• Meredith secoua la tête. Non. Mais mange, toi.

    Derek repoussa leurs assiettes. Non, il faut que je garde de la place pour la mousse au chocolat.

    Les yeux de Meredith brillèrent de joie et elle battit des mains comme une petite fille. Oh oui ! La mousse au chocolat. Je l’avais oubliée. Derek lui donna sa coupe. Elle plongea sa cuiller dans la mousse onctueuse et la porta à ses lèvres en fermant les yeux. Ooh je tuerais pour du chocolat, gémit-elle en reprenant une deuxième cuiller.

    Le visage appuyé sur ses mains jointes, Derek ignorait son dessert pour regarder Meredith déguster le sien. Dieu que cette fille était belle avec sa bouche toute barbouillée de chocolat et ses yeux pétillant de gourmandise. Quand il aperçut le bout de sa langue qui venait lécher ses lèvres. cela le mit dans un état d’excitation intense, même s’il l’avait déjà vue faire ça des dizaines de fois. Il attendit cependant qu’elle ait fini de manger pour se lever. Elle poussa un cri quand il l’attrapa par la taille pour la soulever de sa chaise. Je veux mon dessert, moi aussi, se justifia-t-il, en marchant vers le lit.

    Meredith fit semblant de le frapper. Eh bien, tu n’as qu’à manger ta mousse.

    Je te la donnerai. promit Derek en la jetant sur le lit. Après. Si tu es très gentille avec moi.

    Oooh ! Sale macho ! fit semblant de s’indigner Meredith dont le peignoir s’ouvrit légèrement, laissant entrevoir une épaule ronde.

    Ouais, et j’assume ! Derek se jeta sur elle et, immobilisant ses deux mains au-dessus de sa tête, entreprit de lécher consciencieusement ses lèvres chocolatées. Mmm ! C’est bon. Meredith fit mine d’agiter sa tête de droite à gauche, comme pour l’empêcher de prendre sa bouche. Ses mouvements écartèrent un peu plus les pans de son peignoir. Derek délaissa sa bouche pour se diriger vers son épaule, que sa langue coquine vint chatouiller. Petit à petit, il descendit en direction de sa poitrine jusqu’à la naissance de ses seins. Sous la caresse, Meredith gémit de plaisir. Elle tira légèrement sur la chemise de Derek. Il se redressa pour la regarder. Tu as envie de moi ?

    Elle l’attrapa par le cou et l’attira vers elle. Oui, murmura-t-elle, la voix rauque de désir, ses lèvres à quelques millimètres de celles de son amant.

    Celui-ci se rejeta sur le dos, à côté d’elle. Alors, déshabille-moi.

    Malgré sa timidité et son inexpérience, Meredith sut trouver les gestes pour accroître le désir de Derek. Tournée vers lui, le haut de son corps appuyé sur un bras, elle glissa une main sous la chemise de son ami avant de défaire un bouton, puis un deuxième suivi des autres, afin de pouvoir écarter délicatement les pans de la chemise. Derek ne la quittait pas des yeux, ce qui aurait pu gêner la jeune fille mais au contraire, lire le désir dans les yeux de son amant décupla le sien. Après lui avoir fait retirer sa chemise, elle tendit la main vers sa boucle de ceinture. Après une seconde d’hésitation, elle se redressa et se mit à genoux sur le matelas. Sans regarder Derek, parce qu’elle était incapable de soutenir son regard, elle fit sauter les trois boutons de son pantalon. Ses longs cheveux effleurèrent les jambes de Derek lorsqu’elle fit glisser son pantalon pour le lui retirer. Elle avait beau avoir acquis une certaine assurance, elle n’osa pas aller plus loin et resta à genoux, les mains posées à plat sur les cuisses, la tête baissée. Derek l’admira quelques secondes puis se mit à genoux devant elle. Tu es tellement belle. Il lui caressa la joue. La plus belle femme que j’ai rencontrée.

    Je suis sûre que ce n’est pas vrai, chuchota Meredith. Mais c’est gentil de le dire.

    Je te jure que c’est la vérité, insista Derek. Tu es la plus belle pour moi en tout cas. Tu as l’air si fragile, si innocente… si pure. En souriant, Meredith hocha la tête, faisant virevolter ses longs cheveux autour de son visage de Madone. Derek lui sourit aussi. Il la prit par le cou et leurs lèvres se joignirent, douces, tendres, chaudes. Celles de Derek glissèrent ensuite sur la gorge de la jeune fille, y déposèrent une pluie de petits baisers descendant jusqu’à la naissance de ses seins qui apparaissaient dans l’échancrure du peignoir. Tout à coup, il la poussa sur le lit et l’installa confortablement sur les oreillers. L’abandonnant quelques instants, il s’éloigna pour fermer les rideaux de la chambre, créant ainsi une douce pénombre. Meredith ne bougea pas, le regard rivé à ce corps musclé qui se mouvait souplement. Cet homme était le sien. Si ce n’était pas un miracle, alors qu’est-ce que c’était ?

    Derek revint vers elle et l’embrassa à nouveau, effleurant du bout des doigts le début de sa poitrine, ce qui lui fit pousser quelques soupirs d’excitation alors que son souffle se faisait plus court. Il saisit à nouveau les poignets de Meredith et les maintint d’une main au-dessus de sa tête. De l’autre main, il cajola sa jambe, la caressant du genou à la cuisse. Avec douceur, il la fit plier, le pied reposant sur le matelas. Le bas du peignoir de Meredith s’ouvrit en glissant sur sa peau, dévoilant largement sa cuisse et le début de son bassin, gardant cependant son intimité à l’abri du regard de Derek. Ce dernier remonta ses doigts sur la cuisse de son amie, s’aventurant jusqu’à cette fesse offerte qu’il caressa tendrement avant de défaire, avec une lenteur étudiée, la ceinture du peignoir, sans toutefois écarter davantage le vêtement, et d’insinuer sa main à la recherche d’un sein.


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  • Derek s’apprêtait à demander sa note à Joe quand il vit entrer Cristina Yang. Inconsciemment, il se tassa sur son siège, comme s’il voulait passer inaperçu. La jeune femme regarda autour d’elle et, malheureusement pour lui, le repéra aussitôt. Elle s’avança vers lui, presque à contrecœur. Bonsoir… Je ne vous dérange pas ?

    Derek se leva. J’allais partir.

    Cristina posa la main sur la manche du chirurgien mais la retira aussitôt, comme si elle craignait d’avoir été trop familière. Euh… Je… je voudrais vous parler… Je ne vais pas vous retenir longtemps, promis.

    Je vous en prie, Dr Yang. Derek lui désigna la chaise que Mark avait libérée quelques minutes plus tôt. Asseyez-vous. Il attendit qu’elle soit installée pour se rasseoir. Je peux vous offrir un verre ? Elle fit signe que non. Alors, qu’avez-vous de si important à me dire ?

    C’est à propos de ce qui s’est passé ces derniers jours, commença Cristina, le regard fuyant. Le Viagra, les commentaires… Mal à l’aise, elle toussota. Je suis désolée. Je n’avais pas à me mêler de ça. Elle releva enfin la tête vers Derek. Ça ne se reproduira plus.

    Il la regarda droit dans les yeux. C’est Meredith qui t’a envoyée ?

    Cristina hocha vigoureusement la tête. Non, non. Elle ne sait même pas que je suis ici.

    Alors pourquoi tu me dis tout ça ? demanda Derek. Ça ne te ressemble pas de présenter des excuses.

    Je ne veux pas qu’elle ait à choisir entre vous et moi, expliqua Cristina.

    Ce n’est pas ce que je lui demande, objecta Derek.

    Cristina haussa légèrement son épaule gauche. Peu importe, c’est ce qu’elle croit qu’elle doit faire, alors… Je suis peut-être sa meilleure amie mais… mais c’est de vous… de vous dont elle a besoin, admit-elle avec difficulté.

    Derek fit une moue. Je ne sais pas.

    Moi, je le sais, répondit Cristina avec conviction. Elle me l’a dit.

    Deerek sourit tristement. C’est à moi qu’elle aurait dû le dire.

    Il avait l’air tellement désemparé que Cristina eut mal au cœur pour lui. Ce n’est pas facile pour elle… de dire certaines choses. Avec Meredith, il faut faire attention à tout, même à ce qu’elle ne dit pas.

    Derekl pinça légèrement ses lèvres. Hmm... Interpréter même ses silences… pas toujours aisé.

    Je suppose que non… mais elle en vaut la peine. Derek approuva d’un signe de tête. Cristina regarda sa montre. Bon, elle ne va pas tarder, alors je vais partir. Ça vaut mieux… pour tout le monde. Derek eut l’impression qu’elle ne tenait pas à ce que Meredith les voie ensemble. Voila… Bonne soirée. Cristina quitta la table et s’installa au comptoir juste au moment où Meredith entrait dans le bar. Discrètement, Cristina lui fit un signe pour lui indiquer où Derek se trouvait.

    Meredith se précipita à sa table. Enfin, je te trouve. Où avais-tu disparu ?

    Derek éprouva un certain plaisir à la voir soucieuse mais ne le montra pas. Nulle part. J’étais à l’hôpital.

    Elle s’assit devant lui. Mais où ? Je t’ai cherché toute la journée.

    Derek resta impassible. C’est que tu as mal cherché.

    Ou bien c’est toi qui m’as évitée, répliqua Meredith.

    Derek ne répondit pas. Tu veux boire quelque chose ?

    Non. Meredith fronça un peu les sourcils. Derek, qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne te ressemble pas de trainer dans les bars.

    Il eut un petit rire désabusé. C’est pourtant ce que je faisais le soir où on s’est rencontré.

    Justement, on s’est rencontré, rétorqua Meredith. Et depuis, tu n’es plus jamais venu ici tout seul.

    Derek lui décocha un regard un peu provocateur. Mais je n’étais pas seul. L’éclair de peur qu’il aperçut dans les yeux de la jeune femme le dissuada de continuer à la tourmenter. Je suis venu avec Mark mais on a eu des mots, alors il est parti.

    Pressentant qu’il lui cachait quelque chose, Meredith ne ressentit guère de soulagement en apprenant qu’il n’était pas venu chez Joe en galante compagnie. Vous vous êtes disputés ? se renseigna-t-elle en espérant que cette chamaillerie entre amis était la seule cause de l’attitude étrange de Derek. A quel sujet ?

    Il haussa les épaules. Aucune importance. Elle le dévisagea avec insistance. Il soupira. Certaines choses sont difficiles à pardonner, Meredith, malgré tous les efforts que l’on peut faire.

    Elle sentit son ventre se nouer. Tu parles pour Mark ou pour moi ?

    Derek souffla légèrement. Meredith… ce soir, je n’ai pas envie de faire de la psychanalyse de bazar.

    Elle n’insista plus. Finalement, cela lui convenait qu’il ne veuille pas discuter. Elle n’était pas douée pour parler. Par contre, il y avait un domaine dans lequel elle se savait imbattable. Elle prit la main de Derek au dessus de la table. Il la regarda intensément. Tu n’as pas envie d’aller ailleurs ? lui demanda-t-elle avec un sourire un peu coquin.

    Il fut aussitôt debout. Oh oui ! murmura-t-il de sa voix rauque avant de jeter quelques billets sur la table. Ils allèrent jusqu’à l’entrée et il l’aida à enfiler son manteau. C’est à ce moment-là que son regard tomba sur une jeune femme brune qu’il mit quelques secondes à identifier, l’infirmière que Richard lui avait présentée le matin même. Comment s’appelait-elle encore ? Ah oui ! Rose. Il lui fit un petit signe de tête auquel elle répondit en levant son verre. Il reporta son attention sur Meredith et ajusta convenablement le col de son manteau. Ils sortirent du bar en se tenant par la main.


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  • Galamment, Derek ouvrit la portière de sa voiture devant Meredith. Ensuite, il vint s’installer au volant. Chez toi ou chez moi ?

    A la caravane. Ce soir, j’ai envie d’intimité. Un sourire comblé illumina le visage de Derek qui s’empressa de démarrer, comme s’il avait peur que sa compagne ne change d’avis. Heureuse de voir qu’il était détendu, elle se laissa aller à son tour et posa sa tête sur son épaule. Alors, si tu me disais pourquoi tu t’es disputé avec Mark ? demanda-t-elle après quelques minutes.

    Je t’ai dit que ce n’était pas important, répondit Derek.

    Eh bien, justement, si ce n’est pas important, tu peux m’en parler, insista Meredith d’une voix douce. C’était à propos d’Addison ?

    Entre autres…

    La réticence de Derek à lui répondre fit penser à Meredith que la dispute avec Mark était moins anodine qu’il ne voulait le lui faire croire. De moi aussi ?

    Entre autres, répéta Derek.

    Je peux savoir ce qu’il a dit sur moi ?

    Il sourit de la sentir si curieuse. Non. C’est entre lui et moi.

    Meredith se redressa et s’adressa au profil de son amant. Si tu ne veux pas m’en parler, ça signifie qu’il a dit du mal de moi. Elle attendit un commentaire qui ne vint pas. C’est donc ça. Elle fit la moue. Pourtant, je croyais qu’il m’appréciait.

    C’est le cas, assura Derek, le regard toujours fixé sur la route.

    Mais il trouve que je ne suis pas bien pour toi, répliqua Meredith avec une certaine amertume. Et il aimerait te voir passer à autre chose.

    Derek lui prit la main. Meredith, est-ce que je te demande ce que Cristina dit de moi ? Elle fit signe que non. Alors, ne compte pas sur moi pour te faire le compte-rendu de ma discussion avec Mark. De toute façon, peu importe ce qu’il pense de notre relation. Il se tourna vers elle. La seule chose qui doit compter pour toi, c’est qu’elle me tient énormément à cœur et que je suis prêt à me battre pour la préserver. Rassurée, elle lui sourit et se pelotonna à nouveau contre lui. Ils ne dirent plus un mot jusqu’à ce qu’ils arrivent à la caravane. Ce n’est que lorsque la voiture fut arrêtée que Derek réalisa que Meredith s’était endormie sur son épaule. Il resta immobile quelques secondes, pour profiter pleinement de ce moment paisible. Le calme avant la tempête, ne put-il s’empêcher de penser.

    Tout à coup, son portable sonna. Il le porta à son oreille. Bonjour Maman. Non, non, tu ne me déranges pas. Je viens d’arriver chez moi. Comment vas-tu ? Bien qu’il parlât à mi-voix, le bruit de la conversation réveilla Meredith. Elle s’étira comme une chatte, en baillant. Mais, dès qu’elle comprit qui était l’interlocutrice de son amant, elle préféra s’esquiver. Elle prit les clefs de la caravane qui était dans le vide-poche et sortit du véhicule, bien que Derek essayât de la retenir. Arrivée devant le capot de la voiture, elle se retourna et, avec ses lèvres, mima un baiser qu’elle envoya à son compagnon en soufflant sur sa main. Ensuite, elle se mit à courir vers le mobil home. A la voir ainsi, le cœur de Derek se gonfla d’amour. Il n’eut qu’une envie, être près d’elle, à nouveau. Il se promit donc d’écourter au maximum la communication avec sa mère. Mais celle-ci n’était pas disposée à se laisser faire. Oui, maman, je sais, je ne t’appelle pas souvent… J’ai beaucoup de travail, tu le sais… Oui, tu me manques aussi. Il regarda Meredith entrer dans la caravane. Non, je n’ai plus de nouvelles d’Addison. Contrarié que sa mère lui parle de son ex femme, il grimaça. Je ne sais pas. Nous sommes divorcés, elle n’a plus à me tenir au courant de sa vie… Elle s’appelle Meredith, maman, et elle n’est plus interne maintenant, précisa-t-il avec un brin d’agacement. Elle est résidente… Oui, elle est là… non, pas juste à côté de moi. Il leva les yeux au ciel. Je sais bien qu’il faudrait que je te la présente mais … Bien sûr que non, je n’ai pas honte d’elle, s’écria-t-il, scandalisé. C’est une fille formidable. Sa mâchoire se contracta légèrement. Nancy est une peste… Elle n’a fait que la croiser. Je ne vois pas ce qui lui permet de dire une telle chose… En tout cas, Kathleen l’a trouvée très bien… C’est faux ! protesta-t-il avec force. Kathleen n’apprécie pas tout le monde. Il souffla d’exaspération. Ne commence pas avec ça ! Si j’ai quitté New-York, c’est parce que j’ai trouvé ma femme au lit avec mon meilleur ami… J’ai divorcé parce que mon mariage était fini, maman. Il commença à élever la voix. Tu n’as pas le droit de la juger sans la connaître… Maman… maman… Il leva la main en l’air comme si sa mère était devant lui et qu’il voulait la faire taire. De toute façon, quoique tu en penses, je l’aime et je compte bien faire ma vie avec elle… Ecoute, je suis désolé, je dois te laisser maintenant… C’est ça, au revoir… Oui, oui, je te rappelle bientôt… Au revoir.

    Son cœur battait à tout rompre lorsqu’il éteignit son portable. Comme s’il n’avait pas suffisamment de soucis ! D’un bond, il jaillit de sa voiture et se mit à courir pour rejoindre la cause de ses tourments.


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  • Sentir les mains de Derek posées sur elle avec tant de douceur arracha à Meredith soupir après soupir. Elle devina qu’il approchait sa bouche de sa gorge sur laquelle il déposa une multitude de petits baisers appuyés. Ses lèvres descendirent petit à petit en direction des deux globes. Meredith fut parcourue de frissons lorsque Derek attrapa du bout des lèvres un téton déjà raidi par l’excitation et qu’il le fit rouler sous sa langue. Un gémissement de plaisir échappa à la jeune fille lorsque les dents de son partenaire se refermèrent tendrement sur la petite pointe foncée. L’autre sein fut comblé par les câlineries prodiguées par une main pleine d’ardeur, le caressant, le malaxant avec douceur, dessinant des formes sur son mamelon.

    Derek se releva un peu pour darder son beau regard d’azur sur Meredith. Ensuite, ouvrant totalement le peignoir, il laissa courir ses lèvres et sa langue depuis son cou jusqu’au milieu de son ventre, en même temps que le bout des doigts traçait avec douceur et sensualité des cercles autour de son nombril. Enfin, toujours en la dévorant du regard, il repoussa sur le côté la jambe fléchie qui lui cachait encore son intimité et laissa ses doigts s’égarer sur sa toison. Brusquement, sans crier gare, il la saisit à hauteur du bassin et la tira sur le bord du lit. En écartant ses jambes, il posa ses pieds bien à plat au sol. Derek se pencha et commença à embrasser l’intérieur de ses cuisses. Meredith s’appuya sur ses avant-bras pour regarder les boucles brunes qui émergeaient d’entre ses cuisses. Derek…

    Chut ! Laisse-moi faire. Je vais te faire jouir avec ma langue, lui promit-il. Meredith se sentit rougir jusqu’à la pointe de ses cheveux mais elle se laissa faire, impatiente de connaître à nouveau le plaisir. Doucement, délicatement, Derek remonta vers son doux trésor, déposant plein de baisers en chemin. Une fois arrivé à destination, il embrassa sa vulve avec tendresse. Sa bouche se fit alors plus insistante et ses baisers plus longs. Sa langue la taquina, ce qui eut pour effet immédiat de déclencher une longue série de gémissements. Donne-le-moi, dit-il subitement d’une voix sourde. Meredith devina ce à quoi il pensait. Elle savait qu’il avait une grande expérience dans les jeux amoureux et il lui avait clairement indiqué qu’il n’avait que peu de tabous en la matière. Mais elle ? Elle sentait qu’elle devait prendre des initiatives, l’étonner, le combler et cette perspective était autant effrayante qu’excitante. Et pourtant, elle ne sentait pas tout à fait prête à mettre de côté toutes ses appréhensions pour satisfaire les désirs de son amant. Ton sexe, donne-le moi, répéta-t-il en lui prenant la main pour la déposer sur sa vulve. Dans un dernier sursaut de pudeur, Meredith se crispa. Elle avait tellement peur de choquer ou de se ridiculiser. Bébé, il n’y a rien de mal, la rassura Derek. Fais-moi confiance. Ce sera bon, tu verras.

    Les yeux fermés, Meredith écarta légèrement sa vulve avec ses deux index. Sa peur disparut lorsque la langue de son amant se posa sur sa fente. Elle fut envahie instantanément par une sensation de bien-être. Derek lécha du plat de la langue toute l’étendue de son sexe puis alterna avec de petits coups rapides. Instinctivement, Meredith tira sur ses lèvres pour les ouvrir plus largement. Derek fondit sur son clitoris et le titilla, tantôt l’aspirant, tantôt l’agaçant du bout de la langue. Perdant tout contrôle, la jeune fille se mit à gémir sans retenue, son bassin ondulant malgré elle. Elle poussa un cri lorsque d’un doigt, son partenaire força l’entrée de son vagin. Un deuxième doigt rejoignit le premier et tous deux se baladèrent d’avant en arrière pour préparer ce fourreau où Derek brûlait d’envie de s’enfoncer. Son pouce vint appuyer sur le clitoris et une décharge électrique secoua Meredith, lui faisant pousser un cri de surprise et de bonheur. Mais c’est l’étonnement qui la saisit lorsqu’un troisième doigt la pénétra. Les va-et-vient s’accélérèrent tandis que la langue de Derek s’acharnait sur son petit bouton. Sous ses caresses, elle haleta, cherchant son souffle. Elle sentait l’orgasme monter en elle lorsque Derek retira brusquement ses doigts. Elle hoqueta de frustration avant de recommencer à gémir de plus belle. La langue de Derek avait remplacé ses doigts, libérant ainsi ceux-ci pour qu’ils aillent câliner sa poitrine. Le corps secoué de spasmes, elle jouit brusquement, terrassée par la vague de plaisir qui l’envahissait.

    Tendrement, Derek la prit contre lui et, la soulevant légèrement, l’allongea totalement sur le lit. Il vint se coucher près d’elle et, appuyé sur un coude, la regarda intensément. Elle se tourna vers lui et lui rendit son regard. Quand il lui caressa la joue de sa main libre, elle attrapa celle-ci et y déposa un baiser dans le creux de la paume. Elle sentit l’odeur de poulet rôti sur ses doigts et, naturellement, sans vraiment penser à ce qu’elle faisait, les lécha. Derek se raidit, la respiration coupée, et son regard se troubla. Meredith réalisa aussitôt quelles étaient ses pensées et lâcha immédiatement sa main, en rougissant. Plantant son regard au plus profond du sien, Derek lui reprit la main et la déposa sur son torse. Il lui fit un sourire d’encouragement. Sous son regard tendre, elle suivit du bout de l’index la courbe de ses pectoraux, descendit pour s’attarder quelques instants sur son ventre discrètement musclé, avant d’arriver à l’élastique de son boxer. Elle le franchit et se retrouva directement au contact de sa virilité fièrement brandie. Du bout des doigts, elle toucha ce sexe dur comme du bois, bandé rien que pour elle. Cette pensée, toute nouvelle pour elle, la fit rougir à nouveau.

    Avec n’importe quelle autre fille, Derek se serait déjà énervé, allant même jusqu’à la mettre à la porte mais, avec Meredith, son cœur fondait de tendresse. Une fois encore, il se demanda comment il était possible qu’il soit si facilement touché par la moindre de ses réactions. Il réalisa soudain l’importance qu’elle avait prise dans sa vie. Il fut tiré de ses pensées par l’effet de la main de Meredith qui s’était enroulée autour de sa hampe, descendant et montant tout le long, la branlant doucement. Il ferma les yeux, tout entier absorbé par la caresse. Encouragée par les gémissements qu’il lâchait de plus en plus, Meredith s’enhardit à partir à la rencontre de ses testicules qu’elle fit tourner doucement au creux de sa paume. Petit à petit, elle accéléra sa masturbation. Une fois encore, Derek imagina qu’elle le prenait en bouche, le léchant avec passion. L’image lui sembla si réelle qu’elle accrut son plaisir. Meredith… Mer… je… oh… je vais… aaaaahh Il se cambra, son sexe tressautant dans la main de la jeune fille, envoyant de longs jets de sperme sur son ventre.


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  • A peine entrée dans la caravane, Meredith prit un verre dans une armoire et se servit un grand verre d’eau. Elle ôta ensuite ses vêtements qu’elle laissa tomber sur le sol et entra dans la cabine de douche. Elle ouvrit l’eau, régla la température et dirigea le jet bien chaud sur elle. Elle prit l’éponge, y versa un peu de gel et commença à frotter sa peau, dans le cou, l’épaule, le long du bras, la poitrine, les hanches… Elle sentit soudain de l’air frais dans son dos et se retourna.

    Derek était là, nu et souriant. Tu aurais pu m’attendre.

    Je ne savais pas combien de temps durerait la conversation avec maman, répondit Meredith sur un ton un peu moqueur.

    Ces derniers temps, le strict minimum. A chaque fois, je me fais engueuler parce que je n’ai pas encore daigné te présenter à la famille. Derek entra dans la cabine. Tu veux que je te frotte le dos ?

    Meredith lui tendit l’éponge. La famille ? Ta mère, quatre sœurs, leurs maris, neuf nièces, cinq neveux…

    Derek comprit le sens de cette énumération. Ça fait beaucoup en une fois, hein ? Son amie lui jeta un regard malheureux. Je sais. Il prit le pommeau de douche et fit couler l’eau sur elle. Tourne-toi. Il passa l’éponge sur son dos, de l’épaule jusqu’au creux des reins et descendit sur ses fesses sur lesquelles il s’attarda. Son désir monta. Il vint se coller à elle. Je n’ai aucun problème avec ça, Meredith. Chaque chose en son temps. Tant que tu ne seras pas prête, je ne t’obligerai pas à rencontrer ma famille. J’ai d’autres priorités.

    Face au mur, elle sentit le sexe tendu de son amant contre ses fesses. Toi et moi, ensemble…

    Oui. Derek l’enlaça et posa une main sur son ventre. Je t’aime et je veux vivre avec toi.

    Bientôt… très bientôt… Fais-moi confiance. Meredith glissa sa main entre eux et caressa le gland de son ami du bout des doigts. Lui, il abandonna son dos et passa l’éponge sur sa poitrine. Elle poursuivit sa caresse, mais cette fois en le prenant à pleine main. Elle entendit la respiration de Derek s’accélérer. Il lâcha l’éponge qui tomba dans le tub et il s’empara de ses seins. Très vite, sa main droite lâcha un sein pour plonger vers la vulve de sa partenaire. Il la frôla du bout des doigts avant de se raviser. Il fit à nouveau couler l’eau chaude sur leurs corps. Meredith se tourna vers lui et l’interrogea du regard. Il lui sourit et arrêta l’eau. Il ouvrit la porte, sortit de la cabine et revint avec deux serviettes. Il lui en tendit une et ils se séchèrent en silence. Enfin sec, toujours nu et en érection, il la prit par la main et l’emmena dans la chambre. Il l’assit au bord du lit et s’agenouilla devant elle. Lui lançant un regard lourd de désir, il lui écarta les cuisses et y enfouit le visage. Elle se laissa aller en arrière. Il commença à la lécher amoureusement, immisçant sa langue entre ses lèvres pour les ouvrir. Impatiente et désireuse de lui faciliter la tâche, elle releva une jambe qu’elle posa sur le rebord du lit et elle écarta son intimité avec ses doigts. Lèche-moi, mon amour… j’en ai envie. Glouton, il goba son clitoris, l’aspira, le téta puis, avec sa langue, il lécha ses petites lèvres. Comme il avait bien pris possession du lieu, elle libéra ses mains pour caresser ses cheveux. Très vite, la langue de Derek ne lui suffit plus. Elle voulait sentir son sexe s’ouvrir sous la pression de son membre endurci. Le sentir l’envahir, remplir la place qui lui était destinée. Mais lui ne semblait pas l’entendre ainsi. Il la léchait encore et encore, toujours plus loin. Alors elle le repoussa. Elle voulait plus. Elle voulait tout. Elle le voulait, lui, en elle, maintenant. Plus rien ne comptait que lui appartenir. Mais d’abord, elle devait l’amener dans le même état d’excitation que le sien. Que le désir fasse briller ses yeux, que son souffle soit coupé, que sa gorge se serre, qu’il oublie tout, sauf le plaisir qui allait les dévorer…

    Elle le fit se relever et le poussa contre la paroi de la chambre. Doucement, elle embrassa son cou puis fit glisser sa langue lentement sur son torse, puis sur son ventre, ses mains caressant ses hanches. Le corps collé au sien, elle descendit jusqu’à être accroupie devant lui. Elle releva la tête pour le regarder et glissa sa main droite entre ses cuisses pour frôler ses testicules. Sa bouche s’avança. Elle saisit sa verge et le branla doucement. Ses lèvres s’approchèrent encore, sa langue pointa pour lécher le gland, en faire le tour. Sa bouche s’entrouvrit pour se refermer sur le bout qu’elle suça lentement, avec application. Leurs regards se croisèrent. Enfin, elle s’empara pleinement du phallus et le suça plus fort. Derek ferma les yeux et laissa sa tête partir en arrière, pour savourer l’instant. De ses lèvres, elle appuya plus fort et le sentit durcir encore. Voilà, il avait la même envie qu’elle. Tu es à moi, maintenant… totalement, murmura-t-elle.

    Derek haleta. Nom de Dieu, Meredith… Je suis toujours totalement à toi.

    Elle se releva lentement, sa peau frôlant celle de son amant, les tétons pointés frottant contre ses jambes, puis son torse. Elle remonta encore, les yeux levés vers lui, plongeant dans les siens. Elle fut enfin face à lui, collée au plus près. Le sexe tendu toucha son entrecuisse. Leurs respirations s’accélérèrent. Le temps se suspendit. Ils ne bougèrent plus, à l’écoute de leurs cœurs qui battaient à l’unisson, de leur désir qui grandissait dans leurs ventres. Elle approcha ses lèvres des siennes et ils s’embrassèrent. Leurs mains se cherchèrent. Il la serra contre lui. Le baiser se poursuivit, plus profond, plus intense. Les mains de Derek glissèrent vers le bas du dos de Meredith puis s’emparèrent de ses mains. Elle recula en le tirant à sa suite. Il se plaqua à elle et la tint par les hanches. Il bougea lentement pour frôler sa vulve du bout de son sexe. Ensemble, ils tombèrent sur le lit. Elle écarta les jambes et d’une seule poussée, il la pénétra. Elle se sentit enfin complète. Il resta d’abord immobile en elle, se contentant de l’embrasser voluptueusement, de caresser son visage du bout des doigts, de lui murmurer des mots d’amour à l’oreille. Elle le dévora du regard. Cet homme si parfait l’aimait, elle, si insignifiante. Qu’avait-elle fait pour le mériter ? Mais surtout que devrait-elle faire pour le garder ? Une ombre passa dans ses yeux. Il se méprit et crut qu’elle s’ennuyait. Alors il la posséda plus énergiquement, variant le rythme et la profondeur de ses mouvements. Le plaisir se calqua sur cette cadence, tantôt fort, tantôt plus doux. Meredith se tint aux bords du lit, redressant sa tête, la tendant en arrière. Derek accéléra encore.

    Il sembla à la jeune femme que cela durait des heures. Elle eut un vertige et s’agrippa plus fort, comme pour ne pas tomber. A nouveau, Derek changea la cadence avant de se retirer. Elle poussa un râle. Il s’allongea sur le lit et lui tendit la main. Elle se mit à califourchon sur lui et, sans détour, prit son pénis en main pour le guider. Elle se laissa presque tomber sur lui et entama d’entrée un aller et retour plus que rapide. Il lui dit qu’elle était belle, avec ce regard qui reflétait le désir à l’état brut, qu’elle était tout ce qu’il avait espéré dans sa vie, qu’elle comblait toutes ses attentes, qu’elle était son fantasme devenu réalité. Les mots et les mouvements finirent par produire leur effet. Elle ouvrit la bouche pour laisser sortir un cri de plaisir intense. Alors, il put jouir à son tour.


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