• CHAPITRE 802

    Derek promena ses lèvres sur le front de son amie, puis sur ses paupières, tout en lui mettant son pouce en bouche pour qu’elle le suçote. L’image de son pénis se superposa à celle de son pouce, ce qui l’excita au plus haut point. Il reprit la bouche de sa petite amie tantôt en léchant ses lèvres, tantôt en jouant avec sa langue, ne s’en approchant d’abord que furtivement, l’attirer parfois à l’extérieur pour pouvoir la mordiller, elle aussi, et ensuite l’aspirer et la sucer, en grognant de plaisir. Quand il commença à lui palper la poitrine par-dessus le tissu de la chemise, Meredith lui passa les mains derrière la nuque pour l’attirer plus près et ouvrit plus largement sa bouche pour répondre à son baiser. Elle était faible, elle le savait, et elle s’en voulait de ne pas pouvoir résister à cette force qui, toujours, la ramenait à lui. Elle s’en était plainte à Mark et pourtant rien ne changeait. Il suffisait que Derek soit devant elle pour que toute sa volonté soit annihilée. Mais même si cette idée la dérangeait, elle avait cet homme dans la peau et elle ne voyait pas ce qui pourrait changer ça. Sûrement pas les caresses qu’il était en train de lui faire. Parce que, pendant que leurs langues rivalisaient d’audace, il lui avait écarté les jambes pour venir se placer entre elles et lui caresser l’intérieur des cuisses, des genoux jusqu’à l’aine. Il lui passa furtivement une main sur la vulve mais la retira immédiatement, ne cherchant rien d’autre pour le moment que de mettre le feu à ses sens. Meredith gémit en lui agrippant la nuque. Ses mains glissèrent sur les épaules de Derek jusqu’à sa taille, levèrent son tee-shirt et remontèrent griffer le haut de son dos. Il se cambra en grognant de plaisir et resserra les mains sur ses cuisses, en les relevant légèrement. Il lui saisit les jambes et les plaça autour de sa taille avant de la soulever à nouveau, faire volte-face et l’installer sur un petit bureau qui se trouvait de l’autre côté de la pièce. La jeune fille était à peine assise qu’il fondait à nouveau sur sa bouche et la prenait dans un baiser passionné, tandis que ses mains s’égaraient sur sa poitrine. Tentant de réfréner le désir fou qui le conduisait à se montrer trop fougueux, Derek malaxa les seins de Meredith, les pinçant délicatement pour en faire dresser les tétons. Très vite, une main passa en dessous de la chemise et remonta jusqu’à toucher la peau satinée d’un globe. Il gémit longuement contre sa bouche. Meredith gémit aussi et fit redescendre ses mains le long de la colonne vertébrale de son amant, la griffant délicatement sur toute la longueur, avant d’atterrir sur les fesses cachées sous le boxer. Derek abandonna ses seins un instant pour imiter son geste et la ramener vers lui, pouvant ainsi coller son bassin contre le sien et frotter son sexe bandé contre sa vulve. L’excitation était tellement forte qu’il en avait mal.

    Sans cesser de l’embrasser, il entreprit de lui déboutonner le haut de la chemise, avec tellement d’exaltation qu’il faillit en arracher les boutons. Entendre le léger craquement du tissu le calma instantanément et il comprit qu’il devait maîtriser ses élans de chien fou pour ne pas effrayer Meredith. Après ce qu’elle avait subi, il était hors de question qu’il se conduise comme un butor. Les yeux dans les siens, il lui retira lentement sa chemise, découvrant sa peau centimètre par centimètre, avec un sourire où il essaya de faire passer tout le désir qu’il avait d’elle, cette tendresse infinie, mais aussi ce sentiment qu’il se sentait de moins en moins capable de refouler, auquel il refusait encore de donner un nom et qu’il pensait ne plus jamais ressentir pour personne. Lorsque les seins lui apparurent dans toute leur splendeur, avec leur grande aréole sombre et le petit téton qui pointait au milieu, il les admira un instant pour finalement les empoigner à pleines mains, les pétrir, les serrer entre ses doigts nerveux, en laissant échapper de petits gémissements d’impatience. Il avait l’impression de ne pas avoir assez de ses deux mains, ni de sa bouche. Il aurait voulu pouvoir se décupler pour la posséder totalement de toutes les façons possibles. Meredith poussa un gémissement qui lui parut être un appel. Il ondula du bassin, voulant lui faire sentir à nouveau combien son sexe était bandé, en même temps qu’il pinçait un téton entre ses doigts pour le faire durcir. Haletante, elle lui enfouit les mains dans les cheveux et tendit son corps vers lui. Il ouvrit tout à fait sa chemise, pour sentir la douceur de sa peau contre la sienne, et se jeta sur elle. Sa bouche assiégeant toujours la sienne à coups de baisers et de tendres morsures, il fit courir ses mains sur tout son corps, palpant et pinçant tendrement tout ce qu’il pouvait.

    Enroulant ses jambes autour des cuisses de Derek, elle le regarda avec des yeux brillants de désir. Il fut heureux de lire dans ses yeux qu’elle éprouvait la même chose que lui. Il lui prit la tête entre les mains et l’embrassa à nouveau, à perdre haleine, ses mains lui caressant le dos jusqu’au creux des reins. Il finit par passer ses doigts sous le tanga, griffant doucement les rondeurs exquises, les écartant légèrement pour s’insinuer entre elles, les serrant avec passion, en laissant échapper de petits grognements de plaisir. Elle remua les fesses pour les frotter contre les paumes ouvertes de son compagnon, en poussant un gémissement. Fou de désir, il les malaxa avec force, mais non sans tendresse, rêvant du moment où son sexe se glisserait entre elles pour les posséder totalement. Gémissant d’impatience, Meredith saisit le tee-shirt de Derek et le fit passer par-dessus sa tête. Il sourit, satisfait de ce désir presque violent qu’elle manifestait. La colère lui allait si bien. Non seulement, elle magnifiait sa beauté mais en plus, elle abattait les barrières que sa pudeur avait élevées. La Meredith de cette nuit correspondait en tout point à celle qu’il espérait. Le feu qui couve sous la cendre, voilà qui elle était et il ne désirait rien d’autre que de se consumer en elle. Fou de bonheur devant l’ardeur qu’elle manifestait, il lui pinça les tétons entre le pouce et l’index, tout en nichant son visage dans les cheveux blonds dont le parfum l’enivrait aussi sûrement que ne l’aurait fait le bourbon le plus fort. Haletant, il lui mordilla légèrement le lobe de l’oreille, avant de faire courir sa langue tout autour, puis lui faire suivre lentement la route qui menait entre les deux seins, les léchant l’un après l’autre.

    Tout à coup, il lui prit les mains pour les faire glisser sur son torse, les guidant jusque sur ses flancs, sur ses hanches aussi, les faisant passer rapidement sur la bosse qui tendait son pantalon. D’elle-même, la jeune fille y revint sans toutefois s’y attarder, avant de faire glisser ses doigts en mouvements circulaires sur le ventre de son amant et de remonter sur sa poitrine. Les yeux fermés, il posa la main sur la sienne, la suivant dans son voyage un moment, pour la laisser finalement poursuivre seule, afin de pouvoir placer ses mèches folles derrière ses oreilles, caresser son visage rose d’émotion, effleurant ses joues, soulignant du bout de l’index le contour de sa mâchoire, puis de ses lèvres avant de les reprendre sous les siennes. Il la poussa lentement aux épaules pour la faire s’allonger sur le bureau, en la suivant dans le mouvement, en la dévorant des yeux. Sa poitrine écrasant la sienne, il passa les mains dans son cou et l’embrassa, bouche grande ouverte, dans un concert de soupirs étouffés. Il se remit debout et fit courir ses mains sur le corps de Meredith, la regardant agiter la tête d’un côté à l’autre, et l’écoutant gémir le plaisir qu’il lui donnait. Elle était magnifique, les yeux mi-clos, les lèvres rouges, entrouvertes, les cheveux s’éparpillant sur la surface du bureau.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mardi 30 Octobre 2018 à 12:18

    Bonjour à tous,

    Je cite:

    "Les yeux dans les siens, il lui retira lentement sa chemise, découvrant sa peau centimètre par centimètre, avec un sourire où il essaya de faire passer tout le désir qu’il avait d’elle, cette tendresse infinie, mais aussi ce sentiment qu’il se sentait de moins en moins capable de refouler, auquel il refusait encore de donner un nom et qu’il pensait ne plus jamais ressentir pour personne."

    Il est amoureux d'elle et il refuse de se l' avouer quand est-ce qu'il va y mettre un nom dessus et se pencher sur la question et surtout avouer à sa compagne ce qu'il ressent ?

    Il est patient, attentionné , il s'occupe bien d'elle aucun doute mais être amoureux c'est aussi parler, échanger enfin  bref dire ce qu'on éprouve pour l'autre et ce qu'on désire.

    Je crains qu'au moment où il se décide à le faire qu' il ne soit trop tard ...

    Bonne journée de mardi en ce 30 octobre 2018 avant-dernier jour du mois.

    2
    Butterfly
    Lundi 5 Novembre 2018 à 17:50

    Je suis d'accord, il y a cette dualité en Derek qui est très bizarre. Il veut Meredith pour lui et il commence à être conscient qu'il a des sentiments pour elle mais en même temps, il fait comme si ce n'était pas le cas. Jusqu'à quand il va faire ça ? C'est dangereux pour leur couple. Derek risque de tout perdre à trop attendre. 

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