• CHAPITRE 627

    Eh bien, justement, je n’en suis plus à cinq cents dollars près, rétorqua Derek avec un léger sourire. Si elles te plaisent vraiment, prends-les et n’en parlons plus.

    Meredith s’accrocha à son cou pour l’embrasser sur la joue. Merci, susurra-t-elle. Tu es l’homme le plus généreux que je connaisse.

    Il la regarda avec affection. Ça, ce n’est pas très difficile, vu que tu n’as connu aucun homme avant moi.

    Tu sais, il ne faut pas forcément coucher avec les gens pour les connaitre, répliqua-t-elle avec malice.

    Derek la serra contre lui. Pas faux. Alors, parle-moi un peu de ces hommes généreux avec qui tu n’as pas couché. Elle éclata de rire, ravie de sentir chez lui un brin de jalousie. Après avoir choisi un masque de ski, ils repartirent, enlacés, jusqu’au rayon des chaussures où l’œil de Derek fut d’emblée attiré par une superbe paire de cuissardes en daim velouté noir à talons hauts. Oui, c’est ça. C’est ça qu’il nous faut, murmura-t-il, admiratif.

    Meredith regarda les bottes avec un regard critique. Si je dois faire du ski avec ça, je vais me casser la figure, c’est sûr. Et ça ne fait pas vulgaire, ce genre de bottes ?

    Derek balaya ses objections d’un revers de la main. Pas du tout. Ça dépend comment tu les portes et avec quoi. Et pour les chaussures de ski, on verra à Aspen. Mais celles-ci… – il toucha les cuissardes pour apprécier la qualité du daim – celles-ci, tu pourras les mettre pour sortir ou… Peu importe, il te les faut ! Comprenant que cela ne servirait à rien de le contredire, Meredith chercha sa pointure dans le modèle et ensuite, s’assit sur un petit tabouret pour essayer les bottes, en s’efforçant de ne pas en voir le prix. Vu les tarifs pratiqués chez Bloomingdale’s et la qualité du produit, il valait sans doute mieux pour elle qu’elle reste dans l’ignorance. C’est avec un intérêt non dissimulé que Derek la regarda enfiler les cuissardes. Marche un peu pour que je voie quelle allure tu as. En soupirant, elle se leva pour déambuler devant lui, la démarche légèrement chaloupée. Il l’imagina aussitôt portant les mêmes bottes avec une mini-jupe ou mieux encore, totalement nue. Elles sont splendides. Tu les prends, ordonna-t-il en songeant avec délice au moment où, avec un peu de chance, il pourrait vivre son fantasme.

    Tu ne m’as même pas demandé si j’étais bien dedans, lui fit remarquer Meredith, amusée.

    Il fronça les sourcils. Pourquoi ? Elles te font mal ? Elle hocha la tête en souriant. Ah ouf ! s’exclama-t-il, soulagé. Quand je te disais qu’elles étaient faites pour toi !

    Meredith s’arrêta devant un miroir pour y admirer ses pieds. Ces cuissardes étaient tout simplement somptueuses. Il était indéniable que Derek avait un goût très sûr en matière de mode et un très bon instinct aussi, parce que tout ce qu’il lui avait choisi lui allait à merveille. Elle lui sauta à nouveau au cou. Merci beaucoup. Je les adore. Tu es trop gentil avec moi. Elle l’embrassa fougueusement.

    Elle avait à peine retiré les cuissardes que la vendeuse qui s’était occupé d’eux à leur arrivée et qui les suivait discrètement depuis lors– elle avait immédiatement flairé en Derek le client susceptible de dépenser beaucoup d’argent – les rejoignit avec un grand sourire. Désirez-vous que je porte vos achats à la caisse ? Elle tendit les bras vers Derek afin qu’il lui remette les articles qu’il portait.

    Il s’exécuta aussitôt. Très bonne idée ! Nous serons plus à l’aise pour poursuivre notre shopping.

    Le sourire de la vendeuse s’élargit tandis qu’elle prenait de l’autre main les bottes que Meredith lui tendait. Faites à votre aise. Et surtout, n’hésitez pas à me faire signe si vous avez besoin d’aide. Elle repartit rapidement.

    Je crois que tu t’es fait une nouvelle copine, constata Meredith avec ironie.

    Derek sourit. Les femmes vénales ne m’intéressent pas. Il la prit par la main et ils commencèrent à flâner entre les rayons.

    Après quelques minutes, Meredith remarqua que Derek regardait, l’air de rien, des vêtements qui n’avaient rien de sportif. Je ne crois pas que c’est ici que tu vas trouver ma veste de ski, persifla-t-elle.

    Il l’approuva d’un signe de tête. Ça, c’est certain. Mais on ne va pas faire que skier. On va sortir aussi, aller manger un restaurant, ou sortir en boite, pourquoi pas. Tu ne vas pas aller danser en combinaison de ski, je suppose, conclut-il sur un ton moqueur.

    Meredith lui décocha un regard sombre. Evidemment que non ! Mais j’ai déjà tout ce qu’il me faut pour ça. Alors, on ferait mieux d’aller directement au rayon des vestes.

    Derek souffla. Arrête de râler !

    Mais je ne râle pas ! protesta Meredith. Par contre, toi, tu exagères. J’ai accepté que tu m’achètes tout ce qu’il faut pour le ski mais pas que tu refasses toute ma garde-robe. Si je te laisse faire, tu vas acheter tout le magasin.  


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Jeudi 26 Octobre 2017 à 12:50

    Bonjour à tous,

    Ce n'est pas faux lol

    Elle fait bien de l'arrêter c'est gentil de sa part oops il est adorable  mais je comprends Meredith aussi je n'aurais pas compris qu'elle le laisse faire alors que ce n'est pas elle et que cela la gêne.

     Je ne sais pas comment elle va faire quand ils seront à Aspen et qu'elle verra toute cette opulence...

    Ceci dit comme je l'ai dit la fois dernière tout ça est  bien évidemment trop pour elle mais il a bien fait d’insister, en effet elle est super contente de ce moment et des choix faits par son petit ami  biggrin.

     

    Bon jeudi à tous.

     

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