• CHAPITRE 454

    Cristina lisait un magazine sur le lit de la chambre d’hôtel, tandis qu’Izzie prenait une douche, quand son téléphone sonna. Elle s’empressa de prendre la communication en voyant clignoter sur l’écran le nom de la personne qui l’appelait. Bonjour Monsieur Baker. Vous allez bien ? Ça s’est bien passé hier ? s’enquit-elle.

    Justement, c’est pour ça que je vous appelle, répondit Jeff Baker. Mon livreur vient d’arriver et il m’a appris qu’il n’y avait personne pour recevoir la livraison. 

    Comment ça, personne ? s’écria Cristina. Vous êtes certain ?

    Ah c’est ce que mon livreur m’a dit, en tout cas, répliqua l’agriculteur. Et je n’ai aucune raison de ne pas le croire. Il a toujours été réglo.

    Je ne comprends pas, déclara Cristina. Vous êtes sûr qu’il a été à la bonne adresse ?

    Baker prit la feuille sur laquelle il avait noté les coordonnées de ses potentielles clientes. Sweet Dream, 10 Marina Boulevard, San Francisco, c’est bien ça ?

    C’est bien ça, confirma Cristina sur un ton morne.

    Ben voilà ! Quand Ben… c’est mon livreur, précisa Baker. Quand il est arrivé, votre boutique était fermée. Bon, pour être tout à fait honnête, il n’était pas vraiment à l’heure, à cause d’un contretemps lors de la précédente livraison, expliqua-t-il. Mais il n’était pas si en retard que ça. Il était là vers 22h30 et y avait plus personne.

    Je ne sais pas quoi vous dire, confessa Cristina. J’avais pris toutes les dispositions pour qu’il y ait quelqu’un. Je ne comprends pas ce qui s’est passé.

    Bon, on fait quoi maintenant ? dit Jeff Baker en regardant sa montre.  

    Si vous pouviez repasser, suggéra la jeune femme. Ce soir, c’est possible ?

    Ah ça, ma petite dame ! s’exclama l’homme. Tout est possible mais cette fois, faudra me dédommager. C’est que San Francisco, c’est pas la porte à côté et mon livreur, je dois le payer. Hier, on avait une livraison par chez vous, ça tombait bien, mais là, va falloir qu’on vienne spécialement pour vous.  

    Contrariée, Cristina pinça les lèvres. Oui, bien sûr, c’est normal, je comprends. Ecoutez, je vais contacter mes associés pour savoir ce qui s’est passé et pour m’arranger avec eux, et je vous recontacte après. D’accord ? Après que le producteur lui ait répondu de façon positive, elle jeta rageusement son téléphone sur le matelas. Fais chier !

    Izzie sortit de la salle de bains, vêtue d’un peignoir et les cheveux enroulés dans une serviette nouée en turban. Qu’est-ce qui se passe ?  

    Il se passe que ton cousin est un pauvre type sur lequel on ne peut pas compter, explosa Cristina. Et Meredith ne vaut pas mieux. Depuis qu’elle a découvert le sexe, elle ne pense plus qu’à ça. Folle de colère, elle se leva du lit et arpenta la chambre.

    Ça ne me dit toujours pas pourquoi tu es aussi énervée, insista Izzie en s’asseyant sur la chaise.

    Y avait personne à la boutique hier soir ! lui révéla Cristina. Meredith, George, aux abonnés absents tous les deux ! Le livreur a trouvé porte close.

    Izzie parut sincèrement étonnée. Comment ça se fait ? Pourtant, ils t’avaient promis d’être là.

    Eh bien, ils n’ont pas de parole, constata Cristina en venant se rasseoir sur le lit. Et maintenant, il va falloir qu’on paie pour recevoir la livraison, alors qu’on avait réussi à l’avoir gratuite.

    C’est dommage, mais ce n’est pas la mort, estima Izzie. On a quand même les moyens de payer.

    C’est pas la question ! riposta Cristina. C’est une question de principes ! Ils s’étaient engagés à être là et ils n’y étaient pas.

    Izzie se releva pour retourner dans la salle de bains. Je suis sûre qu’ils ont une bonne excuse.

    Une bonne excuse ? s’emporta Cristina. S’envoyer en l’air pour Meredith et une sortie entre potes pour George ? Tu m’excuseras mais je trouve ça un peu léger !

    Tu ne sais pas ce qui s’est passé, Cris, lança Izzie depuis l’autre pièce.

    Bah ! Je devine, rétorqua Cristina. Dr Folamour est apparu et Meredith a tout lâché, et George n’a pas voulu être le dindon de la farce, alors il s’est cassé. Ah mais ils vont m’entendre, je te le jure ! Elle reprit son téléphone et appela George. Elle tomba directement sur sa messagerie. Ouais, c’est moi, aboya-t-elle. Je crois que t’as quelque chose à me dire, espèce d’enfoiré. Alors, rappelle-moi vite sinon, ça va très mal se passer. J’en ai vraiment ras-le-cul de vos conneries. Elle raccrocha pour accéder à nouveau à sa liste de contacts, afin d’y trouver le numéro de Meredith. 


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 26 Octobre 2016 à 21:18

    Bonsoir à tous, 

    Merci pour la suite, 

    Ça y est Meredith va subir les foudres de Christina elle n' en manque pas une aww

    Avant de se mettre dans cet état il serait bon de se demander pour quelle raison Meredith n' était pas là. 

    C'est quelqu'un qui tient parole alors s' il elle n'a pas pu honorer ses engagements c'est qu' il y a une raison. On voit bien qu' elle n' a pas confiance en la jeune femme et c'est à cause de cela qu' on en est là aujourd'hui aww

    Meredith devrait se séparer de tout ce petit monde... 

    Bonne soirée à tous. 

    2
    sammy
    Mercredi 26 Octobre 2016 à 21:33

    Mais pour qui elle se prend Cristina ??? J'espère que quand elle aura Meredith au téléphone elle se fera rembarreraww

    3
    Jeudi 27 Octobre 2016 à 00:21

    Si elle savait ce qui est arrivé à Mèredith !

    J'espere sincèrement  que ce texte terrible histoire va changer le comportement  de Christina envers Mèredith. 

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