• Meredith remit une main autour du phallus dressé, lui faisant suivre les allers et venues de la bouche, tandis que l’autre allait caresser les testicules, en les serrant un peu au creux de sa paume. Qu’elle avait été bête d’hésiter si longtemps ! Elle était la première étonnée de trouver autant de plaisir dans cette fellation. Qu'il était loin le temps où la seule idée de s'adonner à cette pratique la dégoutait un peu ! Ce qu'elle voyait alors comme une corvée se révélait être des plus agréables. La sensation de cette verge dure et gonflée dans sa bouche était tout simplement sensationnelle. La sentir palpiter contre son palais, avec le gland qui venait buter doucement dans le fond de sa gorge, prendre le temps de la savourer, puis remonter lentement, reprendre les caresses de la langue et des lèvres, la mordiller un peu… Meredith leva les yeux sur Derek et le vit, crispé, avec de petits sursauts de son bassin qui prouvaient qu’il était en proie à un plaisir quasi insoutenable. Elle aimait ce nouveau pouvoir qu’elle se découvrait sur lui. Les petits cris et les râles qu’il avait parfois, ses propres gémissements ainsi que les bruits de succion emplissaient la chambre, l’excitant comme elle ne l’avait jamais encore été. La bouche de la jeune fille se fit plus gourmande, s’arrondissant autour du gland, le gobant, le tétant, avant que la langue ne reprenne son chemin, glissant sur le frein, puis le long du bourrelet entre le gland et la hampe, s'y attardant un peu. La bouche devint vorace, avalant totalement le membre raidi, le faisant coulisser avec lenteur. Sentir les hanches de son amant se soulever pour venir à sa rencontre, ses doigts se crisper dans sa chevelure, entendre son souffle court lui fit accélérer sa caresse, avec des petits grognements de satisfaction.

    Derek tint le coup le plus longtemps qu’il put mais lorsqu’il sentit poindre les premières manifestations de sa jouissance, il se retira vivement et sourit devant le regard qui se posait sur lui, plein d’inquiétude, presque apeuré. C’est trop fort, bébé. Rassurée, Meredith recommença à promener le bout de sa langue sur le gland, se concentrant plus particulièrement sur le méat, où chacun de ses passages arracha à son amant un cri où se reconnaissaient à la fois le plaisir et la douleur. Il eut un long feulement lorsque, sans prévenir, son amie avala sa verge, l’engloutissant le plus loin qu’elle pouvait. Cette fois, il la repoussa avec moins de ménagement. Non, non, supplia-t-il. Arrête. Ne me tente pas. Je ne veux pas, haleta-t-il, la main sur son sexe comme s’il cherchait à le protéger de ses assauts.

    Tu ne veux pas quoi ? demanda Meredith, éperdue, ne sachant quelle bêtise elle avait commise.

    Jouir… maintenant, expliqua Derek, de nouveau souriant. Tant de naïveté, tant de fraîcheur le ravissait. Je ne veux pas, pas comme ça. Meredith comprit enfin ce à quoi il faisait allusion et rougit moins par gêne que parce qu’elle réalisait que, s’il l’avait voulu, elle ne l’aurait pas repoussé et pas uniquement pour lui faire plaisir. Elle était à lui, il était à elle, et au nom de cet amour, elle était prête à tout, même à abandonner certains de ses principes et à affronter ses plus grandes appréhensions. A quoi tu penses ? lui demanda-t-il tendrement en la prenant contre lui.

    A rien. Je suis bien, chuchota-t-elle, en plongeant ses yeux dans ceux de son amant, son index s’enroulant dans les petites mèches brunes.

    Tu as aimé ? Il connaissait déjà la réponse mais il voulait l’entendre dire.

    Rose de confusion, Meredith acquiesça d'un signe de tête, en baissant les yeux. Et toi… tu… tu as… c’était… ? murmura-t-elle, ne sachant comment formuler sa question.

    Tu as vraiment besoin que je te le dise ? rétorqua Derek en souriant. C’était génial. Mieux que ça même. J’ai adoré, ajouta-t-il, son visage perdu dans la chevelure blonde, ses dents mordillant légèrement le lobe de l'oreille de son amie. Sa voix devint rauque. C’était bon, tellement bon.

    Leurs bouches se cherchèrent et se retrouvèrent dans un baiser empreint d’une douce violence, leurs langues se bataillant joyeusement, faisant gémir les amants d’impatience et s’accélérer leurs souffles. Frémissante, un désir fou la tenaillant, Meredith prit Derek dans ses bras et l’entraîna jusqu’à ce qu’il se retrouve sur elle. Son envie était pressante, urgente. Elle le voulait en elle. Mais c’était mal connaître le coquin qui n’était pas disposé à se dépêcher. Après le magnifique cadeau qu’elle venait de lui faire, il allait prendre son temps et la combler autant qu’il le pourrait. Ses doigts vinrent effleurer le contour des lèvres de la jeune fille, ses pommettes, son oreille, sa tempe, repoussèrent ses cheveux, suivirent négligemment le tracé d’une boucle sur la peau de son cou, glissèrent doucement derrière, sur sa nuque. Après ses doigts, ce furent ses lèvres qui parcoururent ce chemin, traçant un sillon sur la peau frissonnante.

    Meredith sursauta lorsqu'elle sentit subitement les lèvres de son amant se saisir d'un de ses tétons, le presser et l'aspirer goulûment. Il la fit gémir de plaisir en une longue succion qui s'acheva par une lente caresse de sa langue sur l'aréole laquelle, mouillée de salive, était luisante. Meredith poussa un nouveau soupir en sentant la bouche de Derek se poser sur son autre sein et la langue insistante chercher son téton, le presser, le lécher, le sucer. Elle renversa sa tête en arrière et de petits cris lui échappèrent quand la main de son amant se saisit de son autre sein, le malaxant doucement. Alors qu'il commençait à mordiller doucement le sein qui était pressé contre ses lèvres, provoquant de longs frissons dans le creux des reins de la jeune fille, il posa une main sur l'une des cuisses qu’elle avait passées autour de sa taille, la caressant par de lents allers retours jusqu’au genou, avant de dévier vers les fesses qu’il pétrit quelques fois pour finalement revenir sur la jambe et la pousser vers l’extérieur. Il ressentit l’empressement avec lequel Meredith ouvrit les jambes. Il passa et repassa la main sur son sexe déjà humide, écartant enfin le tanga pour atteindre la vulve et ses petites lèvres qu’il parcourt lentement, d’avant en arrière. Meredith gémit, ses doigts agrippés dans les boucles brunes.  


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  • Soudain, Derek s’agenouilla à côté de son amie pour faire glisser le sous-vêtement jusqu’à ses chevilles et le lui retirer, avant de se pencher et d’embrasser l’intérieur de ses cuisses, remontant imperceptiblement vers la vulve en déposant une multitude de petits baisers sur son chemin. Une fois arrivée à destination, sa bouche se fit plus insistante et ses baisers plus longs. Lorsqu’elle sentit son souffle sur son intimité, Meredith poussa un long gémissement et de petites décharges électriques fusèrent dans tout son corps tandis que Derek alternait grands coups du plat de la langue et petits frôlements avec la pointe. Lorsqu’il découvrit son clitoris, un long frisson parcourut le dos de Meredith. Ses ongles se mirent à griffer le drap pendant que Derek titillait son petit bouton, tantôt l’aspirant, tantôt le faisant sauter du bout de la langue. Elle posa les mains sur sa tête, pour qu’il comprenne qu’il était hors de question qu’il s’arrête, et gémit sans vergogne lorsqu'un doigt glissa dans son fourreau humide, très vite rejoint par un second, sans que toutefois ne cessent les caresses de la bouche. Elle commença à s’agiter, son bassin tressautant malgré elle, jusqu’à ce qu’une décharge, plus fortes que les précédentes, la traverse et qu’un râle s’échappe de sa gorge alors qu’elle jouissait sans retenue.

    Derek attendit que son amie se calme pour retirer délicatement ses doigts et remonter près d’elle, pour la serrer fort contre lui, profitant pour l’embrasser partout sur le visage. J’ai envie de toi, murmura-t-elle, le regard enfiévré.

    Il mit fin à ses baisers pour la regarder. Mmm, dis-le encore, la supplia-t-il dans un souffle.

    Soudée à ses yeux bleus, elle se sentit bouillonner. J’ai envie de toi, répéta-t-elle d’une voix étouffée par la passion et le désir. Leurs bouches fusionnèrent, attirées comme deux aimants, permettant à leurs langues avides de se retrouver.

    Son sexe bandé s’apprêtait déjà à entamer sa lente pénétration lorsque Derek réalisa in extremis qu’il n’était pas protégé. Merde ! grogna-t-il en se redressant, râlant déjà à l’idée de devoir se rhabiller pour aller jusqu’à sa voiture et y prendre les préservatifs qui étaient dans la boite à gants.

    Meredith le retint. Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda-t-elle avec inquiétude. Elle était là, ouverte, offerte, déjà haletante à l’idée du doux supplice qu’il allait lui faire endurer et elle ne voulait pas que quoi que ce soit vienne s'y opposer.

    Tu sais bien, grommela Derek en voulant se relever, tournant déjà la tête à la recherche de ses vêtements, oubliant qu’il les avait abandonnés à la salle de bains.

    Laisse, dit Meredith à voix basse, en le reprenant dans ses bras. Tu n’auras qu’à me prescrire ta pilule, là. J’irai la chercher au drugstore demain, mentionna-t-elle pour répondre à l’interrogation qu’elle lisait dans les yeux de son amant.

    Celui-ci arbora immédiatement un sourire radieux, un de ceux qui mettaient le cœur à l’envers de celles auxquelles il l’adressait. Non, moi, j’irai, promit-il. Je ne fuirai pas cette fois. Il se rallongea sur son amie et, s’appuyant sur ses bras, plongea son regard dans le sien. Je ne fuirai plus jamais, bébé. Je serai toujours là maintenant, je te le jure.

    La jeune fille glissa une main entre leurs deux corps pour atteindre la verge toujours dure et raide qu’elle sentait contre sa cuisse. Elle s’en saisit et la promena doucement sur sa vulve, insistant un peu plus longuement sur son clitoris. Viens. J’en ai trop envie. Prends-moi, l’implora-t-elle en le guidant vers l’entrée de son vagin.

    D’une légère poussée du bassin, il la pénétra lentement, ce qui leur fit pousser à tous les deux un long soupir, comme s’ils étaient soulagés d’avoir retrouvé la sensation merveilleuse qui les avait submergés à Aspen. Lorsqu’il fut totalement en elle, il s’immobilisa un moment, avant d’entamer un long va-et-vient, prenant tout son temps, profitant de la chaleur des parois intimes de son amie qui l’enserraient si fortement, avant de s’arrêter une fois encore pour l’embrasser longuement. Mais d’une poussée de ses mains sur ses fesses, elle lui fit comprendre qu’elle voulait qu’il reprenne sa conquête et il se retira pour lui donner un coup de rein plus appuyé, qui lui arracha un cri. Petit à petit, il augmenta la vitesse de ses coups et une douce chaleur se répandit dans le ventre de la jeune fille, gémissante, dont la tête roulait sur l’oreiller. Elle accrocha ses jambes aux hanches de Derek comme pour le tenir enfoncé en elle, au moment même où il passait ses mains sous elle, appuyant sur son dos, pour la faire se cambrer encore plus, commençant à lui donner des coups de butoirs de plus en plus forts. Parcourue de frissons, tremblant de la tête aux pieds, elle se laissa totalement aller, ne pensant plus du tout à retenir ces cris de plaisir qui résonnèrent dans la pièce. Encore, viens encore. Plus vite. Il lui obéit, la transperçant avec force, ses cris rythmant chacun de ses coups, ses testicules venant claquer contre les fesses de Meredith. Tout à coup, il sentit qu’elle perdait pied. Il se redressa sur ses bras et la vit, la bouche grande ouverte, ses yeux écarquillés, le visage presque figé, un cri rauque s’échappant de sa gorge, alors qu’il sentait sa verge broyée par une multitude de contractions. Il serra les dents, continuant de la posséder sans relâche, jusqu’à ce qu’elle pousse un deuxième cri, bien plus fort que le premier, agitée par une nouvelle salve de spasmes qu’elle tenta de maîtriser en plantant ses ongles dans les fesses de son amant.

    Alors, seulement, il se laissa aller, libérant en elle sa semence par saccades violentes, leurs deux corps se tordant sous l’effet de la jouissance. S’effondrant sur elle, il plongea son visage dans ses mèches. Mon amour, murmura-t-il, s’étonnant de la facilité avec laquelle ses mots, qu’il redoutait de dire quelques jours avant, avaient franchi ses lèvres. Mon amour, répéta-t-il, en espérant qu’elle comprendrait son message. Il savait que ce n’était pas suffisant, qu’il devait lui en dire plus, être plus précis dans ses mots, cesser de parler par allusions. Ils étaient arrivés à un tournant de leur relation, il le savait, et il allait devoir se dévoiler, mais pas encore, pas maintenant, pas tout de suite. Parce que les mots, une fois qu’il les aurait dits, le laisseraient sans défense. Avouer ses sentiments à Meredith, c’était se mettre à nu, c’était lui donner les clefs de son cœur et de son âme, c’était se mettre à sa merci et ça, il n’était pas encore certain d’y être tout à fait prêt.


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  • Le lendemain, Meredith se réveilla avec un horrible sentiment de solitude. Contrairement à l’habitude, le corps chaud de Derek n’était pas lové contre le sien et elle tâtonna le lit à sa recherche. Ne le trouvant pas, elle ouvrit de grands yeux et fut debout d’un bond. Sans même prendre la peine de se couvrir, elle s’élança en dehors de la chambre, dévalant nue l'escalier jusqu'au rez-de-chaussée, parcourant à toute vitesse les pièces pour finalement constater que son amant n'était pas là. Un coup d'œil à la fenêtre la rassura cependant ; la Porsche était toujours garée devant la maison. Meredith remonta aussi vite qu'elle était descendue. En entrant dans la chambre, elle entendit un bruit d’eau qui venait de la salle de bains. Elle ouvrit la porte à la volée et découvrit Derek, les yeux fermés, la tête en arrière dodelinant doucement de gauche à droite sous le jet d’eau chaude. Ah tu es là ! souffla-t-elle, soulagée de l’avoir retrouvé.

    Il ouvrit les yeux et lui dédia un merveilleux sourire. Mais oui. Où voulais-tu donc que je sois ?

    Je ne sais pas. Elle entra et referma la porte derrière elle, se fustigeant déjà parce qu’à la simple vue de ce corps ruisselant d’eau, elle sentait monter en elle ce désir fou et intransigeant qui reléguait tout au second plan. Je me suis éveillée et tu n’étais pas là, alors…

    Alors tu as pensé que j’étais parti, conclut Derek avec un ton un peu réprobateur, en lui tendant la main.

    Non, c’est pas ça, assura Meredith en faisant les trois pas qui les séparaient pour nouer ses doigts à ceux de son petit ami. Je me suis réveillée et je me suis sentie seule dans ce grand lit. J’aurais voulu que tu sois là, avec moi.

    Derek la tira doucement vers lui pour la faire entrer dans la douche et la prit contre lui, pour que l’eau chaude coule sur elle aussi. Je suis désolé. J'aurais aimé être là, moi aussi. Il posa légèrement ses lèvres contre celles de la jeune fille avant de se redresser. En fait, j’espérais pouvoir passer la journée avec toi mais ils viennent de me biper. Il faut vraiment que j’aille à la clinique. Je vais faire le plus vite possible, bébé. J’ai envie d’être avec toi.

    Moi aussi, je veux être avec toi. Meredith se pelotonna contre lui et releva la tête, les lèvres en avant, quémandant un autre baiser qu’il s’empressa de lui donner. Tandis que leurs salives se mélangeaient et que leurs langues dansaient ensemble, leurs mains coururent sur leurs corps, caressant tout ce qu’elles pouvaient, étreignant un sein, une fesse, une hanche, jusqu’au moment où n’y tenant plus, Meredith prit en main la verge de Derek, la faisant glisser doucement entre ses doigts, la sentant se raidir peu à peu. Elle savait déjà qu’elle ne résisterait pas à la tentation. La veille, elle avait découvert un plaisir incommensurable dont elle n’était plus prête à se passer, jouer avec Derek, l’amener à la limite du supportable, le rendre fou d’amour tout simplement.

    De son côté, il avait glissé une main jusque sur la toison intime de son amie, passant d’abord simplement les doigts sur la naissance de sa vulve, avant d’en glisser un entre ses lèvres et rejoindre le clitoris qu’il sentit s’humidifier au rythme de ses caresses. Bouche contre bouche, ils gémirent leur bonheur. Meredith releva une jambe contre la hanche de son amant pour permettre à ses doigts d’aller plus loin. Il ne se fit pas prier et enfonça son majeur dans son antre, le faisant entrer et sortir, tandis qu’elle le branlait de plus en plus vite. Il sentit l'excitation de la jeune fille couler sur ses doigts et cela décupla la sienne. Elle geignit quand il retira son doigt mais gémit quand il le posa sur son petit bouton qu’il agita frénétiquement. Tout en continuant sa masturbation, elle renversa la tête en arrière. Remets tes doigts, l’implora-t-elle dans un cri. Il lui obéit, la pénétrant cette fois de son index et son majeur tandis que son pouce prenait la relève auprès du clitoris. La jouissance prit Meredith rapidement, presque par surprise, si violemment qu’elle lâcha le phallus pour s’agripper aux épaules de Derek dans un concert de râles. Le plaisir fut intense et la laissa pantelante et tremblante tout contre le corps de son ami. Celui-ci ressortit ses doigts et, provocant, leur fit effleurer le clitoris encore douloureux. Meredith gémit longuement et enfonça légèrement ses dents dans la chair de l'épaule de Derek. Il accepta de lui laisser un peu de répit et la calma en promenant ses paumes de ses fesses à sa nuque.

    Lorsqu’elle eut récupéré, elle s’écarta légèrement et lui passa les mains sur le torse, s’égarant sur ses flancs, revenant sur son ventre, remontant sur les seins tout en entamant une lente descente jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à ce membre qui représentait le plaisir ultime. Elle sourit en se rappelant à quel point il l’avait impressionnée la première fois qu’elle l’avait vu, lui faisant même un peu peur comme tout ce qui était du domaine de l’inconnu. Ensuite, il y avait eu la timidité, la gêne, l’appréhension, tous ces sentiments s’entremêlant qui, maintenant, avaient tous disparu pour faire place à l’impatience et à une certaine forme d’assurance qui la faisait se sentir plus forte. La petite fille timide s'était transformée en une femme amoureuse et ardente. Meredith regarda le pénis raidi, aux aguets, et déjà prêt à s’abandonner à elle. Elle le toucha du bout du doigt et s’amusa de le voir se tendre un peu plus. Son index parcourut la hampe, en suivant le tracé d’une veine, et arrivé à la base, en fit le tour avant de refaire le chemin inverse pour finir sur le gland dont elle dessina le contour, se permettant de temps en temps de douces et légères griffures du bout de l’ongle. Elle résolut enfin de l’enfermer au creux de sa paume dans un doux va-et-vient tandis que l’autre main allait câliner ses testicules. Elle leva les yeux pour croiser le regard de son ami et y lire l’approbation qu’elle espérait. Avec un sourire tendre, il avança légèrement le bassin de sorte que son sexe frôle son visage. Elle effleura de son souffle chaud le gland gonflé de désir, posa ses lèvres dessus puis se mit à le déguster comme elle le faisait avec une glace. Elle comprenait maintenant les allusions que Derek ne manquait jamais de faire lorsqu’elle mangeait. Elle repensa soudain à cet homme qui l’avait dévisagée un jour avec un air concupiscent alors qu’elle dégustait son dessert, au restaurant, et à l’empressement avec lequel Derek avait voulu quitter l’établissement. Elle ne put s’empêcher de rire, arrêtant par là même ce qu’elle était en train de faire.


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  • Derek regarda son amie, accroupie devant lui, riant tout contre son phallus dressé. Qu’est-ce que tu as ? lui demanda-t-il, partagé entre l’inquiétude à l’idée qu’elle ne veuille plus poursuivre ce qu’elle avait commencé et l’envie de rire avec elle, même s’il ne connaissait pas encore la cause de son hilarité.

    Tu es mon dessert. Ma glace Sundae, précisa Meredith devant son air un peu ahuri qui la fit rire de plus belle.

    Derek comprit immédiatement l’allusion et sourit à son tour. Alors, mange-moi vite avant que je ne fonde. Lèche-moi, chérie, la pria-t-il avec empressement. N’en laisse pas une goutte.

    Sa main coulissant toujours autour du phallus, Meredith enroula à nouveau sa langue autour du bout lisse et rouge, le gobant ensuite délicatement pour le sucer comme elle l’aurait fait avec une friandise, appliquée à la tâche, les yeux fermés, en poussant de petits soupirs de contentement. Derek lui passa une main dans les cheveux, non pas pour la guider, mais simplement pour lui montrer qu’il appréciait le cadeau. Ce fut alors qu’elle releva la tête et fixa son regard brillant de sensualité dans celui de son amant, sur lequel l’eau continuait de couler. Tout à coup, elle avala son sexe tendu, au plus profond de sa gorge, puis le retira lentement, très lentement, pour revenir frotter ses lèvres sur le gland, le caresser, le lécher et enfin le gober à nouveau. Sa bouche rejoignit ses doigts et ils avancèrent et reculèrent dans un même mouvement, les lèvres se resserrant peu à peu autour de la hampe, tandis que l’autre main retrouvait les bourses pour les faire rouler au creux de sa paume. Derek poussa un long feulement et se mit à balancer ses hanches d’arrière en avant pour lui faire imprimer un rythme un peu plus soutenu. Elle s’exécuta avec enthousiasme, réalisant que les yeux qui restaient vissés sur elle renforçaient son excitation aussi sûrement que le membre qui palpitait dans sa bouche. Oh bébé, gémit Derek. C’est trop bon. Tu es la meilleure. Dans sa bouche, le compliment valait son pesant d’or, compte tenu du nombre élevé de femmes qui avaient dû lui faire cette gâterie avant elle, Meredith en était consciente. Elle, la vierge timorée et inexpérimentée, venait d’accéder au statut d’amante experte avec laquelle plus personne ne pourrait rivaliser. Elle était la meilleure, la seule capable de le satisfaire totalement. Cette idée la galvanisa et elle le suça encore plus goulûment, comme si sa vie en dépendait. Arrête… Arrête, cria-t-il presque en même temps qu’il se penchait pour la prendre dans ses bras et la faire se relever. Elle grogna de déception. Pitié ! Ma parole, tu veux ma mort ! plaisanta-t-il avant de mettre les mains à sa taille pour la soulever.

    Elle noua ses bras à l’arrière de sa nuque. Je voulais… je voulais te faire jouir, chuchota-t-elle, toute rose, en enroulant ses jambes autour des hanches de son amoureux.

    Ce dernier secoua la tête. Non, pas comme ça. Pas toi. Une de ses mains lâcha un instant la taille de la jeune fille pour lui caresser le visage. Tu es spéciale, bébé. Mon histoire avec toi, elle est tellement… différente, avoua-t-il, ses yeux perdus dans les siens. Je ne veux… je ne peux pas te traiter comme les autres. Je ne suis plus le même. Tu m’as changé. Ravie par cet aveu qu’elle n’espérait plus, Meredith se jeta sur sa bouche et l’embrassa voluptueusement, leurs langues rivalisant d’audace, pendant qu’il caressait un sein de sa paume ouverte, le pressant parfois pour faire se dresser le téton. Très vite pourtant, il la reprit à la taille et se tourna pour se retrouver adossé à la paroi en verre. Accroche-toi là-haut, lui dit-il en lui indiquant le rebord de l’encadrement de la douche. Elle obéit et, comprenant ce qu’il attendait d’elle, exerça une traction sur ses bras pour se hausser légèrement, le temps qu’il la place au-dessus de son pénis. Alors, elle se laissa redescendre lentement jusqu’à ce qu’elle le sente s’enfoncer en elle. Ils gémirent ensemble, restant immobiles un instant pour profiter de la sensation du sexe dur et chaud dans l'intimité de la jeune fille. Ils s’aidèrent ensuite mutuellement, elle en tirant sur ses bras, lui en la soulevant par la taille, pour faciliter les allées et venues de la verge. Leurs mouvements s’harmonisèrent presque immédiatement, les faisant aller à la rencontre l’un de l’autre, de plus en plus fort, de plus en plus intensément.

    Cependant, Derek comprit assez vite qu’il ne pourrait pas maintenir la cadence très longtemps dans cette position. Il se retira de Meredith et la redéposa sur le sol, malgré ses grognements de protestation. Quelques baisers, quelques caresses sur ses seins et ses fesses, et il la faisait sortir de la douche, la plaquant immédiatement contre le mur. Il embrassa ses seins avec dévotion avant que ses mains ne les emprisonnent. Les tétons piquèrent ses paumes et il les fit rouler entre ses doigts, en même temps qu’il s’amusait à mordiller ses lèvres jusqu’à ce qu’elle les écarte pour venir défier sa langue avec la sienne. Ils se léchèrent, se sucèrent, s’aspirèrent de longues minutes tout en frottant leurs sexes l’un contre l’autre. La faim de l’autre devint trop forte que pour attendre encore. Il la fit tourner et se retrouva derrière elle, son bassin plaqué contre ses fesses et les mains serrées sur ses globes. Je vais te prendre par derrière, lui souffla-t-il au creux de l’oreille. Je veux être en toi à fond. Il plongea le nez dans ses cheveux blonds et huma le parfum de sa nuque. Et toi, tu veux ?

    Oh oui ! gémit Meredith, quasiment en transe à l’idée de ce qui allait suivre. Elle se pencha en avant et, les mains appuyées bien à plat contre le mur, se cambra pour s’offrir à Derek. Elle l’attendit, les yeux fermés, et frémit en sentant les mains de son amant se promener sur son dos, le long de son épine dorsale, pour après explorer ses rondeurs, venir cajoler son ventre et finalement atterrir sur ses hanches qu’il saisit solidement. Il n’avait encore rien fait qu’elle laissait échapper un petit cri plaintif, prouvant à quel point elle était impatiente de l’avoir en elle. Elle tourna la tête vers lui et leurs langues se léchèrent tandis qu’il frottait son sexe contre le sien, glissant à sa surface. Elle écarta les jambes lorsqu’elle sentit qu’il prenait sa hampe en main et frémit lorsque le gland vint effleurer son sillon. Viens, viens, ordonna-t-elle, les fesses tendues vers lui.


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  • Derek pénétra Meredith d’un seul mouvement brusque et puissant qui la transperça. Elle s’arc-bouta contre le mur en poussant un cri. Il s’arrêta encore une fois, restant fiché en elle, lui lâchant les hanches un instant pour lui caresser les cuisses, remonter vers le dos, repasser sur les seins, les caresser, les presser entre ses doigts fébriles, tandis qu’elle tournait son visage vers lui pour que leurs bouches puissent s’unir. Il se redressa et se retira d’elle, avant de la reprendre en une série de petites et rapides allées et venues de son gland d’abord, de son membre tout entier ensuite, en variant le rythme de sa pénétration. Elle, le corps cabré, les mains solidement appuyées contre le mur, feula sourdement, laminée par le plaisir fulgurant qui allait bientôt l’emporter. La sentant faiblir, Derek passa le bras sous son ventre pour la soutenir tandis qu’il accentuait ses coups. Elle l’encouragea par ses cris qui étaient autant d’invitations à aller plus vite, plus fort, plus profondément. Quand il sentit le moment arriver, son autre main lâcha la hanche de sa partenaire pour aller chercher le clitoris qui se retrouva énergiquement agité. La jeune fille poussa un cri et Derek savoura pleinement la jouissance qui la faisait se contracter autour de son phallus. Leurs plaisirs fusionnèrent en même temps que leurs cris, et il explosa en elle, ses bras l’enserrant avec force pour tout à la fois la soutenir et rester en elle le plus longtemps possible. La tension se dissipa peu à peu pour laisser place à la langueur. Le pénis sortit à contrecœur de sa cachette, laissant les amants haletants et flageolants.

    Meredith se redressa la première, se plaquant contre le mur, les bras levés, les mains ouvertes, recherchant la fraîcheur du carrelage pour calmer son corps encore bouillant. Le souffle court, Derek vint se coller à elle, posant ses mains sur les siennes avant d’entremêler leurs doigts, et enfouit son visage dans son cou qu’il parsema de tendres baisers. Elle pencha la tête, comme si elle voulait lui faciliter la tâche, et retira sa main du mur pour la promener dans les cheveux bruns qui lui donnaient des frissons en effleurant sa peau. Elle se retourna doucement pour lui faire face et, l’enlaçant à la taille, se haussa sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. Il la serra dans ses bras et s’empara voluptueusement de sa bouche, prenant tout son temps pour la bécoter, la lécher, la mordiller, savourant sa douceur et sa chaleur, et enfin la conquérant toute entière dans un long ballet de leurs langues. Elle mit fin à leur baiser mais ne s’écarta pas pour autant. Elle aurait aimé rester là, nue et alanguie contre lui, pour l’éternité. Cet homme lui était indispensable comme l’air que l’on respire. Je t’aime, murmura-t-elle soudain contre sa bouche, réalisant seulement après l’avoir dit l’impact que ses mots pouvaient avoir. C’était la première fois qu’elle lui avouait ses sentiments et, bien qu’il ait, en quelque sorte, fait de même la veille, elle se demanda si elle n’avait pas commis une erreur. Son "je t’aime" résonnait avec tellement plus de force que le refrain d’une chanson. Elle se raidit, restant immobile, les yeux irrémédiablement fermés, apeurée comme un enfant pris en faute qui attend que la sanction tombe. Elle sentit tout à coup les lèvres de Derek s’étirer lentement contre les siennes et son cœur se mit à battre plus fort. Il souriait ! Elle n’avait pas besoin de le voir pour en être certaine. Et s’il souriait, cela signifiait qu’elle avait eu raison, raison de lui faire confiance, de l’aimer, de s’abandonner à lui, de se donner toute entière. Elle l’aimait, il l’aimait, l'avenir leur appartenait, une vie magnifique s'ouvrait à eux.

    Tremblant d’émotion, Derek noua ses mains dans le creux des reins de son amie, serrant ses doigts à s’en faire craquer les jointures, et appuya son front contre le sien, attendant que les battements désordonnés de son cœur se calment. Il était le premier étonné de ce qu’il avait ressenti lorsqu’il l’avait entendue lui dire qu’elle l’aimait. Comme si tout le désespoir dont il était l’objet depuis tant d’années s’était évanoui d’un coup. Oh bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’une femme lui adressait ces mots d’amour. Il y avait eu quelques petites amies dans l’adolescence mais leur jeune âge avait fait qu’il n’y avait jamais accordé beaucoup d’importance. C’était le genre de mots que l’on disait, sans vraiment y penser, pour se donner l’impression qu’on était adulte. Ces mots, il les avait réentendus des années plus tard dans la bouche d'Abigail et il y avait cru, mais leur histoire lui avait prouvé que ce n’était que mensonge et duperie. Après… après, il y avait eu toutes ces femmes qui n’étaient que de passage et celles qui avaient osé lui dire "je t’aime" n’avaient récolté que son mépris. Comment pouvaient-elles galvauder des mots si lourds de sens ? Il n’avait jamais été dupe, elles ne cherchaient qu’à se donner bonne conscience, à se trouver une excuse pour justifier le fait qu’elles couchaient avec un quasi inconnu. Et maintenant Meredith… Jamais encore, depuis le début de leur relation, elle ne lui avait fait part de ses sentiments, d’aucune façon. Même dans les moments les plus intenses, elle n’avait rien laissé transparaître. S’il l’avait affublée dès le début du tendre surnom de bébé, pour elle, il n’avait jamais été que Derek. Cela n’en donnait que plus de valeur à ce qu’elle venait de dire. Elle était franche, honnête, pas le genre à dire ce qu'elle ne pensait pas pour faire plaisir ou parce que c'était ce qu'on attendait d'elle. C’est pour cela qu’il se sentait si bien avec elle, parce qu’il savait pouvoir lui faire totalement confiance. Et pour la première fois depuis toutes ces années, depuis si longtemps, il eut envie de se laisser aller, d’autant plus qu’il l’avait sentie complètement spontanée. C’était parce qu’elle n’attendait pas réellement de réponse de sa part qu’il voulait lui en donner. Il l’aimait, sans doute depuis le début de leur aventure. Se faire à cette idée avait été long et pénible, et il lui avait été impossible de l’admettre à voix haute jusqu’à il y a peu. Et si le dire à Mark s’était fait presque naturellement, il en avait été tout autrement envers Meredith. Mais aujourd’hui, oui, aujourd’hui, tout devenait possible. Il ne se sentait plus en danger. Il avait au contraire la sensation, totalement inconnue jusqu'à ce jour, d'être en sécurité, à l'abri de tous les dangers tant que Meredith serait à ses côtés. Mon bébé… Mon amour, commença-t-il dans un murmure.


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