• CHAPITRE 808

    Derek regarda intensément son amie avant de la prendre par la nuque pour rapprocher leurs visages. Il déposa de petits baisers aux alentours de sa bouche, s’amusant à tourner autour sans jamais s’y arrêter, avant d’enfin se décider à la prendre dans un baiser intense, fait de petits frôlements, de légères morsures, de furtifs léchages pour se terminer, bouche grande ouverte, par un doux combat de leurs deux langues. J’ai envie de toi, susurra-t-il après, en commençant à lui défaire les boutons de son chemisier.

    Dieu seul savait à quel point elle aussi, elle avait envie de lui et cela lui faisait un peu peur : ce désir incommensurable qu’elle avait pour lui et qui emportait tout sur son passage, lui faisant tout oublier, à commencer par elle-même. Elle n’était pas certaine que la réciproque soit vraie. Mais cette incertitude ne l’aidait en rien à se corriger. Même si elle s’en voulut de se montrer si faible, elle ne put cacher son impatience et se serra contre son amant. Moi aussi, murmura-t-elle.

    Il finit de lui ouvrir son haut, prenant son temps pour le faire glisser le long de ses bras, dévoilant peu à peu son buste enfermé dans une merveille de dentelle rouge. Mais la lingerie ne retint que peu son attention et il se dépêcha de libérer les seins de ce carcan, afin de les cajoler du plat de la paume, en les touchant à peine d’abord. Tu es si belle, s’extasia-t-il. Les yeux fixés, avec un éclat un peu sauvage, sur ses globes, la respiration déjà haletante, il en prit un en main et le pressa un peu avant d’y coller sa bouche. Le bout de sa langue suivit le contour de l’aréole, s’en éloignant au fur et à mesure des cercles qu’il dessinait, pour y revenir et s’y concentrer, tournant autour du petit téton, le sentant se dresser peu à peu, durcir sous les tendres coups qu’il lui donnait. L’autre sein n’était pas oublié puisqu’il le malaxait doucement, le pressant entre ses doigts, le soulevant un peu pour le gonfler, et finalement en pincer le bout entre son pouce et son index, pour le faire se dresser lui aussi. Meredith ferma les yeux et poussa un gémissement. Ce n’était pas permis d’être aussi doué. Comment aurait-elle pu lui résister ?

    Le visage niché entre ses deux seins, passant inlassablement de l’un à l’autre pour les embrasser et les lécher, Derek promena ses deux mains grandes ouvertes dans le dos de son amie, avant de les refermer sur ses épaules pour en épouser parfaitement la forme ronde, les descendre sur ses bras, accrocher brièvement leurs doigts, et s’échapper pour rejoindre son ventre, s’émerveiller encore une fois de le sentir si plat et si dur, et remonter lentement vers sa poitrine, la cajoler encore un peu avant de revenir s’accrocher à sa taille. Imperceptiblement, Derek se laissa glisser par terre avec Meredith, l’allongeant sur l’épais tapis avant de se coucher sur elle, et, les deux mains enfouies dans ses cheveux, lui massant doucement son cuir chevelu, il s’empara à nouveau de sa bouche, la léchant et la mordillant avec ardeur, pour finalement permettre à leurs langues de se rejoindre en une danse endiablée. Il se releva un instant, se mettant à genoux de part et d’autre des jambes de la jeune fille, le temps de retirer son pull et la chemise qu’il avait mise en dessous. Meredith laissa ses yeux divaguer sur le torse musclé, le ventre plat. Elle avait la chance incroyable qu’un homme tel que lui la désire encore et encore. Tant de femmes auraient tout donné pour être à sa place. Alors pourquoi avait-elle tous ces doutes le concernant ? Il était tout ce dont elle avait toujours rêvé. Bien sûr, il n’était pas parfait mais nul ne l’était. Elle résolut de reporter ce débat à un autre jour et de se concentrer sur l’instant présent. Elle regarda Derek qui, avec un sourire chargé de promesses, lui défaisait la fermeture de son jean, avant de le lui enlever, presque à la hâte, le faisant suivre par le string et les chaussettes. Ensuite, il s’assit à ses pieds, le temps de finir de se déshabiller lui aussi, dévoilant ainsi un pénis déjà dressé. Pour amuser son amie, il fit tournoyer son boxer au-dessus de sa tête avant de l’envoyer voler au loin. Meredith éclata de rire en lui tendant des bras impatients.

    Il lui saisit un pied et alla à sa rencontre pour en effleurer le dessus avec ses lèvres, baisant ses orteils, insinuant sa langue entre eux, avant de lentement remonter le long de ses jambes, et d’y faire courir le bout de ses doigts mais aussi de les parsemer de doux baisers et petits coups de langue. Arrivé sur les cuisses, il s’amusa à les mordiller tout en glissant les mains entre elles pour les écarter légèrement. Impatient, il se jeta sur la vulve de sa compagne avec un petit grognement et en embrassa toute la surface. Contre toute attente, il ne continua pas, préférant revenir à la hauteur de son visage, non sans avoir, au passage, câliné ses seins par de doux baisers. En même temps, il s’occupait de son intimité, la caressant du plat de la paume, avant que l’index ne joue à séparer les grandes lèvres, les flattant sur toute la longueur. Les yeux dans ceux de Meredith, il guetta sa réaction. Elle écarta plus franchement les jambes et émit une sorte de feulement. Parle-moi un peu, fit-il de sa voix haletante. Dis-moi ce que tu veux. C’était étonnant comme, avec elle, il aimait ces échanges pendant l’amour. Lui qui d’habitude était plus que taciturne, ne perdant pas de temps en palabres inutiles, adorait l’entendre lui avouer ses désirs et, plus étrange encore, il aimait lui confier les siens.

    J’ai envie de toi, lui chuchota-t-elle, brusquement intimidée par son regard brûlant.

    C’est tout ? Tu as bien autre chose à me dire, insista-t-il avec un sourire coquin.

    Meredith rougit. Tu sais bien…

    Tu n’aimes pas quand on parle ? s’inquiéta soudain Derek. Je veux dire, pendant l’amour… Ça te met mal à l’aise ? Tu n’as pas de gêne à avoir, tu sais.

    Meredith secoua la tête. Non, c’est pas ça, prétendit-elle pour ne pas passer pour une oie blanche. Mais je ne suis pas très douée à ce jeu-là. Ressentir des désirs, oui, bien sûr, mais les exprimer, et aussi crûment qu’il l’espérait certainement, non, elle n’était pas encore prête pour cela.

    Il prit un air espiègle. Je ne dirais pas ça. Regarde dans quel état tu me mets. Il lui prit la main et la posa sur sa verge. Tu sens comme il est dur ?

    Elle serra ses doigts sur le membre dressé. Oui.

    Il est comme ça pour toi, chérie. Il est à toi. Fais-en tout ce que tu veux.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Vendredi 28 Décembre 2018 à 16:32

    Bonsoir à tous, belle manière de conclure leur dernière soirée ensemble tongue.

    Merci pour la suite et bon vendredi après-midi à tous.

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