• CHAPITRE 251

    A peine entrée dans la caravane, Meredith prit un verre dans une armoire et se servit un grand verre d’eau. Elle ôta ensuite ses vêtements qu’elle laissa tomber sur le sol et entra dans la cabine de douche. Elle ouvrit l’eau, régla la température et dirigea le jet bien chaud sur elle. Elle prit l’éponge, y versa un peu de gel et commença à frotter sa peau, dans le cou, l’épaule, le long du bras, la poitrine, les hanches… Elle sentit soudain de l’air frais dans son dos et se retourna.

    Derek était là, nu et souriant. Tu aurais pu m’attendre.

    Je ne savais pas combien de temps durerait la conversation avec maman, répondit Meredith sur un ton un peu moqueur.

    Ces derniers temps, le strict minimum. A chaque fois, je me fais engueuler parce que je n’ai pas encore daigné te présenter à la famille. Derek entra dans la cabine. Tu veux que je te frotte le dos ?

    Meredith lui tendit l’éponge. La famille ? Ta mère, quatre sœurs, leurs maris, neuf nièces, cinq neveux…

    Derek comprit le sens de cette énumération. Ça fait beaucoup en une fois, hein ? Son amie lui jeta un regard malheureux. Je sais. Il prit le pommeau de douche et fit couler l’eau sur elle. Tourne-toi. Il passa l’éponge sur son dos, de l’épaule jusqu’au creux des reins et descendit sur ses fesses sur lesquelles il s’attarda. Son désir monta. Il vint se coller à elle. Je n’ai aucun problème avec ça, Meredith. Chaque chose en son temps. Tant que tu ne seras pas prête, je ne t’obligerai pas à rencontrer ma famille. J’ai d’autres priorités.

    Face au mur, elle sentit le sexe tendu de son amant contre ses fesses. Toi et moi, ensemble…

    Oui. Derek l’enlaça et posa une main sur son ventre. Je t’aime et je veux vivre avec toi.

    Bientôt… très bientôt… Fais-moi confiance. Meredith glissa sa main entre eux et caressa le gland de son ami du bout des doigts. Lui, il abandonna son dos et passa l’éponge sur sa poitrine. Elle poursuivit sa caresse, mais cette fois en le prenant à pleine main. Elle entendit la respiration de Derek s’accélérer. Il lâcha l’éponge qui tomba dans le tub et il s’empara de ses seins. Très vite, sa main droite lâcha un sein pour plonger vers la vulve de sa partenaire. Il la frôla du bout des doigts avant de se raviser. Il fit à nouveau couler l’eau chaude sur leurs corps. Meredith se tourna vers lui et l’interrogea du regard. Il lui sourit et arrêta l’eau. Il ouvrit la porte, sortit de la cabine et revint avec deux serviettes. Il lui en tendit une et ils se séchèrent en silence. Enfin sec, toujours nu et en érection, il la prit par la main et l’emmena dans la chambre. Il l’assit au bord du lit et s’agenouilla devant elle. Lui lançant un regard lourd de désir, il lui écarta les cuisses et y enfouit le visage. Elle se laissa aller en arrière. Il commença à la lécher amoureusement, immisçant sa langue entre ses lèvres pour les ouvrir. Impatiente et désireuse de lui faciliter la tâche, elle releva une jambe qu’elle posa sur le rebord du lit et elle écarta son intimité avec ses doigts. Lèche-moi, mon amour… j’en ai envie. Glouton, il goba son clitoris, l’aspira, le téta puis, avec sa langue, il lécha ses petites lèvres. Comme il avait bien pris possession du lieu, elle libéra ses mains pour caresser ses cheveux. Très vite, la langue de Derek ne lui suffit plus. Elle voulait sentir son sexe s’ouvrir sous la pression de son membre endurci. Le sentir l’envahir, remplir la place qui lui était destinée. Mais lui ne semblait pas l’entendre ainsi. Il la léchait encore et encore, toujours plus loin. Alors elle le repoussa. Elle voulait plus. Elle voulait tout. Elle le voulait, lui, en elle, maintenant. Plus rien ne comptait que lui appartenir. Mais d’abord, elle devait l’amener dans le même état d’excitation que le sien. Que le désir fasse briller ses yeux, que son souffle soit coupé, que sa gorge se serre, qu’il oublie tout, sauf le plaisir qui allait les dévorer…

    Elle le fit se relever et le poussa contre la paroi de la chambre. Doucement, elle embrassa son cou puis fit glisser sa langue lentement sur son torse, puis sur son ventre, ses mains caressant ses hanches. Le corps collé au sien, elle descendit jusqu’à être accroupie devant lui. Elle releva la tête pour le regarder et glissa sa main droite entre ses cuisses pour frôler ses testicules. Sa bouche s’avança. Elle saisit sa verge et le branla doucement. Ses lèvres s’approchèrent encore, sa langue pointa pour lécher le gland, en faire le tour. Sa bouche s’entrouvrit pour se refermer sur le bout qu’elle suça lentement, avec application. Leurs regards se croisèrent. Enfin, elle s’empara pleinement du phallus et le suça plus fort. Derek ferma les yeux et laissa sa tête partir en arrière, pour savourer l’instant. De ses lèvres, elle appuya plus fort et le sentit durcir encore. Voilà, il avait la même envie qu’elle. Tu es à moi, maintenant… totalement, murmura-t-elle.

    Derek haleta. Nom de Dieu, Meredith… Je suis toujours totalement à toi.

    Elle se releva lentement, sa peau frôlant celle de son amant, les tétons pointés frottant contre ses jambes, puis son torse. Elle remonta encore, les yeux levés vers lui, plongeant dans les siens. Elle fut enfin face à lui, collée au plus près. Le sexe tendu toucha son entrecuisse. Leurs respirations s’accélérèrent. Le temps se suspendit. Ils ne bougèrent plus, à l’écoute de leurs cœurs qui battaient à l’unisson, de leur désir qui grandissait dans leurs ventres. Elle approcha ses lèvres des siennes et ils s’embrassèrent. Leurs mains se cherchèrent. Il la serra contre lui. Le baiser se poursuivit, plus profond, plus intense. Les mains de Derek glissèrent vers le bas du dos de Meredith puis s’emparèrent de ses mains. Elle recula en le tirant à sa suite. Il se plaqua à elle et la tint par les hanches. Il bougea lentement pour frôler sa vulve du bout de son sexe. Ensemble, ils tombèrent sur le lit. Elle écarta les jambes et d’une seule poussée, il la pénétra. Elle se sentit enfin complète. Il resta d’abord immobile en elle, se contentant de l’embrasser voluptueusement, de caresser son visage du bout des doigts, de lui murmurer des mots d’amour à l’oreille. Elle le dévora du regard. Cet homme si parfait l’aimait, elle, si insignifiante. Qu’avait-elle fait pour le mériter ? Mais surtout que devrait-elle faire pour le garder ? Une ombre passa dans ses yeux. Il se méprit et crut qu’elle s’ennuyait. Alors il la posséda plus énergiquement, variant le rythme et la profondeur de ses mouvements. Le plaisir se calqua sur cette cadence, tantôt fort, tantôt plus doux. Meredith se tint aux bords du lit, redressant sa tête, la tendant en arrière. Derek accéléra encore.

    Il sembla à la jeune femme que cela durait des heures. Elle eut un vertige et s’agrippa plus fort, comme pour ne pas tomber. A nouveau, Derek changea la cadence avant de se retirer. Elle poussa un râle. Il s’allongea sur le lit et lui tendit la main. Elle se mit à califourchon sur lui et, sans détour, prit son pénis en main pour le guider. Elle se laissa presque tomber sur lui et entama d’entrée un aller et retour plus que rapide. Il lui dit qu’elle était belle, avec ce regard qui reflétait le désir à l’état brut, qu’elle était tout ce qu’il avait espéré dans sa vie, qu’elle comblait toutes ses attentes, qu’elle était son fantasme devenu réalité. Les mots et les mouvements finirent par produire leur effet. Elle ouvrit la bouche pour laisser sortir un cri de plaisir intense. Alors, il put jouir à son tour.


  • Commentaires

    1
    sammy
    Mardi 24 Novembre 2015 à 22:16

    Ils se prouvent tout leur amour tongue

    2
    Nolcéline 97234
    Mardi 24 Novembre 2015 à 23:28

    Bonsoir à tous merci pour la suite,

    Ah ça oui Sammy smile

    Je cite:

    "(...) Je t’aime et je veux vivre avec toi.

    Bientôt… très bientôt… Fais-moi confiance."

    Ben j'ai hâte alors yes. Bonne nuit à tous.

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