• CHAPITRE 628

    Tu sais ce que je vais faire ? Te tirer de force, comme Mark, menaça Derek. Puisque, apparemment, sa méthode fonctionne bien avec toi.

    Essaie ! répliqua Meredith, en sachant parfaitement qu’il ne ferait rien de tel dans un endroit public. Mark en aurait été capable, mais pas lui.

    Et je vais te bâillonner par la même occasion, persista-t-il. Il s’arrêta de marcher pour la prendre dans ses bras. Allez, fais pas ta mauvaise tête. Laisse-moi m’amuser un peu.

    Tu sais que je ne suis pas une poupée, n’est-ce pas ?

    Si, tu es ma Barbie, plaisanta Derek. Et moi, je suis ton Ken.

    Il pencha la tête sur le côté avec un air implorant et elle se sentit fondre. Qui aurait pu lui résister ? Certainement pas elle. Elle soupira. D’accord. Mais juste un ou deux trucs et pas trop cher

    D’accord. Derek lui adressa un sourire espiègle avant de commencer à chercher des tenues qui correspondaient à ses envies. Petit à petit, il sortit tantôt une robe, tantôt un pantalon, ou encore une jupe, un corsage ou un gilet. A chaque fois, il les mettait à côté de Meredith ou devant elle, en plissant légèrement les yeux comme s’il visualisait les tenues sur elle. Hmm… tout ça devrait t’aller comme un gant.

    Sachant qu’elle n’arriverait pas à le raisonner, Meredith ne fit plus aucune objection. Oh pour ça, je te fais confiance.

    Mais tout ce que j’ai pris te plait ? 

    Oui, oui, ça, je dois dire, tu as plutôt bon goût, concéda Meredith. Elle se montrait détachée mais en fait, elle était vraiment impressionnée. Si elle avait eu les moyens, elle aurait choisi exactement les mêmes vêtements que ceux qu’il avait sélectionnés pour elle.

    Oh que se passe-t-il ? Plus de critiques ? Plus de protestations ? nota Derek.

    Non. J’ai compris que quoi que je dise, tu n’en feras qu’à ta tête, alors j’abandonne, répondit la jeune fille.

    Ah enfin, une parole sensée ! se réjouit Derek. En riant, il fit signe à la vendeuse qui se tenait en retrait à quelques mètres derrière eux, d’approcher.

    Elle accourut pour le soulager de sa charge. Vous voulez essayer ? demanda-t-elle à Meredith.

    Je suppose qu’il vaut mieux, dit celle-ci. Elle regrettait maintenant d’avoir lâché la bride à son ami parce que ça allait lui faire passer un très long moment dans la cabine d’essayage. 

    La vendeuse perçut son manque d’enthousiasme. Vous savez, ce n’est pas obligatoire. S’il y a un problème, vous pourrez procéder à un échange dans les quinze jours, à condition d’avoir conservé le ticket de caisse.

    Très bien, on va faire ça, confirma Derek. Une fois la vendeuse repartie, il se mit derrière Meredith et posa les mains sur ses yeux pour qu’elle ne puisse pas voir où il l’emmenait. Et maintenant la surprise !

    Arrête ! On va encore se faire remarquer, le gronda-t-elle en essayant de retirer ses mains.

    Effectivement, ils étaient le point de mire des autres clients. Mais Derek n’en avait rien à faire. Il ne libéra Meredith qu’une fois devant le mannequin qui portait la robe de satin rose qu’elle avait repérée à son arrivée. En la voyant, elle se retourna d’un seul mouvement vers Derek. Il nota avec satisfaction que ses yeux brillaient de plaisir. J’ai cru comprendre qu’elle te plaisait.

    Elle garda pour elle que ce qui lui plaisait le plus, c’était de constater qu’il faisait tellement attention à elle qu’il était capable de remarquer des choses qu’elle n’exprimait même pas. Oui, elle me plait beaucoup. Mais tu m’as déjà offert tant de choses. Ce serait de la folie.

    Alors, soyons fous. Derek chercha la plus petite taille disponible et, une fois encore, mit la robe devant son amie. C’est ça qu’il te faut. Tu es tellement fine. Il l’embrassa dans le cou. La vendeuse attendit qu’il se redresse pour trottiner jusqu’à eux. Il lui remit la robe. Vous voulez bien la déposer avec le reste ? Nous avons encore un achat à faire.

    Elle avait à peine le dos tourné que Meredith fit la leçon à son amant. Certainement pas ! Plus d’achat ! J’ai tout ce qu’il me faut et toi, tu m’as déjà assez gâtée.

    Mais il ne s’agit pas de te gâter, assura Derek. Tu as vraiment besoin d’une veste de ski et d’une autre plus habillée aussi. Ou un manteau si tu préfères. Mais je veux que tu aies quelque chose d’élégant et de bien chaud.

    Meredith se serra contre lui. Mais tu me promets qu’après, tu arrêtes ? Plus de shopping ? Il promit.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Vendredi 27 Octobre 2017 à 10:41

    Bonjour à tous,

    Ah Derek il est incorrigible mais il est surtout dingue, amoureux et super attentionné oops.

    Avec tout ça elle est prête pour partir skier ils sont prêts tous les deux happy,et cette petite escapade promet de belles surprises j'en suis sûre yes.

    Bonne journée et bon week-end (le dernier du mois d'octobre ) à tous.

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