• Un p’tit verre, ça vous tente ? proposa Mark en précédant ses amis dans l’immense salon de l’imposante demeure.

    Pas pour moi, merci, répondit Meredith en gardant la tête baissée pour éviter de croiser le regard de ses deux compagnons. Si ça ne te dérange pas, je vais monter prendre une douche et puis, j’irai me coucher.

    Mark se dirigea vers son bar et en sortit deux verres et une bouteille de bourbon. Non, bien sûr. Tu ne dois même pas demander. Tu es ici chez toi.

    Derek fit un pas en direction de sa petite amie. Je vais monter avec toi.

    Elle secoua la tête. Non, je préfère pas. J’ai besoin de rester seule un moment. Bonne nuit, Mark. Ce dernier lui envoya un baiser du bout des doigts qu’il agita ensuite pour lui dire au revoir.

    Décontenancé d’avoir été repoussé par la jeune fille, Derek se passa la main dans les cheveux en se laissant tomber dans un fauteuil. Elle a encore pleuré dans la voiture, lui dit Mark en lui tendant un verre de whisky.

    Derek soupira. Je sais. J’ai entendu, elle n’a pas arrêté de renifler, mais j’ai fait semblant de rien. Je ne savais pas quoi dire, alors j’ai préféré me taire.

    Ouais, sage décision, ironisa son ami. T’as déjà dit assez de conneries aujourd’hui.

    Derek jura. Nom de dieu ! Combien de fois faudra-t-il que je répète que ce n’est pas absolument pas ce que je voulais dire ? Tu sais très bien ce que je pense. C’est le mariage qui me fait horreur. Pas Meredith. Je suis fou de cette femme. Si un jour, je devais me marier, ça ne pourrait être qu’avec elle. Je le lui ai dit d’ailleurs. Je lui ai même dit que si elle y tenait vraiment, on pouvait se marier. Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas. Alors, je ne comprends pas pourquoi elle continue de me faire la gueule, conclut-il avec un air désespéré.

    Elle t’a dit ce que tu voulais entendre et tu t’en es contenté, mais ce n’est pas ce qu’elle pense. 

    C’est ce qu’elle t’a dit quand vous avez dansé ?

    Mark sourit. Je vais plutôt te dire ce que je lui ai dit. Je lui ai dit qu’elle devait te parler et oser te dire ce qu’elle voulait, et que vous deviez apprendre à discuter et à faire des compromis. Tous les deux ! Tu ne peux pas tenir compte uniquement de ton vécu et lui imposer ta vision des choses. Ça ne va jamais marcher.

    Tout ce bordel pour une foutue robe blanche ! râla Derek. Je ne comprends pas.

    Les lèvres de Mark s’avancèrent pour faire une moue dédaigneuse. Ouais, bien sûr, il y a la robe. Comme toutes les filles, Mer en rêve certainement mais à mon avis, il n’y a pas que ça. Elle veut de l’engagement, Derek. Elle veut être sûre que tu l’aimes vraiment.

    Derek ne put cacher qu’il était choqué. Mais bon sang, je n’arrête pas de le lui dire !

    Oui mais ce ne sont que des mots, lui opposa Mark. Elle veut des actes. Des actes forts. N’oublie pas non plus tout ce qui s’est passé au début de votre relation. Tu lui as quand même fait quelques jolis coups de pute. Alors, je pense qu’elle a besoin d’être rassurée, de savoir que c’est aussi sérieux pour toi que ça l’est pour elle, que tu envisages vraiment le long terme avec elle. Que vous deux, c’est pour la vie, précisa-t-il.

    Evidemment que c’est ce que je veux, maugréa Derek. Mais je ne vois pas en quoi signer un bout de papier va prouver quoi que ce soit. Surtout quand on sait le nombre de mariages qui se terminent par un divorce.

    Ça, c’est la façon de penser Shepherd et Sloan mais pas la façon Grey, lui rappela Mark. Elle, elle voit les choses autrement. Pour elle, le mariage… je ne crois pas que ce soit quelque chose qui se défait. Sa mère est veuve depuis presque vingt ans et elle n’a jamais refait sa vie parce qu’elle vit toujours dans le souvenir de son mari. Elle va tous les jours au cimetière pour lui parler. Je crois que ça donne une bonne idée de la façon dont ces femmes envisagent le mariage. Meredith voit l’amour comme quelque chose que rien ne peut détruire, même pas la mort. Elle est aux antipodes de nous, mec.

    A en juger par l’expression de Derek, les paroles de Mark sonnèrent comme une prise de conscience pour lui. Putain, oui. J’suis dans une sacrée merde.

    Surpris, Mark haussa les sourcils. Pourquoi ? Tu viens de dire que tu voulais vivre avec elle jusqu’à la fin de tes jours.

    Oui, oui, c’est ce que je veux, vraiment, confirma Derek avec force. Mais le mariage ?

    Mark fit une autre moue. Oh tu sais… On a passé la soirée avec cinq couples mariés et ils ne m’ont pas semblé malheureux. Que du contraire. Et de toute façon, le mariage, si tu y réfléchis bien, qu’est-ce que c’est ? Simplement deux personnes qui vivent ensemble. C’est déjà votre cas, avec Meredith. Et si votre mode de vie actuel vous convient, rien ne vous obligera à changer quoi que ce soit parce que vous aurez échangé des vœux. Tu sais, vieux, ton mariage, ce ne sera jamais que ce que tu en feras.

    Derek le regarda avec un étonnement sincère. Depuis quand es-tu devenu si sage ?

    Mark ricana. C’est très récent. Mais pour être honnête, c’est beaucoup plus facile d’être sage pour les autres que pour soi. J’ai encore du boulot avant d’y arriver.

    Derek se perdit quelques instants dans la contemplation de l’alcool qui dansait au fond de son verre. Tu as raison, tu as tout à fait raison. Je vais la demander en mariage.

    Mark grimaça pour exprimer ses réserves. Si je peux me permettre, ne te presse pas. Si tu fais ça maintenant, elle va penser que tu le fais juste pour arranger les choses entre vous. Et elle aura raison. Alors, laisse passer du temps et soit tu as une révélation, soit tu prends des cours de comédie et on a plus qu’à espérer que tu es un putain de bon acteur. Parce que Meredith, c’est une futée. Si tu fais ta demande juste pour lui faire plaisir, elle va s’en rendre compte tout de suite et ça n’arrangera pas tes affaires. Au contraire !


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  • Quand Derek entra dans la chambre, Meredith était couchée sur le côté, tout au bord du lit, comme si elle avait voulu d’emblée mettre de la distance avec lui quand il la rejoindrait. Il devina qu’elle ne dormait pas tant la tension dans la pièce était palpable. Ne sachant comment réagir, il passa directement dans la salle de bains. Quand il en ressortit une quinzaine de minutes plus tard, la jeune fille n’avait pas bougé. Il s’allongea à ses côtés et ferma les yeux dans l’espoir de trouver le sommeil. Cependant, il réalisa rapidement qu’il était beaucoup trop nerveux pour y parvenir. Il se colla contre sa petite amie en espérant que le contact de sa peau le calmerait, comme d’habitude. Elle resta inerte mais il eut à nouveau la certitude qu’elle était aussi éveillée que lui. Le fait qu’elle ne le repousse pas lui sembla être une invitation à aller plus loin. Il la prit dans ses bras et, comme elle ne réagissait toujours pas, il posa les lèvres contre son épaule tout en faisant courir délicatement ses doigts sur son bras jusqu’à ce qu’ils arrivent sur son ventre. Il passa la main sous le caraco qu’elle portait et dessina le contour de son nombril du bout de l’index qu’il remonta lentement vers la poitrine. Bébé, murmura-t-il.

    La main de Meredith s’abattit brusquement sur la sienne pour la stopper. Arrête, lui ordonna-t-elle.

    Meredith, la supplia-t-il.

    Le dos toujours tourné, elle hocha la tête. Non, je n’ai pas tout envie de faire un câlin. En plus, j’ai mal à la tête.

    Décontenancé, Derek retira sa main de dessous le caraco. Sérieux ? Tu vas me faire le coup de la migraine ?

    J’ai pleuré quasiment toute la soirée alors, ce n’est pas si étonnant que j’ai une migraine, lui fit remarquer Meredith sur un ton sec.

    Il s’assit dans le lit et alluma la lampe de chevet. Ecoute…

    Non, c’est bon. Je crois qu’on a déjà fait le tour du sujet, répliqua Meredith sans changer de position.

    Moi, pas. Derek se passa la main dans les cheveux avant de prendre une grande inspiration. Je tiens à te présenter encore des excuses pour ce que j’ai dit tout à l’heure. Ça n’a jamais été dans mes intentions de te manquer de respect et de te blesser. J’espère que tu le sais. Et je suis désolé aussi si je t’ai donné l’impression de ne pas prendre en considération ce que tu ressens ou de ce que tu veux. Ce n’est pas du tout ce que je veux faire.

    Meredith se redressa enfin et s’assit, les mains posées à plat sur ses genoux, pour cacher qu’elles tremblaient d’énervement. Pourtant, c’est ce que tu fais. C’est ce que tu fais tout le temps, accusa-t-elle.

    Derek ne cacha pas qu’il était scandalisé. Comment c’est ce que je fais tout le temps ?

    Oui, parfaitement ! A commencer par l’opération de ton père !

    Mon père ? s’exclama-t-il, stupéfait. Qu’est-ce qu’il a à voir là-dedans ?

    Il a à voir que je t’ai dit clairement que j’étais contre le fait que tu l’opères, expliqua Meredith. Mais malgré ça, tu persistes à vouloir le faire. Elle fusilla Derek du regard. Parce qu’il ne faudrait tout de même pas me prendre pour une conne. Tu dis que tu hésites mais ce n’est pas vrai. Tu es certain de pouvoir lui enlever cette foutue tumeur alors, tu vas le faire. Tu en crèves d’envie même. Ça se voit. Et tant pis pour ce que j’en pense. Cette pauvre cruche de Meredith a peur mais ce n’est pas grave. Qu’est-ce qu’elle y connait de toute façon ? persifla-t-elle.

    Je n’ai jamais pensé que tu étais une cruche, protesta Derek.

    Peut-être mais c’est ce que je ressens. Tu n’écoutes jamais ce que je dis.

    C’est faux ! Irrité, Derek bondit hors du lit, immédiatement imité par sa compagne qui reprit son attaque.

    Tout ce qui compte pour toi, c’est d’opérer ce sale type pour qu’il reconnaisse enfin ta valeur. Mais qu’est-ce que tu en as à faire de son avis ? Après tout ce qu’il t’a fait ? Il t’a méprisé, négligé, maltraité, moralement et physiquement, il a couché avec ta copine, il t’a rendu responsable de la mort de ta mère et malgré tout ça, tu veux prendre des risques pour lui ? C’est comme ça qu’il faut se comporter pour avoir ta considération ? l’interrogea-t-elle avec une réelle consternation.

    Je n’ai aucune considération pour lui, rétorqua Derek. Et contrairement à ce que tu crois, je tiens compte de ce que tu ressens. Je sais que tu as peur de cette opération. Il prit place dans un fauteuil tandis que Meredith se rasseyait sur le bord du lit. Mais, bébé, je suis chirurgien, un très bon chirurgien, et je sais ce que je fais. Et comme je te l’ai déjà dit, c’est très difficile pour moi de renoncer à sauver la vie d’un homme si je sais que je peux le faire. Le fait que ce soit mon père et un salaud n’y change rien. J’ai fait le serment de sauver des vies, quelles que soient les circonstances. S’il y avait d’autres chirurgiens pour l’opérer, la question ne se poserait même pas mais apparemment, ce n’est pas le cas et c’est compliqué pour moi de penser que je serais celui qui le condamne à mort. Tu comprends ?

    Oui, je comprends. Mais est-ce que tu as envisagé l’éventualité, aussi infime soit-elle, que cette intervention échoue ? lui demanda Meredith.

    Oui, bien sûr. Le risque zéro n’existe pas, j’en suis parfaitement conscient.

    Très bien. Alors, est-ce que tu as déjà réfléchi à l’effet que ça aurait sur toi si ton père mourait pendant l’intervention ? le questionna-t-elle encore. Je me fous de ce type, moi. La seule personne qui me préoccupe, c’est toi et j’ai peur de la façon dont tu réagirais si ça arrivait. Tu n’es déjà plus le même depuis qu’il est réapparu.


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  • Tu exagères. Et bien sûr que j’ai pensé à la possibilité qu’il meure pendant l’intervention. C’est une des raisons pour lesquelles j’hésite encore. Parce que tu as tort de croire que j’ai déjà pris ma décision, assura Derek. Et une des raisons pour lesquelles je ne l’ai pas encore fait, c’est toi, parce que je ne veux rien faire qui puisse nuire à notre relation. Mais bon sang, je ne comprends pas pourquoi on parle de ça, s’emporta-t-il soudain. Tu n’as pas pleuré toute la soirée à cause de mon père tout de même.

    Meredith lui lança un regard agressif. J’ai pleuré parce que j’ai l’impression que tu ne tiens pas compte de mon avis, que ce soit au sujet de ton père ou du reste. Tu as décrété que tu ne voulais pas te marier ni avoir des enfants et je dois m’incliner.

    Derek leva la main en l’air pour la faire taire. Ho ho minute ! Je t’ai dit qu’on aurait des enfants si tu en voulais.

    Oui, si j’en voulais ! souligna-t-elle. C’est justement ça le problème, parce que ça sous-entend clairement que toi, tu n’en veux pas. Ou alors dans une dizaine d’années, le temps que tu te fasses à cette idée. C’est super encourageant !

    Désolé d’être honnête et de ne pas vouloir te cacher ce que je pense, riposta Derek. Et je t’ai expliqué pourquoi je ne voulais pas d’enfant à la base. Avec l’enfance que j’ai eue…

    Meredith lui coupa la parole. Oui, je sais et je suis bien consciente que ça n’a pas été facile et j’en suis désolée. Sincèrement. Ça me brise le cœur quand je pense à tout ce que tu as traversé. Mais je refuse que notre couple – elle se reprit – que toute ma vie soit basée sur ce que tes parents ont vécu et t’ont fait vivre. Je veux bien le prendre en compte, et c’est ce que je fais déjà, d’ailleurs. Mais je refuse de renoncer à ce que j’ai toujours voulu à cause de ça. Et si l’amour que tu dis avoir pour moi ne….

    Ce fut au tour de Derek de l’interrompre. L’amour que je dis avoir pour toi ? Tu remets en question mes sentiments pour toi ?

    Non, mais ils ne sont peut-être pas aussi forts que tu le dis.

    Ah bon ! De mieux en mieux !

    Mets-toi à ma place aussi, se justifia Meredith. Tu dis que tu m’aimes mais tu ne veux pas te marier avec moi, tu ne veux pas avoir d’enfants avec moi.

    Mais ça n’a rien à voir avec toi, cria Derek, excédé. Putain ! Combien de fois faudra-t-il que je te le répète pour que tu comprennes ? Je ne veux pas me marier et avoir des enfants parce que je ne veux pas revivre ce que j’ai vécu et je ne veux pas infliger à d’autres ce qu’on m’a fait subir. Il se releva et se mit à tourner en rond dans la chambre. Tu n’as aucune idée de ce que c’était de vivre dans cette famille de barges ! Mes parents… ils étaient tarés, bordel ! Qui aurait envie de transmettre de tels gênes à un enfant ?

    Meredith se calma un peu. Oh Derek. Tu es leur fils mais tu n’es pas comme eux. Je sais que tu ne ferais jamais de mal à un enfant, et surtout pas au nôtre. Et entre parenthèses, il hériterait de mes gênes aussi.

    Derek soupira. Je crains que tes gênes ne suffisent pas à équilibrer la folie qu’il y a dans les miens.

    Meredith vint vers lui et posa les mains sur ses épaules. Est-ce que tu m’aimes ? Est-ce que tu es heureux avec moi ?

    Mais oui, tu le sais bien, je te l’ai déjà dit. Je t’aime plus que ma vie et je suis plus heureux avec toi que je ne l’ai jamais été. Ce n’est pas la question.

    Si, c’est toute la question, objecta-t-elle en se rasseyant sur le lit. Moi aussi, je t’aime. Tu es l’homme de ma vie. Je sais que je suis jeune et que je n’ai encore rien vécu mais je suis sûre que je n’aimerai jamais personne d’autre que toi. Et tu me rends heureuse aussi… la plupart du temps, ajouta-t-elle avec une grimace. Je ne vois pas ce qui pourrait changer ça. Certainement pas le mariage ni ton hérédité pourrie. Elle pensa à ce que Mark lui avait dit et elle décida de jouer cartes sur tables. Je veux me marier, Derek. Et avoir des enfants. Avec toi. Pas tout de suite, bien sûr. Mais un jour, oui, j’en voudrai. C’est ce que j’ai toujours voulu et je ne veux pas y renoncer. Même pas pour toi. Si tu t’obstinais…

    Une fois de plus, Derek ne la laissa pas poursuivre. Je ne comprends même pas pourquoi on a cette conversation. Il me semblait que la question des enfants était déjà réglée. Je n’ai sans doute pas montré l’enthousiasme auquel tu t’attendais mais j’ai dit que j’étais d’accord. Et je te ferai remarquer que tout à l’heure, je t’ai dit qu’on pouvait se marier si tu le voulais, lui rappela-t-il en faisant abstraction des bons conseils de Mark. Mais tu m’as rembarré. 

    Non mais tu t’entends ? s’indigna Meredith qui se mit à crier. Tu ne comprends rien, vraiment rien. Je ne veux pas me marier à tout prix, Derek. Je ne veux pas non plus te forcer la main. Je veux que ça vienne de toi aussi, je veux que tu en aies envie autant que moi. Je veux que tu me demandes de t’épouser parce que je suis l’amour de ta vie, que tu ne peux pas imaginer vivre sans moi, que tu es sûr de m’aimer jusqu’à la fin de tes jours, et que rien ne changera ça. Si tu me demandes de t’épouser pour me faire plaisir, ou parce que tu as pitié de moi, ça ne m’intéresse pas.  

    Je ne veux pas te perdre, tout simplement, confessa Derek.

    Si tu crois que tu vas me perdre si tu ne m’épouses pas, alors c’est que tu n’as vraiment pas compris quel genre de femme je suis. Furibonde, Meredith se recoucha

    Bébé, geignit Derek.

    Non, il vaut mieux qu’on arrête de discuter, insista Meredith sur un ton catégorique. Parce que je risque de dire des choses que je vais regretter après. Alors, maintenant, on va oublier cette histoire de mariage et je vais essayer de dormir. Elle tira la couette sur sa tête pour signifier que la conversation était terminée. Désemparé, Derek se coucha à son tour, avec l’horrible sensation que son bonheur, que toute sa vie même, ne tenait plus qu’à un fil.  


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  • Je prends quelques semaines de vacances et donc, je vais arrêter de poster jusqu'au 17 août.

    Je vais mettre cette pause à profit pour écrire ce qui sera la fin de cette histoire.

    Bonnes vacances à toutes et tous.


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  • A cause de problèmes familiaux assez graves, je suis dans l'impossibilité d'écrire la suite pour le moment, ce qui m'oblige d'ores et déjà à reporter la reprise au 1er septembre.

    Merci pour votre compréhension. 


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