• A peine dans la maison, Derek poussa Meredith contre la porte et se serra contre elle, le bassin en avant pour coller au sien. Only love, only love, fredonna-t-il avant de s’emparer voluptueusement de sa bouche. Il lui semblait que cela faisait des siècles qu’il ne l’avait plus embrassée et il se rendit compte à quel point cela lui avait manqué. Ce fut avec délice qu’il lui bécota les lèvres, avant de les lécher à petits coups de langue pour finalement l’insinuer dans la bouche de la jeune fille.

    Ardente, comme libérée par cet aveu qu’il lui avait fait d’une façon qu’elle trouvait tellement romantique, et qu’il ne craignait manifestement plus de répéter, Meredith souleva la chemise de son amant pour passer la main en-dessous et toucher sa peau. Elle avait tellement envie de lui. Elle était un peu étonnée par la force de son désir et son impatience mais ne chercha plus à s’en cacher. Maintenant qu’elle était sûre de Derek et de ses sentiments, elle n’avait plus à avoir ce genre de pudeur. Lorsqu’elle voulut lui ouvrir sa braguette, il la repoussa délicatement. Il faut que je prenne une douche d'abord. J’ai passé plus de cinq heures dans un avion et je n’ai pas pris le temps de passer chez moi.

    Dépêche-toi alors, murmura Meredith d’une voix rauque. Ravi par son ardeur, Derek la prit par la main et ils montèrent l’escalier en courant.

    Il fut déshabillé en un tour de main et passa directement sous la douche, se savonnant à mains nues. Adossée à la porte de la salle de bains, Meredith le regarda faire, s’émerveillant de ce désir brûlant qu’elle ressentait à la vue de son corps. Mais au-delà de ça, il y avait ce qu’elle éprouvait pour lui, cette passion exigeante, folle, impétueuse, qui faisait que tout ce qui n’était pas lui passait au second plan. Jamais elle n’aurait cru qu’en venant à San Francisco, elle rencontrerait quelqu’un qui lui inspirerait de tels sentiments. Il était l’homme de sa vie, elle n’en doutait pas. Oh bien sûr, il n’était pas parfait. Elle se sentait parfois des envies de meurtre tant il pouvait se montrer arrogant, insupportable, égoïste, mais cela ne durait jamais longtemps. Il la blessait souvent, il se comportait parfois de façon injuste mais, lorsqu’il revenait vers elle, avec son sourire et son regard charmeur, elle était incapable de lui en vouloir plus longtemps. Elle l’avait dans la peau, tout simplement.

    Il sortit de la douche, tout dégoulinant, prenant tout de suite la jeune fille par la main pour l’attirer contre lui. Avant de partir à Miami… je n’ai pas été très… Il plongea son regard dans le sien en prenant une grande inspiration. J’ai été infect avec toi.

    Oui. Tu m’as blessée, reconnut Meredith. Je n’ai pas compris.

    Je sais. C’était injuste. Tu n’avais pas mérité ça. Derek eut un sourire penaud. Je te demande pardon.

    Mais pourquoi ? se renseigna Meredith. Parce que je n’avais pas voulu te voir la veille ?

    Un peu, oui, admit Derek avant de soupirer. Mais il n’y a pas que ça. Il s’interrompit, ne sachant comment continuer sans se compromettre. Parce qu’évidemment il était hors de question de tout dévoiler, et certainement pas ses quelques écarts de conduite. Il connaissait désormais assez la jeune fille pour savoir que sa tolérance et sa compréhension avaient leurs limites. Et puis, de toute façon, ces histoires, pour peu qu’on puisse leur donner ce nom, n’avaient pas compté, d’aucune manière. Ce n’était que des parenthèses insignifiantes qui ne valaient pas la peine qu’il coure le risque de compromettre son avenir avec Meredith. Il soupira encore. Je sais que ce n’est pas toujours facile pour toi. J’ai un caractère épouvantable.

    Oh pas tant que ça ! dit Meredith en se pelotonnant contre lui.

    Si, si, je le sais bien. Les mains du chirurgien s’enfouirent dans la longue chevelure blonde avant de s’égarer sur le dos de la jeune fille. Et puis, j’exige de toi beaucoup plus que ce que je te donne. Tu dois toujours être disponible pour moi, toujours faire ce que je veux, alors que moi… Mais ça va changer, mon amour, je te le promets, s’enflamma-t-il soudain, pensant autant à ses sautes d’humeur qu’aux aventures d’un soir. Et il était sincère, comprenant que la vie était en train de lui donner une seconde chance qu’il n’avait plus le droit de gâcher. Il aimait une femme merveilleuse et en était aimé. Plus jamais, il ne compromettrait leur bonheur pour des rencontres qui, de toute façon, ne lui apportaient rien d'autre que le dégoût de lui-même. Meredith lui sourit et il fut atteint en plein cœur. Il n’avait pas toujours été tendre avec elle et, pourtant, jamais elle ne l’avait repoussé, semblant même l’aimer un peu plus à chaque fois. Il la caressa par-dessus le tissu avant de lui enlever fébrilement sa robe. Lorsqu’il sentit ses seins nus se presser contre son torse, il baissa le regard et vit les deux mamelons épanouis, écrasés contre sa poitrine. Son cœur se mit à battre plus vite et il eut l’impression d’être une coulée de lave en fusion. Il connaissait le corps de Meredith par cœur maintenant et, pourtant, à chaque fois, il avait l’impression de le découvrir. Tout en lui embrassant les cheveux, il promena le bout de ses doigts sur sa poitrine, s’aventurant jusqu’à ses flancs, sentant sa peau se grainer peu à peu sur son passage. Une de ses mains abandonna le ventre de son amie et courut le long de son bras pour venir lui faire pencher la tête afin qu’il puisse enfouir son visage dans son cou et y déposer de tout petits baisers. L’autre main continua à lui cajoler le ventre, remontant doucement jusque sur la poitrine. Transporté, il lui mordilla légèrement la peau, à la jointure du cou et de l’épaule.

    Meredith ne put retenir le gémissement qui lui monta aux lèvres et c’est tout naturellement que ses mains se posèrent sur les fesses de Derek et s’y accrochèrent. Elle se sentait bouillir. Quand le chirurgien voulut s’écarter, elle lui passa une main derrière la nuque pour le ramener vers elle et arrondit ses lèvres sous les siennes. Leurs bouches se caressèrent du bout des lèvres, celles-ci se pinçant mutuellement, heureuses de retrouver les sensations qu’elles avaient déjà connues des centaines de fois.


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  • Derek prit le visage de Meredith entre ses mains et abandonna quelques secondes ses lèvres, pour parsemer de baisers ses paupières et ses joues, avant de lui mordiller tendrement le menton, puis à nouveau ses lèvres qu’il sentait gonfler sous ses assauts. Dans un grognement d’excitation, il se mit à les lécher et sentit son cœur se gonfler d’allégresse lorsque leurs langues se rencontrèrent. Il l’aimait, il la voulait, plus rien d’autre ne comptait. C’était un sentiment fou et fort, jamais encore éprouvé à ce point, qui l’envahissait et l’empêchait de penser à autre chose. Il eut envie de lui dire ce qu’il ressentait mais il n’osa pas, de peur de briser le charme. Il n’était pas doué pour mettre des mots sur les sentiments. Ils auraient tout le temps de parler après, de se dire les choses, toutes ces choses qui devaient se bousculer dans son esprit comme elles le faisaient actuellement dans le sien.

    Sans cesser ses caresses, il fit sortir sa petite amie à reculons de la salle de bains vers la chambre qui avait été la leur quelques semaines plus tôt. Il se laissa tomber sur le lit et saisit Meredith à la taille, l’installant sur ses genoux, sa langue jouant avec la sienne, tandis que ses mains s’enhardissaient à faire ce dont elles rêvaient. Elles tremblèrent au contact des fesses que le tanga ne couvrait pas tout à fait. Derek les caressa tendrement, se délectant de leur douceur. Lentement, il insinua ses doigts entre les deux rondeurs, les retirant aussitôt de peur de se montrer trop impatient. La jeune fille se souleva légèrement pour lui faire comprendre qu’il n’en était rien. Il ne se fit pas prier et passa la main devant, écartant le tanga pour atteindre le délice des délices dont la seule idée suffisait à le rendre fou. Il se laissa aller en arrière en l’entraînant avec lui et ils roulèrent sur le lit en s’embrassant. Lorsqu’ils arrêtèrent de tourner, Meredith était sur lui. Elle se redressa un peu, s’appuyant sur ses bras pour le regarder. Mon Dieu qu’il était beau ! Et avec quelle force elle l’aimait ! Depuis qu’ils avaient quitté le pub, et surtout depuis qu’il s’était un peu dévoilé, elle n’était plus capable de penser à autre chose qu’à cet amour qu’elle ressentait pour lui et dont elle savait désormais qu’il était réciproque. Tout lui paraissait plus facile maintenant, elle n’avait plus peur de rien. Fini les doutes et les incompréhensions. Derrière elle, le drame qui l’avait meurtrie au plus profond d’elle-même. Elle ne voulait plus laisser ce genre de problèmes se mettre au travers de sa route vers le bonheur.

    Elle promena ses doigts dans les cheveux de Derek et sur son visage, soulignant du bout de l’index l’arête de son nez, le creux de sa joue, l’ourlet de ses lèvres. Elle effleura celles-ci avant de se laisser un peu glisser pour pouvoir atteindre le torse qu’elle parsema de baisers, avant de lécher les tétons du bout de la langue. Jamais elle ne s’était sentie aussi détendue en faisant l’amour qu’en ce moment. Elle poursuivit sa route jusqu’à arriver au ventre. Pendant qu’elle l’embrassait et le léchait, enfonçant parfois le bout de sa langue dans le nombril, elle sentit le sexe en érection qui venait se glisser entre ses seins. Tout en continuant ses baisers, elle s’amusa à faire de petits mouvements d’avant en arrière, pour le faire coulisser entre ses mamelons. Le gémissement que Derek laissa échapper lui apprit que son initiative était bonne. Elle se sentit pousser des ailes. Elle s’installa à genoux entre les jambes écartées de son amant et admira son phallus fièrement dressé, le cajolant du bout de ses doigts, avant de le prendre au creux de sa paume et de le masturber avec douceur. Elle le regarda prendre plus d’ampleur sous ses caresses et, à nouveau, fut envahie par cette folle envie de vivre avec lui une autre forme de plaisir. Etrangement, elle n’éprouvait plus aucune réserve, plus aucune peur. Elle était capable de faire la part des choses. Ce pénis n’était pas son ennemi. Il n’avait rien à voir avec celui, violent et haineux, de George. Il n’était qu’amour et volupté. Elle voulait lui rendre tout le plaisir qu’il lui avait donné. La seule retenue qu’elle avait encore était la crainte de ne pas savoir s’y prendre, d’être maladroite, de décevoir son amant par son inexpérience. Elle se rassura cependant en se remémorant ce qu’il lui avait dit lors de sa première tentative, lorsqu’il lui avait conseillé de suivre son instinct. Jusqu’à présent, celui-ci ne l’avait jamais trahi. Et au pire, si elle s’y prenait vraiment trop mal, Derek serait le meilleur des professeurs, elle n’en doutait pas.

    Il crut qu’il allait défaillir lorsqu’il la vit se pencher vers son membre, les lèvres en avant. En lui prenant le menton, il lui fit relever le visage et plongea son regard dans le sien, cherchant à y lire le message qu’il espérait depuis si longtemps. Et ce qu’il y vit le combla. Parce que, oui, c’était bien du désir qu’il y avait dans ces yeux-là. Comme à Aspen, au bord de la piscine, peut-être plus encore. Il eut l’impression que le feu se répandait dans tout son corps et il sentait bien qu’il en était de même pour elle. Elle ne baissait pas le regard, au contraire, elle le fixait avec ardeur et tout son corps se tendait vers lui. Il se pencha vers elle et effleura ses lèvres, avant de se reculer. Bébé, tu n’es pas obligée, dit-il pourtant pour être tout à fait certain. Si tu n’en as pas envie… Ce n’est pas important.

    Oh mais j’en ai envie, tellement envie, le rassura-t-elle d’une voix étranglée par l’émotion. Je veux… je veux le faire. Je suis prête. Elle le lui prouva aussitôt en posant les lèvres sur sa hampe qu'elle couvrit de petits baisers.

    Pour ne pas la gêner par ses regards, Derek se laissa aller en arrière et ferma les yeux, à l’affût des sensations nouvelles que la jeune fille allait lui faire connaître. Il frémit en sentant sa bouche courir le long de son sexe, puis refaire le chemin inverse pour arriver sur son gland qu’elle embrassa également, du bout des lèvres d’abord, avec un peu plus d’insistance ensuite, et finalement sortir le bout de sa langue et le lécher délicatement, par petits à-coups, pour finalement s’enrouler autour de lui. Il se redressa en s’appuyant sur ses avant-bras, ne résistant plus à la tentation de regarder Meredith, comme s’il n’arrivait pas à croire ce qui était en train de se passer et qu’il voulait s’en assurer de visu. Les petites hésitations de la jeune fille, ses maladresses parfois, lui prouvaient, quoiqu’il n’en ait jamais douté, qu’il était bien le premier à qui elle accordait ce privilège. Qu’avait-il fait pour mériter cela ? Evidemment rien, que du contraire, mais il se refusa à faire son introspection pour le moment. Le principal était de sentir la fraîcheur de cette petite langue sur son gland brûlant de passion, de la regarder courir le long de son membre, d’entendre les soupirs de contentement que Meredith laissait échapper. Plus de doute à avoir ! Elle aimait ce qu’elle était en train de faire. Il tressaillit lorsqu’elle fit passer son gland entre ses lèvres, pour sucer délicatement sa verge avant de l’avaler peu à peu jusqu’à ce qu’elle atteigne le fond de sa gorge. Il se délecta de la vision : Meredith, les joues rouges, les yeux fermés, un air ravi sur le visage et son membre enfoui dans sa bouche. Elle le fit ressortir avant de le reprendre lentement, en serrant bien les lèvres autour de lui. Derek ne put retenir un cri de plaisir.


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  • Meredith remit une main autour du phallus dressé, lui faisant suivre les allers et venues de la bouche, tandis que l’autre allait caresser les testicules, en les serrant un peu au creux de sa paume. Qu’elle avait été bête d’hésiter si longtemps ! Elle était la première étonnée de trouver autant de plaisir dans cette fellation. Qu'il était loin le temps où la seule idée de s'adonner à cette pratique la dégoutait un peu ! Ce qu'elle voyait alors comme une corvée se révélait être des plus agréables. La sensation de cette verge dure et gonflée dans sa bouche était tout simplement sensationnelle. La sentir palpiter contre son palais, avec le gland qui venait buter doucement dans le fond de sa gorge, prendre le temps de la savourer, puis remonter lentement, reprendre les caresses de la langue et des lèvres, la mordiller un peu… Meredith leva les yeux sur Derek et le vit, crispé, avec de petits sursauts de son bassin qui prouvaient qu’il était en proie à un plaisir quasi insoutenable. Elle aimait ce nouveau pouvoir qu’elle se découvrait sur lui. Les petits cris et les râles qu’il avait parfois, ses propres gémissements ainsi que les bruits de succion emplissaient la chambre, l’excitant comme elle ne l’avait jamais encore été. La bouche de la jeune fille se fit plus gourmande, s’arrondissant autour du gland, le gobant, le tétant, avant que la langue ne reprenne son chemin, glissant sur le frein, puis le long du bourrelet entre le gland et la hampe, s'y attardant un peu. La bouche devint vorace, avalant totalement le membre raidi, le faisant coulisser avec lenteur. Sentir les hanches de son amant se soulever pour venir à sa rencontre, ses doigts se crisper dans sa chevelure, entendre son souffle court lui fit accélérer sa caresse, avec des petits grognements de satisfaction.

    Derek tint le coup le plus longtemps qu’il put mais lorsqu’il sentit poindre les premières manifestations de sa jouissance, il se retira vivement et sourit devant le regard qui se posait sur lui, plein d’inquiétude, presque apeuré. C’est trop fort, bébé. Rassurée, Meredith recommença à promener le bout de sa langue sur le gland, se concentrant plus particulièrement sur le méat, où chacun de ses passages arracha à son amant un cri où se reconnaissaient à la fois le plaisir et la douleur. Il eut un long feulement lorsque, sans prévenir, son amie avala sa verge, l’engloutissant le plus loin qu’elle pouvait. Cette fois, il la repoussa avec moins de ménagement. Non, non, supplia-t-il. Arrête. Ne me tente pas. Je ne veux pas, haleta-t-il, la main sur son sexe comme s’il cherchait à le protéger de ses assauts.

    Tu ne veux pas quoi ? demanda Meredith, éperdue, ne sachant quelle bêtise elle avait commise.

    Jouir… maintenant, expliqua Derek, de nouveau souriant. Tant de naïveté, tant de fraîcheur le ravissait. Je ne veux pas, pas comme ça. Meredith comprit enfin ce à quoi il faisait allusion et rougit moins par gêne que parce qu’elle réalisait que, s’il l’avait voulu, elle ne l’aurait pas repoussé et pas uniquement pour lui faire plaisir. Elle était à lui, il était à elle, et au nom de cet amour, elle était prête à tout, même à abandonner certains de ses principes et à affronter ses plus grandes appréhensions. A quoi tu penses ? lui demanda-t-il tendrement en la prenant contre lui.

    A rien. Je suis bien, chuchota-t-elle, en plongeant ses yeux dans ceux de son amant, son index s’enroulant dans les petites mèches brunes.

    Tu as aimé ? Il connaissait déjà la réponse mais il voulait l’entendre dire.

    Rose de confusion, Meredith acquiesça d'un signe de tête, en baissant les yeux. Et toi… tu… tu as… c’était… ? murmura-t-elle, ne sachant comment formuler sa question.

    Tu as vraiment besoin que je te le dise ? rétorqua Derek en souriant. C’était génial. Mieux que ça même. J’ai adoré, ajouta-t-il, son visage perdu dans la chevelure blonde, ses dents mordillant légèrement le lobe de l'oreille de son amie. Sa voix devint rauque. C’était bon, tellement bon.

    Leurs bouches se cherchèrent et se retrouvèrent dans un baiser empreint d’une douce violence, leurs langues se bataillant joyeusement, faisant gémir les amants d’impatience et s’accélérer leurs souffles. Frémissante, un désir fou la tenaillant, Meredith prit Derek dans ses bras et l’entraîna jusqu’à ce qu’il se retrouve sur elle. Son envie était pressante, urgente. Elle le voulait en elle. Mais c’était mal connaître le coquin qui n’était pas disposé à se dépêcher. Après le magnifique cadeau qu’elle venait de lui faire, il allait prendre son temps et la combler autant qu’il le pourrait. Ses doigts vinrent effleurer le contour des lèvres de la jeune fille, ses pommettes, son oreille, sa tempe, repoussèrent ses cheveux, suivirent négligemment le tracé d’une boucle sur la peau de son cou, glissèrent doucement derrière, sur sa nuque. Après ses doigts, ce furent ses lèvres qui parcoururent ce chemin, traçant un sillon sur la peau frissonnante.

    Meredith sursauta lorsqu'elle sentit subitement les lèvres de son amant se saisir d'un de ses tétons, le presser et l'aspirer goulûment. Il la fit gémir de plaisir en une longue succion qui s'acheva par une lente caresse de sa langue sur l'aréole laquelle, mouillée de salive, était luisante. Meredith poussa un nouveau soupir en sentant la bouche de Derek se poser sur son autre sein et la langue insistante chercher son téton, le presser, le lécher, le sucer. Elle renversa sa tête en arrière et de petits cris lui échappèrent quand la main de son amant se saisit de son autre sein, le malaxant doucement. Alors qu'il commençait à mordiller doucement le sein qui était pressé contre ses lèvres, provoquant de longs frissons dans le creux des reins de la jeune fille, il posa une main sur l'une des cuisses qu’elle avait passées autour de sa taille, la caressant par de lents allers retours jusqu’au genou, avant de dévier vers les fesses qu’il pétrit quelques fois pour finalement revenir sur la jambe et la pousser vers l’extérieur. Il ressentit l’empressement avec lequel Meredith ouvrit les jambes. Il passa et repassa la main sur son sexe déjà humide, écartant enfin le tanga pour atteindre la vulve et ses petites lèvres qu’il parcourt lentement, d’avant en arrière. Meredith gémit, ses doigts agrippés dans les boucles brunes.  


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  • Soudain, Derek s’agenouilla à côté de son amie pour faire glisser le sous-vêtement jusqu’à ses chevilles et le lui retirer, avant de se pencher et d’embrasser l’intérieur de ses cuisses, remontant imperceptiblement vers la vulve en déposant une multitude de petits baisers sur son chemin. Une fois arrivée à destination, sa bouche se fit plus insistante et ses baisers plus longs. Lorsqu’elle sentit son souffle sur son intimité, Meredith poussa un long gémissement et de petites décharges électriques fusèrent dans tout son corps tandis que Derek alternait grands coups du plat de la langue et petits frôlements avec la pointe. Lorsqu’il découvrit son clitoris, un long frisson parcourut le dos de Meredith. Ses ongles se mirent à griffer le drap pendant que Derek titillait son petit bouton, tantôt l’aspirant, tantôt le faisant sauter du bout de la langue. Elle posa les mains sur sa tête, pour qu’il comprenne qu’il était hors de question qu’il s’arrête, et gémit sans vergogne lorsqu'un doigt glissa dans son fourreau humide, très vite rejoint par un second, sans que toutefois ne cessent les caresses de la bouche. Elle commença à s’agiter, son bassin tressautant malgré elle, jusqu’à ce qu’une décharge, plus fortes que les précédentes, la traverse et qu’un râle s’échappe de sa gorge alors qu’elle jouissait sans retenue.

    Derek attendit que son amie se calme pour retirer délicatement ses doigts et remonter près d’elle, pour la serrer fort contre lui, profitant pour l’embrasser partout sur le visage. J’ai envie de toi, murmura-t-elle, le regard enfiévré.

    Il mit fin à ses baisers pour la regarder. Mmm, dis-le encore, la supplia-t-il dans un souffle.

    Soudée à ses yeux bleus, elle se sentit bouillonner. J’ai envie de toi, répéta-t-elle d’une voix étouffée par la passion et le désir. Leurs bouches fusionnèrent, attirées comme deux aimants, permettant à leurs langues avides de se retrouver.

    Son sexe bandé s’apprêtait déjà à entamer sa lente pénétration lorsque Derek réalisa in extremis qu’il n’était pas protégé. Merde ! grogna-t-il en se redressant, râlant déjà à l’idée de devoir se rhabiller pour aller jusqu’à sa voiture et y prendre les préservatifs qui étaient dans la boite à gants.

    Meredith le retint. Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda-t-elle avec inquiétude. Elle était là, ouverte, offerte, déjà haletante à l’idée du doux supplice qu’il allait lui faire endurer et elle ne voulait pas que quoi que ce soit vienne s'y opposer.

    Tu sais bien, grommela Derek en voulant se relever, tournant déjà la tête à la recherche de ses vêtements, oubliant qu’il les avait abandonnés à la salle de bains.

    Laisse, dit Meredith à voix basse, en le reprenant dans ses bras. Tu n’auras qu’à me prescrire ta pilule, là. J’irai la chercher au drugstore demain, mentionna-t-elle pour répondre à l’interrogation qu’elle lisait dans les yeux de son amant.

    Celui-ci arbora immédiatement un sourire radieux, un de ceux qui mettaient le cœur à l’envers de celles auxquelles il l’adressait. Non, moi, j’irai, promit-il. Je ne fuirai pas cette fois. Il se rallongea sur son amie et, s’appuyant sur ses bras, plongea son regard dans le sien. Je ne fuirai plus jamais, bébé. Je serai toujours là maintenant, je te le jure.

    La jeune fille glissa une main entre leurs deux corps pour atteindre la verge toujours dure et raide qu’elle sentait contre sa cuisse. Elle s’en saisit et la promena doucement sur sa vulve, insistant un peu plus longuement sur son clitoris. Viens. J’en ai trop envie. Prends-moi, l’implora-t-elle en le guidant vers l’entrée de son vagin.

    D’une légère poussée du bassin, il la pénétra lentement, ce qui leur fit pousser à tous les deux un long soupir, comme s’ils étaient soulagés d’avoir retrouvé la sensation merveilleuse qui les avait submergés à Aspen. Lorsqu’il fut totalement en elle, il s’immobilisa un moment, avant d’entamer un long va-et-vient, prenant tout son temps, profitant de la chaleur des parois intimes de son amie qui l’enserraient si fortement, avant de s’arrêter une fois encore pour l’embrasser longuement. Mais d’une poussée de ses mains sur ses fesses, elle lui fit comprendre qu’elle voulait qu’il reprenne sa conquête et il se retira pour lui donner un coup de rein plus appuyé, qui lui arracha un cri. Petit à petit, il augmenta la vitesse de ses coups et une douce chaleur se répandit dans le ventre de la jeune fille, gémissante, dont la tête roulait sur l’oreiller. Elle accrocha ses jambes aux hanches de Derek comme pour le tenir enfoncé en elle, au moment même où il passait ses mains sous elle, appuyant sur son dos, pour la faire se cambrer encore plus, commençant à lui donner des coups de butoirs de plus en plus forts. Parcourue de frissons, tremblant de la tête aux pieds, elle se laissa totalement aller, ne pensant plus du tout à retenir ces cris de plaisir qui résonnèrent dans la pièce. Encore, viens encore. Plus vite. Il lui obéit, la transperçant avec force, ses cris rythmant chacun de ses coups, ses testicules venant claquer contre les fesses de Meredith. Tout à coup, il sentit qu’elle perdait pied. Il se redressa sur ses bras et la vit, la bouche grande ouverte, ses yeux écarquillés, le visage presque figé, un cri rauque s’échappant de sa gorge, alors qu’il sentait sa verge broyée par une multitude de contractions. Il serra les dents, continuant de la posséder sans relâche, jusqu’à ce qu’elle pousse un deuxième cri, bien plus fort que le premier, agitée par une nouvelle salve de spasmes qu’elle tenta de maîtriser en plantant ses ongles dans les fesses de son amant.

    Alors, seulement, il se laissa aller, libérant en elle sa semence par saccades violentes, leurs deux corps se tordant sous l’effet de la jouissance. S’effondrant sur elle, il plongea son visage dans ses mèches. Mon amour, murmura-t-il, s’étonnant de la facilité avec laquelle ses mots, qu’il redoutait de dire quelques jours avant, avaient franchi ses lèvres. Mon amour, répéta-t-il, en espérant qu’elle comprendrait son message. Il savait que ce n’était pas suffisant, qu’il devait lui en dire plus, être plus précis dans ses mots, cesser de parler par allusions. Ils étaient arrivés à un tournant de leur relation, il le savait, et il allait devoir se dévoiler, mais pas encore, pas maintenant, pas tout de suite. Parce que les mots, une fois qu’il les aurait dits, le laisseraient sans défense. Avouer ses sentiments à Meredith, c’était se mettre à nu, c’était lui donner les clefs de son cœur et de son âme, c’était se mettre à sa merci et ça, il n’était pas encore certain d’y être tout à fait prêt.


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  • Le lendemain, Meredith se réveilla avec un horrible sentiment de solitude. Contrairement à l’habitude, le corps chaud de Derek n’était pas lové contre le sien et elle tâtonna le lit à sa recherche. Ne le trouvant pas, elle ouvrit de grands yeux et fut debout d’un bond. Sans même prendre la peine de se couvrir, elle s’élança en dehors de la chambre, dévalant nue l'escalier jusqu'au rez-de-chaussée, parcourant à toute vitesse les pièces pour finalement constater que son amant n'était pas là. Un coup d'œil à la fenêtre la rassura cependant ; la Porsche était toujours garée devant la maison. Meredith remonta aussi vite qu'elle était descendue. En entrant dans la chambre, elle entendit un bruit d’eau qui venait de la salle de bains. Elle ouvrit la porte à la volée et découvrit Derek, les yeux fermés, la tête en arrière dodelinant doucement de gauche à droite sous le jet d’eau chaude. Ah tu es là ! souffla-t-elle, soulagée de l’avoir retrouvé.

    Il ouvrit les yeux et lui dédia un merveilleux sourire. Mais oui. Où voulais-tu donc que je sois ?

    Je ne sais pas. Elle entra et referma la porte derrière elle, se fustigeant déjà parce qu’à la simple vue de ce corps ruisselant d’eau, elle sentait monter en elle ce désir fou et intransigeant qui reléguait tout au second plan. Je me suis éveillée et tu n’étais pas là, alors…

    Alors tu as pensé que j’étais parti, conclut Derek avec un ton un peu réprobateur, en lui tendant la main.

    Non, c’est pas ça, assura Meredith en faisant les trois pas qui les séparaient pour nouer ses doigts à ceux de son petit ami. Je me suis réveillée et je me suis sentie seule dans ce grand lit. J’aurais voulu que tu sois là, avec moi.

    Derek la tira doucement vers lui pour la faire entrer dans la douche et la prit contre lui, pour que l’eau chaude coule sur elle aussi. Je suis désolé. J'aurais aimé être là, moi aussi. Il posa légèrement ses lèvres contre celles de la jeune fille avant de se redresser. En fait, j’espérais pouvoir passer la journée avec toi mais ils viennent de me biper. Il faut vraiment que j’aille à la clinique. Je vais faire le plus vite possible, bébé. J’ai envie d’être avec toi.

    Moi aussi, je veux être avec toi. Meredith se pelotonna contre lui et releva la tête, les lèvres en avant, quémandant un autre baiser qu’il s’empressa de lui donner. Tandis que leurs salives se mélangeaient et que leurs langues dansaient ensemble, leurs mains coururent sur leurs corps, caressant tout ce qu’elles pouvaient, étreignant un sein, une fesse, une hanche, jusqu’au moment où n’y tenant plus, Meredith prit en main la verge de Derek, la faisant glisser doucement entre ses doigts, la sentant se raidir peu à peu. Elle savait déjà qu’elle ne résisterait pas à la tentation. La veille, elle avait découvert un plaisir incommensurable dont elle n’était plus prête à se passer, jouer avec Derek, l’amener à la limite du supportable, le rendre fou d’amour tout simplement.

    De son côté, il avait glissé une main jusque sur la toison intime de son amie, passant d’abord simplement les doigts sur la naissance de sa vulve, avant d’en glisser un entre ses lèvres et rejoindre le clitoris qu’il sentit s’humidifier au rythme de ses caresses. Bouche contre bouche, ils gémirent leur bonheur. Meredith releva une jambe contre la hanche de son amant pour permettre à ses doigts d’aller plus loin. Il ne se fit pas prier et enfonça son majeur dans son antre, le faisant entrer et sortir, tandis qu’elle le branlait de plus en plus vite. Il sentit l'excitation de la jeune fille couler sur ses doigts et cela décupla la sienne. Elle geignit quand il retira son doigt mais gémit quand il le posa sur son petit bouton qu’il agita frénétiquement. Tout en continuant sa masturbation, elle renversa la tête en arrière. Remets tes doigts, l’implora-t-elle dans un cri. Il lui obéit, la pénétrant cette fois de son index et son majeur tandis que son pouce prenait la relève auprès du clitoris. La jouissance prit Meredith rapidement, presque par surprise, si violemment qu’elle lâcha le phallus pour s’agripper aux épaules de Derek dans un concert de râles. Le plaisir fut intense et la laissa pantelante et tremblante tout contre le corps de son ami. Celui-ci ressortit ses doigts et, provocant, leur fit effleurer le clitoris encore douloureux. Meredith gémit longuement et enfonça légèrement ses dents dans la chair de l'épaule de Derek. Il accepta de lui laisser un peu de répit et la calma en promenant ses paumes de ses fesses à sa nuque.

    Lorsqu’elle eut récupéré, elle s’écarta légèrement et lui passa les mains sur le torse, s’égarant sur ses flancs, revenant sur son ventre, remontant sur les seins tout en entamant une lente descente jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à ce membre qui représentait le plaisir ultime. Elle sourit en se rappelant à quel point il l’avait impressionnée la première fois qu’elle l’avait vu, lui faisant même un peu peur comme tout ce qui était du domaine de l’inconnu. Ensuite, il y avait eu la timidité, la gêne, l’appréhension, tous ces sentiments s’entremêlant qui, maintenant, avaient tous disparu pour faire place à l’impatience et à une certaine forme d’assurance qui la faisait se sentir plus forte. La petite fille timide s'était transformée en une femme amoureuse et ardente. Meredith regarda le pénis raidi, aux aguets, et déjà prêt à s’abandonner à elle. Elle le toucha du bout du doigt et s’amusa de le voir se tendre un peu plus. Son index parcourut la hampe, en suivant le tracé d’une veine, et arrivé à la base, en fit le tour avant de refaire le chemin inverse pour finir sur le gland dont elle dessina le contour, se permettant de temps en temps de douces et légères griffures du bout de l’ongle. Elle résolut enfin de l’enfermer au creux de sa paume dans un doux va-et-vient tandis que l’autre main allait câliner ses testicules. Elle leva les yeux pour croiser le regard de son ami et y lire l’approbation qu’elle espérait. Avec un sourire tendre, il avança légèrement le bassin de sorte que son sexe frôle son visage. Elle effleura de son souffle chaud le gland gonflé de désir, posa ses lèvres dessus puis se mit à le déguster comme elle le faisait avec une glace. Elle comprenait maintenant les allusions que Derek ne manquait jamais de faire lorsqu’elle mangeait. Elle repensa soudain à cet homme qui l’avait dévisagée un jour avec un air concupiscent alors qu’elle dégustait son dessert, au restaurant, et à l’empressement avec lequel Derek avait voulu quitter l’établissement. Elle ne put s’empêcher de rire, arrêtant par là même ce qu’elle était en train de faire.


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