• CHAPITRE 364

    Tu veux bien me ramener mon sac ? demanda Meredith avec un petit sourire charmeur.

    Derek quitta la salle de bains en souriant. Il en revint quelques secondes plus tard avec le bagage de Meredith qu’il déposa sur le couvercle des toilettes. Après, il va falloir qu’on réfléchisse où on va aller diner.

    Meredith ouvrit son sac et le fouilla pour y trouver son nécessaire de toilette. On pourrait manger ici, non ? proposa-t-elle.

    Même pas en rêve ! s’exclama Derek. Ici, ils sont capables de nous servir de la bouffe rose. Meredith entra dans la douche avec un petit rire espiègle qui émoustilla Derek. Ne voulant pas être tenté de la rejoindre, il repartit dans la chambre où, après avoir remis son boxer, il s’installa confortablement sur le lit pour regarder la télévision. Il écoutait d’une oreille distraite les commentaires sur le match qui avait opposé les Giants de New York aux Spurs de San Antonio quand Meredith poussa un cri strident. Il se leva d’un bond et courut à la salle de bains. Il éclata de rire en voyant Meredith enveloppée dans un rideau d’eau. Celle-ci sortait non seulement des pierres du plafond de la douche mais aussi des parois latérales, créant une sorte de cascade. 

    Meredith regarda son amant avec un air ravi. Ça surprend mais c’est génial, tu verras.

    Derek sentit à nouveau le désir monter en lui. Profite. Après, ce sera à mon tour, déclara-t-il en quittant rapidement la pièce.

    Vingt minutes plus tard, Meredith réapparut dans un peignoir de bain portant le nom de l’hôtel. Derek l’accueillit avec un sourire. Ah c’était trop bien, s’écria-t-elle en déposant son sac à côté du lit.

    C’est ce qu’il me semble. J’ai cru que tu n’allais pas en sortir, plaisanta Derek.

    Meredith s’assit à côté de lui, sur le bord du lit. Je t’ai manqué ?

    Un peu, répondit Derek. Ravie par cet aveu, la jeune fille s’allongea pour pouvoir se pelotonner contre lui. Mais je n’ai pas chômé pendant ton absence, dit-il. J’ai trouvé comment allumer le feu. Elle releva la tête vers lui avec un air perplexe. Avec un interrupteur, lui apprit-il. Elle pouffa de rire. C’est une cheminée à gaz, poursuivit-il en souriant. C’est pratique, tu as le feu dans la minute, mais il y a un inconvénient. Tu dois ouvrir les fenêtres quand la cheminée fonctionne et tu ne peux pas la laisser allumée la nuit.  

    Ce n’est pas grave, il ne fait pas froid, commenta Meredith en fermant les yeux.

    Derek brandit son iPhone. A part ça, j’ai fait des recherches et je pense qu’on va aller diner à Avila Beach. C’est une petite station balnéaire à quelques kilomètres d’ici. Il parait que c’est très sympa. Et j’ai repéré un restaurant qui m’a l’air assez bien.

    Hmm hmm, grogna faiblement Meredith qui était tellement bien qu’elle n’avait plus envie de bouger.

    Houlà, tu ne vas pas dormir quand même, protesta Derek. Meredith secoua la tête. J’ai la dalle, moi, insista-t-il en la poussant légèrement. Faut que je mange. Elle se redressa enfin, les sourcils froncés et la moue boudeuse. Ne râle pas, lui ordonna-t-il. Je dois prendre des forces si tu veux que je sois à la hauteur cette nuit.

    Elle haussa les épaules. Tu es toujours à la hauteur.

    Derek sauta en bas du lit. On peut toujours s’améliorer. Et si tu veux que je t’honore convenablement tout à l’heure, tu dois me laisser me nourrir.

    M’honorer ? Meredith s’esclaffa. Sérieux ? C’est un honneur que tu me fais de coucher avec moi ?

    Non, dans ton cas, je ne peux pas dire ça. Derek fit le tour du lit et se pencha sur la jeune fille. C’est toi qui me fais l’honneur de bien vouloir de moi. Il baisa tendrement ses lèvres avant de se redresser. Fais-toi belle pendant que je me prépare, lança-t-il en allant chercher son sac dans le salon. Mais ne traine pas, parce que je ne vais pas prendre autant de temps que toi. Effectivement, il ne prit pas plus de dix minutes sous la douche. Ah c’est vrai que ça fait du bien ! s’exclama-t-il en revenant dans la chambre, nu comme un ver, et s’essorant vigoureusement les cheveux dans une serviette. Ses yeux brillèrent quand il découvrit Meredith, vêtue d’une longue robe de plage vaporeuse, blanche avec de grandes fleurs bleues et un profond décolleté dans le dos. Woaw ! Tu es magnifique, susurra-t-il sur un ton admiratif.  

    La jeune fille rosit de plaisir. Merci.

    Donne-moi deux minutes et je serai prêt, promit-il sans la quitter des yeux. Il se jeta sur son sac pour en extirper un jean et une chemise bleue. Ça va ? Je te plais ? demanda-t-il à son amie, une fois qu’il se fût habillé.

    Tu es parfait, répondit-elle en le dévorant des yeux. Comment faisait-il pour être aussi beau en toutes circonstances ?

    Pour ça aussi, j’essaie d’être à la hauteur, répliqua-t-il en souriant. On y va ? Il lui tendit la main et elle accourut pour la prendre. C’est les yeux dans les yeux qu’ils quittèrent leur suite.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 16 Mars 2016 à 20:54

    Bonsoir à tous merci pour la suite,

    Un dîner en amoureux et une nuit pleine de promesses tongue. Bonne nuit à tous.

     

    2
    sammy
    Jeudi 17 Mars 2016 à 00:12

    Si Derek le dit, la nuit promet d'être belletongue

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :