• A la fin de la journée, Derek attendait, assis dans le hall de l’hôpital, que Meredith termine son service. Il la vit enfin arriver, en compagnie de Cristina qui lui parlait avec animation, et se leva pour aller à sa rencontre. Il mesura la détresse de son amie quand elle se pelotonna contre lui, avec un soupir qui semblait être de soulagement. Il la serra dans ses bras. Cristina comprit qu’ils avaient envie d’être seuls et s’en alla après les avoir salués. Meredith, ça va ? demanda Derek, un peu inquiet.

    Oui… Je suis contente que cette horrible journée se termine et que tu sois là.

    Je te l’ai dit, je serai toujours là. Il passa son bras autour des épaules de son amie. On y va ?

    Ça te dérange si on ne rentre pas immédiatement ? J’ai envie d’oublier tout ça chez Joe. Il la regarda avec une légère crainte. Elle sourit. Non, non. Ne t’inquiète pas. Je ne veux pas me saouler, mais seulement profiter d’un moment de détente, me changer les idées, voir des gens, entendre des rires…

    S’il n’y a que ça pour te faire plaisir ! Ils sortirent de l’hôpital, tendrement enlacés, et se dirigèrent vers la voiture de Derek.

    Joe fut stupéfait de les voir arriver. Et bien dites donc ! Pour une surprise ! Ça fait une éternité qu’on ne vous avait pas vus ici ensemble.

    Oui. Nous faisons une sorte de pèlerinage, dit Meredith, en souriant. Le couple s’assit au comptoir. Derek commanda une tequila pour elle, un scotch pour lui. Ils trinquèrent et burent leur premier verre ? les yeux dans les yeux. Au deuxième, ils se détournèrent et regardèrent autour d’eux, épiant les autres consommateurs, faisant des commentaires sur les uns et les autres. Le troisième les fit se remémorer leur première rencontre avec attendrissement. En sirotant le quatrième, ils entamèrent un petit jeu de séduction, se frôlant du regard et des mains, rapprochant de plus en plus leurs têtes. Je voulais encore te remercier d’avoir été là pour moi cet après-midi, murmura Meredith.

    Tu n’as pas à me remercier, répondit Derek sur le même ton. Ça fait partie de mon job de petit ami.

    Meredith prit la main de son amant et la serra fortement dans la sienne. Et tu es le meilleur petit ami que je connaisse… même si mon expérience en la matière est nulle, puisque, avant toi, je n’avais jamais eu de petit ami attitré.

    Derek fit semblant de réfléchir quelques secondes. Ça me plait bien l’idée d’être le premier… je veux dire, premier petit ami attitré.

    Meredith rit. Oui… quoique j’aurais aimé que tu sois le premier… tout court.

    Tout court ? s’exclama Derek, feignant d’être déçu. Ho là ! Moi qui pensais que j’étais un étalon !

    Meredith éclata de rire. A partir d’aujourd’hui, je t’appellerai Seabiscuit.

    Les yeux brillants, Derek se pencha vers elle et lui mit la main sur le genou. J’ai terriblement envie de toi. Il l’embrassa amoureusement, sans se soucier des regards qui pesaient sur eux. Je sens que je vais me mettre à hennir si on ne part pas tout de suite. Elle inclina la tête en guise d’acquiescement. Il appela Joe et régla la note. Ils sortirent du bar, enlacés par la taille, et montèrent dans la voiture.

    Ils avaient à peine démarré que Meredith posait doucement la tête sur l’épaule de Derek et la main sur sa cuisse. Il pensa qu'elle allait s'endormir, mais peu après, il sentit la main de son amie caresser légèrement le haut de sa jambe, et remonter peu à peu vers son sexe. Il tressaillit lorsqu’elle le caressa à travers le jean. Son cœur s’accéléra et son pantalon commença à prendre du volume sous les attouchements de la jeune femme. Voyant cela, elle enserra le pénis dans sa main et le masturba doucement à travers le tissu, jusqu'à ce que leur véhicule s'arrête à un feu. Une voiture se plaça alors juste à côté de la leur. Tout en maudissant le trouble-fête, Derek fit un signe discret à Meredith pour lui signaler qu’ils risquaient d’être vus. Elle retira sa main et ne bougea plus, même après que la voiture ait redémarré.

    Il décida de la provoquer à son tour et promena doucement sa main sur elle. Ne pouvant plus résister à la tentation, il défit la fermeture de son pantalon et essaya d’insinuer ses doigts à l’intérieur. Il fut surpris de la voir se soulever à demi pour abaisser ses vêtements, avant d’en dégager une jambe. Elle se tassa un peu sur son siège et écarta légèrement ses cuisses, pour laisser à son amant plus de marge de manœuvre et surtout l’inviter à poursuivre. Il se mit à rouler à une allure de sénateur, de peur d’avoir un accident. Il parcourut de ses doigts l'intérieur des cuisses de Meredith et se dirigea insensiblement vers son intimité. Plus il s'approchait, plus il sentait son sexe durcir dans son boxer. Il pressa sa main contre la vulve de son amie. Peu à peu, il bougea les doigts, jouant avec ses lèvres moites et partant à la recherche du clitoris qu’il entreprit de titiller. A en croire sa forte respiration, l’initiative plaisait à Meredith. Elle posa un pied sur le tableau de bord, de façon à avoir les cuisses bien écartées et le sexe offert. Il la pénétra de deux doigts qu’il remua tout doucement. Il jeta rapidement un regard vers elle et constata qu’elle avait fermé les yeux. Elle s'abandonnait totalement. Cependant, quand il lui signala dans un souffle qu’ils allaient arriver à destination, elle se rassit sagement après s’être rajustée.

    Il était tard quand ils arrivèrent chez elle. Lorsqu’ils poussèrent la porte de la maison, il leur sembla évident que les autres habitants dormaient déjà. A peine entré, Derek était bien décidé à poursuivre son assaut. Haletant de désir, il tenta de prendre Meredith dans ses bras. Mais elle lui échappa, telle une anguille. Je vais faire couler un bain, dit-elle, en montant l’escalier, comme si de rien n'était.


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  • Cinq minutes plus tard, Derek entrait dans l'eau brûlante. Il s'allongea avec précaution dans la baignoire, se laissant envahir progressivement par la chaleur. Peu après, Meredith arriva. D'un geste rapide, elle retira son tee-shirt qu'elle jeta négligemment dans un coin de la pièce. Ensuite, elle fit glisser son jeans et son slip le long de ses jambes. Elle se retrouva entièrement nue. Derek la regarda avec passion. Tout en elle lui plaisait : ses cheveux qu’elle avait relevés, ses yeux verts, son délicieux minois, ses seins menus et fermes, son ventre plat, ses longues jambes, son sexe. Voyant qu’il l'observait sans dire un mot, et sans doute affranchie par l’effet de l’alcool, Meredith joua les provocatrices. Elle se retourna et se baissa pour sortir une serviette du placard, le laissant savourer la vision de ses fesses et de la naissance de son sexe. Enfin, elle entra dans le bain, s'y assit et l'enlaça. Assis face à face, les jambes de l'une derrière le dos de l'autre, ils s’embrassèrent longuement. Ils s’approchèrent encore, si près que leurs sexes se frôlèrent et que les seins de Meredith, gonflés par le désir, se retrouvèrent écrasés contre le torse de Derek.

    Mon amour... tu me mets dans un tel état. Quand je suis avec toi, je suis comme un adolescent qui découvre l’amour, lui dit-il, d’une voix éraillée.

    Elle se mit à genoux et le fit se lever pour qu’il se retrouve devant elle, le sexe dressé à la hauteur de son visage. Elle le regarda un moment avec une lueur malicieuse dans les yeux. Elle déçut tous ses espoirs quand elle se retourna, empoigna le flacon de savon dont elle mit quelques gouttes dans le creux de sa main. Mais, lorsqu’elle se mit à le savonner, il reconnut en lui-même que la caresse était exquise. Les douces mains de la jeune femme, pleines de mousse, se promenèrent sur sa poitrine, ses bras, son dos, son ventre, le massant doucement. Puis ce furent ses jambes et ses fesses dont elle s’occupa. Ensuite, elle reprit du gel douche et commença à laver son sexe avec une douceur inouïe. Elle passa sur ses testicules et les frotta tendrement, avant de caresser délicatement le membre tendu vers elle. Il ferma les yeux pour mieux savourer l’instant.

    La tequila aidant, elle osa lui parler comme elle ne l’avait jamais fait. Mon amour… que tu es puissant ! murmura-t-elle. J'aime savoir que c'est grâce à moi que tu es dur comme ça. Il avala sa salive, excité par l’audace verbale dont elle faisait preuve pour la première fois.

    A son tour, il la mit debout et fit couler quelques gouttes de gel douche dans ses mains qu’il fit mousser. Il entreprit de la laver comme elle l'avait fait pour lui. Il accorda toute son attention à sa poitrine, la frottant d'abord doucement, puis prenant un sein dans chaque main pour les masser sensuellement, avant de jouer un peu avec ses tétons. Il les fit rouler entre son pouce et son index pour les faire durcir plus encore. Ce faisant, il embrassa son ventre. Sa langue s’engouffra langoureusement dans son nombril. Elle ferma les yeux et prit sa tête entre ses mains.

    Il s'attaqua alors à ses cuisses, avant de remonter vers ses fesses, qu’il prit à pleines mains, pour les toucher, les masser, les pétrir. Il passa ses doigts entre ses rondeurs. Comme elle ne le repoussait pas, il eut envie de faire preuve de hardiesse et poursuivit sa caresse en lui caressant voluptueusement l'anus. Elle renversa la tête en arrière, totalement soumise à sa loi. Dès qu’il passa sa main sur sa vulve, elle écarta un peu les jambes. Il en profita pour aller plus loin dans ses caresses. Ses doigts effleurèrent ses lèvres gonflées et allèrent de son vagin à son clitoris. Elle s’ouvrit complètement dans un gémissement.

    Il la serra contre lui et fit couler de l’eau pour les rincer tous les deux. Ensuite, il la fit asseoir sur le rebord de la baignoire et s’agenouilla devant elle. Il parcourut son corps de sa langue : tout d'abord ses seins, qu’il suça goulûment l’un après l’autre, puis son ventre, enfin son sexe auquel il donna de tendres baisers appuyés. Elle écarta alors les cuisses et posa ses pieds sur le bord opposé de la baignoire. Il donna de petits bisous sur ses cuisses avant de lécher son intimité. Dans son impatience, elle leva les fesses pour l’inviter à la satisfaire au plus vite. Mais il prit plaisir à la faire attendre, s'attardant sur son pubis, repartant vers ses cuisses ou son ventre, feignant de ne pas comprendre son envie.

    Petit à petit, il y revint pourtant. Avec sa langue, il écarta ses lèvres pour leur donner de grands coups. Elle laissa échapper un petit cri de satisfaction. Excité par sa réaction, il entreprit de jouer avec son clitoris. Plus il le suça, plus la respiration haletante de son amante se fit entendre, plus elle contracta son bas-ventre à la recherche de son plaisir. Parfois, il essaya d’aller vers l'entrée de son vagin mais elle le ramena à chaque fois à son clitoris. Il comprit alors et fit rouler son bouton sous sa langue de plus en plus vite. Il le prit doucement entre ses dents et sa langue comme pour l'aspirer et le sucer. Elle appuya plus fortement sur sa tête. Surtout, ne t'arrête pas ! murmura-t-elle. Il n’avait aucune intention de lui désobéir et donc s’activa de plus belle. Elle gémit de plus en plus fort, jusqu'à ce qu’il sente des contractions l’agiter. Petit à petit, il ralentit le rythme. Enfin, elle écarta sa tête et le regarda avec un sourire éblouissant qui en disait long sur le plaisir qu’elle venait de ressentir.

    Il l’embrassa passionnément. Meredith… ma toute belle… mon amour… Je t’aime comme un fou. Je ne suis jamais rassasié de toi… et je ne le serai jamais. Il se leva, s’étira et lui présenta sa verge tendue. Tu veux bien… un peu ? lui demanda-t-il doucement, presque timidement. J'aime tellement ça ! ajouta-t-il dans un souffle.


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  • Meredith mit alors sa main gauche sur les testicules de son amant et commença à les masser doucement. De l'autre main, elle empoigna le phallus et le branla un moment, appréciant des yeux son volume. Puis elle le porta à sa bouche. Ses lèvres douces enserrèrent parfaitement sa verge. Elle commença par tourner la langue autour de son gland sans bouger les lèvres, puis le goba. Derek n’aurait pu dire pour quelle raison mais, ce soir-là, sentir la main de Meredith sur sa verge et voir sa bouche l’avaler provoqua une sensation si énorme qu’elle lui arracha un râle venant du fond de son gorge. Quand elle aspira une bonne partie de son membre, il lâcha un cri qu’il avait vainement tenté d’étouffer en contractant sa mâchoire.

    Lui massant toujours les bourses, elle avala son pénis dans de larges va-et-vient, le suçant ou l'aspirant fortement. Elle sentit le souffle de Derek qui s'accélérait et elle accrut le rythme. Elle aurait eu rapidement raison de lui s’il n'avait pas repoussé légèrement son visage. Il tenait à retarder sa jouissance. Il voulait profiter encore de ce moment intense qu’il connaissait bien depuis qu’ils s’aimaient, ce moment où il se sentait prêt à exploser, où il était si impatient de jouir mais où il voulait tenir encore et toujours, pour enfin jouir plus fort et avec elle.

    Meredith relâcha son étreinte et le laissa se reprendre un peu, profitant pour lui donner de doux baisers sur le haut des cuisses. Recommence, tu veux ? murmura-t-il lorsqu’il se fut un peu calmé et qu’il se sentit prêt à subir à nouveau les assauts de sa bouche. Elle s'en donna à cœur joie. Sa langue fit des merveilles autour de sa verge, allant et venant, jouant, la titillant, la suçant. Enfin, elle l’avala complètement, comme jamais elle ne l'avait fait, faisant cogner son gland au fond de sa gorge.

    Etait-ce la tequila qui la rendait si entreprenante ou voulait-elle simplement lui faire plaisir ? Pour en avoir le cœur net, il abaissa ses yeux vers elle. La vision qui se présenta à lui était digne de ses fantasmes les plus torrides, cette bouche pulpeuse le dévorant avec une passion qu’elle ne simulait pas ni ne cherchait à cacher. Il frissonna des pieds à la tête. Il sentit son cœur bondir dans sa poitrine et son bas-ventre se tordre. Il accompagna alors de légers mouvements du bassin les va-et-vient frénétiques de son amie sur son membre. Il enfouit une main dans ses cheveux et appliqua une pression supplémentaire, pour l’encourager. Oooooh ! Meredith…ma déesse... C’est génial... c’est tellement bon... Mmm ! Tu fais ça si bien... Mmm ! Je ne vais pas tenir longtemps... Galvanisée par ses compliments, elle s’activa de plus en plus. Quand il sentit les premières contractions, il lâcha sa tête pour lui permettre de se retirer, mais elle continua son œuvre. A bout de résistance, il la repoussa un peu durement. Mais contrairement à son habitude, elle revint vers lui et reprit son sexe en bouche dans toute sa longueur. Paniqué, il cria son nom plusieurs fois comme pour l’avertir de ce qui allait immanquablement arriver. Elle n’arrêta pas. Cet accord tacite ne fit que renforcer son plaisir et, soudain, il sentit la libération arriver en de puissantes contractions de son membre au fond de sa gorge. Il poussa un cri rauque.

    Son orgasme lui sembla interminable. Il n'avait jamais joui avec autant de force. Il le lui dit. Elle vint se coller contre lui et l'embrassa profondément. C’est alors qu’elle constata que son pénis avait conservé toute sa vigueur. Elle sifflota en signe d’admiration. Il eut un petit rire de satisfaction et lui fit remarquer qu’elle était la seule responsable de cet état de choses. Insatiable, elle empoigna sa verge qu’elle agita de mouvements secs et rapides. Il gémit. Mais après quelques à-coups, il la fit sortir de la baignoire, l’enroula dans la serviette et la poussa vers la chambre.

    Il mit de la musique et lui proposa de danser avec lui. Nus comme des enfants qui viennent de naître, ils entamèrent un slow langoureux. Il glissa sa tête dans le cou de son amie, au creux duquel il vint déposer de petits baisers. Après quelques minutes, elle frotta son pubis contre le sien et lui avoua la faim qu’elle avait encore de lui. Pendant toute la danse, elle avait senti son sexe raidi contre le bas de son ventre. Elle n’en pouvait plus de désir. Elle voulait qu’ils ne fassent plus qu’un.

    Il l’attrapa par les fesses et la porta dans ses bras puissants, assez haut pour la pénétrer d’un coup, ponctué d’un puissant ahanement. Elle poussa un cri de surprise et accrocha ses jambes autour de Derek. Il fit quelques vigoureuses allées et venues. De sentir son sexe pénétré avec autant de force, elle ne put retenir de longs gémissements. Ils allèrent ainsi jusqu’au lit où il la coucha. Il s’allongea entre ses jambes et la pénétra à nouveau. Il l’embrassa fougueusement puis lui attrapa les bras pour les lui allonger au-dessus de la tête. Une de ses mains pétrit ses seins et l’autre se glissa sur son ventre, jusqu’à sa vulve pour caresser son clitoris. Meredith enroula ses jambes autour des hanches de son amant pour bien le sentir en elle et accompagna ses mouvements en donnant de petits coups de bassins. Il voulut continuer de l’embrasser, mais elle ne répondit plus à ses baisers, trop occupée à rechercher son oxygène.

    Il accéléra le rythme. Elle gémit de plus en plus fort à tel point qu’il lui dut lui mettre une main sur la bouche, de peur qu’on ne l’entende dans les chambres voisines. Il ralentit la cadence mais, en contrepartie, donna des coups de bassin plus profonds. Il se retira lentement, presque totalement, puis rentra de tout son long, d’un coup sec, au plus profond de son intimité. Il renouvela la manœuvre de nombreuses fois. Elle commença à perdre pied et agita à toute vitesse sa tête de gauche à droite.

    C’est alors qu’il se redressa pour l’attraper fermement par la taille. Il augmenta la vitesse de ses coups de reins. Il passa une main sur sa poitrine qu’il malaxa. Leurs gémissements et râles de plaisir résonnèrent dans la pièce, rebondirent contre les murs. Il sentit son bassin vibrer, frissonner de manière incontrôlée. Elle lança un cri strident que, cette fois, il ne chercha pas à étouffer, trop attentif qu’il était à la montée de son plaisir. Dans un râle presque bestial, il se répandit en elle.


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  • Ce furent les rayons du soleil qui les réveillèrent. Leur premier geste fut de tâtonner le lit pour s’assurer de la présence de l’autre à leurs côtés. Ils ouvrirent les yeux en même temps et se saluèrent d’un sourire où se mêlaient la tendresse et la passion. Ils échangèrent un long baiser. Cette nuit… c’est la meilleure nuit que j’ai eue de toute ma vie, murmura Derek, sitôt qu’il se fut détaché des lèvres de Meredith.

    C’est vrai ? demanda celle-ci, avec un sourire ravi.

    Oui… J’aime quand tu es déchaînée.

    Elle le regarda avec un air amusé. Parce que j’étais déchaînée ?

    Il m’a semblé, en effet, répondit-il avec un petit rire. C’était grandiose.

    Oh sans doute l’effet de la tequila, prétendit-elle.

    Derek ne cacha pas qu’il était un peu déçu. La tequila seulement ? Personnellement, je préfère penser que c’est surtout parce que notre amour s’épanouit, que nous nous connaissons de mieux en mieux, et aussi que tu commences à me faire confiance.

    Oui, oui, bien sûr s’empressa de dire Meredith. C’est juste que… pour la première fois, vraiment…

    Tu t’es laissé aller ? dit Derek. Meredith fit signe que oui. Il la regarda attentivement. Tu en es certaine ? Je veux dire… je veux seulement être sûr que tu ne fais rien qui te déplait, juste pour me faire plaisir.

    Meredith rougit légèrement Tu veux parler d’hier soir ?

    Oui. Derek écarta du bout des doigts quelques mèches de cheveux qui s’étaient mises devant le visage de la jeune femme. J’aimerais savoir parce que… jusqu’à présent tu ne l’avais jamais fait avec moi.

    Ni avec personne d’autre, lui avoua-t-elle. Et si je l’ai fait, c’est justement parce que c’était toi et parce que j’en avais envie, vraiment. Elle le regarda avec un peu de timidité. Tu as aimé ?

    J’ai adoré, dit Derek en souriant. Mais ce sera encore mieux lorsque tu te laisseras aller sans l’aide de l’alcool.

    Meredith lui sourit. Moi qui pensais commander des caisses de tequila !

    Laisse tomber, recommanda Derek d’un ton péremptoire. Pas la peine. Tu es divine, même sans avoir bu. Il l’embrassa avant de la regarder avec espièglerie. Alors, comme ça, c’était ta première fois ?

    Meredith pouffa de rire. Ça te plait ça, hein !

    Disons que c’est la cerise sur le gâteau, admit Derek avec un sourire. Le petit plus qui rend la chose encore meilleure.

    Meredith se lova contre lui. Tu crois que la première fois que nous avons fait l’amour, c’était aussi bien que cette nuit ? lui demanda-t-elle dans un chuchotement.

    Derek resserra les bras sur elle. J’espère que non.

    Pourquoi ? demanda Meredith, légèrement outrée.

    Eh bien, parce que dans ce cas, je regretterais vraiment de ne pas avoir des souvenirs plus précis.

    Elle rit puis redevient sérieuse, légèrement pensive, comme si elle essayait de se remémorer les évènements de cette nuit déjà lointaine. Tu sais, je crois que ce soir-là, il a dû se passer quelque chose de fort entre nous, mais pas sur le plan sexuel uniquement.

    Derek la regarda avec un air un peu intrigué. Que veux-tu dire ?

    Le lendemain, quand je t’ai vu à Seattle Grace – Meredith eut un sourire un peu nostalgique - mon cœur s’est mis à battre à tout rompre… Elle passa la main dans les cheveux drus de son amant. Oh bien sûr, c’est parce que te voir m’a fait comprendre que je venais de passer la nuit avec mon patron et que ça allait me mettre dans une situation impossible. Il rit légèrement. Mais il y a eu autre chose, dès le début, dès les premières minutes, quelque chose d’exceptionnel.

    Le regard de Derek se remplit d’amour et de tendresse. Mmm ! Moi aussi, j’ai eu cette sensation. Ce matin-là, quand je t’ai vue apparaitre… je me suis senti tellement heureux. En quittant ta maison, je croyais ne jamais te revoir et là… Je me suis dit que le hasard faisait vraiment bien les choses. Meredith opina de la tête. Je ne peux pas dire quand je suis tombé amoureux de toi, poursuivit Derekl. Je ne sais pas si j’ai eu le coup de foudre ou si cela s’est fait petit à petit. Peu importe d’ailleurs. Le principal, c’est que maintenant je ne peux plus me passer de toi.


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  • Derek entra d’un pas décidé dans la salle de réunion où l’attendaient déjà Miranda Bailey et Cristina Yang. Bonjours, Mesdames. Alors, dites-moi, qu’avez-vous trouvé ? Il se tourna vers Cristina et lui fit signe de commencer.

    Je dois dire que je n’ai pas eu de difficultés à avoir des informations, se réjouit Cristina. La fille n’est pas appréciée. C’est une grande gueule. Les gens en ont plus qu’assez de l’entendre parler de ses liens privilégiés avec certaines personnes et se vanter d’être le futur numéro un de la chirurgie.

    Venons-en aux faits, demanda Derek. Je veux du concret, pas des ragots. Il voulait la peau de Lexie Grey et ce n’était pas quelques commérages qui allaient lui permettre de l’avoir.

    Laissez-moi le temps d’y arriver, grommela Cristina en évitant de croiser le regard critique de Miranda Bailey qu’elle sentait peser sur elle. Certains internes m’ont confié que Lexie avait fait pression sur eux, reprit-elle sur un ton normal, pour qu’ils fassent les basses besognes à sa place, afin qu’elle puisse avoir du temps libre. J’ai établi un relevé des personnes concernées et de ce qu’elles avaient fait. Elle tendit à Derek une feuille où étaient repris les noms d’une demi-douzaine de personnes.

    Bailey se pencha vers Derek pour lire la liste en même temps que lui. Dr Yang – elle releva un regard sévère vers la résidente - comment est-il possible qu’en tant que chef de Lexie Grey, vous ne vous soyez rendu compte de rien ?

    Cristina baissa les yeux. Cette garce est bien organisée. Surtout, elle fait peur. Elle n’hésite pas à menacer quand on ne fait pas ce qu’elle veut et puis, les gens ont peur qu’elle fasse jouer ses prétendues relations. Ils n’ont osé la dénoncer que parce qu’ils ont compris qu’elle était dans mon collimateur. Bande de couards, pensa-t-elle en son for intérieur. Ils vont me le payer. Elle travaillait tellement dur pour se forger la carrière de ses rêves qu’il était hors de question qu’elle laisse une psychopathe et quelques moutons entacher sa réputation et compromettre ses chances.

    Bon sang ! s’exclama Derek. Cette fille vient à peine d’arriver et elle tient déjà ses collègues sous sa coupe. Vous savez à quoi elle occupe son temps pendant que les autres font le boulot à sa place ?

    Au début, elle allait retrouver le Dr Sloan, lui apprit Cristina. Maintenant, elle l’espionne, semblerait-il. Derek leva les yeux au ciel.

    Justement, à ce propos, intervint Miranda. Pas mal de gens sont au courant de cette histoire. Et ils ne se font pas prier pour dire ce qu’ils savent, à savoir que le Dr Sloan a très souvent retrouvé Lexie dans des salles de repos pour… enfin, on ne sait pas pour quelle raison, mais on se doute bien qu’ils ne jouaient pas aux cartes.

    Connaissant Mark, j’en suis même certain, dit Derek en souriant.

    Bien sûr, c’est un argument dont vous pourriez vous servir contre Grey, reconnut Miranda. Mais vous devez être conscient que cela met en cause votre ami aussi. Est-ce que vous êtes prêt à le mouiller et est-ce que lui est prêt à éventuellement assumer les conséquences de ses actes ?

    Derek opina de la tête. Nous en avons déjà parlé et il m’a donné carte blanche. Vous le connaissez, Miranda. Il est persuadé que sa renommée lui évitera toute sanction. Il n’a sans doute pas tort. Au pire, que risque-t-il ? Une remontrance de la part de Richard peut-être ?

    Il est vrai que le Seattle Grace Hospital est connu pour sa très grande mansuétude envers les titulaires qui ont des relations intimes avec leurs internes, ironisa Miranda l’air réprobateur, s’adressant à la fois à Derek et Cristina. Nos salles de garde ont acquis une renommée certaine en matière de structure d’accueil pour les couples clandestins

    Derek toussota pour cacher son amusement. Bon… avançons. Autre chose, Cristina ?

    Oui. Elle se vante du fait qu’en raison de ses liens avec Meredith et donc avec vous, elle est intouchable. Derek haussa les épaules. Agacée par son insatisfaction perpétuelle, Cristina soupira. Et depuis que c’est fini avec McStea… le Dr Sloan, se corrigea-t-elle sous la pression d’un autre regard courroucé de Miranda, elle ne cesse de médire sur son compte.

    Mais ça, je ne peux pas lui en tenir rigueur, constata Derek en grimaçant. Si je devais m’en prendre à toutes les femmes qui disent du mal de Mark, parce qu’il s’est mal conduit à leur égard, ma vie n’y suffirait pas.  Il me faut quelque chose de plus consistant que cela.

    A mon avis, la suite devrait plus vous plaire, persifla Cristina. La frangine dit que Meredith est un médecin médiocre et que si elle participe aux interventions les plus intéressantes, c’est grâce à vous. Ce serait votre façon de la remercier de coucher avec vous.


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