• CHAPITRE 868

    Derek prit le visage de Meredith entre ses mains et abandonna quelques secondes ses lèvres, pour parsemer de baisers ses paupières et ses joues, avant de lui mordiller tendrement le menton, puis à nouveau ses lèvres qu’il sentait gonfler sous ses assauts. Dans un grognement d’excitation, il se mit à les lécher et sentit son cœur se gonfler d’allégresse lorsque leurs langues se rencontrèrent. Il l’aimait, il la voulait, plus rien d’autre ne comptait. C’était un sentiment fou et fort, jamais encore éprouvé à ce point, qui l’envahissait et l’empêchait de penser à autre chose. Il eut envie de lui dire ce qu’il ressentait mais il n’osa pas, de peur de briser le charme. Il n’était pas doué pour mettre des mots sur les sentiments. Ils auraient tout le temps de parler après, de se dire les choses, toutes ces choses qui devaient se bousculer dans son esprit comme elles le faisaient actuellement dans le sien.

    Sans cesser ses caresses, il fit sortir sa petite amie à reculons de la salle de bains vers la chambre qui avait été la leur quelques semaines plus tôt. Il se laissa tomber sur le lit et saisit Meredith à la taille, l’installant sur ses genoux, sa langue jouant avec la sienne, tandis que ses mains s’enhardissaient à faire ce dont elles rêvaient. Elles tremblèrent au contact des fesses que le tanga ne couvrait pas tout à fait. Derek les caressa tendrement, se délectant de leur douceur. Lentement, il insinua ses doigts entre les deux rondeurs, les retirant aussitôt de peur de se montrer trop impatient. La jeune fille se souleva légèrement pour lui faire comprendre qu’il n’en était rien. Il ne se fit pas prier et passa la main devant, écartant le tanga pour atteindre le délice des délices dont la seule idée suffisait à le rendre fou. Il se laissa aller en arrière en l’entraînant avec lui et ils roulèrent sur le lit en s’embrassant. Lorsqu’ils arrêtèrent de tourner, Meredith était sur lui. Elle se redressa un peu, s’appuyant sur ses bras pour le regarder. Mon Dieu qu’il était beau ! Et avec quelle force elle l’aimait ! Depuis qu’ils avaient quitté le pub, et surtout depuis qu’il s’était un peu dévoilé, elle n’était plus capable de penser à autre chose qu’à cet amour qu’elle ressentait pour lui et dont elle savait désormais qu’il était réciproque. Tout lui paraissait plus facile maintenant, elle n’avait plus peur de rien. Fini les doutes et les incompréhensions. Derrière elle, le drame qui l’avait meurtrie au plus profond d’elle-même. Elle ne voulait plus laisser ce genre de problèmes se mettre au travers de sa route vers le bonheur.

    Elle promena ses doigts dans les cheveux de Derek et sur son visage, soulignant du bout de l’index l’arête de son nez, le creux de sa joue, l’ourlet de ses lèvres. Elle effleura celles-ci avant de se laisser un peu glisser pour pouvoir atteindre le torse qu’elle parsema de baisers, avant de lécher les tétons du bout de la langue. Jamais elle ne s’était sentie aussi détendue en faisant l’amour qu’en ce moment. Elle poursuivit sa route jusqu’à arriver au ventre. Pendant qu’elle l’embrassait et le léchait, enfonçant parfois le bout de sa langue dans le nombril, elle sentit le sexe en érection qui venait se glisser entre ses seins. Tout en continuant ses baisers, elle s’amusa à faire de petits mouvements d’avant en arrière, pour le faire coulisser entre ses mamelons. Le gémissement que Derek laissa échapper lui apprit que son initiative était bonne. Elle se sentit pousser des ailes. Elle s’installa à genoux entre les jambes écartées de son amant et admira son phallus fièrement dressé, le cajolant du bout de ses doigts, avant de le prendre au creux de sa paume et de le masturber avec douceur. Elle le regarda prendre plus d’ampleur sous ses caresses et, à nouveau, fut envahie par cette folle envie de vivre avec lui une autre forme de plaisir. Etrangement, elle n’éprouvait plus aucune réserve, plus aucune peur. Elle était capable de faire la part des choses. Ce pénis n’était pas son ennemi. Il n’avait rien à voir avec celui, violent et haineux, de George. Il n’était qu’amour et volupté. Elle voulait lui rendre tout le plaisir qu’il lui avait donné. La seule retenue qu’elle avait encore était la crainte de ne pas savoir s’y prendre, d’être maladroite, de décevoir son amant par son inexpérience. Elle se rassura cependant en se remémorant ce qu’il lui avait dit lors de sa première tentative, lorsqu’il lui avait conseillé de suivre son instinct. Jusqu’à présent, celui-ci ne l’avait jamais trahi. Et au pire, si elle s’y prenait vraiment trop mal, Derek serait le meilleur des professeurs, elle n’en doutait pas.

    Il crut qu’il allait défaillir lorsqu’il la vit se pencher vers son membre, les lèvres en avant. En lui prenant le menton, il lui fit relever le visage et plongea son regard dans le sien, cherchant à y lire le message qu’il espérait depuis si longtemps. Et ce qu’il y vit le combla. Parce que, oui, c’était bien du désir qu’il y avait dans ces yeux-là. Comme à Aspen, au bord de la piscine, peut-être plus encore. Il eut l’impression que le feu se répandait dans tout son corps et il sentait bien qu’il en était de même pour elle. Elle ne baissait pas le regard, au contraire, elle le fixait avec ardeur et tout son corps se tendait vers lui. Il se pencha vers elle et effleura ses lèvres, avant de se reculer. Bébé, tu n’es pas obligée, dit-il pourtant pour être tout à fait certain. Si tu n’en as pas envie… Ce n’est pas important.

    Oh mais j’en ai envie, tellement envie, le rassura-t-elle d’une voix étranglée par l’émotion. Je veux… je veux le faire. Je suis prête. Elle le lui prouva aussitôt en posant les lèvres sur sa hampe qu'elle couvrit de petits baisers.

    Pour ne pas la gêner par ses regards, Derek se laissa aller en arrière et ferma les yeux, à l’affût des sensations nouvelles que la jeune fille allait lui faire connaître. Il frémit en sentant sa bouche courir le long de son sexe, puis refaire le chemin inverse pour arriver sur son gland qu’elle embrassa également, du bout des lèvres d’abord, avec un peu plus d’insistance ensuite, et finalement sortir le bout de sa langue et le lécher délicatement, par petits à-coups, pour finalement s’enrouler autour de lui. Il se redressa en s’appuyant sur ses avant-bras, ne résistant plus à la tentation de regarder Meredith, comme s’il n’arrivait pas à croire ce qui était en train de se passer et qu’il voulait s’en assurer de visu. Les petites hésitations de la jeune fille, ses maladresses parfois, lui prouvaient, quoiqu’il n’en ait jamais douté, qu’il était bien le premier à qui elle accordait ce privilège. Qu’avait-il fait pour mériter cela ? Evidemment rien, que du contraire, mais il se refusa à faire son introspection pour le moment. Le principal était de sentir la fraîcheur de cette petite langue sur son gland brûlant de passion, de la regarder courir le long de son membre, d’entendre les soupirs de contentement que Meredith laissait échapper. Plus de doute à avoir ! Elle aimait ce qu’elle était en train de faire. Il tressaillit lorsqu’elle fit passer son gland entre ses lèvres, pour sucer délicatement sa verge avant de l’avaler peu à peu jusqu’à ce qu’elle atteigne le fond de sa gorge. Il se délecta de la vision : Meredith, les joues rouges, les yeux fermés, un air ravi sur le visage et son membre enfoui dans sa bouche. Elle le fit ressortir avant de le reprendre lentement, en serrant bien les lèvres autour de lui. Derek ne put retenir un cri de plaisir.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Vendredi 23 Août 2019 à 16:53

    Bonsoir à tous, Parler c'est aussi faire l'amour Derek et Meredith qui ose une fellation et qui est entreprenante . Elle pourra dire qu'avec lui elle aura eu toutes ses premières fois et ce n'est pas fini yes. Bonne fin d'après-midi à tous.

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