• CHAPITRE 567

    Ah ça, le moins qu’on puisse dire, c’est que je suis pleinement satisfait ! Mark s'installa dans son fauteuil et observa le couple qui échangeait des sourires pleins de tendresse. D’ailleurs, je viens de lui proposer un autre job. Elle va s'occuper de mes statistiques et aussi de l'évaluation du personnel, précisa-t-il pour répondre à l’interrogation contenue dans le haussement de sourcils de Derek.

    Qu'est-ce que tu entends par s'occuper ? s'enquit Derek avec un air suspicieux.

    En bien, créer des tableaux Excel, faire des graphiques, ce genre de choses, expliqua Mark.

    Tu sais que le service RH nous a déjà fourni tout ça, dit Derek, un rien condescendant.

    Mark se vexa. Je le sais aussi bien que toi. Mais ça ne vaut rien. Un chat n’y retrouverait pas ses jeunes. En tout cas, moi, je n'y comprends rien. Alors, je me disais que Mer… Il sollicita celle-ci du regard pour qu'elle leur donne son opinion.

    Elle se tourna vers Derek. Qu'est-ce que tu en penses ?

    Il lui retourna la question. C'est à toi qu'il faut demander ça. C'est toi qui vas le faire.

    Bon, je vais vous laisser discuter, annonça Mark en se levant. J’ai un truc à faire. Mais surtout, vous ne bougez pas avant mon retour. Il sortit de la pièce.

    Derek caressa la joue de son amie. Tu t’y connais en informatique ? Enfin, je veux dire, assez pour effectuer un tel boulot ? ça ne doit pas être si facile.

    Meredith fit une petite moue. Ce n'est pas si compliqué. Les statistiques, j'en ai fait à l'école. Quelques formules et le tour est joué. Pour l'évaluation du personnel, je dois juste créer des tableaux Excel. En plus, je peux me baser sur ceux qui existent déjà. En fait, je dois les simplifier pour que Mark les comprenne mieux. Concernant les données, ce sera à lui de les mettre, évidemment. Elle regarda Derek avec un peu d'inquiétude. Tu préfères que je refuse ? 

    Non, non pas du tout, s’empressa-t-il de la rassurer. Du moment que ça t'intéresse et que tu t'en sens capable, ça me va. C’est un peu comme si tu faisais partie du personnel de la clinique, maintenant, ajouta-t-il en la regardant tendrement. Nous sommes collègues.

    Hou la ! Vu la façon dont tu traites certains de tes collègues, je ne suis pas sûre de faire une affaire, plaisanta-t-elle. Il sourit. Mais je pense que je vais accepter quand même, poursuivit-elle. C'est assez intéressant comme travail, plus que le classement en tout cas. Je vais devoir faire fonctionner mes méninges. Parce qu'il faut que je crée quelque chose de super simple pour que Mark sache l'utiliser. C'est peut-être le meilleur chirurgien du monde - elle vit que Derek fronçait les sourcils - après toi, bien sûr - il opina de la tête en mimant un "ah" de soulagement avec ses lèvres, comme s’il était heureux qu’elle reconnaisse enfin son mérite - mais c'est loin d'être un as en informatique, j'ai l'impression.

    Tu as déjà pensé à tout, je vois, constata Derek, amusé.

    Meredith opina de la tête. Oui. J'ai déjà quelques idées. Et je sais comment je vais m'organiser demain. Je commencerai par m'occuper de tes dossiers.

    J’y compte bien, s'exclama Derek. C’est moi, ton amant. J’ai la priorité.

    Je crois qu'en ce qui concerne le travail, on est dans un ménage à trois, riposta Meredith, espiègle.

    Si ça se limite au travail, je veux bien, concéda Derek. Mais c'est tout.  

    Meredith lui passa la main dans les cheveux. Pour le reste, tu n'as vraiment rien à craindre.

    Il la couva d’un regard langoureux qui la fit rosir. Si je n’avais pas peur que Mark déboule… Il la poussa délicatement pour l’obliger à se lever et la fit se rasseoir à califourchon sur ses genoux. C’est bien dommage qu’il n’y ait pas de canapé ici. Il prit le visage de la jeune fille entre ses mains. Tu es heureuse ?

    Autant que ce soit possible, murmura Meredith. Derek rapprocha son visage de celui de son amie et y promena ses lèvres, effleurant chaque millimètre de sa peau, appuyant un peu plus ses baisers sur ses paupières qu’elle avait fermées à son approche, suivant l’arête de son nez, pour enfin atterrir sur sa bouche qu’il commença par lécher du bout de la langue, pour finalement l’ouvrir et la posséder totalement. Meredith sentit les frissons la parcourir. Elle glissa ses doigts dans la chevelure luxurieuse de son amant et c'est avec délectation qu'elle accueillit sa langue venue flirter avec la sienne.

    Lorsque Mark revint, il trouva ses amis qui s’embrassaient à perdre haleine. C’est ça que vous appelez discuter, vous ? s’écria-t-il, feignant d’être scandalisé par leur attitude. Y a des hôtels pour ça.

    Jaloux ! l’accusa Derek avec le sourire de celui qui a totalement confiance.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Vendredi 16 Juin 2017 à 20:58

    Bonsoir à tous,

    Il ne croit pas si bien dire Derek et j'aime bien quand ils se taquinent les amoureux smile .

    Bon week-end bonne soirée à tout le monde.

     

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