• Derek était assis devant sa caravane, surveillant le barbecue qu’il avait allumé, quand il entendit le bruit d’un moteur. Il se leva et alla à la rencontre du véhicule qui se garait un peu en contrebas. Meredith en sortit, tout sourire, et brandit la bouteille de vin qu’elle avait apportée. Hey ! Je ne suis pas trop en retard ?

    Ça valait la peine d’attendre, assura-t-il d’une voix suave. Tu es magnifique, ce soir.

    Elle feignit d’être choquée. Ce soir ? Seulement ce soir ?

    Derek arriva près d’elle en souriant et lui caressa la joue. Tu es toujours très belle et désirable. Il se pencha vers elle pour lui donner un baiser tendre, doux, passionné auquel elle répondit avec entrain. Tout en l'embrassant, il passa une main dans ses cheveux soyeux, puis sur la peau de son cou qu’il frôla du bout des doigts. Elle trembla légèrement. Il continua en glissant son index lentement sous le menton de la jeune femme, avant de mettre le holà. Si on continue comme ça, on n’arrivera même pas jusqu’à la caravane.

    Faire l’amour dans l’herbe, ça ne te tente plus ? murmura Meredith, coquine. Je croyais que tu voulais offrir un spectacle aux ratons laveurs.

    Derek hocha lentement la tête. Je suis trop jaloux. Je veux être le seul à te voir nue. Il passa son bras autour de la taille de la jeune femme pour l’amener jusqu’à la terrasse. Après avoir jeté un œil sur les pilons de poulet qui finissaient de rôtir, il ouvrit la porte du mobil home pour faire entrer son amie. A peine à l’intérieur, il lui ôta la bouteille des mains pour la déposer sur la table et la poussa contre la paroi avec un grognement. Il posa ses lèvres sur les siennes puis enfouit sa tête dans son cou, qu’il suçota quelques secondes. Quittant son cou, il revint embrasser ses lèvres et les caressa avec sa langue, ce qui la chatouilla. Elle commença à rire et il en profita pour glisser sa langue entre ses lèvres et chercher la sienne. Elle cessa immédiatement de rire et leurs langues se trouvèrent pour enfin commencer un doux et sensuel ballet. Leurs mouvements, d’abord lents, devinrent plus passionnés. Derek y mit fin avec peine. Il regarda intensément Meredith avec des yeux pétillants de désir. Je propose qu’on s’occupe d’abord du poulet. Il sortit sur la terrasse et ramena la volaille. Ils s’assirent à la table et mangèrent du bout des lèvres, sans trop d’appétit, sans trop parler aussi, préférant se caresser du regard, se frôler du pied et de la main, échanger des sourires. La tension sexuelle alla crescendo au fur et à mesure que les minutes passaient.

    Ce fut elle qui, la première, se leva. Elle lui tendit la main avec un sourire désarmant et il ne se fit pas prier pour la rejoindre. Il l’embrassa lentement avec une incroyable tendresse. Il mit ses mains dans sa chevelure et l’attira vers lui, comme pour s’assurer qu’elle ne quitterait pas ses lèvres. Totalement enfiévrée par ce contact, enivrée par le goût de sa langue, elle se colla plus encore à lui. Ses mains allèrent à son tour emprisonner la nuque virile. Les mains de Derek descendirent sur le sweat-shirt de Meredith et l’en débarrassèrent d’un geste habile. Il la plaqua doucement mais fermement contre la paroi. Ses hanches pressées contre celles de sa partenaire, il laissa ses mains s’aventurer vers la fermeture de son soutien-gorge. Pas une seule seconde, je ne cesse de penser à toi, lui souffla-t-il avant de jeter au loin le sous-vêtement de dentelle. Elle sentit une vague d’excitation la submerger. Elle était à lui. Il allait la posséder, là. Sentant sa bouche se promener sur sa poitrine nue, elle tressaillit de plaisir et, dans un réflexe sensuel, se cambra contre lui. Toujours enlacés, ils avancèrent tout doucement en direction de la chambre. Elle laissa échapper un gémissement lorsqu’il lui défit les trois premiers boutons de son jean. Il s’arrêta pour s’écarter et la contempler. Elle se rapprocha et, d’un geste rapide, lui ôta son pull qu’elle laissa tomber à ses pieds. Elle le redécouvrit tel qu’il était la première fois qu’elle l’avait vu… séduisant en diable, merveilleusement musclé, beau à en mourir. Dans un petit rire, elle lui prit le visage entre ses mains et tout en posant sur ses lèvres une bouche affamée, pressa sa poitrine contre son torse, goûtant avec délice le contact de leurs peaux nues l’une contre l’autre.

    Seigneur ! murmura Derek, à ce rythme-là, jamais nous n’arriverons au lit. Meredith se détacha de lui et fit quelques pas. Par jeu, il la retint et fit glisser son pantalon le long de ses jambes, laissant apparaître un minuscule slip de dentelle ivoire. Il colla son corps au sien.  

    A ce rythme-là, je finirai par mourir d’impatience, renchérit-elle. Tu m’infliges une véritable torture.

    S’il te plait, la supplia Derek avec ferveur. Tu es si belle… Je veux d’abord te regarder… et te caresser…

    Adorablement vulnérable dans sa quasi nudité, Meredith sentit les paumes de Derek qui allaient et venaient sur sa peau satinée. Puis la main de son partenaire arriva à l’endroit où elle l’attendait et écarta le morceau de satin et de dentelle qui dissimulait encore son intimité. Attends, implora-t-elle en saisissant le poignet de son amant. Moi aussi, je veux te toucher… Elle s’accroupit et défit, de ses doigts tremblants, la fermeture Eclair du pantalon de son amant. Puis elle promena ses lèvres sur son ventre plat, le taquinant çà et là de baisers légers, tout en faisant glisser le vêtement. Les yeux clos, il ne bougea pas. Quand elle posa les mains sur l’élastique de son boxer, il sut qu’il ne supporterait pas davantage ce délicieux tourment. Alors, il l’obligea à se relever, acheva de se déshabiller rapidement et la souleva dans ses bras pour la déposer sur le lit. La gorge nouée, il la contempla sans chercher à dissimuler le désir qu’il avait pour elle. Il réussit à se détacher de l’envoûtant regard vert et posa ses yeux quelques centimètres plus bas. Elle avait des seins magnifiques, plutôt petits, mais d’une forme parfaite. Sur un arrondi au maintien sans défaut, de petites aréoles foncées couronnaient deux tétons qui pointaient droit devant. Instinctivement, il tendit les bras et, de ses mains placées en forme de coupe, il enserra les globes. Il laissa ses paumes s’imprégner longuement des douces rondeurs puis, il posa ses pouces sur les petits bouts durcis et remarqua immédiatement la chair de poule qui gagnait le pourtour des aréoles puis les mamelons. Il vit la jeune femme frissonner et refermer les yeux. Elle avait les tétons si tendus que cela lui fit presque mal et elle ne put retenir des gémissements dans lesquels se mêlaient douleur et plaisir. Très vite, elle l’obligea à s’arrêter et planta ses yeux dans les siens. C'était un regard passionné, un regard de tigresse en furie, et c'est en feulant qu'elle lui murmura, J’ai une terrible envie de…


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  • Mark vint s’asseoir en face de Derek. Non, mais franchement, ça va te mener où, cette histoire ?

    Quelle histoire ? bougonna Derek.

    Mark le regarda avec un air goguenard. C’est ça, prends-moi pour un con en plus ! Toi et Meredith, vous deux…

    Il n’y a pas de nous deux, riposta Derek en levant à nouveau les yeux au ciel. Il y a elle et il y a moi. On se retrouve de temps en temps, on va manger un bout, on discute, on s’amuse bien. C’est tout. Ça ne fait pas de nous un couple.

    Et qu’est-ce que vous avez fait à la plage ? demanda Callie en se resservant un verre de Margarita.

    Rien de spécial, prétendit Derek. Elle a un peu pris le soleil… elle a trempé ses pieds dans l’eau. Rien de transcendant.

    Son verre à la main, Callie se dirigea vers sa chaine hi-fi pour mettre un nouveau CD. Et toi ? lança-t-elle.

    Derek prit son air le plus innocent. Moi ? Moi, j’ai profité du soleil. Je me suis relaxé. Je me suis même un peu assoupi.

    Mark prit un air dubitatif. Et rien d’autre ? Une jolie nana en maillot à côté de toi et t’as pas tenté de…

    Parce qu’il n’avait pas du tout envie de parler à ses amis de ce qui s’était passé, Derek mentit avec aplomb. Non, pas l’espace d’une seconde ! On est amis, je t’ai dit. Callie ricana. C’est dingue que vous ne puissiez pas l’admettre, s’emporta Derek.

    Callie déposa sur la table un pot de guacamole accompagné d’un assortiment de crudités et de chips de maïs. Et toi, c’est dingue que tu n’admettes que tu es en train de craquer pour elle !

    Ce n’est pas toi qui voulais parler d’autre chose ? aboya Derek. Il prit un bâton de carotte qu’il trempa dans la sauce. Si j’avais su que vous feriez mon procès, je ne serais pas venu, ajouta-t-il avant de mordre dans le légume avec rage. A ce moment-là, son téléphone portable lui annonça qu’il venait de recevoir un autre message qu’il s’empressa de lire. Il en déduisit que Meredith n’avait pas compris ce qu’il avait voulu dire. Il lui envoya un second texto.

    -----------------------------

    Dans la maison de Nob Hill, les filles étaient assises sur le lit de Meredith. Adossé à la garde-robe, George, qui avait rejoint ses camarades, observait d’un air mauvais Meredith qui n’arrêtait pas de manipuler son nouveau téléphone. 

    Tu ne nous as rien raconté de ta journée, reprocha gentiment Izzie à son amie. Dis-nous au moins où vous avez été et ce que vous avez fait.

    Du moins, ce qui est racontable, précisa Cristina avec une pointe d’ironie.

    Meredith fit un sourire extasié qui éveilla immédiatement la jalousie de George. C’était… c’était génial ! Derek m’a emmenée à Monterey et puis à Carmel et… Son téléphone sonna à nouveau. Elle s’arrêta aussitôt de parler et ouvrit fébrilement sa messagerie.

    Je ne regrette pas ce qui s’est passé entre nous cet après-midi, au contraire, lui avait écrit Derek. Si tu ne m’avais pas arrêté… Mais ça aurait été une erreur.

    Blessée qu’il continue à dévaloriser leur premier moment de véritable intimité, Meredith renvoya aussitôt un autre texto. J’en ai marre que tu me considères toujours comme une erreur !

    Et qu’est-ce que vous avez fait à Carmel ? insista Izzie.

    On s’est un peu promené dans la ville, répondit Meredith. Ensuite, on a mangé dans un restaurant super chic, et puis on est allé à la plage.

    Cristina et Izzie échangèrent un regard entendu. Ah la plage !

    Les deux filles attendirent des confidences qui ne vinrent pas. Alors, c’est un bon coup ? demanda franchement Cristina. Obnubilée par son téléphone, Meredith ne l’entendit pas.

    On n’en a rien à foutre ! éructa George.

    Je trouve ça hyper romantique, moi, de faire l’amour sur la plage, déclara Izzie, l’air rêveur.

    Tu parles ! répliqua George avec un regard furibond. T’as du sable qui se fout partout, c’est dégueulasse.

    Cristina se tourna vers lui avec un air moqueur. Qu’est-ce que tu en sais ? T’as jamais mis tes pieds sur une plage ! Et pour le reste, je ne pense pas que tu aies une grande expérience non plus. George se renfrogna tandis qu’Izzie éclatait de rire. Quant à Meredith, elle ne réagit pas. Cristina devina qu’elle n’avait pas suivi la conversation. Bon, notre amie a mieux à faire que d’écouter nos conneries alors, on ne va pas la déranger plus longtemps, persifla-t-elle en se levant du lit. Izzie l’imita aussitôt. Elles quittèrent la pièce sans prêter attention au fait que George ne les suivait pas.


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  • Quoi ? demanda Derek avec empressement. Dis-moi tout, n’aie pas peur… Il ne doit pas y avoir de tabou entre nous.

    J’ai envie de… te prendre… Meredith n’avait pas l’habitude d’employer un langage osé, ça ne lui ressemblait pas. Elle n'alla pas plus loin. Derek comprit et apprécia sa retenue. Il ferma les yeux pour lui faire comprendre qu’elle pouvait disposer de lui à sa guise. Après lui avoir effleuré les lèvres, Meredith se laissa couler le long de son corps. D’une main, elle entreprit un doux et lent massage de son pénis, alors que de l'autre elle empoignait ses testicules. Derek se crispa sous l’assaut. Ensuite, elle posa délicatement ses lèvres sur le gland rosé et comme un premier frisson l'encourageait, elle vint l’effleurer du bout de sa langue. Les spasmes qu'elle ressentit dans sa main la stimulèrent, et c'est de toute sa langue qu'elle le lapa. Puis, telle une gourmande, c'est tout le membre qu'elle lécha, sur toute sa longueur et de toute la largeur de sa langue. Celle-ci monta, descendit, frétilla sur chaque millimètre. Les tressautements, les contractions de la verge sous ses lèvres et entre ses doigts l’excitèrent au plus haut point. Elle revint au sommet du gland. Les mouvements de sa langue devinrent frénétiques, totalement incontrôlés. Elle descendit jusqu'aux testicules qu’elle embrassa et lécha avant de se précipiter à nouveau sur la verge qu’elle avala d'un coup jusqu’au fond de la gorge.

    Derek crut exploser. Il était au bord du cataclysme. Il se contracta pour ne pas jouir immédiatement et attrapa la tête de Meredith pour bloquer son mouvement de va-et-vient le long de son pénis.  Mon amour, parvint-il à articuler après avoir avalé ce qui lui restait de salive dans sa bouche … Mon amour, si tu continues, je ne vais pas pouvoir me retenir. Elle le regarda avec un air de bravade et poursuivit les mouvements avec sa main jusqu’à ce qu’il ne lui résiste plus. Il reprit son souffle, les yeux levés vers le plafond. Après avoir dégluti, il la regarda. Son visage était comme auréolé d'un halo de douceur, de tendresse, de sensualité, halo accentué par son regard alangui, par sa bouche voluptueuse, par son sourire mutin. C’était une vision de rêve. Il était définitivement, irrémédiablement fou amoureux de cette femme.

    Ils arrivèrent enfin au lit. Derek allongea Meredith à ses côtés, se pencha vers elle et l'embrassa amoureusement. Il redressa la tête et la regarda avec un sourire tendre sur les lèvres. Puis, il dévora des yeux les deux magnifiques seins bien ronds aux larges aréoles brunes qui s’offraient à lui. Il approcha sa bouche d’un des tétons et l’aspira, le téta, d’abord doucement puis avidement. Meredith passa ses bras autour de son cou en poussant des petits gémissements. Des frissons de désir commençaient à se propager le long de son corps jusqu’à son bas-ventre. Derek lâcha un sein et s’acharna sur l’autre. Puis il s’accroupit à demi à ses pieds et commença à les caresser, les embrasser, insinuant la langue entre les orteils, ce qui la fit frémir. Il remonta ensuite sur les mollets, caressant l'un, embrassant l'autre. La jeune femme, appuyée sur les coudes, le regardait faire, attendrie de rencontrer chez cet homme autant de patience, de retenue. Elle aimait le contact de ses doigts et de sa bouche sur ses jambes et, maintenant sur ses cuisses. Il poursuivit sa lente remontée. Il la fit se rallonger et revint s'occuper de ses seins, leur offrant baisers et caresses. Il libéra une main qui descendit sur le ventre, atteignant l'élastique du slip. De la paume, il massa le renflement du pubis puis, toujours lentement, descendit plus bas, découvrant la moiteur du tissu. Les gémissements de son amante s'amplifièrent. Elle écarta plus franchement les jambes, livrant son intimité aux doigts de son amant. Celui-ci se décida tout à coup et baissa le sous-vêtement de Meredith, ce qui la dénuda complètement. La bouche de Derek ne revint pas sur la menue poitrine mais préféra se poser sur le sexe de Meredith. Elle l'embrassa doucement, retardant au maximum le contact avec les zones trop sensibles. La jeune femme ne tint plus. Elle avait envie de caresses plus appuyées, envie que son amant la lèche, la fouille, la pénètre. Elle releva les jambes, les écarta au maximum, s'offrant totalement. Viens… J'ai envie de ta bouche… Il écarta délicatement les petites lèvres pour que sa langue puisse titiller le clitoris déjà saillant. Ensuite, il descendit et explora la fente offerte. Ses mains remontèrent et il caressa les seins, tirant doucement sur les bouts, caressant les aréoles. Sa langue alla du bouton à l'entrée du vagin, s'y enfonça, en ressortit pour mieux y retourner. Meredith savoura ses baisers, ses coups de langue, ses intrusions. Elle ne retint ni ses gémissements, ni ses petits cris. Elle avait l'impression que son sexe se transformait en volcan. Elle sentit monter en elle une vague de plaisir, des picotements dans les jambes, des folles sensations dans son ventre. Elle perdit la notion du temps. La pièce tourna autour d’elle. Elle agrippa la tête de son amant, la plaqua contre son sexe. Mon amour… je… oui… ah… c'est bon… je… La suite de sa phrase se perdit dans un long cri et elle jouit.

    Les yeux fermés, les narines pincées, Meredith savoura son orgasme. Derek l'enveloppa d'un regard mêlé de tendresse et d'excitation et resta ainsi de longues minutes, les yeux sur elle, admirant son corps, la laissant revenir lentement à elle. Tu es si belle quand tu as du plaisir, mon amour.

    Elle le vit qui la regardait et lui sourit. Elle attira son visage près du sien et lui offrit sa bouche pour un baiser des plus tendres. Elle se releva et vint s'installer sur lui. Le regardant dans les yeux, elle saisit son membre et le guida à l'entrée de son sexe. Puis, lentement, elle descendit, la bouche ouverte, comme si elle faisait un effort pour le recevoir. Elle savoura chaque minute de cette pénétration, chaque centimètre de ce sexe qui la pourfendait. Il posa ses mains sur ses hanches qu'il caressa. Comme elle, il savoura le lent cheminement de son pénis dans le fourreau chaud et humide. Son membre était serré et épousait à la perfection les parois intimes. C'est bon… Aaaah, oui… J'aime t'avoir en moi, gémit-elle.

    Quand enfin leurs corps se joignirent totalement, elle resta immobile, se délectant du moment présent, appréciant de se sentir ainsi emplie. Puis, toujours lentement, elle remonta, le faisant presque entièrement ressortir, avant de s'empaler, dans un long râle, jusqu'à la racine. Elle commença alors une longue séance de va-et-vient, variant le rythme de ses allers et retours, les seins ballottant, le corps en nage, se donnant à fond à son amant. Celui-ci, sentant son plaisir imminent, la prévint. Meredith… je vais …

    Oh oui… viens. Pour la seconde fois, elle parvint aux cimes du plaisir, jouissant presque en même temps que lui. Elle s'affala sur son torse, trouva sa bouche pour un nouveau baiser. Ils restèrent ainsi de longues minutes, reprenant leur souffle, savourant leur bonheur. 


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  • Très tôt, le samedi matin, Mark se retrouva devant la porte de Meredith et sonna brièvement pour signaler sa présence. C’est Alex qui vint lui ouvrir. Dr Sloan, bougonna le jeune homme en guise de bonjour.

    Mark non plus ne cacha pas son déplaisir. Bonjour, Karev. Désolé si je vous ai réveillé, dit-il sans en penser un mot.

    Je ne dormais plus, répondit Alex en cachant à peine son animosité.

    Tant mieux... Vous voulez prévenir le Dr Shepherd que je suis là ?

    Doc, cria Alex à tue-tête. Y a quelqu’un pour vous. Il laissa Mark devant la porte et partit dans la cuisine.

    La voix de Meredith retentit au haut de l’escalier. Alex ! Je t’ai déjà demandé de ne plus l’appeler Doc. Doc était mon chien et il est mort. Lui, c’est mon petit ami et il est bien vivant, grâce à Dieu. Il s’appelle Derek… Tu entends ? Derek ! s’égosilla-t-elle.

    Celui dont elle parlait fit son apparition dans l’escalier, en riant. Entre, Mark, lança-t-il à l’intention de son ami.

    Meredith, encore en pyjama, le suivit. Bienvenue dans ma maison de fous. Entrez, ne soyez pas timide. Mark les suivit dans la cuisine, légèrement surpris par l’animation qui régnait déjà dans la demeure.

    En présence de Meredith et de Derek, Alex fit un effort pour être poli.  Vous voulez boire quelque chose, Dr Sloan ?

    Non, merci. Mark regarda en direction de Derek. Je pense que nous allons bientôt y aller.

    Oui, on est parti.

    Les deux hommes allaient sortir lorsque Cristina arriva également en pyjama, encore ensommeillée, mais déjà furieuse. Je sais que j’ai promis d’être plus agréable, mais est-ce que ce serait possible, une fois, rien qu’une fois… Elle aperçut Mark et eut un mouvement de recul. Oh ! Dr Sloan… Bonjour… Il y a un problème ?

    Derek répondit à la place de son ami. Non, Cristina, aucun problème. Mark et moi partons à la pêche. C’est nous qui t’avons réveillée ? Si c’est le cas, je regrette.

    La jeune femme surprit le regard sévère que Meredith dardait sur elle et eut un sourire forcé. Oh ce n’est pas grave, Derek… La pêche, hein ? Super ! clama-t-elle en lançant le poing en l’air. Elle jeta un coup d’œil sur son amie qui lui sourit. Elle lui répondit discrètement par une grimace et se servit un jus d’orange.

    Après avoir pris leur matériel de pêche, Mark et Derek allaient sortir, suivis par Meredith, quand Izzie apparut, ses longs cheveux blonds éparpillés sur les épaules et seulement vêtue d’une nuisette qui ne cachait rien de ses jambes. Mark en resta bouche bée à tel point qu’il répondit à peine à son salut. En riant, Derek le poussa vers la porte avant de prendre Meredith dans ses bras et de lui donner un long baiser, sans se préoccuper de ceux qui étaient autour d’eux. Mark mit ce temps à profit pour suivre des yeux Izzie qui ondulait nonchalamment en direction de la cuisine. Il fut rappelé à la réalité par la voix de la maîtresse de maison. Mark, emmenez vite votre ami avant que je ne change d’avis.

    A peine étaient-ils assis dans la voiture que Mark, médusé, se tourna vers Derek. Bon sang ! Est-ce que tu sais la chance que tu as de pouvoir vivre dans une baraque pareille ? Dire que tu préfères être dans ta caravane ! Il regarda son camarade avec des yeux pleins de reproches. Et comment oses-tu me proposer d’aller me geler les fesses à la pêche alors que j’aurais pu passer deux jours à regarder les jambes de Stevens ? Ma parole, cette fille est canon ! s’exclama-t-il sur un ton plus qu’admiratif. Elle est…

    Derek lui coupa directement la parole. Elle est avec Alex. Alors, ne rêve pas, mon vieux.

    Cette beauté sort avec Karev ? Mark prit un air dégouté. Décidément, ce connard est toujours sur mon chemin.

    Pourquoi dis-tu ça ? lui demanda Derek, intrigué.

    Mark n’avait aucune envie d’expliquer à son ami que quelques mois plus tôt, il avait vu Addison et Alex sortir d’une salle d’examen avec une attitude qui ne permettait aucune équivoque, et que c’était cela qui avait motivé son ultime rupture avec Addison. Euh… pour rien… je me comprends. Il se dépêcha de changer de sujet. En tout cas, tu sembles t’être bien acclimaté à la vie en communauté.

    Derek grimaça. Je n’ai pas le choix, figure-toi. Le souci avec Meredith, c’est que si tu la veux, elle, il faut prendre tout le lot.

    Ah si dans le lot, il y a Izzie Stevens, je n’hésite pas. Comment se fait-il que je n’aie encore jamais remarqué à quel point cette fille était…

    Prise ! Derek lui jeta un regard sévère. Elle est prise, je te dis. Compris !… Mais Yang est libre, si ça te dit.

    Yang ? Mark secoua lentement la tête. Non, ça, ça ne va pas être possible. Je ne suis pas sado maso. Il réfléchit quelques secondes. Stevens et Karev, c’est du sérieux, tu crois ?

    Laisse tomber ça tout de suite ! lui ordonna Derek

    Okay. Okay. Mark lui lança un regard noir. Je déteste quand tu te poses en défenseur de la morale et de la vertu. Tant pis… Dès à présent, la maison de Meredith devient un de mes fantasmes.

    Derek sourit. Je préfèrerais n’avoir aucun rôle dans ton fantasme et, tant que tu y es, oublie Meredith aussi.

    Ça va sans dire, mon vieux.


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  • Mark, que l’alcool commençait à rendre sentimental, regarda Derek avec un air affectueux. Tu sais, nous, ce qu’on en dit… On est tes amis, tes vrais amis ! On veut juste que tu sois heureux.

    C’est très gentil mais ne vous en faites pas pour moi. Tout va bien, assura Derek, les yeux rivés à son téléphone.

    Mark grimaça en faisant dodeliner sa tête de droite à gauche. Ouais… mais peut-être que ça irait encore mieux si tu te laissais aller.

    Derek releva la tête avec un air irrité. Me laisser aller à quoi ?

    Callie prit une feuille d'endive et la trempa dans le guacamole. Ce qu’il essaie de te dire, c’est que si tu es amoureux de cette fille…

    Ce n’est pas le cas, l’interrompit sèchement Derek. Il prit son téléphone pour vérifier qu’il était toujours bien allumé.

    D’accord, mais si ça l’était, nous, on n’est pas contre, insista Mark en regardant avec intérêt Callie qui suçait la feuille d’endive de façon très suggestive.

    Derek ignora l’intervention de son ami. L’icône de la messagerie venait d’apparaître sur l’écran de son portable. C’est avec une certaine anxiété qu’il lut le texto de Meredith. L’erreur, ce n’est pas toi, c’est moi, renvoya-t-il immédiatement. Je ne suis pas un homme pour toi.

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    George alla refermer la porte de la chambre de Meredith. Il a l’air bien, ton téléphone, dit-il sur un ton dégagé. La jeune fille acquiesça d’un signe de tête. C’est sa façon de te remercier pour tes bons services ? ajoute George avec la même intonation neutre.

    Interloquée, Meredith se tourna brusquement vers lui. Qu’est-ce que tu es en train d’insinuer ?

    George ricana. Insinuer ? Oh mais je n’insinue rien. C’est toi qui m’as dit que vous aviez fait l’amour sur la plage. Et maintenant, tu as cet iPhone hors de prix, alors forcément, j’en déduis certaines choses.

    T’es vraiment dégueulasse ! répliqua Meredith qui n’en revenait pas de ce qu’elle venait d’entendre. Et si c’est pour me dire des trucs pareils, tu…

    George lui coupa la parole. La boutique ne te rapporte pas assez ? Tu as décidé de faire la pute pour arrondir tes fins de mois ? Meredith allait riposter lorsque la musique de sa messagerie se fit entendre. Elle lut rapidement le texto de Derek mais n’eut pas le temps d’y répondre car George continuait ses attaques. Mais si tu veux mon avis, tu devrais revoir tes tarifs à la hausse, parce qu’un téléphone portable, c’est pas terrible. Ou alors, ce que tu lui as fait ne valait pas plus. D’ailleurs, qu’est-ce que tu lui as fait ? Tu l’as sucé, c’est ça ? T’as aimé ça ?  

    -----------------------------

    Derek… tu es avec nous ? demanda Callie, debout devant lui, les deux mains sur les hanches.

    L’intéressé releva la tête. Mais oui, où veux-tu que je sois ? s’écria-t-il avec une certaine irritation.

    Avec une certaine petite blonde, peut-être, lança Mark sur un ton moqueur.

    Derek le fusilla du regard. Toi, ferme-la.

    Ça suffit, vous deux, ordonna Callie. Elle pointa son index vers Derek. Et toi, évite de me faire répéter dix fois la même question. A lors, tu veux un autre whisky, oui ou non ? Derek opina de la tête. Callie alla à l’autre bout de la pièce dont elle revint avec le verre plein et un plateau sur lequel elle avait disposé un assortiment de quesadillas et de tacos. Elle s’assit à côte de Derek, sur le canapé.

    Hum ! Ça a l’air bon, tout ça. Mark attaqua tout de suite son premier taco. C’est aphrodisiaque, la cuisine mexicaine, non ?

    Oui, à cause des piments, assura Callie. Ici, j’ai mis un peu de tabasco dans la sauce. Ça excite les sens.

    Préoccupé par le fait que Meredith ne répondait pas à son dernier message, Derek ne prêtait aucune attention aux propos échangés par ses amis. N’y tenant plus, il reprit son portable et renvoya un texto. Mais bon Dieu ! jura Mark. Qu’est ce que tu fous ? Depuis que tu es arrivé, tu n’arrêtes pas d’envoyer des messages, d’en recevoir…

    C’est parce que j’ai offert un iPhone à Meredith, révéla Derek.

    Mark s’esclaffa. Oh et donc, vous échangez des petits mots d’amour par texto maintenant. C’est trop mignon. 

    Tu dis n’importe quoi, grommela Derek. Je lui apprends à s’en servir, c’est tout.

    Vu la cadence à laquelle tu lui as envoyé des texto, elle doit déjà être experte, persifla Callie. Alors, maintenant, tu peux te consacrer un peu à nous. Elle fit un clin d’œil à Mark et tapota de la main sur la place libre à côté d’elle, pour l’inciter à venir s’asseoir sur le canapé, lui aussi.


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