• Derek passa les mains sous les cuisses de sa partenaire pour en caresser l’arrière, avant de revenir pour faire aller et venir sa paume ouverte sur son sexe toujours caché à sa vue. Totalement galvanisée, Meredith s’accrocha aux épaules de Derek. Oh oui, c’est trop bon, murmura-t-elle. Il frémit de l’entendre avouer son plaisir. Brûlant d’envie de l’amener à l’orgasme, de la sentir bouger sous lui, de l’entendre gémir, crier, de voir la jouissance envahir son regard, il la reprit dans ses bras pour aller l’allonger sur le lit. Sa bouche contre la sienne, leurs langues tournoyant à l’unisson, il caressa ses seins, les pétrissant amoureusement, puis parcourut avec sa bouche, millimètre par millimètre, la distance qui le séparait des deux globes laiteux qu’il n’attendit plus pour embrasser, du bout des lèvres d’abord, passant de l’un à l’autre, sans se lasser, pour se concentrer enfin sur un seul avec des baisers plus appuyés, se rapprochant peu à peu de son aréole, atteignant enfin la petite excroissance dressée qu’il se mit à lécher tendrement, avant de l’aspirer pour le téter. Meredith crispa les mains sur le drap en gémissant longuement.

    Transporté, Derek laissa une de ses mains errer sur la jambe de sa partenaire, remontant peu à peu, jusqu’à toucher le fin tissu du tanga, ne s’y attardant pas, repartant caresser la cuisse, remontant sur le ventre, tournant autour du nombril, avant de revenir effleurer son intimité, ne s’y arrêtant toujours pas. Il passa la main sous son corps, retrouvant la douceur de ses fesses, leur fermeté. Il les malaxa tendrement, les étreignant parfois un peu plus fort, les griffant aussi, abaissant légèrement le sous-vêtement pour mieux les toucher. Il suivit lentement le liseré du tanga pour revenir vers l’avant et à nouveau frôler sa vulve, par-dessus le tissu d’abord, avant de l’écarter un peu et faufiler un doigt en dessous. Il frissonna en touchant la toison intime de son amie. Il ressentait des sentiments tellement forts à chaque fois qu’il faisait l’amour à cette fille. Pourtant, il avait déjà vécu bien d’autres choses dans sa vie, des choses plus folles, bien plus débridées, mais aucune n’avait été aussi extraordinaire au niveau de la sensation. Et le plus étonnant était que cette sensation se renouvelait toujours, se décuplait même avec le temps. Il se laissa glisser à côté de Meredith, pour mieux la caresser, et aussi la regarder. Il voulait lire sur son visage tout ce qu’elle ressentait, l’impatience, le bonheur, le plaisir… Il laissa ses yeux errer un instant sur ce corps qui le rendait fou et abaissa lentement l’avant de son tanga, dévoilant enfin sa vulve. Il laissa échapper un grognement. Dans quelques minutes, dans quelques secondes, il allait la toucher, la caresser, l’embrasser, la posséder… Impatient, il fit glisser le sous-vêtement le long des jambes de la jeune fille et posa sa main à plat sur son mont de vénus, la laissant d’abord immobile, avant de descendre un peu entre ses cuisses. Meredith se redressa légèrement pour lui caresser le ventre et la poitrine qu’elle parsema de douces griffures. D’entendre son souffle s’accélérer confirma à Derek qu’elle l’attendait. Il passa une main entre ses jambes pour qu’elles s’ouvrent un peu, afin de lui laisser le passage, et caressa l’intérieur de ses cuisses, suivant le tracé de l’aine, avant de revenir passer ses doigts sur les grandes lèvres, les caressant d’avant en arrière, les écartant légèrement, pour les explorer délicatement, constatant avec délice qu’elles étaient déjà ruisselantes de désir. Un sourire conquérant sur les lèvres, il s’insinua plus franchement, se promenant entre elles jusqu’à trouver le clitoris dont le contact lui fit pousser un râle. Il retira sa main, pour humecter son index de salive avant de le poser à nouveau sur son petit bouton, et le faire tourner lentement, le titillant parfois du bout de l’ongle.

    Meredith poussa un long gémissement, sa tête dodelinant de droite à gauche. Tout en continuant de lui caresser le sexe, alternant les lents effleurements avec les pressions plus rapides, abandonnant parfois le clitoris pour aller se perdre entre ses petites lèvres et venir cajoler l’entrée de son vagin, sans jamais franchir la limite, Derek reprit un sein en bouche, léchant l’aréole du plat de la langue en faisant sauter le téton. Soudain, il se mit à mordiller celui-ci tendrement, tandis que son doigt revenait agiter frénétiquement le clitoris. La jeune fille porta immédiatement son poing à sa bouche, en cachant son visage contre l’épaule de son amant pour éviter de crier sous le plaisir qu’elle ressentait. Il releva la tête et comprit ce qu’elle cherchait à faire. Il eut un petit rire coquin. La voir comme ça, le souffle court, les cheveux décoiffés, les lèvres gonflées, les yeux brillants, il adorait ça. C’était une raison de plus de ne pas s’arrêter. Il lui prit la main pour la lui retirer de la bouche. Ah non, tu ne vas pas recommencer…

    Instinctivement, elle resserra les jambes. Mais les autres, ils vont m’entendre, murmura-t-elle, haletante, en faisant un mouvement de la tête vers la chambre voisine.

    Mais, non, ils dorment, c’est toi-même qui l’as dit. Puis, ça m’est bien égal si toute la ville nous entend. Je ne veux pas que tu te retiennes, dit-il d’une voix sourde d’excitation. Je veux t’entendre, je veux te voir. Tu es trop belle quand tu jouis. Il lui dessina le contour des lèvres avec son doigt, pour après le faire descendre sur le menton et poursuivre sa course jusqu’entre les deux seins. De toute façon, tu ne pourras pas te retenir, chuchota-t-il. Je vais te lécher, je vais te prendre, et tu vas crier, lui promit-il, sûr de ses talents. Je veux que tu cries. Hypnotisée par la force du désir de son amant, Meredith ne songea plus à résister quand il repassa la main entre ses cuisses pour les obliger à s’écarter à nouveau. Il saisit le clitoris échauffé et sensible pour le tirer légèrement et le faire rouler entre son index et son pouce. La jeune fille poussa un cri comme si elle avait été piquée et lâcha un long gémissement. Derek ne put retenir un rire de satisfaction. Tu vois, je te l’avais bien dit. Il lâcha la petite excroissance, la câlinant à nouveau en tournant autour, y exerçant de temps en temps de petites pressions. Ton clitoris, gémit-il. Il est tout dur. Je vais le rendre fou. Il amena ses doigts jusqu’à l’entrée du vagin. Oh tu es toute mouillée. Ça m’excite. Il lui enfonça doucement un doigt dans l’intimité tandis qu’il replaçait son pouce sur le petit bouton pour le secouer.

    Meredith se sentit prise de tremblements et passa la main dans la nuque de son amant pour l’attirer à elle. Embrasse-moi ! le supplia-t-elle, avec l’envie qu’il éteigne le feu qu’il avait allumé. Il le fit avec passion, faisant voltiger sa langue autour de la sienne, tandis que ses doigts la fouillaient avec avidité. Mais il abandonna bien vite sa bouche pour rejoindre ce territoire que sa main avait déjà conquis. Il commença par y imprimer de petits bécots, les appuyant de plus en plus fortement, avant de permettre à sa langue de goûter à ses grandes lèvres, s’y promenant sur toute leur longueur, se présentant à l’entrée du vagin avant de repartir satisfaire le clitoris qui attendait sa part de tendres caresses. Mon Dieu, que c’était bon ! Un véritable délice. Et les petits cris que Meredith poussait signifiaient qu’elle avait la même sensation que lui. Il la sentait se tordre sous ses assauts, ses jambes s’écartant au maximum comme pour l’inciter à aller plus loin, toujours plus loin.


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  • Derek passa les mains sous les cuisses de sa partenaire pour en caresser l’arrière, avant de revenir pour faire aller et venir sa paume ouverte sur son sexe toujours caché à sa vue. Totalement galvanisée, Meredith s’accrocha aux épaules de Derek. Oh oui, c’est trop bon, murmura-t-elle. Il frémit de l’entendre avouer son plaisir. Brûlant d’envie de l’amener à l’orgasme, de la sentir bouger sous lui, de l’entendre gémir, crier, de voir la jouissance envahir son regard, il la reprit dans ses bras pour aller l’allonger sur le lit. Sa bouche contre la sienne, leurs langues tournoyant à l’unisson, il caressa ses seins, les pétrissant amoureusement, puis parcourut avec sa bouche, millimètre par millimètre, la distance qui le séparait des deux globes laiteux qu’il n’attendit plus pour embrasser, du bout des lèvres d’abord, passant de l’un à l’autre, sans se lasser, pour se concentrer enfin sur un seul avec des baisers plus appuyés, se rapprochant peu à peu de son aréole, atteignant enfin la petite excroissance dressée qu’il se mit à lécher tendrement, avant de l’aspirer pour le téter. Meredith crispa les mains sur le drap en gémissant longuement.

    Transporté, Derek laissa une de ses mains errer sur la jambe de sa partenaire, remontant peu à peu, jusqu’à toucher le fin tissu du tanga, ne s’y attardant pas, repartant caresser la cuisse, remontant sur le ventre, tournant autour du nombril, avant de revenir effleurer son intimité, ne s’y arrêtant toujours pas. Il passa la main sous son corps, retrouvant la douceur de ses fesses, leur fermeté. Il les malaxa tendrement, les étreignant parfois un peu plus fort, les griffant aussi, abaissant légèrement le sous-vêtement pour mieux les toucher. Il suivit lentement le liseré du tanga pour revenir vers l’avant et à nouveau frôler sa vulve, par-dessus le tissu d’abord, avant de l’écarter un peu et faufiler un doigt en dessous. Il frissonna en touchant la toison intime de son amie. Il ressentait des sentiments tellement forts à chaque fois qu’il faisait l’amour à cette fille. Pourtant, il avait déjà vécu bien d’autres choses dans sa vie, des choses plus folles, bien plus débridées, mais aucune n’avait été aussi extraordinaire au niveau de la sensation. Et le plus étonnant était que cette sensation se renouvelait toujours, se décuplait même avec le temps. Il se laissa glisser à côté de Meredith, pour mieux la caresser, et aussi la regarder. Il voulait lire sur son visage tout ce qu’elle ressentait, l’impatience, le bonheur, le plaisir… Il laissa ses yeux errer un instant sur ce corps qui le rendait fou et abaissa lentement l’avant de son tanga, dévoilant enfin sa vulve. Il laissa échapper un grognement. Dans quelques minutes, dans quelques secondes, il allait la toucher, la caresser, l’embrasser, la posséder… Impatient, il fit glisser le sous-vêtement le long des jambes de la jeune fille et posa sa main à plat sur son mont de vénus, la laissant d’abord immobile, avant de descendre un peu entre ses cuisses. Meredith se redressa légèrement pour lui caresser le ventre et la poitrine qu’elle parsema de douces griffures. D’entendre son souffle s’accélérer confirma à Derek qu’elle l’attendait. Il passa une main entre ses jambes pour qu’elles s’ouvrent un peu, afin de lui laisser le passage, et caressa l’intérieur de ses cuisses, suivant le tracé de l’aine, avant de revenir passer ses doigts sur les grandes lèvres, les caressant d’avant en arrière, les écartant légèrement, pour les explorer délicatement, constatant avec délice qu’elles étaient déjà ruisselantes de désir. Un sourire conquérant sur les lèvres, il s’insinua plus franchement, se promenant entre elles jusqu’à trouver le clitoris dont le contact lui fit pousser un râle. Il retira sa main, pour humecter son index de salive avant de le poser à nouveau sur son petit bouton, et le faire tourner lentement, le titillant parfois du bout de l’ongle.

    Meredith poussa un long gémissement, sa tête dodelinant de droite à gauche. Tout en continuant de lui caresser le sexe, alternant les lents effleurements avec les pressions plus rapides, abandonnant parfois le clitoris pour aller se perdre entre ses petites lèvres et venir cajoler l’entrée de son vagin, sans jamais franchir la limite, Derek reprit un sein en bouche, léchant l’aréole du plat de la langue en faisant sauter le téton. Soudain, il se mit à mordiller celui-ci tendrement, tandis que son doigt revenait agiter frénétiquement le clitoris. La jeune fille porta immédiatement son poing à sa bouche, en cachant son visage contre l’épaule de son amant pour éviter de crier sous le plaisir qu’elle ressentait. Il releva la tête et comprit ce qu’elle cherchait à faire. Il eut un petit rire coquin. La voir comme ça, le souffle court, les cheveux décoiffés, les lèvres gonflées, les yeux brillants, il adorait ça. C’était une raison de plus de ne pas s’arrêter. Il lui prit la main pour la lui retirer de la bouche. Ah non, tu ne vas pas recommencer…

    Instinctivement, elle resserra les jambes. Mais les autres, ils vont m’entendre, murmura-t-elle, haletante, en faisant un mouvement de la tête vers la chambre voisine.

    Mais, non, ils dorment, c’est toi-même qui l’as dit. Puis, ça m’est bien égal si toute la ville nous entend. Je ne veux pas que tu te retiennes, dit-il d’une voix sourde d’excitation. Je veux t’entendre, je veux te voir. Tu es trop belle quand tu jouis. Il lui dessina le contour des lèvres avec son doigt, pour après le faire descendre sur le menton et poursuivre sa course jusqu’entre les deux seins. De toute façon, tu ne pourras pas te retenir, chuchota-t-il. Je vais te lécher, je vais te prendre, et tu vas crier, lui promit-il, sûr de ses talents. Je veux que tu cries. Hypnotisée par la force du désir de son amant, Meredith ne songea plus à résister quand il repassa la main entre ses cuisses pour les obliger à s’écarter à nouveau. Il saisit le clitoris échauffé et sensible pour le tirer légèrement et le faire rouler entre son index et son pouce. La jeune fille poussa un cri comme si elle avait été piquée et lâcha un long gémissement. Derek ne put retenir un rire de satisfaction. Tu vois, je te l’avais bien dit. Il lâcha la petite excroissance, la câlinant à nouveau en tournant autour, y exerçant de temps en temps de petites pressions. Ton clitoris, gémit-il. Il est tout dur. Je vais le rendre fou. Il amena ses doigts jusqu’à l’entrée du vagin. Oh tu es toute mouillée. Ça m’excite. Il lui enfonça doucement un doigt dans l’intimité tandis qu’il replaçait son pouce sur le petit bouton pour le secouer.

    Meredith se sentit prise de tremblements et passa la main dans la nuque de son amant pour l’attirer à elle. Embrasse-moi ! le supplia-t-elle, avec l’envie qu’il éteigne le feu qu’il avait allumé. Il le fit avec passion, faisant voltiger sa langue autour de la sienne, tandis que ses doigts la fouillaient avec avidité. Mais il abandonna bien vite sa bouche pour rejoindre ce territoire que sa main avait déjà conquis. Il commença par y imprimer de petits bécots, les appuyant de plus en plus fortement, avant de permettre à sa langue de goûter à ses grandes lèvres, s’y promenant sur toute leur longueur, se présentant à l’entrée du vagin avant de repartir satisfaire le clitoris qui attendait sa part de tendres caresses. Mon Dieu, que c’était bon ! Un véritable délice. Et les petits cris que Meredith poussait signifiaient qu’elle avait la même sensation que lui. Il la sentait se tordre sous ses assauts, ses jambes s’écartant au maximum comme pour l’inciter à aller plus loin, toujours plus loin.


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  • Pour répondre aux prières de Meredith, Derek la pénétra avec deux doigts, tandis qu’il voltigeait tout autour de son petit bouton avec sa langue. Lorsqu’elle raidit ses jambes, en soulevant légèrement son bassin, il comprit qu’elle allait jouir et accéléra son mouvement jusqu’à ce qu’il sente de violentes contractions autour de ses doigts. Le cri qu’elle poussa lui révéla combien son plaisir était fort, comme le firent les ongles qu’elle planta dans la peau de sa nuque.

    Fier de l’avoir comblée, Derek se redressa pour lire dans ses yeux qu’elle désirait être entièrement à lui. Comme si elle voulait lui faire savoir qu’il avait raison, Meredith tendit une main vers son sexe et l’effleura au-dessus du boxer. Il la lui prit et la posa sur la bosse bien dure qui déformait son sous-vêtement, la lâchant immédiatement pour qu’elle ait toute liberté d’agir à sa guise. Elle resserra doucement ses doigts autour de son membre avant de les faufiler sous le tissu, et les faire courir légèrement le long de sa hampe. Pour lui faciliter la tâche et surtout parce qu’il ne voulait rien perdre de ce spectacle, il ôta rapidement son boxer, mettant ainsi à jour son phallus fièrement dressé. Meredith ne put retenir un long gémissement de désir et en rougit de confusion. Comment en était-elle arrivée là ? La simple vue de ce sexe masculin la mettait dans un était indescriptible et elle avait beau se traiter de tous les noms, elle n’attendait qu’une chose, qu’il la pénètre. D’un regard plein de feu, Derek l’encouragea à laisser libre cours à son désir. Il suivit les lents mouvements de sa petite main qui glissait le long de son pénis, faisant apparaître et disparaître son gland qui lui semblait n’avoir jamais été aussi rouge. Le plaisir qu’il ressentait était incommensurable et encore n’en était-il qu’aux prémices. Il serra les dents lorsqu’elle accéléra sa masturbation et que son autre main allait chercher ses testicules pour les caresser et les faire rouler au creux de sa paume. Il lui prit le menton pour la faire relever la tête vers lui. Tu aimes ? Me caresser…

    Mais oui, bien sûr, répondit-elle, écarlate.

    Pourquoi tu ne me le dis jamais alors ? souffla-t-il dans l’oreille dont il était en train de mordiller le lobe.

    Meredith aimait tout dans l’amour, depuis les préliminaires jusqu’à la jouissance finale. Mais cette manie qu’avait Derek de vouloir la faire parler la mettait mal à l’aise. Pourquoi avait-il tant besoin qu’elle mette des mots sur le plaisir qu’elle éprouvait ? Elle se sentit pourtant obligée de lui donner satisfaction. Mais je te le dis ! J’aime te caresser. J’aime caresser ton sexe, le sentir dans ma main. En même temps qu’elle parlait, elle fit coulisser plus rapidement sa main autour de son pénis, s’étonnant soudain que l’envie d’y poser les lèvres lui vienne. Mais à nouveau, la peur que ce soit les traits de George, déformés par la haine, qui se superposent à ceux si beaux de son compagnon l’empêcha de se laisser aller.

    Il vaut mieux arrêter maintenant, chuchota tendrement Derek en la prenant contre lui, ses doigts s’aventurant déjà entre ses cuisses.

    Déjà ?

    Les yeux du chirurgien pétillèrent de malice. Oui, déjà. A moins que tu n’aies vraiment envie que je jouisse dans ta main. Il redevint sérieux et la regarda intensément. Moi, c’est en toi que je veux jouir. Il tendit la main pour ouvrir le tiroir de sa table de chevet et y prit un préservatif. Tout en déchirant l’emballage, il se tourna vers Meredith. Tu vas prendre la pilule, hein ? Dis, tu vas la prendre ? insista-t-il, étonné de n’obtenir d’autre réponse qu’un sourire timide. Une fois protégé, il la fit basculer sur le dos et se coucha sur elle, lui repoussant les cheveux en arrière pour dégager son beau visage. Je sais que je me suis mal conduit avec toi, hier. Ça n’arrivera plus, bébé, je te promets, lui assura-t-il avec un sourire d’enfant à qui on ne pouvait que pardonner. Il nicha son visage dans son cou et lui parla à l’oreille. C’était si bon la nuit dernière, quand j’ai joui en toi. Vraiment en toi, pas dans cette saleté de latex. Sa voix se fit plus rauque. C’était tellement fort, tellement différent. Et je sais que ça l’était pour toi aussi. C’est cette sensation que je veux retrouver, chérie. Tu n’en as pas envie, toi ? conclut-il d’une voix suppliante.

    Comment faire pour lui résister quand il disait les mots qu’elle avait envie d’entendre, avec ces yeux et cette voix-là ? Meredith tenta pourtant de le faire, maladroitement. Oui, bien sûr, mais…

    Alors tu es d’accord ? demanda Derek, impétueux, sans tenir compte de l’amorce d’objection qu’elle avait faite. Dis-moi oui. Il lui insinua la langue dans le creux de l’oreille. Dis que tu veux mon sexe tout dur en toi. Qu’il te prenne, avec des grands coups, qu’il jouisse en toi.

    Ces mots si crus gênaient Meredith mais l’excitaient terriblement aussi. J’en ai envie, gémit-elle. Oh oui, j’en ai envie. Prends-moi… prends-moi vite.

    Derek fut comblé de sentir les jambes de la jeune fille s’écarter au maximum, prouvant à quel point elle était impatiente de l’accueillir en elle. Reprenant ses lèvres pour un baiser empli de passion, il guida son phallus jusqu’à son intimité qu’il sentit se dilater sous sa pression. Après quelques coups de rein, il lui souleva les jambes pour les faire reposer contre ses épaules, avant de lui-même s’appuyer sur ses bras pour pouvoir lui asséner de plus grands coups, comme il le lui avait promis. Ils poussèrent à l’unisson un cri où se reconnaissait l’expression de leur plaisir bien sûr, mais aussi de leur étonnement de ressentir si rapidement autant de sensations fortes. Derek entama de longs va-et-vient dans l’étroit fourreau en ne cherchant nullement à retenir ses ahanements de plaisir. Peu lui importait que toute la maison l’entende ! Il éprouvait un tel plaisir et Meredith aussi, qui accueillait ses coups de butoir avec entrain, soulevant même son bassin pour venir à sa rencontre. Il accéléra la cadence, tandis que leurs cris résonnaient avec plus de force. Tout à coup, elle ouvrit de grands yeux où il lut le bonheur d’éprouver une telle jouissance, tandis qu’il sentait ses ongles se planter durement dans la chair de son dos. Lorsqu’il eut crié son plaisir, il s’abattit sur elle, le corps agité de soubresauts. En l’étreignant comme s’il craignait qu’elle ne disparaisse comme par magie. On devrait se disputer plus souvent, déclara-t-il avec un grand sourire moqueur, après qu’il eut récupéré son souffle. Ça t’excite, on dirait. C’est bon à savoir. Il se leva et n’eut que le temps d’entrer dans la salle de bain, avec un grand éclat de rire, évitant de justesse l’oreiller qu’elle lui lançait à la tête.


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  • Derek poussa la porte de la maison du parc et s’effaça pour laisser entrer Meredith. Nous voilà chez nous !

    Emue comme à chaque fois qu’il désignait l’endroit où ils logeaient comme leur foyer, Meredith pénétra dans le hall et laissa tomber son sac à main par terre. Elle regarda intensément autour d’elle en songeant que, très bientôt, elle devrait quitter cette maison désormais familière pour retourner chez sa tante. Une certaine nostalgie l’envahit. Les derniers jours à Aspen avaient été vraiment idylliques. Derek s’était comporté en petit ami idéal, redoublant d’attentions à son égard, l’emmenant faire de longues balades romantiques dans la nature, l’emmenant au cinéma ou l’invitant à dîner dans les restaurants les plus chics de la station de ski, de sorte qu’ils n’avaient plus passé beaucoup de temps avec leurs compagnons de vacances.

    Derek remarqua son air mélancolique et la prit par la main. Tu n’as pas l’air heureuse d’être rentrée.

    Elle lui sourit. Si, si. Enfin, c’est toujours un peu triste, les retours de vacances. Et puis, je regrette de ne pas avoir pu prendre Murphy.

    Tu m’en veux ? lui demanda Derek en l’entraînant vers le salon.

    Meredith hocha la tête. Non. Pourquoi je t’en voudrais ? Tu as fait tout ce que tu pouvais, je le sais. Ils s’assirent dans un canapé.

    En effet, Derek n’avait pas ménagé ses efforts pour faire adopter Murphy, faisant le tour des boutiques pour déposer la photo du chien, avec une annonce rédigée par ses soins, et usant même parfois de son charme pour obtenir l’accord des commerçants. Malheureusement, en vain. A la veille de leur départ, Murphy n’avait toujours pas trouvé de maitre. Je suis vraiment désolé de ne pas avoir réussi, déclara Derek.

    Meredith posa sa tête contre l’épaule de son amant. C’est rien. Ce n’est pas ta faute. J’espère seulement que j’ai pris la bonne décision.

    C’est la meilleure que tu pouvais prendre, assura Derek. La propriété de Momsy est immense, il va pouvoir courir où il veut, sans déranger personne. Et en plus, il y a d’autres chiens, il va se faire des copains. Il lui passa un bras autour des épaules. Ne t’en fais pas, il va être comme un coq en pâte là-bas.

    Meredith acquiesça d’un signe de tête. Quand elle avait réalisé que personne n’adopterait Murphy, elle avait décidé de le ramener à San Francisco. Derek avait alors essayé encore une fois de la raisonner, en lui rappelant à quel point c’était contraignant de s’occuper d’un animal domestique, d’autant plus qu’elle allait entreprendre des études, tout en travaillant, sans parler de leur relation qu’elle allait devoir mener de front. Il ne lui avait pas caché qu’il n’avait guère envie de tenir compte du facteur Murphy à chaque fois qu’il organiserait quelque chose pour leurs week-ends ou leurs vacances. Comme elle s’entêtait, Callie, à qui personne n’avait demandé son avis, avait ressorti son idée de conduire le chien dans un refuge, avec les conséquences qui s’ensuivraient. C’est alors que Mark était intervenu pour dire qu’il n’avait pas soigné Murphy pour le conduire quelques jours plus tard à la mort et que donc, il allait le confier à sa grand-mère. Derek s’était réjoui de cette solution qui arrangeait toutes les parties concernées tandis que Callie avait lancé un regard plein d’ironie à leur ami. L’ayant surpris, Meredith s’était demandé ce qui avait pu rendre cette femme cruelle au point de souhaiter la mort d’un pauvre chien. Quant à elle, elle était partagée entre le soulagement – Murphy allait avoir la vie sauve – et la tristesse, parce qu’elle s’était fort attachée à lui et le fait qu’il aille chez la grand-mère de Mark signifiait qu’elle n’allait plus le voir que rarement, ou même plus du tout.

    Derek comprit à son expression qu’elle éprouvait encore des regrets. Ils vont bien s’en occuper, tu sais. Et puis, ce n’est pas parce qu’il sera là-bas que tu ne pourras plus le voir. Je t’y amènerai autant de fois que tu voudras.

    Meredith le remercia avec un grand sourire. Ce serait vraiment super. De toute façon, tu as raison, avec la reprise du travail et les révisions pour le SAT, je n’aurais pas vraiment eu le temps de m’occuper de lui.

    Intrigué, Derek la questionna. La reprise du travail ? Pour Mark, tu veux dire ?

    Elle hocha la tête avant de prendre une grande inspiration. Non, je parle de mon travail à la boutique.

    Derek la regarda avec un air stupéfait. Quoi ? Tu veux retourner travailler à la boutique ?

    Mal à l’aise, Meredith se leva et contourna le canapé pour aller se placer au centre du salon. Il est plus que temps que je le fasse.

    Derek la suivit. Ah bon ? Qui dit ça ? Les filles ? Elles font pression sur toi ? s’enquit-il en fronçant les sourcils.

    Non, pas du tout ! s’écria Meredith. Je n’ai pas eu de nouvelles d’elles depuis que je les ai vues, avant qu’on parte pour Aspen. Ça n’a rien à voir avec elles. C’est ma décision.

    Derek s’énerva. C’est trop tôt, beaucoup trop tôt. Après ce que tu as vécu là-bas ! Il n’y a même pas un mois. Ce n’est pas une bonne idée, Meredith ! conclut-il plus sèchement qu’il ne le voulait.


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  • Plus j’attendrai, moins j’aurai envie d’y retourner, répliqua Meredith avec une voix éraillée par l’émotion.

    Eh bien, n’y retourne pas ! asséna Derek.

    Je ne peux pas me permettre de ne pas travailler, Derek, riposta la jeune fille. J’ai besoin d’argent pour vivre. Elle leva sa main droite en l’air. Et inutile de me dire que tu peux subvenir à mes besoins ! Tu sais très bien que ce n’est pas une solution envisageable pour moi.

    Ce serait pourtant la solution la plus… Le regard assassin de Meredith dissuada Derek de continuer. Il soupira. Très bien, je n’insiste pas. Il la rejoignit et l’enlaça par la taille, en ployant légèrement pour que leurs visages soient à la même hauteur. Tu veux travailler être indépendante, je comprends. Mais alors, viens travailler à la clinique. Tu as aimé quand tu as fait les recherches pour Mark. Avant qu’on parte, il m’avait justement dit qu’il avait l’intention de te proposer de continuer. Ce serait la solution idéale, non ? Tu feras un boulot intéressant et qui te plait, tu seras mieux payée qu’à la boutique, tu seras en sécurité – il lui adressa un sourire charmeur – et en plus, on pourra se voir plus souvent. 

    Ce serait génial mais… – elle fit une petite moue pour exprimer sa désolation – je ne peux pas accepter. Si je venais travailler pour vous, je passerais pour une pistonnée et je dépendrais quand même de vous. Je ne veux pas tout mélanger. Mais il n’y a pas que ça, s’empressa-t-elle de dire en voyant la mine contrariée de son compagnon. J’ai l’impression que si je ne retourne pas travailler à la boutique, je n’arriverai jamais à oublier ce que George m’a fait et que je ne pourrai pas vraiment aller de l’avant.  

    Même s’il n’était pas réellement convaincu par cet argument, Derek ne pouvait décemment pas s’y opposer. Si c’est ce que tu veux, dit-il en haussant les épaules. Il s’éloigna de quelques pas. Si tu crois que c’est ce que tu dois faire… Il revint soudain vers elle. Mais promets-moi que tu ne t’obstineras pas si tu sens que ça ne va pas.

    Je te le promets. Meredith hésita un instant avant de lui fait part de son autre résolution. J’ai décidé de retourner vivre chez ma tante aussi. Elle vit la stupeur et la déception se peindre sur le visage de son amant. C’était le deal, Derek ! se justifia-t-elle. La condition pour qu’on ne paie pas de loyer, c’était qu’on s’occupe de ma tante quand Gloria n’est pas disponible. Et là, ça fait un moment que je n’ai pas rempli ma part de contrat.

    Le regard subitement plus dur, Derek ricana. Pas payer de loyer, hein ! Ton argument ne tient pas debout. Tu ne paies rien ici non plus. Il se rendit dans la cuisine pour se servir un whisky. Ecoute, si tu n’as plus envie de rester avec moi, je préfèrerais que tu me le dises franchement plutôt que de raconter n’importe quoi.

    C’est toi qui racontes n’importe quoi, accusa Meredith. Ma décision n’a rien à voir avec toi. C’est juste que j’ai des responsabilités et que je dois les assumer.

    Derek leva les yeux au ciel. Tu as vingt-et-un ans, Meredith ! Quel genre de responsabilités peut-on exiger de toi, concernant cette dame aussi gravement malade ? Mécontent, il vida son whisky d’un trait.

    Il s’agit simplement de veiller sur elle quand Gloria n’est pas là, objecta la jeune fille. Et Gloria, elle a une famille alors, elle ne peut pas s’occuper de ma tante jour et nuit. Et je ne peux pas non plus continuer à compter sur Cristina et Izzie pour ça. C’est déjà bien de leur part qu’elles l’aient fait jusque maintenant, lui fit-elle remarquer.

    Derek pensa lui dire qu’il avait engagé une infirmière pour s’occuper de sa tante mais devinant qu’elle n’apprécierait pas qu’il ait pris cette initiative sans la concerter, il y renonça pour ne pas mettre de l’huile sur le feu. Je t’ai déjà donné mon avis sur le sujet, lui rappela-t-il, décidé à avoir le dernier mot malgré tout. Ce serait beaucoup mieux pour tout le monde, à commencer par ta tante, qu’elle soit placée dans un établissement où on pourrait lui apporter les soins dont elle a besoin.

    Tu as sans doute raison, concéda Meredith. Mais ce n’est pas à moi de prendre cette décision, alors…

    Derek décida de tenter une autre approche pour la convaincre. Tu n’es pas bien ici, avec moi ? lui demanda-t-il sur un ton penaud.

    Evidemment que si ! J’ai été heureuse avec toi dans cette maison et je n’ai pas du tout envie de partir. Meredith sentit ses yeux s’emplir de larmes. Alors, ne rends pas les choses plus difficiles, s’il te plait. 

    Oui, tu as raison, excuse-moi. Derek la reprit dans ses bras et lui caressa les cheveux sur lesquels il déposa de tendres baisers. Si tu penses que c’est ce que tu dois faire, fais-le. Mais j’aimerais être sûr que tu le fais d’abord pour toi, pas uniquement par souci du devoir ou je ne sais quoi d’autre.

    Oui, je le fais pour moi, répondit-elle en s’essuyant les yeux. Je pense que ça va m’aider à avancer.

    Très bien. Derek lui prit le visage entre les mains. Moi, je ne veux que ton bonheur, Meredith. Il lui effleura les lèvres avec tendresse. Alors, si retourner à la boutique et chez ta tante peut te rendre heureuse, je n’insiste pas.


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