• CHAPITRE 66

    Quoi ? demanda Derek avec empressement. Dis-moi tout, n’aie pas peur… Il ne doit pas y avoir de tabou entre nous.

    J’ai envie de… te prendre… Meredith n’avait pas l’habitude d’employer un langage osé, ça ne lui ressemblait pas. Elle n'alla pas plus loin. Derek comprit et apprécia sa retenue. Il ferma les yeux pour lui faire comprendre qu’elle pouvait disposer de lui à sa guise. Après lui avoir effleuré les lèvres, Meredith se laissa couler le long de son corps. D’une main, elle entreprit un doux et lent massage de son pénis, alors que de l'autre elle empoignait ses testicules. Derek se crispa sous l’assaut. Ensuite, elle posa délicatement ses lèvres sur le gland rosé et comme un premier frisson l'encourageait, elle vint l’effleurer du bout de sa langue. Les spasmes qu'elle ressentit dans sa main la stimulèrent, et c'est de toute sa langue qu'elle le lapa. Puis, telle une gourmande, c'est tout le membre qu'elle lécha, sur toute sa longueur et de toute la largeur de sa langue. Celle-ci monta, descendit, frétilla sur chaque millimètre. Les tressautements, les contractions de la verge sous ses lèvres et entre ses doigts l’excitèrent au plus haut point. Elle revint au sommet du gland. Les mouvements de sa langue devinrent frénétiques, totalement incontrôlés. Elle descendit jusqu'aux testicules qu’elle embrassa et lécha avant de se précipiter à nouveau sur la verge qu’elle avala d'un coup jusqu’au fond de la gorge.

    Derek crut exploser. Il était au bord du cataclysme. Il se contracta pour ne pas jouir immédiatement et attrapa la tête de Meredith pour bloquer son mouvement de va-et-vient le long de son pénis.  Mon amour, parvint-il à articuler après avoir avalé ce qui lui restait de salive dans sa bouche … Mon amour, si tu continues, je ne vais pas pouvoir me retenir. Elle le regarda avec un air de bravade et poursuivit les mouvements avec sa main jusqu’à ce qu’il ne lui résiste plus. Il reprit son souffle, les yeux levés vers le plafond. Après avoir dégluti, il la regarda. Son visage était comme auréolé d'un halo de douceur, de tendresse, de sensualité, halo accentué par son regard alangui, par sa bouche voluptueuse, par son sourire mutin. C’était une vision de rêve. Il était définitivement, irrémédiablement fou amoureux de cette femme.

    Ils arrivèrent enfin au lit. Derek allongea Meredith à ses côtés, se pencha vers elle et l'embrassa amoureusement. Il redressa la tête et la regarda avec un sourire tendre sur les lèvres. Puis, il dévora des yeux les deux magnifiques seins bien ronds aux larges aréoles brunes qui s’offraient à lui. Il approcha sa bouche d’un des tétons et l’aspira, le téta, d’abord doucement puis avidement. Meredith passa ses bras autour de son cou en poussant des petits gémissements. Des frissons de désir commençaient à se propager le long de son corps jusqu’à son bas-ventre. Derek lâcha un sein et s’acharna sur l’autre. Puis il s’accroupit à demi à ses pieds et commença à les caresser, les embrasser, insinuant la langue entre les orteils, ce qui la fit frémir. Il remonta ensuite sur les mollets, caressant l'un, embrassant l'autre. La jeune femme, appuyée sur les coudes, le regardait faire, attendrie de rencontrer chez cet homme autant de patience, de retenue. Elle aimait le contact de ses doigts et de sa bouche sur ses jambes et, maintenant sur ses cuisses. Il poursuivit sa lente remontée. Il la fit se rallonger et revint s'occuper de ses seins, leur offrant baisers et caresses. Il libéra une main qui descendit sur le ventre, atteignant l'élastique du slip. De la paume, il massa le renflement du pubis puis, toujours lentement, descendit plus bas, découvrant la moiteur du tissu. Les gémissements de son amante s'amplifièrent. Elle écarta plus franchement les jambes, livrant son intimité aux doigts de son amant. Celui-ci se décida tout à coup et baissa le sous-vêtement de Meredith, ce qui la dénuda complètement. La bouche de Derek ne revint pas sur la menue poitrine mais préféra se poser sur le sexe de Meredith. Elle l'embrassa doucement, retardant au maximum le contact avec les zones trop sensibles. La jeune femme ne tint plus. Elle avait envie de caresses plus appuyées, envie que son amant la lèche, la fouille, la pénètre. Elle releva les jambes, les écarta au maximum, s'offrant totalement. Viens… J'ai envie de ta bouche… Il écarta délicatement les petites lèvres pour que sa langue puisse titiller le clitoris déjà saillant. Ensuite, il descendit et explora la fente offerte. Ses mains remontèrent et il caressa les seins, tirant doucement sur les bouts, caressant les aréoles. Sa langue alla du bouton à l'entrée du vagin, s'y enfonça, en ressortit pour mieux y retourner. Meredith savoura ses baisers, ses coups de langue, ses intrusions. Elle ne retint ni ses gémissements, ni ses petits cris. Elle avait l'impression que son sexe se transformait en volcan. Elle sentit monter en elle une vague de plaisir, des picotements dans les jambes, des folles sensations dans son ventre. Elle perdit la notion du temps. La pièce tourna autour d’elle. Elle agrippa la tête de son amant, la plaqua contre son sexe. Mon amour… je… oui… ah… c'est bon… je… La suite de sa phrase se perdit dans un long cri et elle jouit.

    Les yeux fermés, les narines pincées, Meredith savoura son orgasme. Derek l'enveloppa d'un regard mêlé de tendresse et d'excitation et resta ainsi de longues minutes, les yeux sur elle, admirant son corps, la laissant revenir lentement à elle. Tu es si belle quand tu as du plaisir, mon amour.

    Elle le vit qui la regardait et lui sourit. Elle attira son visage près du sien et lui offrit sa bouche pour un baiser des plus tendres. Elle se releva et vint s'installer sur lui. Le regardant dans les yeux, elle saisit son membre et le guida à l'entrée de son sexe. Puis, lentement, elle descendit, la bouche ouverte, comme si elle faisait un effort pour le recevoir. Elle savoura chaque minute de cette pénétration, chaque centimètre de ce sexe qui la pourfendait. Il posa ses mains sur ses hanches qu'il caressa. Comme elle, il savoura le lent cheminement de son pénis dans le fourreau chaud et humide. Son membre était serré et épousait à la perfection les parois intimes. C'est bon… Aaaah, oui… J'aime t'avoir en moi, gémit-elle.

    Quand enfin leurs corps se joignirent totalement, elle resta immobile, se délectant du moment présent, appréciant de se sentir ainsi emplie. Puis, toujours lentement, elle remonta, le faisant presque entièrement ressortir, avant de s'empaler, dans un long râle, jusqu'à la racine. Elle commença alors une longue séance de va-et-vient, variant le rythme de ses allers et retours, les seins ballottant, le corps en nage, se donnant à fond à son amant. Celui-ci, sentant son plaisir imminent, la prévint. Meredith… je vais …

    Oh oui… viens. Pour la seconde fois, elle parvint aux cimes du plaisir, jouissant presque en même temps que lui. Elle s'affala sur son torse, trouva sa bouche pour un nouveau baiser. Ils restèrent ainsi de longues minutes, reprenant leur souffle, savourant leur bonheur. 


  • Commentaires

    1
    Valerie
    Vendredi 23 Janvier 2015 à 21:34

    Waouh....c'est chaud. oops

    Et au moins à la caravane, ils peuvent faire autant de bruit qu'ils veulent, se donner l'un à l'autre sans aucune retenue puisqu'ils n'auront pas de remarques désagréables au petit déjeuner !

    2
    sammy
    Vendredi 23 Janvier 2015 à 23:09

    Muy calliente tongue D'accord avec toi Valérie, au moins à la caravane ils peuvent hurler de plaisir yes

    3
    Nolcéline 97234
    Samedi 24 Janvier 2015 à 00:04

    Bonsoir à tous, je suis bien d'accord avec vous les filles happy 

    Bonne nuit à tous et bon week-end à tous.

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