• CHAPITRE 577

    Hmm… c’est un autre genre, dit Laurel avec un sourire énigmatique.

    Oui, Sloan, c’est un clown, expliqua Annabel. Son truc pour avoir les filles, c’est de les faire rire.

    Et au lit, il est comment ? s’enquit Harriett dont les yeux brillaient de curiosité. Sa vie de célibataire endurcie l’obligeait à vivre l’amour par procuration, à travers les histoires des autres.

    Laurel lui fit un clin d’œil. Mmm ! Pas mal du tout. Il est créatif, cochon juste comme il faut. Il vaut le détour, quoi. 

    Et son engin, il est à la hauteur ? se renseigna Rose. Parce que Derek… Elle haussa légèrement les yeux avec une expression admirative qui ne prêtait à aucune équivoque.

    Il est comment, l’engin de Derek ? Réalisant ce qu’elle venait de dire, Harriett devint rouge pivoine.

    Annabel poussa Laurel du coude. Oh mais notre Harriett se lâche, dirait-on ! Elle veut savoir si le beau Derek est bien membré. Gênée, Harriett baissa la tête tandis que Laurel éclatait de rire. Quant à Meredith, elle rougit en comprenant quel allait être l’objet de la conversation.

    Eh bien, moi qui l’ai eu en bouche, commença Rose.

    Laurel lui coupa la parole avec un air supérieur. Ça, tu n’es pas la seule.

    Il est imposant, poursuivit Rose, sans se laisser démonter. Très imposant.

    Annabel se tourna vers Laurel. Toi qui as pratiqué les deux, c’est qui le mieux fourni ?

    Laurel fit une petite moue. Je ne sais pas. Celui de Sloan doit être plus long mais celui de Shepherd est plus large. Mais franchement, ils se valent, tu les sens passer tous les deux. Meredith se mordit l’intérieur des joues pour ne pas crier à cette femme de se taire. C’était intolérable de l’entendre parler de Derek comme s’il ne s’agissait que d’un bout de viande.

    Mais lequel est le mieux ? insista Harriett.

    Laurel sourit avec nostalgie. Sloan, c’est super. Il prend son temps. Il parle, il pense à ton plaisir aussi. L’autre, question baise – elle poussa un soupir – il est phénoménal. C’est un vrai marteau-piqueur. Moi, il m’a fait jouir comme je ne l’avais jamais fait avant. Après non plus, d’ailleurs Elle se rembrunit. Mais je crois que j’ai eu du bol parce qu’en fait, il n’en a rien à foutre de toi et de ton plaisir. Il te regarde mais t’as l’impression qu’il ne te voit pas. Et une fois qu’il a joui, c’est comme si tu n’avais jamais existé.

    C’est tout à fait ça, chuchota Rose en se remémorant la désagréable impression qu’elle avait eue lorsque Derek l’avait regardée, après avoir éjaculé dans sa main.

    Annabel pointa un doigt en l’air. Et puis Sloan, après, il ne se sent pas obligé de te mettre plus bas que terre.

    Il tire son coup et il se casse, mais il te dit merci quand même, ajouta Laurel. Tandis que Shepherd…

    Rose opina de la tête. Il y a quelque chose dans son regard, quelque chose, je ne sais pas. Quelque chose de désespéré, comme s’il avait terriblement souffert, avança-t-elle. C’est peut-être ça qui le rend si cruel.

    Pfft ! Foutaises ! C’est un sale type, un point c’est tout, jugea Laurel. Meredith les entendait raconter leurs histoires mais elle n’avait pas l’impression qu’il s’agissait de Derek. Cet homme qu’elles décrivaient de façon si négative ne ressemblait en rien à l’homme si doux, si attentionné, si tendre même, qui lui avait révélé le plaisir avec tellement d’égards, et qui maintenant lui accordait un soutien sans faille dans l’épreuve qu’elle traversait.

    Annabel acquiesça. Et l’autre ne vaut pas beaucoup mieux ! Essaie donc un peu d’avoir une explication avec eux pour savoir pour quelle raison, ils t’ignorent une fois qu’ils ont tiré leur coup. Tu verras ! 

    Oui, et les menaces aussi, si tu insistes, rajouta Laurel, dépitée.

    Rose se remit debout. Vous croyez qu’ils font des trucs à trois avec elle aussi ? 

    Mais bien sûr que oui ! Quand tu vois comme le père Sloan aussi est aux petits soins pour elle, ce n’est pas pour rien, persifla Annabel.

    C’est sûr, approuva Laurel. Lui et Shepherd aiment les trucs pervers. S’ils la gardent, c’est parce qu’elle leur donne tout ce qu’ils veulent. Elle se fait prendre par les deux en même temps, la garce ! Elle pinça les lèvres avec un air dégouté.

    Harriett la regarda avec un air ahuri. Ben, tu peux parler, toi ! A nouveau, Meredith remercia cette alliée inconnue qui prenait quasiment systématiquement son parti. Quant à cette Laurel, comment osait-elle donner des leçons de moralité à qui que ce soit après s’être épanchée aussi impudiquement sur sa vie sexuelle ?

    En voyant le regard de Laurel se durcir, Annabel s’empressa de relancer la conversation avec une autre option. Et vous ne croyez pas que si Shepherd est comme ça avec elle, c’est parce qu’il n’a pas encore réussi à la mettre dans son lit ?


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mardi 4 Juillet 2017 à 10:26

    Bonjour à tous,

    Non mais de quel droit ces femmes osent- elles parler ainsi alors qu'elles ne savent absolument rien de ce qui se passe mad on en a la preuve avec la dernière question posée.

    Ne pense t-elle pas que si Derek agit différemment avec Meredith c'est parce que cette dernière est différente de toutes celles rencontrées avant et qu'il n'est pas question de ça et d'ailleurs ça ne la regarde absolument pas si le neurochirurgien a déjà couché avec son amie ou pas non mais de quoi je me mêle aww .

    Qu'elles se taisent il vaudrait mieux puisqu'elles ne savent rien.

    Bon mardi à tous.

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