• CHAPITRE 510

    Ah ne joue pas sur les mots, répliqua Meredith sur un ton irrité. Je sais très bien qu’elle te plaisait.

    Bébé… Derek lui prit délicatement le menton pour lui faire relever la tête vers lui. Elle ne me plaisait pas. C’est une bimbo. Les mecs comme moi veulent toujours se faire ce genre de fille. C’est facile, ça ne demande pas d’efforts. Et une fois qu’on a eu ce qu’on voulait, on se barre, c’est tout. Quoi ? s’exclama-t-il en voyant le regard assassin qu’elle lui lançait. Je te dis la vérité. Et si tu veux tout savoir, je voulais coucher avec elle surtout parce que Mark était sur le coup, et qu’on s’était lancé le défi d’être le premier à l’avoir. 

    Non mais j’y crois pas ! s’écria Meredith. Elle lui donna une forte tape sur le crâne.

    Derek rentra la tête dans les épaules. Aie, ça fait mal !

    Bien fait ! Meredith le regarda avec sévérité. Comment vous pouvez traiter les femmes de cette façon ? Izzie est une gentille fille. Ce n’est pas parce qu’elle est blonde et jolie…

    Derek l’interrompit en ricanant. Et pas très futée aussi.

    Meredith lui redonna une tape. Tout le monde ne peut pas être aussi malin que vous. Et ce n’est pas parce qu’on est blonde et pas très futée qu’on ne peut pas être blessée par ce que les gens pensent de vous. Les bimbos aussi ont droit au respect.

    Derek prit un air espiègle. Mais je te respecte.

    Surprise, Meredith ouvrit la bouche puis éclata de rire. Mais tu viens de me traiter de bimbo !

    Eh bien, tu es blonde et jolie. Ça fait deux critères sur trois, plaisanta Derek. Comme Meredith recommençait à le taper, il la souleva dans ses bras et avança vers la porte de la maison. Suffit, femme ! On va manger maintenant. Il ne la lâcha que pour l’asseoir sur le canapé en osier de la terrasse. Je vais chercher ce qu’il faut, je reviens. Il repartit après lui avoir donné un baiser sur ses cheveux.

    Il revint presque immédiatement avec un plateau garni de toasts, d’œufs brouillés, de bacon grillé, de pancakes et d’une cafetière fumante. Tu as invité tout le quartier à prendre le petit-déjeuner avec nous ? se moqua Meredith. Il hocha la tête en souriant. Tu es conscient qu’on ne va jamais manger tout ça ? ajouta-t-elle.

    Mais si, bien sûr ! Derek lui versa une tasse de café avant de s’asseoir à côté d’elle. Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée.

    Dit celui qui se contente de trois toasts, souligna-t-elle avec un brin d’ironie.

    Moi, je ne dois pas reprendre des forces, riposta Derek en lui versant une portion copieuse d’œufs brouillés avec une tranche de bacon grillé. Et puis, je n’aime pas les sacs d’os.

    Hé ! Je ne suis pas un sac d’os !

    Non mais tu vas en devenir un si je n’y fais pas attention, rétorqua-t-il en grattant un peu de beurre sur un toast. Donc tu manges ! En plus, j’ai fait la cuisine pour toi, alors tu dois me faire honneur.

    Oui mais te faire honneur ne veut pas dire m’empiffrer, lui fit remarquer Meredith avant de goûter les œufs. Mmm ! C’est trop bon.

    Je t’ai dit que j’étais doué pour les petits-déjeuners, lui rappela-t-il. Mais pour les autres repas, faudra pas compter sur moi. On fera livrer.

    Ou je peux cuisiner, proposa Meredith. Je n’ai pas le niveau d’Izzie mais je me débrouille plutôt bien. Qu’est-ce qu’il a fait comme provisions, Mark ?

    Principalement du poulet, de la dinde et des légumes verts, lui indiqua Derek. Salade, brocoli, haricots. Mais j’ai vu des tomates et un chou-fleur aussi.

    Meredith fit la grimace. C’est démoralisant. Ça ne me donne pas envie de me mettre aux fourneaux.

    Qu’est-ce que tu proposes ?

    Je pourrais te faire un gratin de macaronis, ou un risotto aux asperges, ou alors un plat typique de chez moi, le célèbre poulet frit du Kentucky, dit Meredith avec des yeux brillants de gourmandise.

    Derek haussa les sourcils. Comme chez KFC ? Très peu pour moi. Meredith souffla, ce qui le fit sourire. Oui, je sais, tu aimes manger des crasses, pas moi. Par contre, ton risotto aux asperges me tente assez. Tu me diras ce qu’il te faut, je ferai livrer.

    Du riz, des asperges vertes, des petits pois, frais si possible, du parmesan et de la crème fraiche épaisse, cita la jeune fille avant de prendre un pancake. Oh zut, il est froid.

    Derek reposa son toast et s’essuya la bouche avec une serviette. Je vais aller le réchauffer.

    Non, ça va. Je peux le faire moi-même. Meredith se leva et prit l’assiette de pancakes avant de rentrer dans la maison.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 22 Février 2017 à 20:22

    Bonsoir à tous merci pour la suite, Derek est gentil oops mais Meredith a raison oui elle a subi une agression mais elle n'est pas en sucre il faut la laisser faire les choses et d'ailleurs qu'elle puisse cuisiner pour lui, pour eux c'est trop bien coolparce que oui il y a eu ce drame mais Meredith est là pour se reconstruire  , ils sont là pour avancer ensemble et tout ça passe par le fait de reprendre progressivement le cours de leur vie en faisant toutes les petites choses de la vie quotidienne cuisiner , sortir et bien d'autres choses en font partie smile. Bonne soirée à tous.

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