• CHAPITRE 338

    Mark secoua la tête. Si, si, ne nie pas, j’ai bien vu les regards que tu me lançais ces derniers temps.

    Meredith mit la main sur sa poitrine, à la hauteur de son cœur. Zut, je suis découverte !

    Mark hocha la tête de haut en bas. Ouais, mais va falloir te faire une raison, ma jolie. Je ne suis pas pour toi.

    Meredith fit semblant d’être choquée. Ne me dis pas ça ! geignit-elle avec exagération. Tu viens d’anéantir tous mes rêves, là. Elle était un peu étonnée mais surtout ravie d’être capable de plaisanter avec lui aussi facilement sur un tel sujet, ce qui était tout à fait contraire à ses habitudes. Dire qu’elle ne le supportait pas du tout au début ! Tu as fait une rencontre ? lança-t-elle sur un ton moqueur.

    Non mais j’ai reçu des ordres d’une instance supérieure, prétendit Mark. Ne pas regarder, ne pas draguer, ne pas toucher.

    Même si elle connaissait déjà la réponse, Meredith questionna Mark pour le simple plaisir d’avoir une confirmation. Avec un peu de chance, il lui ferait même peut-être d’autres confidences. C’est qui, l’instance supérieure ?

    A ton avis ? ironisa Mark. C’est étrange, mais j’ai l’impression que ce bon Dr Shepherd devient jaloux. Cette fois, Meredith ne réagit pas mais ses joues roses, ses yeux pétillants et son sourire un peu béat parlèrent pour elle. Mark le remarqua et espéra qu’il n’avait pas fait de gaffe. Si son ami n’était pas prêt à révéler les sentiments qu’il éprouvait pour la jeune fille, ce n’était pas à lui à le faire. Et si Derek ne ressentait rien de sérieux pour Meredith, il ne fallait pas que celle-ci se fasse de fausses illusions. Mark se dépêcha de changer de conversation. Bon, c’est pas que je m’ennuie mais va falloir y aller.

    Aller où ? Meredith regarda Mark avec une certaine suspicion. Tu ne vas pas me faire passer des examens, hein ? Derek m’a promis que je n’en aurais pas.

    Mark arbora un sourire moqueur. Toujours ta phobie des piqûres, je vois. Meredith lui tira la langue, ce qui le fit sourire. Non, en réalité, Derek m’a demandé de te ramener chez toi, lui apprit-il.

    Meredith ne put dissimuler qu’elle était déçue. Il ne peut pas venir ? Elle referma le traité de médecine et alla le remettre dans la bibliothèque.

    Mark se leva et se dirigea vers la porte. Non, il est encore en salle d’op’ et il va sûrement y rester un bon bout de temps encore. Alors, tu vas devoir te contenter de moi comme chauffeur.

    Ce sera très bien aussi, prétendit Meredith en le suivant. Le sourire de Mark prouva qu’il n’était pas dupe.

    Dix minutes plus tard, le chirurgien poussait la porte du Sweet Dream où il n’y avait plus aucun client. Il s’effaça pour laisser entrer Meredith. Ah quand même ! s’exclama Cristina dès qu’elle vit cette dernière. J’imagine que le canapé était très confortable, dit-elle sur un ton railleur qui ne laissait guère de doute sur le fond de ses pensées.

    Gênée, Meredith rougit. Izzie se précipita sur elle. Ne t’occupe pas d’elle, elle dit n’importe quoi, déclara-t-elle bien fort. Elle prit Meredith dans ses bras. Je suis contente, tu as l’air en pleine forme maintenant. Meredith fit signe que oui.

    Grâce à Derek, Mark était au courant des attaques que Cristina ne cessait de faire contre Meredith. Il décida de mettre les pieds dans le plat, lui aussi. Il serait temps que vous vous calmiez. Parce que si vous continuez, faudra pas venir vous plaindre.

    Cristina vint se camper devant lui. Ça veut dire quoi, ça ?

    Foutez-lui la paix, tout simplement, rétorqua Mark. Laissez-la vivre sa vie ! Cessez de vous mêlez de ce qui se passe dans son lit, aussi. Ça ne vous regarde pas, conclut-il en la foudroyant du regard.

    Ça me regarde à partir du moment où nos affaires en pâtissent, riposta Cristina. Et c’est ce qui se passe en ce moment.

    Mark eut un rictus de dégoût. Vos affaires ! Vous n’avez que ce mot à la bouche. Est-ce que vos affaires sont plus importantes que la santé de votre amie ? Cristina lui opposa un silence buté. Très bien, alors, j’espère vraiment que ça en vaut le coup, conclut Mark avant de se tourner vers Meredith. Elle était assise à une table, songeuse. Il se demanda comment elle pouvait rester aussi calme en entendant les horreurs que son amie disait à son propos.

    Vos insinuations, j’en ai rien à faire, aboya Cristina.

    Mark la regarda froidement. Vous savez, moi, ce que j’en dis, c’est pour vous. Quand vous serez tous réunis autour de son lit d’hôpital, il sera trop tard pour avoir des regrets.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Lundi 1er Février 2016 à 20:59

    Bonsoir à tous, la voilà prévenue yes.

    Et Mark tu ne crois pas si bien dire parce que si tu savais ce qui se tramait que George a fomenté un mauvais plan visant à rendre Meredith malade aww tu serais encore plus dégoûté de ce sale pervers. Bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Mardi 2 Février 2016 à 00:39

    C'est bien que Mark mette les pied dans le plat yes

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