• CHAPITRE 830

    Madelina releva la tête vers Derek, le regard légèrement inquiet. C’était bon ? demanda-t-elle en lui passant délicatement une serviette sur la verge, avant d’essuyer le sperme qui avait giclé sur sa main et sa poitrine.

    Il rouvrit les yeux en souriant. Je croyais que ce ne serait pas la peine de demander mais, si tu veux que je te le dise, oui, c’était très bon. Il se pencha et la prit par la taille, pour la soulever jusqu’à lui et la faire asseoir sur ses cuisses. Elle s’appuya sur ses épaules pour qu'il ait ses seins à la hauteur du visage. Il rit doucement, comprenant qu’elle l’incitait à passer à la vitesse supérieure. Il embrassa ses seins l’un après l’autre, avant de pincer ses tétons pour les faire dresser et de les lécher en alternance, pour finalement en aspirer un, et le téter doucement, tandis qu’il faisait tourner l’autre sous son doigt. Madelina renversa la tête en arrière, laissant échapper de petits gémissements. Elle n’était pas certaine d’arriver à lui faire oublier celle qui le rendait malheureux, mais lui, il allait vraisemblablement reléguer bon nombre de ses amants au titre de rebut. Excitée, elle lui reprit le membre en main et en frotta le gland contre son pantalon de toile, à la hauteur de son sexe. Derek saisit immédiatement le message. Il la fit lever et l’entraîna vers le lit, devant lequel il lui enleva son pantalon, la tenant par la main tandis qu’elle soulevait les pieds pour le laisser au sol, avant de la pousser sur le matelas. Allongé contre elle, il recommença à l’embrasser, une main sur un sein, une autre passant sur le string humide. Je t’excite ?

    Oh oui, geignit-elle. Tu m’excites. J’ai aimé avoir ton sexe dans ma bouche. Elle reprit une lente masturbation. Je veux que tu me caresses, et que tu me lèches aussi. Je veux que tu me prennes, ajouta-t-elle en écartant lentement les cuisses. Et je veux te sentir bouger en moi.

    C’était l’avantage avec les femmes qui avaient de l’expérience. Elles n’avaient plus peur d’exprimer leurs désirs. Derek trouvait ça très excitant. A plusieurs reprises, il avait essayé d’encourager Meredith à en faire autant, mais il n’y avait jamais vraiment réussi. Attention, danger ! se dit-il. Tu ne penses plus à elle ce soir. Tu es avec une fille qui en veut et tu vas lui en donner. Elle a été hyper sympa avec toi, elle mérite une récompense. Il écarta le string de Madelina et passa les doigts sur sa vulve trempée. Ne t’inquiète pas, tu vas avoir tout ce que tu veux, lui assura-t-il. Il s’agenouilla et, lentement, fit glisser le sous-vêtement, révélant un sexe soigneusement épilé.

    Provocante, la jolie brune écarta les jambes et se passa la main sur la vulve, en se mordant les lèvres, avant d’insinuer un doigt entre ses grandes lèvres. Le pénis à nouveau à la verticale, Derek se jeta sur elle pour embrasser et mordiller ses seins, tandis qu'il insinuait son index et son majeur entre les petites lèvres pour qu'ils fassent connaissance avec le clitoris. Viens me lécher, supplia Madelina, haletante. J’en ai trop envie. Derek ne se fit pas prier et vint s’allonger entre les jambes de la jeune femme, la bouche à la hauteur de son intimité qu’elle lui présenta, en l’écartant avec ses doigts, les cuisses totalement ouvertes. Il y passa la langue, parcourant le chemin qui séparait le clitoris de l’entrée du vagin, pour finalement s’occuper exclusivement de son petit bouton, tandis qu’il la pénétrait de deux doigts. Fixant le plafond de ses yeux écarquillés, Madelina sentit monter la vague de chaleur annonciatrice de sa jouissance. Quelle bonne idée elle avait eue de descendre au bar et surtout d’accepter de parler avec cet inconnu ! Parce qu’il était en train de lui faire prendre son pied comme jamais. Ses jambes se mirent à trembler lorsque l’onde de plaisir commença à se répandre à partir de son clitoris. Ensuite, son vagin fut agité de contractions qui se resserrèrent autour des deux doigts qui allaient et venaient en elle. Elle ouvrit la bouche et laissa sortir un grand cri quand elle jouit. Derek n’avait pas encore retiré ses doigts qu’elle l'implorait déjà. Prends-moi vite. Il sortit du lit pour prendre un préservatif dans son pantalon. Après l'avoir enfilé à toute vitesse, il revint vers sa partenaire et, allongé sur elle, la pénétra d'un coup en s’enfonçant en elle le plus loin possible. A nouveau, Madelina ouvrit de grands yeux. Ce type était vraiment à la hauteur de ses espérances, attentionné, puissant, en un mot doué. Elle le regarda tandis qu’il coulissait en elle, appuyé sur ses bras pour avoir plus de force. Attends, je vais me mettre au-dessus, annonça-t-elle après seulement quelques coups de rein. Derek se retira aussitôt et, allongé sur le dos, la regarda s’installer à califourchon sur lui, prendre son membre en main et s’empaler dessus, avec un cri de bonheur, pour finalement aller et venir dessus de plus en plus vite en prenant appui sur ses cuisses. Il tendit les bras et reprit ses caresses sur la poitrine, devinant qu’à ce rythme-là, il ne tiendrait pas le coup longtemps. Il comprit qu’il n’était pas le seul dans ce cas lorsque la jeune femme lui enleva une main de sur son sein et l’amena sur sa vulve, lui faisant poser les doigts sur son clitoris qu’il se mit à titiller à toute vitesse. Les cris de Madelina se précipitèrent à la même cadence que ses déhanchements sur la verge. Lorsque celle-ci fut broyée par les contractions du vagin, Derek éjacula dans un râle, tandis que Madelina se laissait tomber sur son torse.

    Il n’avait pas encore retrouvé son souffle qu’il eût envie de s’en aller. Il repoussa doucement la jeune femme. Désolé mais je dois…

    Oh oui, bien sûr. Elle s’écarta pour le libérer et s’allongea sur le côté, le suivant du regard tandis qu’il disparaissait dans la salle de bains, promenant ses propres mains sur le corps qu’il venait de combler, attendant avec impatience son retour dans l’espoir que, peut-être, après un peu de repos, il serait disposé à recommencer. Mais elle comprit qu’il n’en serait rien lorsqu'il revint dans la chambre et se dirigea directement vers ses vêtements. Tu t’en vas déjà ? demanda-t-elle fébrilement en se redressant à moitié.

    Derek ramassa son boxer et son pantalon avant de s’asseoir dans le fauteuil pour les enfiler avant d'enfin daigner la regarder, s’étonnant de ne ressentir aucune envie de l’humilier comme il l’aurait fait avant. Et pourquoi l’aurait-il fait d’ailleurs ?  Elle était plutôt chouette et elle lui avait donné du plaisir, ni plus ni moins que ce qu’il attendait. Je me suis servi d’elle, reconnut-il intérieurement. Le salaud, c’est moi. Je n’ai pas à le lui faire payer. Il esquissa un sourire qu’il essaya de teinter de regret. Oui. Il faut que j’y aille. Je dois aller à l’hôpital, prétendit-il. Un patient à voir.

    Je comprends, répondit simplement Malvina. Elle ne le quitta pas des yeux tandis qu’il finissait de se rhabiller. Tu ne me dis pas si j’ai réussi ? dit-elle subitement.

    Derek la regarda avec un air perplexe. Réussi ?

    A te la faire oublier…

    Meredith fut soudain entre eux aussi certainement que si elle s’était réellement trouvée dans la pièce. Tu as réussi, oui, admit Derek presque douloureusement. L’espace d’un instant. Oui, il l'avait oubliée durant quelques secondes mais maintenant, elle était là, plus présente que jamais, et il savait que ce qu'il avait fait n'avait servi à rien et qu'il pourrait répéter l'expérience des centaines de fois, il ne parviendrait pas à effacer ce qu'il ressentait pour elle.

    J’imagine que c’est mieux que rien, répondit Madelina, en ramenant la couverture sur elle. En tout cas, moi, je ne regrette rien. Elle s’assit sur le lit. Si un jour, tu passes par Atlanta, appelle-moi. Elle regarda autour d’elle. Tu ne vois pas un papier quelque part ? Je vais te noter mon numéro. 

    Derek regarda distraitement autour de lui avant de secouer la tête. De toute façon, quelle importance ? Il ne comptait pas l’appeler. Mais allez savoir pourquoi, peut-être pour ne pas lui faire de peine, il mit les mains dans les poches de sa veste et en sortit la note du bar. Tiens, écris-le là-dessus, lui dit-il en lui tendant le bout de papier et son stylo. Il remit ses chaussures pendant qu’elle alignait les chiffres de son numéro de téléphone, avant de revenir s’asseoir sur le lit. Il prit le papier qu’elle lui redonnait et l’enfonça négligemment dans la poche de son jean. Bon, ben… Il n’avait jamais été doué pour les adieux aimables et ne savait pas trop quoi dire pour ne pas paraître tout à fait mufle. A une autre fois peut-être.

    Si tu viens à Atlanta…

    Oui, voilà. Il tapota la poche dans laquelle il venait de mettre la note d'hôtel. Prends soin de toi. Il se leva sur un dernier sourire et sortit de la chambre, sans plus se retourner, pressé maintenant de quitter cet hôtel, avec à nouveau ce même goût d’amertume qu’il avait eu en suivant Madelina.


  • Commentaires

    1
    Butterfly
    Mardi 11 Décembre 2018 à 18:40

    Tout ça pour ça ! Il a trompé Meredith pour rien. Comme s'il ne pouvait pas s'en douter avant que ça n'aurait aucun effet. En attendant, cette histoire risque d'avoir d'énormes conséquences. Je crains le pire

     

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    2
    Nolcéline 97234
    Lundi 31 Décembre 2018 à 23:39

    Bonsoir à tous, 

    Les regrets sont là mais comment pouvait- il en être autrement? Bonne nuit à tous. 

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