• CHAPITRE 803

    Derek passa les mains sous les cuisses de sa partenaire pour en caresser l’arrière, avant de revenir pour faire aller et venir sa paume ouverte sur son sexe toujours caché à sa vue. Totalement galvanisée, Meredith s’accrocha aux épaules de Derek. Oh oui, c’est trop bon, murmura-t-elle. Il frémit de l’entendre avouer son plaisir. Brûlant d’envie de l’amener à l’orgasme, de la sentir bouger sous lui, de l’entendre gémir, crier, de voir la jouissance envahir son regard, il la reprit dans ses bras pour aller l’allonger sur le lit. Sa bouche contre la sienne, leurs langues tournoyant à l’unisson, il caressa ses seins, les pétrissant amoureusement, puis parcourut avec sa bouche, millimètre par millimètre, la distance qui le séparait des deux globes laiteux qu’il n’attendit plus pour embrasser, du bout des lèvres d’abord, passant de l’un à l’autre, sans se lasser, pour se concentrer enfin sur un seul avec des baisers plus appuyés, se rapprochant peu à peu de son aréole, atteignant enfin la petite excroissance dressée qu’il se mit à lécher tendrement, avant de l’aspirer pour le téter. Meredith crispa les mains sur le drap en gémissant longuement.

    Transporté, Derek laissa une de ses mains errer sur la jambe de sa partenaire, remontant peu à peu, jusqu’à toucher le fin tissu du tanga, ne s’y attardant pas, repartant caresser la cuisse, remontant sur le ventre, tournant autour du nombril, avant de revenir effleurer son intimité, ne s’y arrêtant toujours pas. Il passa la main sous son corps, retrouvant la douceur de ses fesses, leur fermeté. Il les malaxa tendrement, les étreignant parfois un peu plus fort, les griffant aussi, abaissant légèrement le sous-vêtement pour mieux les toucher. Il suivit lentement le liseré du tanga pour revenir vers l’avant et à nouveau frôler sa vulve, par-dessus le tissu d’abord, avant de l’écarter un peu et faufiler un doigt en dessous. Il frissonna en touchant la toison intime de son amie. Il ressentait des sentiments tellement forts à chaque fois qu’il faisait l’amour à cette fille. Pourtant, il avait déjà vécu bien d’autres choses dans sa vie, des choses plus folles, bien plus débridées, mais aucune n’avait été aussi extraordinaire au niveau de la sensation. Et le plus étonnant était que cette sensation se renouvelait toujours, se décuplait même avec le temps. Il se laissa glisser à côté de Meredith, pour mieux la caresser, et aussi la regarder. Il voulait lire sur son visage tout ce qu’elle ressentait, l’impatience, le bonheur, le plaisir… Il laissa ses yeux errer un instant sur ce corps qui le rendait fou et abaissa lentement l’avant de son tanga, dévoilant enfin sa vulve. Il laissa échapper un grognement. Dans quelques minutes, dans quelques secondes, il allait la toucher, la caresser, l’embrasser, la posséder… Impatient, il fit glisser le sous-vêtement le long des jambes de la jeune fille et posa sa main à plat sur son mont de vénus, la laissant d’abord immobile, avant de descendre un peu entre ses cuisses. Meredith se redressa légèrement pour lui caresser le ventre et la poitrine qu’elle parsema de douces griffures. D’entendre son souffle s’accélérer confirma à Derek qu’elle l’attendait. Il passa une main entre ses jambes pour qu’elles s’ouvrent un peu, afin de lui laisser le passage, et caressa l’intérieur de ses cuisses, suivant le tracé de l’aine, avant de revenir passer ses doigts sur les grandes lèvres, les caressant d’avant en arrière, les écartant légèrement, pour les explorer délicatement, constatant avec délice qu’elles étaient déjà ruisselantes de désir. Un sourire conquérant sur les lèvres, il s’insinua plus franchement, se promenant entre elles jusqu’à trouver le clitoris dont le contact lui fit pousser un râle. Il retira sa main, pour humecter son index de salive avant de le poser à nouveau sur son petit bouton, et le faire tourner lentement, le titillant parfois du bout de l’ongle.

    Meredith poussa un long gémissement, sa tête dodelinant de droite à gauche. Tout en continuant de lui caresser le sexe, alternant les lents effleurements avec les pressions plus rapides, abandonnant parfois le clitoris pour aller se perdre entre ses petites lèvres et venir cajoler l’entrée de son vagin, sans jamais franchir la limite, Derek reprit un sein en bouche, léchant l’aréole du plat de la langue en faisant sauter le téton. Soudain, il se mit à mordiller celui-ci tendrement, tandis que son doigt revenait agiter frénétiquement le clitoris. La jeune fille porta immédiatement son poing à sa bouche, en cachant son visage contre l’épaule de son amant pour éviter de crier sous le plaisir qu’elle ressentait. Il releva la tête et comprit ce qu’elle cherchait à faire. Il eut un petit rire coquin. La voir comme ça, le souffle court, les cheveux décoiffés, les lèvres gonflées, les yeux brillants, il adorait ça. C’était une raison de plus de ne pas s’arrêter. Il lui prit la main pour la lui retirer de la bouche. Ah non, tu ne vas pas recommencer…

    Instinctivement, elle resserra les jambes. Mais les autres, ils vont m’entendre, murmura-t-elle, haletante, en faisant un mouvement de la tête vers la chambre voisine.

    Mais, non, ils dorment, c’est toi-même qui l’as dit. Puis, ça m’est bien égal si toute la ville nous entend. Je ne veux pas que tu te retiennes, dit-il d’une voix sourde d’excitation. Je veux t’entendre, je veux te voir. Tu es trop belle quand tu jouis. Il lui dessina le contour des lèvres avec son doigt, pour après le faire descendre sur le menton et poursuivre sa course jusqu’entre les deux seins. De toute façon, tu ne pourras pas te retenir, chuchota-t-il. Je vais te lécher, je vais te prendre, et tu vas crier, lui promit-il, sûr de ses talents. Je veux que tu cries. Hypnotisée par la force du désir de son amant, Meredith ne songea plus à résister quand il repassa la main entre ses cuisses pour les obliger à s’écarter à nouveau. Il saisit le clitoris échauffé et sensible pour le tirer légèrement et le faire rouler entre son index et son pouce. La jeune fille poussa un cri comme si elle avait été piquée et lâcha un long gémissement. Derek ne put retenir un rire de satisfaction. Tu vois, je te l’avais bien dit. Il lâcha la petite excroissance, la câlinant à nouveau en tournant autour, y exerçant de temps en temps de petites pressions. Ton clitoris, gémit-il. Il est tout dur. Je vais le rendre fou. Il amena ses doigts jusqu’à l’entrée du vagin. Oh tu es toute mouillée. Ça m’excite. Il lui enfonça doucement un doigt dans l’intimité tandis qu’il replaçait son pouce sur le petit bouton pour le secouer.

    Meredith se sentit prise de tremblements et passa la main dans la nuque de son amant pour l’attirer à elle. Embrasse-moi ! le supplia-t-elle, avec l’envie qu’il éteigne le feu qu’il avait allumé. Il le fit avec passion, faisant voltiger sa langue autour de la sienne, tandis que ses doigts la fouillaient avec avidité. Mais il abandonna bien vite sa bouche pour rejoindre ce territoire que sa main avait déjà conquis. Il commença par y imprimer de petits bécots, les appuyant de plus en plus fortement, avant de permettre à sa langue de goûter à ses grandes lèvres, s’y promenant sur toute leur longueur, se présentant à l’entrée du vagin avant de repartir satisfaire le clitoris qui attendait sa part de tendres caresses. Mon Dieu, que c’était bon ! Un véritable délice. Et les petits cris que Meredith poussait signifiaient qu’elle avait la même sensation que lui. Il la sentait se tordre sous ses assauts, ses jambes s’écartant au maximum comme pour l’inciter à aller plus loin, toujours plus loin.


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