• CHAPITRE 153

    Meredith se dirigea vers un placard et leva le bras pour y prendre une tasse, ce qui eut pour effet de faire remonter sa robe à mi-cuisse. Les yeux concupiscents de George se posèrent immédiatement sur les jambes de la jeune fille et n’en bougèrent plus, ce qui n’échappa pas à Derek. L’air de rien, il passa à côté de George et lui donna une bonne claque sur la tête. Ensuite, tandis que son souffre-douleur se frottait le haut du crâne avec un air furieux, il alla se placer derrière Meredith. Attends, je vais t’aider, lui dit-il. Il se colla à elle et tendit le bras pour prendre la tasse. Leurs mains se touchèrent et Meredith faillit lâcher le mug. Qu’est-ce qui se passe ? C’est ma présence qui te perturbe ? murmura Derek de sa voix chaude.

    Pas du tout… ça m’a glissé des mains, prétendit Meredith en se retournant.

    Un petit sourire moqueur se dessina sur les lèvres de Derek. Oui, bien sûr, je n’en doute pas. Il prit la tasse des mains de Meredith et une autre dans l’armoire et alla les remplir de café, avant de les déposer sur la table. Ensuite, comme s’il était chez lui, il s’assit, étendit ses jambes et tapota sa main sur sa cuisse en s’adressant à Meredith. Viens t’asseoir. Elle fit signe que non. Allez viens, ne sois pas gênée, on a déjà fait bien pire que ça, insista-t-il. Voir George se raidir lui apporta une satisfaction incommensurable.

    Meredith se rapprocha de Derek mais la présence de ses amis l’empêcha de répondre à son invitation, bien qu’elle en meure d’envie. Il le devina et la tira par le bras pour qu’elle tombe sur ses genoux. Voilà ! Il passa le bras autour des hanches de la jeune fille et posa la main sur le haut de sa cuisse On n’est pas bien comme ça ? Ses doigts frôlèrent l’attache du slip et s’amusèrent à jouer avec. Très vite, ses pensées s’égarèrent. Il se vit sur une plage en train de déshabiller la jeune fille avant de lui faire subir mille délices. Il ne put empêcher son sexe de durcir.

    Gênée par la présence de ses camarades qui la surveillaient du coin de l’œil et quelque peu troublée par la main du chirurgien qui caressait sa hanche, Meredith fit mine de s’intéresser au téléphone portable que Cristina était en train de manipuler. Elle se pencha en avant sans réaliser qu’elle offrait ainsi à Derek une vue privilégiée sur ses fesses épanouies. L’érection du chirurgien se renforça, lui faisant presque regretter d’avoir pris Meredith sur ses genoux. Il l’avait fait surtout dans le but de contrarier George mais c’était lui qui était dans tous ses états maintenant. Dans un effort désespéré de distraire son esprit, il feignit de se soucier, lui aussi, du nouveau téléphone de Cristina que Meredith avait pris en main. Il est chouette, hein ! lui fit elle. Par politesse, il acquiesça d’un signe de tête

    Oui, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait un bon investissement, déclara Cristina avec un air satisfait. J’ai hésité parce que ce n’est pas donné, mais bon, quand on est dans les affaires, c’est indispensable. Et puis ici, c’est pas comme à Crestwood, on n’est rien sans ce truc, poursuivit-elle sans voir le regard ironique que Derek posait sur elle. Elle se tourna vers Meredith. D’ailleurs, tu devrais t’en acheter un.

    Meredith reposa le téléphone sur la table. Mais j’en ai déjà un.

    Cristina ricana. Ouais, le vieux téléphone de ta mère qui est tout juste bon à mettre au rayon des antiquités. 

    Mais il fonctionne encore très bien, objecta Meredith. Et de toute façon, il est bien suffisant pour l’usage que j’en ai. En plus, je n’ai pas d’argent à dépenser pour ça.

    C’est toi qui vois, répliqua Cristina avec dédain. Mais il serait temps que tu évolues.

    Grâce à Dieu, la valeur des gens ne se mesure pas à la qualité de leur téléphone portable, laissa tomber froidement Derek. Il supportait de moins en moins le mépris que Cristina affichait envers les autres, et plus particulièrement ses amis. C’était comme si cette fille avait besoin, pour se sentir bien dans sa peau, d’écraser les gens de sa supposée supériorité. Et à voir l’attitude de ses camarades vis-à-vis d’elle, il était évident qu’ils considéraient qu’elle valait mieux qu’eux. Pressé de soustraire Meredith à cette mauvaise ambiance, il posa la main sur son épaule. On y va ?

    Les yeux brillants de plaisir et d’impatience, elle se leva d’un bond. On va où ? lui demanda-t-elle.

    A la plage, lui répondit Derek. Ravie, elle battit des mains et, une fois de plus, il fut frappé par sa capacité à se contenter, à s’enthousiasmer même, pour de petites choses. Elle était vraiment fraiche et adorable, et cela ne fit que renforcer le désir qu’il éprouvait pour elle. Il se demanda pour quelle raison il s’obstinait à lutter contre ce qu’il ressentait. Cela serait tellement plus facile de se laisser aller. Après ? Il serait tranquille. Pour le moment, il désirait Meredith parce qu’elle était le fruit qu’il s’interdisait de prendre. Mais il ne faisait aucun doute qu’une fois qu’il l’aurait croquée, elle redeviendrait une femme comme toutes les autres et lui, il retrouverait la paix. Encore que… il n’était pas certain de pouvoir assumer le fait qu’il aurait ruiné les rêves d’une petite fille. 

    N’oublie pas ta crème solaire et mets-en bien partout, conseilla Cristina à son amie sur un ton ironique. Paraît que ça fait vachement mal de s’asseoir sur les coups de soleil !

    Et attention aux grains de sable ! ajouta George avec un regard mauvais en direction du chirurgien. Si ça se met là où il ne faut pas….

    Derek ricana. On est doué ou on ne l’est pas. Il se tourna ensuite vers Cristina. Et pour la crème solaire, ne vous faites pas, j’y veillerai personnellement. Chassant l’image de ses mains enduisant d’une crème onctueuse et parfumée le corps tant convoité de Meredith, il poussa cette dernière vers la sortie.


  • Commentaires

    1
    sammy
    Jeudi 11 Décembre 2014 à 20:57

    Derek fait bien de soustraire Meredith à ses amis et à cette drôle d'ambiance. Et qu'ils profitent bien de cette journée à la plageyes

    2
    Nolcéline 97234
    Jeudi 11 Décembre 2014 à 21:31

    Bonsoir à tous, non mais Meredith ne peut pas virer George et Christina de chez sa tante parce que ce n'est pas possible ils sont insupportables tous les deux.

    Comment peut-on être d'une telle méchanceté? mad

    En ce qui concerne Derek il en est toujours là à vouloir coucher avec Meredith et la larguer après...aww Il a conscience du mal qu'il va lui faire alors j'espère qu'il va y réfléchir à deux fois avant de faire une bêtise.

    Maintenant en route pour une journée qui s'annonce merveilleuse.yes

    Bonne soirée à tous.

    3
    Champagne !
    Jeudi 11 Décembre 2014 à 22:03

    Eh bien, la journée s'annonce peut-être un peu plus dure pour Derek que pour Meredith !

    4
    Valerie
    Vendredi 12 Décembre 2014 à 12:34

    Enfin…il était temps que Derek emmène Meredith loin de ce panier de crabes. yes

    Entre Cristina et son air supérieur et George le pervers qui regarde Meredith d’une manière qui ne me plait pas du tout, j’avais hâte qu’elle parte.

    Et maintenant, j’ai hâte de voir comment Derek va faire pour ne pas craquer…ce dont je doute fortement, et d’avantage chaque jour.

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