• CHAPITRE 42

    Nul ne prêta attention au bruit des pieds qui dévalaient l’escalier quatre à quatre, des rires étouffés, d’un baiser échangé.

    Cristina prit Izzie à témoin : Il ne manquait plus que ça ! Un combat de coqs…

    Derek pénétra dans la cuisine, Meredith sur ses talons. Qui va combattre qui ? Il regarda le trio plus attentivement et fronça les sourcils. Il s’approcha, repoussa légèrement Izzie pour la remplacer entre les deux hommes. Du calme, les gars ! Vous allez devoir trouver un moyen de régler vos différents autrement qu’avec vos poings.

    Meredith vint se placer derrière lui, les mains sur les hanches. Alex ! George ! Si vous voulez vivre dans cette maison, vous allez devoir faire un effort pour vous entendre !

    Alex retourna s’asseoir. S’il doit vivre ici, je me casse, promit-il avec froideur.

    Pourquoi ? demanda Meredith, surprise.

    Parce qu’il se passe ici des choses qui me donnent envie de vomir ! éructa son ami, à bout de nerfs.

    George ricana. Tu es mal placé pour me donner des leçons, Karev !

    Ouais, mec, je sais, tu es un saint, je suis une ordure. Alex pointa un doigt accusateur vers George. Seulement, moi, je n’ai pas juré fidélité à une femme pour trois semaines après, coucher avec ma soi-disant meilleure amie.

    Venant de toi, c’est trop marrant, riposta aussitôt George. Tu n’as aucun principe, mec. Et puis, ce qui se passe entre Izzie et moi, ce ne sont pas tes affaires.

    Derek tenta encore d’intervenir. Ça suffit ! Cette conversation ne vous mène nulle part.

    Alex leva la main. Laissez-le dire. Alors O’Malley, je n’ai aucun principe, hein ! Par contre, toi… Dis-moi, si Callie ne t’avait pas foutu à la porte, est-ce que tu serais là ? Il désigna de la main les personnes qui les entouraient. Dis-nous… est-ce que tu es là parce que tu aimes Izzie ou parce que tu n’as pas d’autre endroit où aller ?

    Tous les regards se tournèrent vers George. Embarrassé, celui-ci ne répondit pas et baissa les yeux. Izzie le regarda avec étonnement. Alex fit une grimace de mépris et se leva. Il se dirigeait vers la porte quand Izzie le rappela. Alex ! Où vas-tu ?

    Le jeune homme soupira et fit demi-tour. Il vint se planter devant elle et lui sourit gentiment. Là, je vais travailler. On se revoit plus tard, okay ? Il fit quelques pas avant de se raviser. Désolé, Izzie, vraiment désolé. Je ne voulais pas… Je ne dis pas ça pour toi mais je ne vais vraiment pas pouvoir rester ici, maintenant.

    Alex, c’est stupide, geignit Izzie avec des larmes plein les yeux.

    Peut-être mais… ça vaut mieux pour tout le monde, crois-moi… A plus. Alex sortit, plein de rage, en claquant la porte.

    Derek se racla la gorge et regarda sa montre. Il a raison. Il est l’heure d’aller travailler. Je peux emmener quelqu’un ?

    George se leva, en évitant le regard de ses amis. Oui, moi… si ça ne vous dérange pas.

    Derek vida précipitamment la tasse de café qu'il venait de se servir. Pas de souci. Personne d’autre ? Il se tourna vers Meredith avec un regard plein d’espoir.

    Elle manifesta son regret par une grimace. Je commence plus tard, aujourd’hui. On se voit pour le déjeuner ?

    Derek la prit étroitement contre lui. Je suis déjà impatient. Il lui chuchota quelque chose à l’oreille et ils s’embrassèrent en riant.

    Cristina grogna en les observant d’un air désespéré. Meredith lui jeta un regard noir par-dessus l’épaule de Derek. Les amoureux se séparèrent, manifestement à contrecœur, et Derek s’en alla sur un dernier sourire empli de tendresse, suivi de George qui n’avait pas fait un geste envers Izzie.

    Cristina regarda Meredith avec dépit. Promets-moi de ne pas nous offrir ce spectacle tous les matins.

    Je ne t’oblige pas à nous regarder, Cristina, répliqua Meredith. Tu n’as qu’à tourner la tête.

    Et je devrai sans doute me boucher les oreilles aussi ? se moqua Cristina.

    Meredith fronça les sourcils. Comment ?

    Vos ébats nous ont tenus éveillés toute la nuit.

    Meredith sourit avec assurance en secouant la tête. Ça, ça m’étonnerait. Vous n’avez pas pu nous entendre, insista-t-elle devant le regard moqueur de son amie.

    Oh que si ! Nous avons même décidé de nous cotiser pour faire insonoriser ta chambre, prétendit Cristina.

    Izzie fit un effort pour entrer dans la conversation. Cristina a raison. Vous avez fait trembler les murs.

    Le regard inquiet de Meredith alla d’une jeune femme à l’autre.  Vous me faites marcher, n’est-ce pas ?

    Je préfèrerais, gémit Cristina. Ça signifierait que j’ai pu dormi cette nuit. J’ai trois opérations aujourd’hui. Si un de mes patients meurt, je dirai au chef que c’est de ta faute ! 


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mardi 16 Décembre 2014 à 19:14

    Bonsoir à tous, entre George et Alex qui en sont presque venus aux mains et Christina et ses réflexions je ne sais pas comment Meredith fait pour supporter cela? Il est temps que tout ça s'arrête yes. Merci pour la suite et bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Mardi 16 Décembre 2014 à 23:31

    Quand les amis en viennent aux mains, c'est triste mais quand d'autres se plaignent du bonheur des autres ce n'est pas mieux !!! Cristina devrait la fermer de temps en temps puisqu'elle habite chez Meredithsarcastic

    3
    Valerie
    Mercredi 17 Décembre 2014 à 12:30

    Si Meredith répète cette petite conversation à Derek, pas sûr qu’il apprécie de voir son intimité ainsi dévoilée.

    Il va sans doute vouloir s’installer avec elle à la caravane et quitter cette « maison de fous »…et il aura bien raison.

    Mais je crains que Meredith ne partage pas mon avis. oh

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