• CHAPITRE 610

    En voyant les tétons de Meredith pointer sous son haut, Derek n’eut pas d’envie plus pressante que de les sentir rouler sous ses doigts. Il passa la main sous le tee-shirt en espérant que son amie ne l'arrêterait pas. Elle ne fit rien, si ce n'est de lui mordiller légèrement le lobe de l'oreille, ce qu'il prit pour un encouragement à poursuivre. Il fit donc remonter lentement sa main, s'attardant un peu autour du nombril, avant de parvenir enfin aux rondeurs tant convoitées. Il les caressa délicatement, excitant les pointes érigées en les frottant au creux de ses paumes. Cependant, très vite, le toucher ne le satisfit plus, il voulut regarder et embrasser. Il attrapa le bas du tee-shirt et, après avoir cherché l'approbation dans le regard de la jeune fille, il le lui fit passer délicatement par la tête. Quand la poitrine lui apparut, il ne fit pas attention aux hématomes et aux griffes. Il ne vit que les seins dans toute leur splendeur. Il se fit violence pour ne pas se jeter dessus goulûment mais, pour au contraire, les câliner avec tendresse et dessiner de petits cercles tout autour, de la pointe de son index, en prenant tout son temps.

    Meredith fut transportée de joie quand elle sentit les premiers frissons familiers la parcourir, parce qu’elle ne s’y attendait pas du tout. Grisée, elle glissa ses mains fébriles sous le polo de son amant et effleura son dos du bout des doigts. Il n'en fallut pas plus pour que Derek retire son polo, en l'envoyant dans les airs, d'où il échoua sur un lampadaire. Il prit la jeune fille contre lui, l'embrassant passionnément, en écrasant leurs poitrines l'une contre l'autre, dans un concert de petits gémissements impatients. Quand il nicha son visage dans le cou de son amie, en le mordillant légèrement, il frémit de sentir les mains de celle-ci quitter enfin son dos pour se promener sur ses épaules et son torse, avant de remonter dans ses cheveux pour jouer avec ses boucles. Il était dans un tel état de frustration que la moindre des caresses l'enflammait. Quand ses lèvres quittèrent le cou de Meredith, ce fut pour suivre la route qui menait à la poitrine. Elles tombèrent sur un téton et l'aspirèrent avec douceur, le tétant lentement, avant de le libérer pour l’agacer du bout de la langue.

    Parce qu'il entendait Meredith soupirer, elle aussi, gémir même parfois, Derek s’enhardit et posa une main sur sa cuisse. La jeune fille se crispa instantanément. Ce n’est pas George ! se répéta-t-elle plusieurs fois. Derek murmura son prénom. Elle ouvrit les yeux et croisa son regard oscillant entre l'inquiétude de lui faire du mal et une tendre sollicitude. Ce regard-là n'avait rien à voir avec celui, fou, lubrique, meurtrier, de son agresseur. Cela la tranquillisa et elle se colla contre son amant.

    Tout en recommençant à lui embrasser le sein, il passa la main sur l'intérieur de sa cuisse, promenant ses doigts depuis le genou jusqu'à l'aine, s’aventurant prudemment sous la jupe en jean, allant de plus en plus loin à chaque passage. Il abandonna sa poitrine un instant et revint prendre sa bouche, entremêlant leurs langues, tandis que sa main atteignait enfin l’élastique du string. S’il n’avait tenu qu’à lui, il aurait arraché ce petit bout de tissu mais il se contrôla et se contenta de glisser un doigt en-dessous. Il sentit que la jeune femme se raidissait à nouveau et s’écarta aussitôt. Mon bébé, n’aie pas peur, la supplia-t-il. Je ne te veux aucun mal, tu sais.

    Je sais, chuchota-t-elle.

    Si tu n’es pas prête, tu n’as qu’un mot à dire et j’arrête, ajouta Derek pour qu'elle sache qu'il n'y avait aucune pression de sa part.

    Meredith était partagée entre l'envie de tout arrêter, pour ne pas avoir encore à affronter un possible échec, et le besoin de savoir où elle en était. Ce dernier fut le plus fort. Sans réfléchir au fait que cette motivation n'était pas suffisante pour faire l'amour, elle encouragea son amant à continuer. Je suis prête, dit-elle en toute bonne foi.

    Il reprit ses seins en main, les malaxant tendrement avant d’en reprendre un en bouche, faisant sauter un téton sous sa langue, ponctuant chaque caresse par un gémissement de volupté. Il sentit sa partenaire s’abandonner à nouveau. Alors, il osa passer, plus franchement, la main sous sa jupe. Lorsqu'il caressa son sexe à travers le tissu de son string, elle se cabra¸ Une fois encore, il devina qu’elle était aux prises avec des images douloureuses. Sans doute pensait-elle à l’autre. Il enragea. Même mort, cet enfoiré continuait d'empoisonner leur couple. Mais il garda ses pensées pour lui. ça n'aiderait pas Meredith de l'entendre accabler son agresseur. Son but était désormais de lui faire oublier cet épisode douloureux, qu’elle parvienne enfin à chasser ses démons et qu’ils puissent se retrouver tous les deux comme avant, comme si ce drame n’avait jamais interféré dans leur histoire. Cependant, comme Meredith ne le repoussait pas, il continua à frôler sa vulve du bout des doigts. Elle finit par se détendre. Alors seulement, il glissa un doigt sous le string. C’est comme si on repartait à zéro, dit-il pour la rassurer. Comme si tu étais encore vierge et qu’on était dans cet horrible hôtel, à Cloverdale. Tu te souviens ? Elle acquiesça avec un petit sourire. Cloverdale ! Elle avait l’impression que c’était hier. C'était là, dans ce motel miteux qu'elle avait connu le plaisir pour la première fois. Derek avait été si doux, si attentionné. Repenser à ce beau moment l'émut. Oui, ce soir, elle voulait se retrouver à Cloverdale. L’endroit était infâme mais j’y ai vécu un des plus beaux moments de ma vie, poursuivit Derek.

    Moi aussi. C'est là où tu m'as fait découvrir le plaisir, murmura Meredith.

    Derek la regarda avec des yeux pleins d'ardeur. Ce soir, c'est comme une nouvelle découverte, bébé. Il venait de trouver les mots justes. Elle se serra contre lui, impatiente de revivre l'enchantement qu'avait été son premier orgasme. Même si son désir pour elle était fort, Derek prit son temps pour lui retirer sa jupe. Tu veux qu’on aille dans la chambre ? lui demanda-t-il soudain, pensant qu’elle serait peut-être plus à l’aise dans un lit.

    Meredith secoua la tête. Non. J'ai peur de changer d'avis si on bouge.

    Chérie, tu n’as aucune raison d’avoir peur. Derek la poussa avec douceur jusqu'à ce qu'ils se trouvent tous les deux allongés sur le canapé. Ce fut elle qui prit l'initiative d'un nouveau baiser.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mardi 3 Octobre 2017 à 23:11

    Bonsoir à tous,

    Eh bien c'est parti pour un agréable et tendre moment on verra jusqu'à où ça ira... Bonne nuit à tous.

     

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