression de ne pas avoir assez de ses deux mains, ni de sa bouche. Il aurait voulu pouvoir se décupler pour la posséder totalement de toutes les façons possibles. Meredith poussa un gémissement qui lui parut être un appel. Il ondula du bassin, voulant lui faire sentir à nouveau combien son sexe était bandé, en même temps qu’il pinçait un téton entre ses doigts pour le faire durcir. Haletante, elle lui enfouit les mains dans les cheveux et tendit son corps vers lui. Il ouvrit tout à fait sa chemise, pour sentir la douceur de sa peau contre la sienne, et se jeta sur elle. Sa bouche assiégeant toujours la sienne à coups de baisers et de tendres morsures, il fit courir ses mains sur tout son corps, palpant et pinçant tendrement tout ce qu’il pouvait.

    Enroulant ses jambes autour des cuisses de Derek, elle le regarda avec des yeux brillants de désir. Il fut heureux de lire dans ses yeux qu’elle éprouvait la même chose que lui. Il lui prit la tête entre les mains et l’embrassa à nouveau, à perdre haleine, ses mains lui caressant le dos jusqu’au creux des reins. Il finit par passer ses doigts sous le tanga, griffant doucement les rondeurs exquises, les écartant légèrement pour s’insinuer entre elles, les serrant avec passion, en laissant échapper de petits grognements de plaisir. Elle remua les fesses pour les frotter contre les paumes ouvertes de son compagnon, en poussant un gémissement. Fou de désir, il les malaxa avec force, mais non sans tendresse, rêvant du moment où son sexe se glisserait entre elles pour les posséder totalement. Gémissant d’impatience, Meredith saisit le tee-shirt de Derek et le fit passer par-dessus sa tête. Il sourit, satisfait de ce désir presque violent qu’elle manifestait. La colère lui allait si bien. Non seulement, elle magnifiait sa beauté mais en plus, elle abattait les barrières que sa pudeur avait élevées. La Meredith de cette nuit correspondait en tout point à celle qu’il espérait. Le feu qui couve sous la cendre, voilà qui elle était et il ne désirait rien d’autre que de se consumer en elle. Fou de bonheur devant l’ardeur qu’elle manifestait, il lui pinça les tétons entre le pouce et l’index, tout en nichant son visage dans les cheveux blonds dont le parfum l’enivrait aussi sûrement que ne l’aurait fait le bourbon le plus fort. Haletant, il lui mordilla légèrement le lobe de l’oreille, avant de faire courir sa langue tout autour, puis lui faire suivre lentement la route qui menait entre les deux seins, les léchant l’un après l’autre.

    Tout à coup, il lui prit les mains pour les faire glisser sur son torse, les guidant jusque sur ses flancs, sur ses hanches aussi, les faisant passer rapidement sur la bosse qui tendait son pantalon. D’elle-même, la jeune fille y revint sans toutefois s’y attarder, avant de faire glisser ses doigts en mouvements circulaires sur le ventre de son amant et de remonter sur sa poitrine. Les yeux fermés, il posa la main sur la sienne, la suivant dans son voyage un moment, pour la laisser finalement poursuivre seule, afin de pouvoir placer ses mèches folles derrière ses oreilles, caresser son visage rose d’émotion, effleurant ses joues, soulignant du bout de l’index le contour de sa mâchoire, puis de ses lèvres avant de les reprendre sous les siennes. Il la poussa lentement aux épaules pour la faire s’allonger sur le bureau, en la suivant dans le mouvement, en la dévorant des yeux. Sa poitrine écrasant la sienne, il passa les mains dans son cou et l’embrassa, bouche grande ouverte, dans un concert de soupirs étouffés. Il se remit debout et fit courir ses mains sur le corps de Meredith, la regardant agiter la tête d’un côté à l’autre, et l’écoutant gémir le plaisir qu’il lui donnait. Elle était magnifique, les yeux mi-clos, les lèvres rouges, entrouvertes, les cheveux s’éparpillant sur la surface du bureau.


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  • Derek passa les mains sous les cuisses de sa partenaire pour en caresser l’arrière, avant de revenir pour faire aller et venir sa paume ouverte sur son sexe toujours caché à sa vue. Totalement galvanisée, Meredith s’accrocha aux épaules de Derek. Oh oui, c’est trop bon, murmura-t-elle. Il frémit de l’entendre avouer son plaisir. Brûlant d’envie de l’amener à l’orgasme, de la sentir bouger sous lui, de l’entendre gémir, crier, de voir la jouissance envahir son regard, il la reprit dans ses bras pour aller l’allonger sur le lit. Sa bouche contre la sienne, leurs langues tournoyant à l’unisson, il caressa ses seins, les pétrissant amoureusement, puis parcourut avec sa bouche, millimètre par millimètre, la distance qui le séparait des deux globes laiteux qu’il n’attendit plus pour embrasser, du bout des lèvres d’abord, passant de l’un à l’autre, sans se lasser, pour se concentrer enfin sur un seul avec des baisers plus appuyés, se rapprochant peu à peu de son aréole, atteignant enfin la petite excroissance dressée qu’il se mit à lécher tendrement, avant de l’aspirer pour le téter. Meredith crispa les mains sur le drap en gémissant longuement.

    Transporté, Derek laissa une de ses mains errer sur la jambe de sa partenaire, remontant peu à peu, jusqu’à toucher le fin tissu du tanga, ne s’y attardant pas, repartant caresser la cuisse, remontant sur le ventre, tournant autour du nombril, avant de revenir effleurer son intimité, ne s’y arrêtant toujours pas. Il passa la main sous son corps, retrouvant la douceur de ses fesses, leur fermeté. Il les malaxa tendrement, les étreignant parfois un peu plus fort, les griffant aussi, abaissant légèrement le sous-vêtement pour mieux les toucher. Il suivit lentement le liseré du tanga pour revenir vers l’avant et à nouveau frôler sa vulve, par-dessus le tissu d’abord, avant de l’écarter un peu et faufiler un doigt en dessous. Il frissonna en touchant la toison intime de son amie. Il ressentait des sentiments tellement forts à chaque fois qu’il faisait l’amour à cette fille. Pourtant, il avait déjà vécu bien d’autres choses dans sa vie, des choses plus folles, bien plus débridées, mais aucune n’avait été aussi extraordinaire au niveau de la sensation. Et le plus étonnant était que cette sensation se renouvelait toujours, se décuplait même avec le temps. Il se laissa glisser à côté de Meredith, pour mieux la caresser, et aussi la regarder. Il voulait lire sur son visage tout ce qu’elle ressentait, l’impatience, le bonheur, le plaisir… Il laissa ses yeux errer un instant sur ce corps qui le rendait fou et abaissa lentement l’avant de son tanga, dévoilant enfin sa vulve. Il laissa échapper un grognement. Dans quelques minutes, dans quelques secondes, il allait la toucher, la caresser, l’embrasser, la posséder… Impatient, il fit glisser le sous-vêtement le long des jambes de la jeune fille et posa sa main à plat sur son mont de vénus, la laissant d’abord immobile, avant de descendre un peu entre ses cuisses. Meredith se redressa légèrement pour lui caresser le ventre et la poitrine qu’elle parsema de douces griffures. D’entendre son souffle s’accélérer confirma à Derek qu’elle l’attendait. Il passa une main entre ses jambes pour qu’elles s’ouvrent un peu, afin de lui laisser le passage, et caressa l’intérieur de ses cuisses, suivant le tracé de l’aine, avant de revenir passer ses doigts sur les grandes lèvres, les caressant d’avant en arrière, les écartant légèrement, pour les explorer délicatement, constatant avec délice qu’elles étaient déjà ruisselantes de désir. Un sourire conquérant sur les lèvres, il s’insinua plus franchement, se promenant entre elles jusqu’à trouver le clitoris dont le contact lui fit pousser un râle. Il retira sa main, pour humecter son index de salive avant de le poser à nouveau sur son petit bouton, et le faire tourner lentement, le titillant parfois du bout de l’ongle.

    Meredith poussa un long gémissement, sa tête dodelinant de droite à gauche. Tout en continuant de lui caresser le sexe, alternant les lents effleurements avec les pressions plus rapides, abandonnant parfois le clitoris pour aller se perdre entre ses petites lèvres et venir cajoler l’entrée de son vagin, sans jamais franchir la limite, Derek reprit un sein en bouche, léchant l’aréole du plat de la langue en faisant sauter le téton. Soudain, il se mit à mordiller celui-ci tendrement, tandis que son doigt revenait agiter frénétiquement le clitoris. La jeune fille porta immédiatement son poing à sa bouche, en cachant son visage contre l’épaule de son amant pour éviter de crier sous le plaisir qu’elle ressentait. Il releva la tête et comprit ce qu’elle cherchait à faire. Il eut un petit rire coquin. La voir comme ça, le souffle court, les cheveux décoiffés, les lèvres gonflées, les yeux brillants, il adorait ça. C’était une raison de plus de ne pas s’arrêter. Il lui prit la main pour la lui retirer de la bouche. Ah non, tu ne vas pas recommencer…

    Instinctivement, elle resserra les jambes. Mais les autres, ils vont m’entendre, murmura-t-elle, haletante, en faisant un mouvement de la tête vers la chambre voisine.

    Mais, non, ils dorment, c’est toi-même qui l’as dit. Puis, ça m’est bien égal si toute la ville nous entend. Je ne veux pas que tu te retiennes, dit-il d’une voix sourde d’excitation. Je veux t’entendre, je veux te voir. Tu es trop belle quand tu jouis. Il lui dessina le contour des lèvres avec son doigt, pour après le faire descendre sur le menton et poursuivre sa course jusqu’entre les deux seins. De toute façon, tu ne pourras pas te retenir, chuchota-t-il. Je vais te lécher, je vais te prendre, et tu vas crier, lui promit-il, sûr de ses talents. Je veux que tu cries. Hypnotisée par la force du désir de son amant, Meredith ne songea plus à résister quand il repassa la main entre ses cuisses pour les obliger à s’écarter à nouveau. Il saisit le clitoris échauffé et sensible pour le tirer légèrement et le faire rouler entre son index et son pouce. La jeune fille poussa un cri comme si elle avait été piquée et lâcha un long gémissement. Derek ne put retenir un rire de satisfaction. Tu vois, je te l’avais bien dit. Il lâcha la petite excroissance, la câlinant à nouveau en tournant autour, y exerçant de temps en temps de petites pressions. Ton clitoris, gémit-il. Il est tout dur. Je vais le rendre fou. Il amena ses doigts jusqu’à l’entrée du vagin. Oh tu es toute mouillée. Ça m’excite. Il lui enfonça doucement un doigt dans l’intimité tandis qu’il replaçait son pouce sur le petit bouton pour le secouer.

    Meredith se sentit prise de tremblements et passa la main dans la nuque de son amant pour l’attirer à elle. Embrasse-moi ! le supplia-t-elle, avec l’envie qu’il éteigne le feu qu’il avait allumé. Il le fit avec passion, faisant voltiger sa langue autour de la sienne, tandis que ses doigts la fouillaient avec avidité. Mais il abandonna bien vite sa bouche pour rejoindre ce territoire que sa main avait déjà conquis. Il commença par y imprimer de petits bécots, les appuyant de plus en plus fortement, avant de permettre à sa langue de goûter à ses grandes lèvres, s’y promenant sur toute leur longueur, se présentant à l’entrée du vagin avant de repartir satisfaire le clitoris qui attendait sa part de tendres caresses. Mon Dieu, que c’était bon ! Un véritable délice. Et les petits cris que Meredith poussait signifiaient qu’elle avait la même sensation que lui. Il la sentait se tordre sous ses assauts, ses jambes s’écartant au maximum comme pour l’inciter à aller plus loin, toujours plus loin.


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  • Derek passa les mains sous les cuisses de sa partenaire pour en caresser l’arrière, avant de revenir pour faire aller et venir sa paume ouverte sur son sexe toujours caché à sa vue. Totalement galvanisée, Meredith s’accrocha aux épaules de Derek. Oh oui, c’est trop bon, murmura-t-elle. Il frémit de l’entendre avouer son plaisir. Brûlant d’envie de l’amener à l’orgasme, de la sentir bouger sous lui, de l’entendre gémir, crier, de voir la jouissance envahir son regard, il la reprit dans ses bras pour aller l’allonger sur le lit. Sa bouche contre la sienne, leurs langues tournoyant à l’unisson, il caressa ses seins, les pétrissant amoureusement, puis parcourut avec sa bouche, millimètre par millimètre, la distance qui le séparait des deux globes laiteux qu’il n’attendit plus pour embrasser, du bout des lèvres d’abord, passant de l’un à l’autre, sans se lasser, pour se concentrer enfin sur un seul avec des baisers plus appuyés, se rapprochant peu à peu de son aréole, atteignant enfin la petite excroissance dressée qu’il se mit à lécher tendrement, avant de l’aspirer pour le téter. Meredith crispa les mains sur le drap en gémissant longuement.

    Transporté, Derek laissa une de ses mains errer sur la jambe de sa partenaire, remontant peu à peu, jusqu’à toucher le fin tissu du tanga, ne s’y attardant pas, repartant caresser la cuisse, remontant sur le ventre, tournant autour du nombril, avant de revenir effleurer son intimité, ne s’y arrêtant toujours pas. Il passa la main sous son corps, retrouvant la douceur de ses fesses, leur fermeté. Il les malaxa tendrement, les étreignant parfois un peu plus fort, les griffant aussi, abaissant légèrement le sous-vêtement pour mieux les toucher. Il suivit lentement le liseré du tanga pour revenir vers l’avant et à nouveau frôler sa vulve, par-dessus le tissu d’abord, avant de l’écarter un peu et faufiler un doigt en dessous. Il frissonna en touchant la toison intime de son amie. Il ressentait des sentiments tellement forts à chaque fois qu’il faisait l’amour à cette fille. Pourtant, il avait déjà vécu bien d’autres choses dans sa vie, des choses plus folles, bien plus débridées, mais aucune n’avait été aussi extraordinaire au niveau de la sensation. Et le plus étonnant était que cette sensation se renouvelait toujours, se décuplait même avec le temps. Il se laissa glisser à côté de Meredith, pour mieux la caresser, et aussi la regarder. Il voulait lire sur son visage tout ce qu’elle ressentait, l’impatience, le bonheur, le plaisir… Il laissa ses yeux errer un instant sur ce corps qui le rendait fou et abaissa lentement l’avant de son tanga, dévoilant enfin sa vulve. Il laissa échapper un grognement. Dans quelques minutes, dans quelques secondes, il allait la toucher, la caresser, l’embrasser, la posséder… Impatient, il fit glisser le sous-vêtement le long des jambes de la jeune fille et posa sa main à plat sur son mont de vénus, la laissant d’abord immobile, avant de descendre un peu entre ses cuisses. Meredith se redressa légèrement pour lui caresser le ventre et la poitrine qu’elle parsema de douces griffures. D’entendre son souffle s’accélérer confirma à Derek qu’elle l’attendait. Il passa une main entre ses jambes pour qu’elles s’ouvrent un peu, afin de lui laisser le passage, et caressa l’intérieur de ses cuisses, suivant le tracé de l’aine, avant de revenir passer ses doigts sur les grandes lèvres, les caressant d’avant en arrière, les écartant légèrement, pour les explorer délicatement, constatant avec délice qu’elles étaient déjà ruisselantes de désir. Un sourire conquérant sur les lèvres, il s’insinua plus franchement, se promenant entre elles jusqu’à trouver le clitoris dont le contact lui fit pousser un râle. Il retira sa main, pour humecter son index de salive avant de le poser à nouveau sur son petit bouton, et le faire tourner lentement, le titillant parfois du bout de l’ongle.

    Meredith poussa un long gémissement, sa tête dodelinant de droite à gauche. Tout en continuant de lui caresser le sexe, alternant les lents effleurements avec les pressions plus rapides, abandonnant parfois le clitoris pour aller se perdre entre ses petites lèvres et venir cajoler l’entrée de son vagin, sans jamais franchir la limite, Derek reprit un sein en bouche, léchant l’aréole du plat de la langue en faisant sauter le téton. Soudain, il se mit à mordiller celui-ci tendrement, tandis que son doigt revenait agiter frénétiquement le clitoris. La jeune fille porta immédiatement son poing à sa bouche, en cachant son visage contre l’épaule de son amant pour éviter de crier sous le plaisir qu’elle ressentait. Il releva la tête et comprit ce qu’elle cherchait à faire. Il eut un petit rire coquin. La voir comme ça, le souffle court, les cheveux décoiffés, les lèvres gonflées, les yeux brillants, il adorait ça. C’était une raison de plus de ne pas s’arrêter. Il lui prit la main pour la lui retirer de la bouche. Ah non, tu ne vas pas recommencer…

    Instinctivement, elle resserra les jambes. Mais les autres, ils vont m’entendre, murmura-t-elle, haletante, en faisant un mouvement de la tête vers la chambre voisine.

    Mais, non, ils dorment, c’est toi-même qui l’as dit. Puis, ça m’est bien égal si toute la ville nous entend. Je ne veux pas que tu te retiennes, dit-il d’une voix sourde d’excitation. Je veux t’entendre, je veux te voir. Tu es trop belle quand tu jouis. Il lui dessina le contour des lèvres avec son doigt, pour après le faire descendre sur le menton et poursuivre sa course jusqu’entre les deux seins. De toute façon, tu ne pourras pas te retenir, chuchota-t-il. Je vais te lécher, je vais te prendre, et tu vas crier, lui promit-il, sûr de ses talents. Je veux que tu cries. Hypnotisée par la force du désir de son amant, Meredith ne songea plus à résister quand il repassa la main entre ses cuisses pour les obliger à s’écarter à nouveau. Il saisit le clitoris échauffé et sensible pour le tirer légèrement et le faire rouler entre son index et son pouce. La jeune fille poussa un cri comme si elle avait été piquée et lâcha un long gémissement. Derek ne put retenir un rire de satisfaction. Tu vois, je te l’avais bien dit. Il lâcha la petite excroissance, la câlinant à nouveau en tournant autour, y exerçant de temps en temps de petites pressions. Ton clitoris, gémit-il. Il est tout dur. Je vais le rendre fou. Il amena ses doigts jusqu’à l’entrée du vagin. Oh tu es toute mouillée. Ça m’excite. Il lui enfonça doucement un doigt dans l’intimité tandis qu’il replaçait son pouce sur le petit bouton pour le secouer.

    Meredith se sentit prise de tremblements et passa la main dans la nuque de son amant pour l’attirer à elle. Embrasse-moi ! le supplia-t-elle, avec l’envie qu’il éteigne le feu qu’il avait allumé. Il le fit avec passion, faisant voltiger sa langue autour de la sienne, tandis que ses doigts la fouillaient avec avidité. Mais il abandonna bien vite sa bouche pour rejoindre ce territoire que sa main avait déjà conquis. Il commença par y imprimer de petits bécots, les appuyant de plus en plus fortement, avant de permettre à sa langue de goûter à ses grandes lèvres, s’y promenant sur toute leur longueur, se présentant à l’entrée du vagin avant de repartir satisfaire le clitoris qui attendait sa part de tendres caresses. Mon Dieu, que c’était bon ! Un véritable délice. Et les petits cris que Meredith poussait signifiaient qu’elle avait la même sensation que lui. Il la sentait se tordre sous ses assauts, ses jambes s’écartant au maximum comme pour l’inciter à aller plus loin, toujours plus loin.


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