• CHAPITRE 333

    Derek reprit le visage de Meredith entre ses mains. Quand leurs bouches furent à nouveau unies, il la saisit par la taille pour l’aider à coulisser le long de son pénis. La cadence se fit plus dure. A nouveau, elle renversa la tête qu’elle fit dodeliner de droite à gauche, et ferma les yeux. Nous deux, c’est tellement fort.

    Oh oui, c’est fort, haleta Derek. Il embrassa la pointe des seins de sa partenaire.

    C’est violent, lança-t-elle avec fougue.

    Derek s’arrêta net. Violent ? Tu veux dire, bestial ?

    Meredith sourit et le regarda amoureusement en continuant de se déhancher sur lui. Non, violent dans le sens d’impétueux. Irrésistible. On ne peut rien faire contre ça. Dès le début, j’ai su et je me suis dit, enfin ! Après toute cette merde, je vais enfin avoir ma chance.

    Le visage de Derek s’illumina. C’est vrai ? Tu l’as vraiment pensé ?

    Oui, oui… oh oui, gémit presque Meredith, le ventre tordu de plaisir. Tu es le premier à qui j’ai fait confiance, tout de suite. Je ne pourrais pas dire pourquoi… mais j’ai tout de suite su que tu étais le bon.

    Fou de bonheur, Derek l’embrassa passionnément. Nous allons être heureux ensemble, je te le jure. Je vais passer le reste de mes jours à te rendre heureuse, lui promit-il. Plus jamais, je ne te donnerai de raison de douter de moi.

    Je ne doute plus, lui assura Meredith en retour. Je ne doute plus de toi. Je t’aime et je veux être avec toi.

    Tu n’as plus peur ? s’enquit Derek, les mains accroché à la taille de son amie, priant intérieurement pour que ce moment de grâce, où elle lui dévoilait enfin ses pensées les plus intimes, ne prenne pas encore fin.

    Si, j’ai peur, avoua-t-elle. Je suis morte de peur de te perdre, je ne supporterais pas de te perdre.

    Derek l’immobilisa et la serra contre lui. Tu ne me perdras pas.

    Si je te perdais… Meredith détourna les yeux. Je crois que je pourrais en mourir.

    Tu ne me perdras pas, cria Derek en l’obligeant à le regarder. Il vit des larmes poindre entre ses cils.

    Je veux être heureuse… enfin heureuse… simplement… avec toi.

    Tu le seras… Fais-moi confiance… Laisse-moi prendre soin de toi…  Laisse-moi t’aimer.

    Meredith lui sourit à travers ses larmes et se jeta sur lui pour l’embrasser. En même temps, elle prit appui sur ses épaules pour remonter le long de sa verge, la faisant sortir presque entièrement pour se laisser retomber dessus avec force. Leurs cris se confondirent en un seul. Elle recommença encore et encore, enfonçant profondément ses ongles dans la chair de son dos, jusqu’à sentir le plaisir monter inexorablement. Subitement, Derek la prit par les hanches et la retira de lui. Elle poussa un cri de frustration et lui lança un regard où s’exprimaient à la fois la colère et l’incompréhension. Elle essaya de redescendre mais il l’en empêcha. Elle voulut se débattre, il accentua son étreinte. Elle baissa la tête et le mordit légèrement à l’épaule, comme pour le punir. Il en rit. Ah ! Tu veux jouer ! grogna-t-elle d’un ton menaçant. Elle prit son sexe en main et le masturba avec force. Viens, dit-elle plus tendrement. Viens, je te veux en moi. Sans trop savoir comment, elle se retrouva dans l’autre sens, le dos contre le torse de son amant, les seins emprisonnés dans ses mains, le sexe écartelé par la verge qui buta au fond d’elle. Elle sentit une main descendre le long de son sternum, s’arrêter à peine sur son ventre pour se précipiter sur sa vulve, en écarter les lèvres, pincer son clitoris gonflé. Elle se redressa et tourna la tête, sortant la langue pour embrasser Derek. Avec tendresse, il l’aida à s’incliner plus en arrière pour que sa bouche puisse prendre la sienne. Elle gémit de plaisir sous les coups de butoir qu’il continuait de lui asséner avec force. Oh mon Dieu ! Encore… encore… Elle entendit ses ahanements, presque des cris et cela la rendit folle de désir. Ses spasmes vaginaux se firent plus intenses, plus rapprochés. Elle comprit que la jouissance était proche. Mon amour… c’est bon, c’est si bon. Elle était à bout de souffle mais ne s’arrêta pas de parler pour autant. Je suis… bien… avec toi… Je me sens en sécurité… comme si rien ne pouvait m’arriver… comme si… - une onde de plaisir la fit gémir longuement -  C’est comme si j’étais… un puzzle… dont toutes les pièces sont éparpillées… aux quatre coins… mais… quand on fait l’amour… oooooh… quand tu es en moi, c’est… comme si toutes les pièces… du puzzle se remettaient en place… Je suis enfin entière… je suis vivante ! Aaaahhhh… Ouiiiiiiii.

    Il n’en fallut pas plus pour que le plaisir inonde aussi Derek. Il s’abandonna à lui, les mains accrochées aux seins de Meredith et la bouche collée à son épaule pour étouffer ses cris.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mardi 22 Mars 2016 à 19:16

    Bonsoir à tous,

    Eh bien elle s'est livrée ce soir et pas qu'un peu c'est super en tout cas happy ceci dit j'espère qu'elle ne sent pas vivante uniquement quand ils se donnent l'un à l'autre ...

    Merci pour la suite et bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Mercredi 23 Mars 2016 à 23:53

    Non seulement c'est chaud tongue mais en plus elle se livre totalement et c'est encore meilleur !!!

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