• Peut-être bien... Mais que voulez-vous, ça m’amuse, prétendit Mark.

    Vous pensez à Izzie ? demanda Meredith avec vivacité.

    Comment ça ?

    Vous êtes prêt à lui faire croire que vous avez des sentiments pour elle, uniquement pour nuire à votre rival ! s’indigna Meredith.

    Hé ! Attendez une minute ! protesta Mark. Je n’ai jamais eu l’intention d’abuser votre amie. Sachez que je ne parle jamais de sentiments aux filles avec qui je sors.

    Meredith lui fit les gros yeux. Ne soyez pas si naïf ! Je vous ai observés tout à l’heure, tous les deux. Vous n’aurez pas besoin de lui dire quoi que ce soit. Elle va se faire un film toute seule.

    Elle n’est pas si stupide, marmonna Mark.

    J’aimerais en être aussi sûre que vous, riposta Meredith. Vous êtes là avec vos yeux charmeurs, votre grand sourire, votre… votre barbe conquérante. Elle fit de grands gestes dans les airs avec sa main. Vous lui sortez vos boniments et vous voudriez qu’elle ne s’imagine pas que vous êtes fou d’elle ? C’est comme ça que la plupart des filles fonctionnent, vous savez ! Vous êtes le plus grand Don Juan que cet hôpital ait jamais vu, lui rappela-t-elle. Vous passez de femme en femme sans jamais vous attacher. Chaque fille qui croise votre chemin rêve d’être celle qui arrivera à vous accrocher. Mark la regarda avec un sourire goguenard. Sauf moi bien entendu, précisa-t-elle aussitôt, et sans aucun doute Miranda Bailey… et Patricia, la secrétaire du chef… et encore quelques cas isolés. Mais pour la plupart des femmes, vous êtes un véritable défi à relever et Izzie ne fera pas exception, malheureusement.

    Bon… qu’est-ce que vous attendez de moi ?

    Meredith darda son regard franc sur Mark. Laissez Izzie tranquille, s’il vous plaît. C’est une romantique, vous savez, et elle a tendance à s’emballer quand il s’agit des hommes. Elle n’a jamais eu beaucoup de chance. La première fois avec Alex, et puis Denny, George… Avoir une aventure sans lendemain avec vous, ça risque d’être la goutte d’eau qui fasse déborder le vase. Par contre, avec Alex… il est sincèrement amoureux d’elle depuis longtemps… comme vous l’êtes d’Addison, dit-elle pour jouer sur la corde sensible du chirurgien. Et à sa décharge, il ne savait pas pour vous deux. Personne ne le savait. Vous venger de lui, briser le couple qu’il essaie de construire ne fera pas revenir la femme que vous aimez. Ça ne comblera pas non plus le vide de votre vie.

    Vous êtes dure avec moi, constata Mark.

    Meredith hocha la tête. Je suis sincère, tout simplement. Elle le regarda soudain avec espièglerie. Vous avez vu ? J’ai réussi.

    A quoi ?

    A vous tirer les vers du nez. Elle pouffa, très fière d’elle.

    Vous m’épatez, reconnut Mark en regardant la jeune femme avec une admiration non feinte. Je vous en ai dit plus en un quart d’heure qu’à mon meilleur ami en tout un week-end. 

    Meredith eut une moue amusée. N’oubliez pas que nous sommes membres du même club, celui des maîtresses dépravées. Ça crée des liens. Mark éclata de rire. Plus sérieusement, j’imagine que ça vous est plus aisé de parler d’Addison avec moi qu’avec Derek, déclara Meredith.

    Effectivement, admit Mark. Le sujet est encore tabou, pour moi bien plus que pour lui, d’ailleurs. Il grimaça. La culpabilité, j’en ai bien peur… Vous l’avez aidé à tirer un trait définitif sur cette histoire. J’aimerais pouvoir en faire autant.

    Vous y arriverez bien un jour, vous aussi, supposa Meredith. Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas utiliser Izzie pour rebondir.

    Okay. Okay. Mark leva la main droite. Je vous promets solennellement de laisser votre amie tranquille. Je trouverai une autre victime.

    Oh pour ça, je vous fais confiance ! lança Meredith. Mark eut un petit rire amusé. Et pour Alex ? s’enquit Meredith.

    Je lui laisse sa copine, lui rappela Mark d’une voix bourrue. C’est déjà pas si mal, non ? Meredith lui adressa un regard suppliant. On verra, bougonna-t-il. Certaine d’avoir obtenu gain de cause, elle le remercia d’un sourire avant de se lever de sa chaise. Il la retint par la manche de sa blouse. Meredith… je peux vous demander un service ? Un peu surprise, elle fit signe que oui. Je préférerais que vous passiez notre conversation sous silence… même avec Derek… surtout avec lui, en fait.

    Meredith lui sourit amicalement. Vous pouvez compter sur moi, Mark. Je serai muette comme une tombe.


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  • Meredith était dans le salon en train de feuilleter un catalogue de vente par correspondance, quand Izzie fit irruption, telle une furie. Je veux savoir ce que tu as dit à Mark Sloan.

    Pardon ?

    Tout à l’heure, tu as eu une discussion avec Mark, précisa Izzie sur un ton très sec. Je suis certaine que vous avez parlé de moi. Je veux savoir ce que vous avez dit.

    Meredith prit un air innocent. Qu’est-ce qui peut bien te faire croire que nous avons parlé de toi ?

    Izzie la foudroya du regard. Ne me prends pas pour une imbécile, Meredith. Hier, Mark voulait sortir avec moi. Ce matin, nous étions comme de vieux amis. Mais cet après-midi, il a été plus que froid… presque odieux. Qu’est-ce que tu lui as raconté pour qu’il change du tout au tout et aussi vite ?

    Il s’est sûrement souvenu que tu sortais avec Alex, répliqua calmement Meredith. Alex… Tu te rappelles ? Elle regarda son amie avec un air ironique.

    Izzie haussa les épaules. Evidemment, je m’en rappelle. Mais Mark n’en a rien à faire d’Alex. Il le déteste. S’il m’évite, ce n’est pas à cause de lui. Il doit y avoir autre chose.

    Eh bien, peut-être qu’il a pris conscience que tu attendais plus de lui que ce qu’il était prêt à te donner, et qu’il préfère prendre ses distances, dit Meredith avec candeur, comme si elle ne faisait que supposer alors qu’elle était parfaitement au courant.

    Je n’attends rien du tout de Mark ! protesta Izzie, ulcérée.  

    Vraiment ? Meredith referma son catalogue avant de le poser sur la table. Est-ce que tu te rends compte que tu as prononcé son prénom dans chacune des phrases que tu as dites depuis que tu es entrée dans cette pièce ?

    Et alors ? C’est comme ça qu’il s’appelle, non ? lui fit remarquer Izzie avec une parfaite mauvaise foi.

    Meredith opina de la tête avec un petit sourire. Effectivement… sauf que, jusqu’à aujourd’hui, tu ne parlais jamais de lui ou alors tu disais Sloan d’un ton méprisant alors que là, tu répètes Mark d’une façon nettement plus… amicale, conclut-elle avec ironie.

    L’embarras se marqua sur les traits d’Izzie. C’est que… j’ai eu l’occasion de discuter avec lui et j’ai découvert qu’il était bien plus… bien plus… enfin, mieux que ce que je pensais.

    Meredith jeta les yeux au ciel. Et voilà ! Mark Sloan a encore frappé !

    Comment ça, il a encore frappé ?

    Il t’a fait du charme et tu t’es fait avoir !

    Izzie récusa l’accusation avec force. C’est faux. C’est juste que… je le trouve très gentil. Bien d’autres qualificatifs lui venaient à l’esprit en pensant à Sloan mais elle ne pouvait décemment pas les citer devant Meredith.

    Izzie, soupira Meredith avec une sorte de lassitude. Derek est gentil. George est gentil. Alex est gentil… parfois… mais Mark est carrément démoniaque. 

    Tu exagères !

    Tu sais bien que non.

    Izzie en eut assez que son amie lui fasse la leçon. De toute façon, je suis parfaitement capable de m’occuper de moi, riposta-t-elle avec une certaine agressivité, et de savoir ce qui est bon pour moi et aussi de me défendre, si besoin est. Et contrairement à ce que tu crois, Alex n’est pas si bien… J’ai appris certaines choses sur lui qui m’ont vraiment, vraiment  déçues.

    Quelles choses ? Il a couché avec Addison Montgomery ? La belle affaire ! se moqua Meredith. Tu as bien couché avec George, toi !

    Izzie se laissa tomber sur le canapé. Ça n’a rien à voir, objecta-t-elle. Et comment sais-tu qu’il a couché avec Addison ?

    Mark me l’a appris ce matin.

    Et qu’est-ce qu’il t’a dit d’autre ?

    Meredith regarda son amie avec un air embêté. Je ne suis pas certaine que tu aies envie de le savoir.

    Parle ! lui ordonna Izzie. Immédiatement !

    Meredith n’insista pas. Après tout, mettre Izzie face à la réalité était la meilleure façon de l’éloigner de Mark. Il m’a avoué qu’il ne voulait pas d’une relation sérieuse avec toi. Il voulait juste passer un bon moment et par la même occasion, se venger d’Alex.


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  • Ce n’est pas vrai ! cria Izzie. Tu inventes ça pour me…

    Meredith lui coupa la parole. Non, Izzie, je n’invente rien du tout. Mark a été très clair. Outre le sexe, il ne voit en toi que l’instrument de sa vengeance envers l’homme qui a couché avec la femme qu’il aime.

    C’est vrai ? balbutia Izzie. C’était pour ça ? Juste pour ça ?

    Même si elle avait mal au cœur pour son amie, Meredith ne pouvait que confirmer. Izzie, je suis vraiment désolée. Mark te trouve très attirante, c’est certain. Il a beaucoup d’estime pour toi, aussi… mais il n’est pas amoureux de toi. Il ne le sera jamais. Il est amoureux d’Addison. Et il n’est pas prêt à l’oublier, ni avec toi, ni avec une autre. Elle eut des remords de conscience en voyant la mine déconfite de sa camarade et voulut terminer sur une note plus positive. Tu ne dois pas avoir de regret. Ça n’aurait jamais fonctionné avec lui. Mais tu as Alex. Lui, il t’aime vraiment, et depuis longtemps, tu le sais. Il t’a toujours soutenue. Il a été là pour toi quand tu en as eu besoin… quand Denny est mort, quand George t’a laissée tomber…

    Izzie détourna la tête pour que Meredith ne voie pas ses yeux emplis de larmes. Ça ne l’a pas empêché de coucher avec Olivia, Addison et toutes celles dont je ne suis pas au courant.

    Il n’est pas parfait, c’est sûr, concéda Meredith. Mais toi aussi, tu as fait des erreurs.

    Depuis quand es-tu devenue l’avocate d’Alex ? persifla Izzie.

    Meredith soupira. Il est mon ami, Izzie… comme toi. Et je veux votre bonheur. Je suis heureuse et je veux que tous ceux qui m’entourent le soient aussi.

    Tout ne peut pas toujours aller comme tu le souhaites, répondit vertement Izzie. Et je ne vais pas sortir avec Alex pour te faire plaisir.

    Cette mauvaise foi irrita Meredith qui décida de mettre les choses au point. Je te rappelle que tu sors déjà avec lui et que je n’y suis pour rien. C’est toi qui l’as voulu. Elle ignora le regard mauvais que lui décocha Izzie. De toute façon, tu prends un malin plaisir à t’amouracher d’hommes qui ne sont pas faits pour toi et à rejeter les autres.

    C’est-à-dire ?

    Numéro un. Alex ! clama Meredith. Il t’a intéressé parce qu’il se moquait de toi, parce qu’il te résistait. Mais une fois que tu as été certaine qu’il était amoureux de toi, tu n’as plus voulu de lui. Alors, il y a eu le numéro 2… Denny.

    Izzie ouvrit de grands yeux scandalisés. J’allais construire quelque chose de sérieux avec Denny. Nous allions nous marier !

    Meredith leva les yeux au ciel. Izzie ! dit-elle avec une légère exaspération. Je ne remets pas en cause les sentiments que vous vous portiez mais… quand tu l’as rencontré, il était condamné !

    Il n’était pas condamné, protesta Izzie. Il allait recevoir un cœur ! Et il était parfait pour moi !

    Il a reçu un cœur et il n’y a pas survécu, asséna Meredith. Quant au fait qu’il était parfait… tu ne l’as connu que quelques semaines et uniquement dans un lit d’hôpital, rappela-t-elle. Il n’a pas eu le temps de te décevoir. Mais qui sait comment votre relation aurait évolué s’il avait vécu. Ensuite, il y a eu le numéro 3, poursuivit-elle sans laisser à son amie le temps de riposter. George, ton meilleur ami. Il était marié et sa femme travaillait au même endroit que vous. Qu’attendais-tu de lui ? Tu as vraiment cru qu’à peine marié, il plaquerait tout pour toi ?

    Izzie la défia du regard. Pourquoi pas ?

    Et s’il l’avait fait, Izzie ? Es-tu certaine que votre couple aurait tenu la distance ? Meredith posa un regard interrogateur sur Izzie qui ne répondit plus. Permets-moi de me poser la question parce que, à la première hésitation de sa part, tu l’as rayé de ta vie et il ne t’a pas fallu beaucoup de temps pour le remplacer… par Alex, que tu t’apprêtes à jeter juste parce que tu as appris quelque chose qui te contrarie, ironisa Meredith.

    Depuis quand t’intéresses-tu autant à ma vie ?

    Depuis que tu as besoin de quelqu’un qui t’ouvre les yeux et qui t’empêche de commettre la bêtise de ta vie, riposta Meredith, bien décidée à avoir le dernier mot. Tu désires toujours ce que tu n’as pas, tu te bats pour l’avoir mais une fois que tu l’as, tu t’en lasses. Tu as déjà vécu beaucoup d’épreuves, je ne suis pas certaine que tu te relèverais facilement si tu en devais en affronter une autre. Tu vas devoir faire le bon choix, Izzie.

    C’est dingue, ça ! s’écria son amie, outrée. Tu me donnes des leçons sur ma façon de vivre mais tu ferais mieux de balayer d’abord devant ta porte !

    Ce qui veut dire ?

    Tu te mêles de ma vie mais tu es incapable de gérer la tienne, accusa Izzie d’un ton cinglant. Tu dis que je tombe amoureuse d’hommes qui ne me conviennent pas et tu as peut-être raison mais tu ne vaux pas mieux que moi, parce que toi, tu as trouvé l’homme qu’il te faut et pourtant, tu n’arrêtes pas de le repousser. Elle comprit à l’expression de Meredith qu’elle avait fait mouche. Derek est fou de toi. Il veut construire une relation sérieuse, solide, une vraie relation de couple, quoi ! Par contre, toi, tu prends le moindre prétexte pour ne pas franchir le pas. Tu te sers même de nous, tes amis, comme alibi. Izzie se leva de son fauteuil. Je fais peut-être des mauvais choix, Meredith, mais moi, au moins, je n’ai pas peur de vivre ma vie !


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  • Derek était en train de boutonner sa chemise quand la porte de la caravane s’ouvrit. Il ne cacha pas son étonnement quand il vit son amie entrer. Meredith ? J’allais justement partir pour venir chez toi. Il y a un souci ?

    Elle se lova contre lui et l’embrassa tendrement. Non. Seulement, l’ambiance à la maison n’est pas très bonne et je n’ai pas envie de t’imposer ça. Alors, si tu veux bien m’accorder l’asile pour la nuit…

    Derek sourit. Quelle question ! Evidemment. Il la prit par la main et ils allèrent s’asseoir sur la banquette. Allez, raconte-moi tes malheurs. Que s’est-il encore passé de si terrible dans ton auberge espagnole ?

    Alex et Izzie sont toujours à couteaux tirés à cause de Mark Sloan, lui expliqua Meredith avec une intonation pleine de tristesse. En plus, j’ai expliqué à Izzie ma façon de voir les choses et elle n’a pas trop apprécié. Quant à Cristina… ben, c’est Cristina et le fait d’être entourée de couples n’arrange rien. En bref, plus personne ne parle à personne.

    Merci de m’avoir épargné ça. Derek lui caressa la joue. Toi, ça va ? Tu n’as pas l’air d’avoir le moral…

    Si, si, ça peut aller. Mais je n’aime pas voir les gens que j’aime se disputer, ni me disputer avec eux. Meredith ne lui dit pas à quel point le discours d’Izzie l’avait bouleversée.

    Derek se releva. Oublie tout ça et va t’allonger sur le lit.

    Meredith le regarda avec un air à la fois moqueur et interloqué. Eh bien, tu ne doutes de rien, toi !

    Derek rit. A quoi penses-tu, petite dévergondée ? J’envisageais seulement de te faire un massage, rien de plus.

    Oh ! Tu sais faire les massages, toi ? s’étonna Meredith.

    Installe-toi, tu vas pouvoir vérifier. Pendant que Derek allait chercher le matériel dont il avait besoin dans le cabinet de toilette, Meredith se rendit dans la chambre et, après avoir enlevé son chemisier, se coucha sur le lit après avoir mis un coussin sous son ventre et un autre sous ses bras repliés. Elle ferma les yeux et essaya de ne plus penser à ses tracas. Derek revint quelques instants après et déposa à côté d’elle, une serviette et un flacon d’huile essentielle fleurant bon la lavande. Pour être plus à l’aise, il s’installa à califourchon sur les fesses de son amie. Il écarta ses longs cheveux et se pencha pour semer de petits baisers dans son cou. Laisse-toi aller, lui murmura-t-il. Il dégrafa son soutien-gorge et fit glisser les bretelles sur ses bras. Il prit l’huile et en versa dans le creux de ses paumes qu’il frotta l’une contre l’autre. Quand ses mains furent enduites et chaudes, il commença à les frotter, d’un mouvement long et profond, sur toutes les zones du dos de Meredith. Puis, il entreprit de masser sa nuque avec ses pouces, du bas vers le haut. Il ajouta un peu d’huile et continua son massage en descendant du cou de Meredith jusqu’à sa taille, en insistant avec les pouces. Ses mains voyagèrent sur la peau de son amie qui fut rapidement parcourue de frissons. Lorsqu’il pétrit ses muscles de haut en bas, de chaque côté de la colonne vertébrale, il sentit qu’elle se détendait complètement. Une fois en bas du dos, il écarta un peu ses mains pour venir masser les flancs. Il remonta vers les aisselles, avant de revenir sur les épaules. Il répéta plusieurs fois ces mouvements, effleurant un peu plus la poitrine de la jeune femme à chaque passage. Mais il s’arrêta à la naissance des seins sans jamais vraiment y faire de caresses appuyées. Elle frissonna et sentit ses tétons qui commençaient à pointer. Elle pensa que Derek allait tenter des étreintes plus franches mais il n’en fit rien. Après une vingtaine de minutes, il mit fin au massage. Après avoir déposé quelques baisers dans le cou de Meredith, il reprit son matériel et disparut dans la salle de bains.

    Un peu déçue, il faut bien le reconnaitre, elle referma son soutien-gorge et remit son chemisier avant de s’asseoir au bord du lit. Lorsque son amant revint après quelques minutes, elle l’accueillit avec un sourire. Ça m’a vraiment fait du bien, reconnut-elle. Je ne te connaissais pas ce talent. Mais tu es resté si sage ! ajouta-t-elle avec un peu de reproche dans la voix.

    Il vint se rasseoir à ses côtés et mit ses mains dans les siennes, en nouant leurs doigts. Est-ce que mon massage t’aurait donné certaines envies ?

    Comme si tu ne le savais pas !

    Derek se releva et lui tendit la main pour l’aider à se mettre debout. Il la fit pivoter lentement, de sorte qu’elle lui tourne le dos, avant de la ramener contre lui et de bécoter sa nuque tout en faufilant ses mains sous le chemisier qu’il lui ôta. Lentement, il remonta jusqu'à la hauteur de sa poitrine, pour libérer les seins de l’emprise du soutien-gorge qu’il enleva prestement. Il décrocha ensuite les boutons du pantalon qui tomba au sol. Tout en lui caressant le bout des seins, il l’embrassa dans la nuque et à la naissance des épaules. Avide de baisers, Meredith tourna la tête pour chercher ses lèvres. Il la retourna vers lui pour l’embrasser à pleine bouche, laisser leurs langues se rencontrer, s’unir et s’entremêler lentement et tendrement.


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  • Meredith en profita pour défaire la ceinture de Derek et déboutonner son pantalon. Sans quitter la bouche de son amie, ou à peine, il se déshabilla lui-même, pour aller plus vite. Il s’assit ensuite sur le lit et entreprit de retirer le string de sa partenaire, en le faisant descendre très lentement le long de ses jambes. Lorsqu’elle fut nue, elle s’assit sur lui dont la verge était déjà dressée et ils recommencèrent à s’embrasser langoureusement. Elle ondula légèrement du bassin pour que leurs sexes se frottent l’un contre l’autre. Il passa ses mains dans son dos jusqu’à arriver à ses fesses. Derek ? murmura-t-elle en faisant glisser ses doigts sur la poitrine de son amant.

    Oui ?

    J’ai envie de toi.

    Oh Bon Dieu ? Moi aussi ! Il la serra contre lui pour rouler avec elle sur le matelas. Elle le chevaucha à nouveau et se jeta sur lui, en parsemant son torse de baisers avant de passer la langue sur son torse, puis autour de son nombril. Ses mains caressèrent le visage de son amant, puis son cou avant de prendre le même chemin que sa bouche. Elle saisit sa verge dure et droite et entreprit de la masturber délicatement. Il se redressa très légèrement pour la regarder faire et eut un sourire ravi en voyant qu’elle le fixait droit dans les yeux. Il étouffa un cri lorsque, tout à coup, elle avala complètement son membre, en le faisant buter dans le fond de sa gorge, avant de le ressortir pour reprendre sa respiration. Ensuite, elle joua de sa langue, l’agitant tout autour du pénis, la faisant glisser tout le long de la hampe avant de remonter vers le gland, qu’elle aspira, suça, téta carrément comme si elle voulait faire monter la sève. Elle enfonça à nouveau le phallus dans sa bouche jusqu’à l’avaler complètement et fit des va-et-vient de plus en plus rapides. Il passa sa main dans ses cheveux pour l’encourager. Moi aussi, je veux m’occuper de toi, chuchota-t-il après un petit moment.

    A ces mots, Meredith se redressa et se retourna pour placer son bassin au-dessus du visage de Derek. Ce dernier passa ses mains sur les fesses rondes de sa partenaire et les massa fermement pendant qu’elle se penchait à nouveau vers son pénis. Il embrassa chaque cuisse avant de se focaliser sur la fente de son sexe qu’il parcourut du plat de la langue. Il insinua celle-ci entre les grandes lèvres qu’il avait écartées avec les doigts et les parcourut jusqu’à ce qu’il trouve le clitoris. Il titilla celui-ci du bout de la langue, le lécha, le suça comme elle était en train de le faire avec son sexe. Subitement il enfonça sa langue au plus profond de son intimité pour en lécher le moindre recoin.

    Meredith gémit longuement. Prends-moi, implora-t-elle. Fou de désir, Derek l’attrapa à pleines mains par les fesses et la propulsa vers l’avant, tout en se relevant. Il prit d’abord quelques secondes pour admirer la superbe image qui s’offrait à sa vue. La croupe de Meredith se trouvait devant lui, magnifique et désirable, ouverte et prête à être prise. Il s’approcha d’elle et y déposa quelques baisers avant de saisir son sexe et de frotter son gland sur le clitoris de sa compagne. Soudain, il attrapa fermement celle-ci par la taille et la pénétra d’un coup sec et profond avant de lui asséner de grands coups de rein. Continue, plus fort, encore, le supplia-t-elle presque aussitôt. Il fit exactement l’inverse. Qu’est-ce que tu fais ? geignit-elle. Pourquoi tu t’arrêtes ? Vas-y. Il la reprit de plus belle et elle lâcha un cri de plaisir. Ses seins qui se balançaient donnèrent à son amant l’envie de les attraper pour les pétrir. Son membre fiché en elle, il la redressa pour l’embrasser sauvagement, lui mordre doucement le cou tout en lui caressant les seins, tantôt en passant ses doigts sur ses tétons durcis, tantôt en les pinçant doucement, tandis que son autre main allait faire tournoyer le clitoris.

    Quand il la sentit prête à fléchir, il se retira doucement et la repoussa sur le matelas. Il vint sur elle et leurs lèvres se rejoignirent pour un baiser ardent. Elle écarta les jambes pour le laisser se placer. A nouveau, il joua avec son gland contre sa vulve. Elle lui murmura son envie qu’il la prenne maintenant, qu’il la regarde pendant qu’il la possèderait, qu’il s’enfonce en elle, qu’il lui arrache un cri à chaque coup. Mais il ne bougea pas, se contentant de lui caresser les seins. Quand il se décida enfin, il lui prit les jambes pour les mettre sur ses épaules et entra en elle tout en la fixant d’un regard tendre. Il fit quelques mouvements fort lents mais, très vite, il accéléra, s’enfonçant jusqu’à la garde. Meredith poussa des gémissements de plus en plus sonores, tandis que lui râlait de plaisir.

    Il sut qu’il devait calmer le jeu s’il ne voulait pas jouir trop vite. Une fois de plus, il se retira, au plus grand déplaisir de sa partenaire qui grogna bruyamment en se mordant les lèvres. Tout en s’asseyant sur le lit, il la prit par la main pour l’aider à se redresser et à venir s’installer sur lui. Elle ne perdit pas une seconde pour s’empaler sur son phallus. Ils se serrèrent l’un contre l’autre, se regardant intensément tout en poursuivant leurs va-et-vient, dans un rythme bien plus lent, à la fois tendre et charnel.

    Tout à coup, il la sentit frissonner de tout son corps. Elle jeta la tête en arrière. Hmm ! Ouiiii…C’est trop bon…Je vais jouir… Deeeereeeek… Ouiiiiii   Aaaaaaaaaaaaah !

    Il y alla à nouveau plus fort et de plus en plus loin. Ce fut à son tour de trembler. Cette fois, il ne se contrôla plus et eut l’impression qu’un véritable feu d’artifice explosait dans son ventre. Moi aussi… Oooooohh… Aaaaaarrrrgggghhh. Il se cramponna à elle, les yeux révulsés.

    Quand le calme fut revenu dans leurs corps et dans leurs esprits, ils se désunirent et s’embrassèrent tendrement pendant de longues minutes. Soudain, Derek prit la figure de son amie entre ses mains et plongea ses yeux dans les siens. Meredith… je t’aime… Je veux vivre avec toi.


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