• CHAPITRE 369

    Meredith se raidit aussitôt. Pas ici ! On pourrait nous voir.

    Derek releva la tête et regarda autour de lui. Qui ça ? Il n’y a pas âme qui vive sur cette plage, lui fit-il remarquer avec un petit rire moqueur.

    Mal à l’aise, Meredith le repoussa mollement. Je préfère qu’on rentre à l’hôtel.

    Derek prit un air un peu boudeur. Tu vois, j’avais raison, tu es coincée.

    Légèrement vexée, Meredith se leva. Eh bien, soit, je suis coincée. Et si ça ne te plait pas, tant pis !

    Derek la regarda avec un sourire mi-tendre, mi-moqueur, frotter le sable qui était accroché à sa robe. Il la prit par la main et la tira vers lui. Elle tomba sur ses genoux avec un petit cri. Ce n’est pas beau de bouder, lui dit-il.

    Je ne boude pas, assura-t-elle.

    C’est certain ? Derek l’enlaça par la taille pour la maintenir contre lui, et passa le bout de l’index sur le contour de ses lèvres. Je suis malheureux quand tu m’en veux.

    C’était exactement ce qu’il devait dire pour que Meredith fonde. Mais je ne t’en veux pas, voyons. Elle passa une main dans les cheveux de son ami. On rentre ?

    Derek fit une moue. Déjà ? On a le temps, non ? Tu n’es pas bien avec moi ?

    Meredith hocha doucement la tête de haut en bas. Bien sûr que si.

    Alors pourquoi veux-tu partir ? Derek appuya sa tête contre celle de la jeune fille. Un si bel endroit rien que pour nous, l’océan qui nous berce… Il n’y a rien de plus romantique, je trouve. Surprise et même un peu suspicieuse, Meredith le dévisagea avec attention. Elle s’attendait à le voir moqueur ou ironique mais au lieu de ça, il regardait l’océan avec un air pensif. Cela l’étonna. Elle le trouvait certes très attentionné mais pas vraiment romantique. Elle eut l’impression de découvrir un autre homme. Sentant qu’elle l’observait, Derek se tourna vers elle. Quoi, qu’est-ce qu’il y a ?

    Elle lui sourit. Rien. Tu as raison, c’est très romantique. Elle se colla contre lui et lui tendit ses lèvres. Embrasse-moi encore, chuchota-t-elle. Il la reprit contre lui et, une main dans ses cheveux blonds, l’autre errant ci et là sur son corps, il reprit sa bouche avec volupté. Jamais il n’avait pris autant de plaisir à embrasser une femme. Leurs langues se bataillèrent joyeusement, leurs salives se mélangèrent avec délice, jusqu’à ce que leurs souffles se fassent plus courts. Ils se laissèrent aller sur le sable.

    La main de Derek se posa sur la cuisse de Meredith avant de se faufiler sous le tissu de la robe. Derek caressa le sexe de son amie à travers le tanga mais passa très vite sous la dentelle pour atteindre la vulve. Il poussa un soupir de bien-être lorsqu’il la sentit, humide et chaude, sous ses doigts. Il écarta les grandes lèvres pour en apprécier la douceur et explora leurs parois. Il débusqua enfin le clitoris et le massa longuement, en prenant tout son temps. Tu aimes ? demanda-t-il à mi-voix.

    Oui, gémit Meredith.

    De sa main restée libre, Derek abaissa les bretelles de sa robe pour dégager son buste. Il fit sortir un sein du soutien-gorge pour en gober le mamelon, le léchant avec avidité, le suçotant avec ravissement. Un sein en bouche, le clitoris sous les doigts, il était au paradis. La pression de ses doigts sur le petit bouton s’accentua en un mouvement circulaire de plus en plus rapide. Quand il sentit le corps de Meredith se tendre, il la pénétra de deux doigts et entreprit de larges va-et-vient. Un bref coup d’œil vers la jeune fille lui permit de voir qu’elle avait fermé les yeux et serrait les lèvres pour étouffer les gémissements de plaisir qui se bousculaient dans sa gorge. Il précipita ses allers et retours jusqu’à ce qu’elle se cambre contre lui avec un râle de jouissance.

    Il attendit qu’elle desserre les cuisses pour retirer sa main et envelopper son amie dans ses bras. Elle s’agrippa à lui et nicha son visage dans son cou, encore frissonnante du plaisir qu’elle venait d’éprouver. Réalisant peu à peu ce qu’elle venait de faire en ce lieu public, elle se demanda un instant jusqu’où elle serait capable d’aller pour l’amour de cet homme. Sans avoir la réponse, elle était consciente que Derek avait du pouvoir sur elle et qu’il était capable de lui faire franchir certaines limites. Etrangement, cela l’excita. Elle se lova contre Derek. J’ai envie… j’ai envie de te sentir en moi, murmura-t-elle.

    Devant cette nouvelle audace verbale, Derek se sentit pousser des ailes. Moi aussi, j’ai envie d’être en toi, déclara-t-il d’une voix sourde. Je veux te prendre… t’entendre gémir… crier… Te sentir jouir. Il voulut allonger Meredith sur le sable mais elle résista.

    Je préférerais vraiment qu’on rentre à l’hôtel, dit-elle. Quelqu’un pourrait arriver et en plus, j’ai un peu froid.

    Tu as raison. Ils se levèrent et, avant que Meredith ait eu le temps de faire un pas, Derek la souleva dans ses bras. On sera mieux dans notre chambre pour ce que j’ai envie de te faire. Frémissante d’impatience, elle s’accrocha à son cou et reposa délicatement la tête sur son épaule. Il ne la déposa qu’une fois arrivé sur la jetée.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Jeudi 24 Mars 2016 à 20:46

    Bonsoir à tous,

    Eh bien Meredith audacieuse dis donc on est loin de la jeune femme toute timide du début de leur relation yes .Merci pour la suite et bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Dimanche 27 Mars 2016 à 23:48

    Avec un partenaire comme Derek, Meredith ne peut que s'épanouir et oseryes

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