• Le repas se déroula dans une ambiance un peu tendue, en raison des provocations de Cristina à l’encontre d’Izzie que l’absence prolongée de George inquiétait. A peine le dîner terminé, Derek fit comprendre à Meredith, par des signes qu’il avait envie d’être seul avec elle. Ils s’éclipsèrent discrètement pendant que les deux autres jeunes femmes débarrassaient la table. Une fois arrivé dans la chambre, Derek ferma la porte avec son pied en même temps qu’il prenait Meredith dans ses bras pour l’embrasser tendrement. Leurs bouches s’ouvrirent immédiatement et leurs langues se caressèrent avec une douceur incroyable. Il mit fin à ce baiser voluptueux pour caresser le visage de son amie. Il passa sa main dans ses cheveux et la regarda, les yeux brillants. Enfin seuls !

    Meredith passa ses bras autour de la taille de son ami et noua ses mains dans son dos. Je suis désolée. Ce dîner a dû être pénible pour toi. Je ne pensais pas que l’ambiance serait si désagréable.

    La fin justifie les moyens. Derek se pencha vers elle et leurs nez se touchèrent, ce qui les fit rire. Elle tendit le cou, avide de ses baisers. A son tour, il la prit par la taille et l’embrassa à nouveau, plus passionnément, son corps se collant contre le sien. Leurs langues s’enroulèrent. C’était à la fois doux et brutal, tendre et impatient. Elle frissonna de plaisir quand il insinua ses mains sous son tee-shirt pour lui caresser le dos. Le baiser devint plus fougueux. Elle glissa ses mains dans les poches arrières de son jean. Derek recula un peu la tête et regarda Meredith avec des étincelles dans les yeux. Viens… viens contre moi… Ils marchèrent jusqu’au lit. Il s’y assit et attira Meredith contre lui. Elle passa ses jambes par-dessus celles de Derek. Il l’entoura de ses bras, elle en fit autant. Elle sentit, tout contre son ventre, l’érection qui naissait. D’une main, elle prit son partenaire par la nuque, ses doigts jouant avec ses cheveux. De l’autre, elle caressa son dos. Ils s’enlevèrent mutuellement leurs tee-shirts. Il la prit par les épaules, se recula un peu et la regarda encore. Tu es si belle, murmura-t-il en l’embrassant dans le cou.

    Ça fit fondre Meredith. Elle fit voyager ses mains sur le torse de son amant, caressant ses tétons qui se durcissent au contact de ses doigts. Il frémit et glissa sa langue entre les lèvres de sa partenaire. Celle-ci faufila sa main dans le pantalon de Derek et s’empara de son sexe dur. Elle déplia ses jambes qui l’entouraient et le poussa en arrière. Il se laissa faire et s’allongea. Elle se retrouva au-dessus de lui. Il sourit. Il aimait qu’elle prenne ce genre d’initiative. Elle lui enleva son pantalon et son boxer, et se coucha sur lui pour l’embrasser. Meredith… viens, demanda-t-il, dans un souffle. Elle reprit son phallus entre ses doigts, le caressa un peu, puis posa ses lèvres dessus. Elle le parcourut de baisers sur toute la longueur, avant d’y donner de petits coups de langue. Elle releva la tête pour vérifier que Derek appréciait. Il la rassura d’un sourire. Elle reposa alors ses lèvres sur la verge et caressa le gland, puis en fit le tour avec sa langue. Elle entendit son partenaire soupirer. Elle descendit le long de son membre pour aspirer ses bourses tendrement. Leur respiration s’accéléra. Elle remonta et, prenant une grande inspiration, engloutit son membre d’un coup, entamant directement un lent mouvement de va-et-vient. Quand elle leva à nouveau le regard vers Derek, il avait les yeux fermés et s’appuyait en arrière sur ses bras. Sa respiration était faite de profonds soupirs. Elle continua à le caresser de ses lèvres et de sa langue qui, ensemble, glissaient sur son pénis tendu à l’extrême. Mmm… C’est si bon, mon amour, gémit-il. Presque aussitôt, il posa ses doigts sur sa joue. Arrête… Il l’attira à lui et la serra dans ses bras. Je t’aime, murmura-t-il, sa bouche contre son oreille. Les yeux fermés, reprenant lentement sa respiration, il embrassa son lobe, puis la peau qui se trouvait juste en dessous.

    Derek fit très vite basculer Meredith sur le dos et lui enleva le reste de ses vêtements. Il la regarda longuement comme on regarde une œuvre d’art, avec admiration, avec vénération même. Il promena légèrement sa main sur la poitrine de Meredith et son ventre. Ses lèvres vinrent rejoindre ses doigts. Il embrassa les seins, l’un après l’autre. Elle passa la main dans les cheveux de son amant et poussa sa tête doucement vers le bas. Il suivit le mouvement, déposant au passage de petits baisers sur son ventre. Il lui fit relever les jambes et écarter les genoux avant de plonger la tête entre ses cuisses. C’est d’abord son souffle chaud que Meredith sentit, puis sa bouche qui effleurait ses petites lèvres. Il pointa la langue pour taquiner son clitoris et glissa un doigt, puis deux, en elle. Le corps arqué, la tête rejetée en arrière, elle serra les couvertures entre ses doigts en poussant de petits gémissements aigus. Il la caressa de ses doigts au même rythme que sa langue. Le plaisir monta en elle, la chaleur envahit son corps progressivement, comme l’eau envahit le sable, par marée haute. C’était tellement bon mais en même temps à la limite du supportable. Un dernier mouvement de ses doigts en elle, un dernier coup de langue plus appuyé sur son clitoris, et elle s’envola, en criant son prénom.

    Derek se coucha sur Meredith et l'embrassa fougueusement. Tout à coup, elle prit sa verge en main et la fit entrer en elle. Ils fermèrent les yeux pour profiter pleinement des sensations qui s’éveillaient en eux. Elle passa le bout de ses doigts sur son torse. Derek… regarde-moi…  Il ouvrit les yeux et lui sourit. Il s’appuya sur un bras et laissa les doigts de l’autre main caresser son visage, puis descendre lentement le long de son cou et s’emparer d’un sein. Il le caressa doucement, l’entoura de sa paume, pinça gentiment le mamelon. Elle entendit sa respiration irrégulière se muer en soupirs profonds. Elle posa ses lèves sur les siennes. Elle l’entoura de ses bras et bougea avec lui. Les soupirs devinrent des gémissements. J’aime te sentir en moi, lui avoua-t-elle dans un souffle. Elle resserra doucement les muscles de son vagin autour de son sexe, provoquant un frisson, un gémissement et, finalement, un grand râle. Il jouit puissamment. Elle planta ses ongles dans son dos et décolla à son tour.

    Lorsqu’ils furent redescendus sur terre, Derek roula sur le dos, en gardant Meredith contre lui. Elle nicha son visage dans son cou tandis qu’il la berçait doucement, sa main posée simplement dans son dos, en lui murmurant des mots d’amour.


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  • Meredith se dirigea vers un placard et leva le bras pour y prendre une tasse, ce qui eut pour effet de faire remonter sa robe à mi-cuisse. Les yeux concupiscents de George se posèrent immédiatement sur les jambes de la jeune fille et n’en bougèrent plus, ce qui n’échappa pas à Derek. L’air de rien, il passa à côté de George et lui donna une bonne claque sur la tête. Ensuite, tandis que son souffre-douleur se frottait le haut du crâne avec un air furieux, il alla se placer derrière Meredith. Attends, je vais t’aider, lui dit-il. Il se colla à elle et tendit le bras pour prendre la tasse. Leurs mains se touchèrent et Meredith faillit lâcher le mug. Qu’est-ce qui se passe ? C’est ma présence qui te perturbe ? murmura Derek de sa voix chaude.

    Pas du tout… ça m’a glissé des mains, prétendit Meredith en se retournant.

    Un petit sourire moqueur se dessina sur les lèvres de Derek. Oui, bien sûr, je n’en doute pas. Il prit la tasse des mains de Meredith et une autre dans l’armoire et alla les remplir de café, avant de les déposer sur la table. Ensuite, comme s’il était chez lui, il s’assit, étendit ses jambes et tapota sa main sur sa cuisse en s’adressant à Meredith. Viens t’asseoir. Elle fit signe que non. Allez viens, ne sois pas gênée, on a déjà fait bien pire que ça, insista-t-il. Voir George se raidir lui apporta une satisfaction incommensurable.

    Meredith se rapprocha de Derek mais la présence de ses amis l’empêcha de répondre à son invitation, bien qu’elle en meure d’envie. Il le devina et la tira par le bras pour qu’elle tombe sur ses genoux. Voilà ! Il passa le bras autour des hanches de la jeune fille et posa la main sur le haut de sa cuisse On n’est pas bien comme ça ? Ses doigts frôlèrent l’attache du slip et s’amusèrent à jouer avec. Très vite, ses pensées s’égarèrent. Il se vit sur une plage en train de déshabiller la jeune fille avant de lui faire subir mille délices. Il ne put empêcher son sexe de durcir.

    Gênée par la présence de ses camarades qui la surveillaient du coin de l’œil et quelque peu troublée par la main du chirurgien qui caressait sa hanche, Meredith fit mine de s’intéresser au téléphone portable que Cristina était en train de manipuler. Elle se pencha en avant sans réaliser qu’elle offrait ainsi à Derek une vue privilégiée sur ses fesses épanouies. L’érection du chirurgien se renforça, lui faisant presque regretter d’avoir pris Meredith sur ses genoux. Il l’avait fait surtout dans le but de contrarier George mais c’était lui qui était dans tous ses états maintenant. Dans un effort désespéré de distraire son esprit, il feignit de se soucier, lui aussi, du nouveau téléphone de Cristina que Meredith avait pris en main. Il est chouette, hein ! lui fit elle. Par politesse, il acquiesça d’un signe de tête

    Oui, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait un bon investissement, déclara Cristina avec un air satisfait. J’ai hésité parce que ce n’est pas donné, mais bon, quand on est dans les affaires, c’est indispensable. Et puis ici, c’est pas comme à Crestwood, on n’est rien sans ce truc, poursuivit-elle sans voir le regard ironique que Derek posait sur elle. Elle se tourna vers Meredith. D’ailleurs, tu devrais t’en acheter un.

    Meredith reposa le téléphone sur la table. Mais j’en ai déjà un.

    Cristina ricana. Ouais, le vieux téléphone de ta mère qui est tout juste bon à mettre au rayon des antiquités. 

    Mais il fonctionne encore très bien, objecta Meredith. Et de toute façon, il est bien suffisant pour l’usage que j’en ai. En plus, je n’ai pas d’argent à dépenser pour ça.

    C’est toi qui vois, répliqua Cristina avec dédain. Mais il serait temps que tu évolues.

    Grâce à Dieu, la valeur des gens ne se mesure pas à la qualité de leur téléphone portable, laissa tomber froidement Derek. Il supportait de moins en moins le mépris que Cristina affichait envers les autres, et plus particulièrement ses amis. C’était comme si cette fille avait besoin, pour se sentir bien dans sa peau, d’écraser les gens de sa supposée supériorité. Et à voir l’attitude de ses camarades vis-à-vis d’elle, il était évident qu’ils considéraient qu’elle valait mieux qu’eux. Pressé de soustraire Meredith à cette mauvaise ambiance, il posa la main sur son épaule. On y va ?

    Les yeux brillants de plaisir et d’impatience, elle se leva d’un bond. On va où ? lui demanda-t-elle.

    A la plage, lui répondit Derek. Ravie, elle battit des mains et, une fois de plus, il fut frappé par sa capacité à se contenter, à s’enthousiasmer même, pour de petites choses. Elle était vraiment fraiche et adorable, et cela ne fit que renforcer le désir qu’il éprouvait pour elle. Il se demanda pour quelle raison il s’obstinait à lutter contre ce qu’il ressentait. Cela serait tellement plus facile de se laisser aller. Après ? Il serait tranquille. Pour le moment, il désirait Meredith parce qu’elle était le fruit qu’il s’interdisait de prendre. Mais il ne faisait aucun doute qu’une fois qu’il l’aurait croquée, elle redeviendrait une femme comme toutes les autres et lui, il retrouverait la paix. Encore que… il n’était pas certain de pouvoir assumer le fait qu’il aurait ruiné les rêves d’une petite fille. 

    N’oublie pas ta crème solaire et mets-en bien partout, conseilla Cristina à son amie sur un ton ironique. Paraît que ça fait vachement mal de s’asseoir sur les coups de soleil !

    Et attention aux grains de sable ! ajouta George avec un regard mauvais en direction du chirurgien. Si ça se met là où il ne faut pas….

    Derek ricana. On est doué ou on ne l’est pas. Il se tourna ensuite vers Cristina. Et pour la crème solaire, ne vous faites pas, j’y veillerai personnellement. Chassant l’image de ses mains enduisant d’une crème onctueuse et parfumée le corps tant convoité de Meredith, il poussa cette dernière vers la sortie.


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  • Derek se leva et revint quelques minutes après, annonçant à Meredith qu’un bain chaud les attendait. Ils allèrent à la salle de bains, tendrement enlacés. Il s’assit dans la baignoire et installa son amie contre lui, entre ses jambes. Allongée dans ses bras, flottant à moitié dans l’eau chaude, elle ferma les yeux et fit reposer sa tête sur l’épaule de son amant, le front contre sa joue. Ils ne parlèrent pas, ne bougèrent pas, savourant pleinement le moment.

    Elle aurait sans doute fini par s’endormir s’il ne s’était pas décidé à bouger pour prendre un gant de toilette. Il entreprit de savonner doucement le bras gracile de la jeune femme, de l’épaule jusqu’au bout des doigts. Il appliqua le même traitement à l’autre bras puis glissa lentement vers la poitrine. A travers le gant, il massa doucement ses seins, agaçant ses tétons. Il glissa sur son ventre et ses cuisses, et s’arrêta entre elles. Elle se laissa faire, le souffle déjà haletant. Il caressa doucement son pubis, elle frissonna. Encouragé par ses soupirs, Derek enleva le gant et fit courir ses doigts sur son intimité. Son autre main sur ses seins, ses lèvres dans son cou, il la caressa longuement. Meredith se cambra sous le plaisir. Elle se laissa aller à gémir lorsque les sensations devinrent plus fortes. Il la sentit trembler et étouffa de ses lèvres le cri qu’elle allait pousser. Elle s’alanguit contre lui et ferma les yeux. Il la sortit de l’eau et l’enveloppa dans une serviette, puis la porta jusqu’au lit. Ils s’allongèrent l’un contre l’autre, lui derrière elle, la tenant dans ses bras.

    Elle se retourna pour lui faire face. Lèvres tremblantes, elle attendit de sentir sa bouche se poser sur la sienne. En souriant, il fit durer l’attente. Impatiente, elle s’accrocha à son cou et vint à sa rencontre. Ils laissèrent leurs souffles se confondre. Baiser après baiser, caresse après caresse, ils sentirent l’excitation prendre à nouveau possession de leurs corps. Sans mettre fin au baiser, il fit errer ses mains sur les épaules et le dos de Meredith, jusqu’à ses fesses. Il caressa celles-ci à la fois doucement et fermement. Ses doigts, légers comme un courant d'air, effleurèrent son ventre et ses cuisses, longuement. Puis un courant d'air, un vrai cette fois, passa sur le nombril de la jeune femme. C’était le souffle du chirurgien. Petit à petit, allumant sur leur passage un feu intense, ses lèvres voyagèrent, s'attardèrent, avant d’imperceptiblement descendre à la rencontre de ses mains. Il lui fit doucement écarter les jambes et la caressa avec sa langue et ses doigts. Très vite, elle ne parvint plus à contrôler les tremblements qui l’agitèrent. Il se coucha en sens inverse et approcha son sexe dressé près de la figure de sa compagne. Elle y posa la main et commença un petit va-et-vient. Il bougea son bassin au même rythme. Elle prit son sexe dans sa bouche, léchant le gland, glissant tout le long en appuyant ses lèvres, l’embrassant, aspirant. Soudain, elle entendit la voix rauque de Derek. Mon cœur, il vaut mieux que tu t’arrêtes. Il se retourna à nouveau et se remit derrière elle. Il déposa une série de baisers le long de son dos et lui souffla à l’oreille, Je t'aime comme un fou, je ne sais pas ce que je serais sans toi. Elle sentit la verge qui bandait contre ses fesses et son bas-ventre fut parcouru de picotements agréables. Elle prit alors la main de Derek et la posa sur un de ses seins. Il encercla son globe et y exerça une légère pression. Elle soupira. Il fit glisser sa main sur sa vulve, titilla son clitoris et remonta de nouveau vers le sein qu’il pétrit. Il répéta la caresse plusieurs fois. Il l'embrassa dans le cou, puis lui fit tourner la tête pour prendre sa bouche. Il la mit sur le dos et prit un mamelon en bouche pour le mordiller. Elle se cambra et gémit son prénom. Sa main alla chercher le sexe de son amant qu'elle se mit à branler doucement. Il tressaillit.

    Soudain, elle se redressa et le chevaucha, un genou de chaque coté de son corps. Elle se tint droite pour qu’il puisse contempler sa poitrine et l’agita légèrement pour le provoquer. Il sourit. Elle se pencha pour l’embrasser encore une fois tandis que ses doigts se promenaient dans ses cheveux décoiffés. Lorsqu’elle se redressa, elle prit son membre viril en main et s’empala dessus, ce qui les fit gémir de concert. S’appuyant sur son torse, elle commença à glisser tout doucement. Lorsqu’il plaça ses mains autour de sa taille, elle accentua ses mouvements. Son bassin ondula de plus en plus fort. Il caressa le contour de ses fesses allant même jusqu’à s’aventurer jusqu’à l’entrée de son anus. Il la sentit se raidir et abandonna aussitôt pour revenir à ses seins. Elle se mordit les lèvres. Le jeu de leurs yeux amplifia leurs sensations. Ils passaient d’une phase douce et sensuelle à un contact plus charnel, plus sauvage. A plusieurs reprises, sous l’amplification des coups de butoirs, son pénis s’échappa de son fourreau et elle dut s’en saisir pour le réintroduire. Elle en joua même, le mettant parfois volontairement hors jeu pour venir se frotter contre, avant de le reprendre en elle.

    Soudainement, elle lâcha son emprise et se retourna pour s’agenouiller. En posant la tête sur le matelas, elle écarta les cuisses pour inviter Derek à la pénétrer. Il s’approcha et sans tarder, s’immisça en elle de tout son long. Il commença à la posséder ardemment, son bassin venant claquer contre ses fesses. Elle se cambra à l’extrême pour mieux le recevoir. Ses seins suivirent la cadence et balancèrent dans tous les sens. Il la vit mordre les draps pour se contenir. Il accéléra encore ses coups de reins avant de ralentir brusquement, s’amusant à changer plusieurs fois de rythme. Quand il se rendit compte qu’elle se caressait, il réduisit sa pénétration et, tout en restant enfoncé en elle, il passa un bras sous sa poitrine pour la relever. Il posa son autre main sur la sienne et croisa leurs doigts pour continuer la caresse sur son clitoris. Il en profita pour l’embrasser dans le cou, avant de s’emparer de sa bouche. Les yeux fermés, le souffle court, elle osa lui avouer qu’il était le premier à qui elle s’abandonnait si totalement.

    Quand il la sentit prête à jouir, il se retira doucement et l’installa sur le dos. Il remonta le long de son corps et l'embrassa tendrement. Il la pénétra à nouveau. Derek... donne-moi la main, murmura-t-elle. Leurs mains nouées, leurs doigts entrelacés, les yeux fermés, elle savoura l'onde de chaleur, qui montait, descendait, remontait dans son ventre, un peu plus fort à chaque fois. Ils sentirent le plaisir fondre sur eux. Leurs respirations s’accélérèrent comme leurs mouvements. Leurs corps couverts de sueur glissèrent l’un contre l’autre. Le lit ne tarda pas à trembler sous leurs violents coups de reins. Ils ne contrôlèrent plus leurs cris de jouissance et laissèrent enfin l’extase les réduire à néant.


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  • Au petit matin, Alex était dans la cuisine, assis devant une tasse de café. La tête appuyée sur le bras, il sommeillait. Il s’en fallut de peu pour qu’à plusieurs reprises son coude ne lâche et que sa tête ne se fracasse sur la table. Aussi sursauta-t-il quand Cristina fit son entrée. Elle le regarda d’un air morne. T’as réussi à dormir, toi ?

    Le peu de temps que j’ai été ici ? Non… Pourtant, j’avais sacrément bu, précisa Alex en faisant claquer sa langue pâteuse contre son palais, avec une mine un peu dégoutée.

    Mauvaise soirée ? demanda Cristina en se servant une tasse de café.

    Ouais… Mauvaise soirée, mauvaise nuit et mauvaise semaine, énuméra Alex sur un ton morose. Il désigna le plafond de la pointe de son menton. Ils en ont fait du boucan, tous les deux.

    Tu es sûr qu’ils n’étaient que deux ? ironisa Cristina. A un moment, j’ai cru qu’elle recevait l’équipe des Seahawks.

    Alex afficha un petit sourire. Ah ça, le moins qu’on puisse dire, c’est que McDreamy tient sacrément la forme.

    Ce n’est plus McDreamy, grogna sa camarade. McDreamy ne cadre pas du tout avec ce que j’ai entendu cette nuit… Maintenant, c’est McNoisy.

    Je pense que Meredith dirait plutôt que c’est McGiant.

    Cristina regarda Alex avec un air écœuré et s’assit en face de lui. Ils sont cruels, vraiment très cruels. Ils pourraient au moins avoir pitié des pauvres célibataires que nous sommes. Elle croisa ses bras sur la table, posa sa tête dessus et ferma les yeux.

    Izzie apparut sur le pas de la porte. De quoi parlez-vous ? s’enquit-elle en baillant. Alex lui jeta un regard en coin et se renfrogna en apercevant George quelques pas derrière la jeune femme.

    Cristina se redressa pour renseigner don amie. Alex et moi avons rebaptisé McDreamy. Pour moi, c’est. McNoisy. Pour lui, c’est McGiant.

    McGiant ? Oh Alex s’est trouvé une idole à adorer, persifla Izzie. Alors, vous les avez entendus, vous aussi ?

    Difficile de faire autrement ! grommela Alex.

    Merde ! Ils pourraient faire ça par terre, renchérit Cristina. Le lit n’a pas cessé de taper contre le mur.

    Par terre ou pas, ça n’empêchera pas les gémissements et les cris de franchir les murs, lui fit remarquer Alex.

    Izzie sourit avec un brin de nostalgie. Ça me rappelle le début de leur liaison… Tu te souviens, George ?

    Son ami opina de la tête. Ouais. Il était ici toutes les nuits, mais je n’ai pas l’impression qu’à l’époque, ils faisaient autant de bruit.

    A l’époque, ils ne voulaient pas qu’on les découvre, se remémora Izzie.

    Cristina soupira. Je préfèrerais qu’ils retournent dans la clandestinité.

    George prit un bol dans l’armoire. Rassurez-moi, il ne va pas passer sa vie ici tout de même ?

    Alex jeta un regard assassin à son rival. Si ça ne te plaît pas, t’as qu’à retourner chez ta femme ! lui lança-t-il avec agressivité.

    Alex ! cria Izzie en se retournant vivement vers l’intéressé.

    Alex planta ses yeux dans ceux de la jeune femme. Ah oui, c’est vrai ! J’avais oublié… c’est elle qui ne veut plus de lui, laissa-t-il tomber avec le plus grand des mépris.

    George le défia du regard. Tu as un problème, Alex ?

    Alex se leva de son siège. Oui, O’Malley, j’ai un problème. Un sérieux problème ! Je ne supporte plus ta tronche de connard.

    Les deux hommes se firent face, prêts à se rentrer dedans. Izzie s’interposa aussitôt entre eux, les regardant tour à tour d’un air suppliant.


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  • Meredith attendit qu’ils soient sur le trottoir pour lui poser une question dont la réponse l’intriguait. Pourquoi tu leur fais croire que nous deux…

    Derek lui ouvrit la portière de la Porsche. Pour qu’ils ferment leur gueule… et puis, il vaut mieux faire envie que pitié ! Il attendit de pouvoir refermer la portière avant d’aller prendre place au volant de son bolide.

    Même si ce n’était plus l’heure de pointe, le trafic était encore dense et Derek comprit qu’il allait passer un long moment avec Meredith dans l’étroit habitacle de sa voiture. Et avec elle, proximité signifiait danger. Pour éviter de laisser son esprit vagabonder vers des pensées inavouables, il mit la radio et enfonça la touche de recherche d’une station jusqu’à en trouver une qui diffusait des causeries sur des sujets aussi stupides que barbants. Mais le débat sur les effets nocifs d’un usage intensif du four micro-ondes ne parvint pas à le distraire de ses idées coquines. Son regard s’égarait sans cesse vers les cuisses de Meredith. Il eut fallu être un surhomme pour résister à cela et Derek n’en était pas un, loin s’en faut. Lutter contre son attirance lui demandait une force de caractère qu’il n’avait pas en l’occurrence. Il fallait qu’il trouve un moyen de mettre de la distance entre lui et l’objet de son désir, sinon il n’allait pas tarder à dire des bêtises et à commettre des actes qu’il ne manquerait pas de regretter. Il n’en vit qu’un, parfaitement pitoyable. La route va être longue. Tu devrais en profiter pour te reposer.

    Meredith fronça les sourcils. Tu veux dire dormir ? Derek acquiesça. Mais je n’ai pas envie de dormir ! protesta Meredith. Et je veux voir le paysage.

    Tu sais, il ne va rien avoir de bien intéressant à voir avant un bon moment, lui fit remarquer Derek.

    Peut-être mais je ne veux rien manquer, s’obstina Meredith. Cependant, la monotonie du paysage urbain et le bercement de la voiture eurent raison de sa détermination et ils n’étaient pas encore sortis de la ville qu’elle dormait déjà.

    Tandis qu’il roulait vers le sud, traversant successivement les villes de San Mateo, Sunnyvale et San Jose avant d’obliquer sur Santa Cruz, Derek réfléchit à la relation pour le moins étrange qu’il était en train de nouer avec Meredith. Que faisait-il donc avec cette gamine qu’il désirait mais qu’il se refusait à prendre ? L’amitié ? Au fond de lui, il n’y croyait guère. Il n’avait qu’une seule amie, Callie, et même elle, il n’avait pas réussi à s’abstenir de la sauter. Alors, Meredith… Sans quitter la route des yeux, il prit la main de la jeune fille pour jouer délicatement avec ses doigts.

    Il ne la réveilla que lorsqu’il monta sur la Pacific Coast Highway n°1. Les yeux encore ensommeillés, elle mit un peu de temps avant de réaliser où elle se trouvait. Oh non ! J’ai dormi quand même ? se lamenta-t-elle. Derek hocha la tête de haut en bas en souriant. A chaque fois qu’on est en voiture, je m’endors.

    J’avoue que mon ego en prend un coup, plaisanta Derek. Moi qui me prenais pour un type passionnant !

    Tu l’es, c’est moi qui suis barbante, grommela Meredith. Elle tourna la tête et découvrit le paysage. La route sur laquelle ils se trouvaient se tenait en équilibre sur la roche et offrait des points de vue exceptionnels sur la côte et l’océan Pacifique.

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    Oh c’est magnifique ! s’écria Meredith. Elle se tourna vers Derek avec un regard plein de reconnaissance. Merci de m’avoir emmenée.

    Il éprouva du remords à l’idée qu’elle le remerciait si chaleureusement pour un voyage qui n’avait rien d’exceptionnel, alors que lui ne nourrissait envers elle que des arrière-pensées salaces et hors de propos. Ce n’est rien, ce n’est qu’une journée toute simple. Et puis, c’est plutôt moi qui devrais te remercier. Tu illumines ma journée, assura-t-il. Meredith rougit de plaisir.

    Peu après, ils arrivèrent à Monterey, petite station balnéaire qui avait réussi à conserver le cachet de ses origines espagnoles. Après avoir garé la voiture, ils prirent la direction du port de pêche.

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    Ces bateaux sont vraiment beaux, dit Derek alors qu’ils se promenaient sur les pontons en admirant les bateaux de plaisance.

    Oui, ça doit être agréable d’habiter là-dessus, commenta Meredith, les yeux rêveurs.

    Tu aimerais vivre sur un bateau, toi ? demanda Derek, l’air à la fois étonné et sceptique.

    Ça ne me dérangerait pas, répondit Meredith. Tu sais, je ne suis pas aussi snob que toi, ajouta-t-elle sur un ton moqueur. Je n’ai pas besoin d’une maison super chic pour être bien. Derek sourit.


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