• CHAPITRE 332

    Derek, gémit Meredith. Je t’aime tellement, si tu savais.

    Dis-le encore, la supplia Derek.

    Je t’aime, je t’aime, répéta-t-elle avec fougue.

    Tout en continuant d’embrasser ses lèvres, son cou, ses épaules, ses seins, Derek l’aida à enlever son tanga. Ensuite, il caressa lentement, très lentement son sexe, s’attardant longuement sur son clitoris. Il glissa un doigt entre ses lèvres, pour flatter l’entrée de son vagin, puis le faire doucement entrer et en caresser la paroi râpeuse. Elle eut beau essayer de taire ses gémissements, elle ne put s’en empêcher, ses cuisses se resserrant de plus en plus sur celle de son amant. Il les desserra pourtant pour venir s’installer à genoux entre elles. Les yeux brillants d’espoir, elle les ouvrit largement. Il y plongea avec gourmandise. Elle poussa un premier cri quand il toucha sa vulve du bout de la langue, un second quand il embrassa son clitoris et plein d’autres quand il promena sa bouche sur toute la longueur de son sexe, insinuant sa langue au plus profond de son intimité. La tête rejetée en arrière, elle apprécia un long moment, sans dire un mot, la langue de son amant et son doigt qui alternaient entre son vagin et son clitoris de manière très régulière, toujours au même rythme, jusqu’à ce qu’elle jouisse dans un cri plus long que les autres. Derek la prit dans ses bras et elle nicha son visage dans le creux de son cou. Après un court instant, elle parsema de centaines de petits baisers son cou, ses épaules et enfin son torse, s’attardant sur ses tétons, les léchant, les mordillant tendrement, avant d’entamer une lente progression vers son ventre. Cette fois, il la laissa faire quand elle lui détacha les boutons de son pantalon et même, il releva les fesses pour lui faciliter la tâche. Après qu’il eut envoyé d’un coup de pied ses chaussures à l’autre bout de la pièce, elle lui enleva totalement son pantalon et son boxer. Ensuite, elle enserra sa verge dans ses mains arrondies en coque, et la caressa doucement de bas en haut. Très vite, sa bouche vint remplacer ses doigts, faisant le tour du gland avant de l’enfouir totalement. Lentement, elle avala son membre, en prenant soin de garder ses lèvres bien serrées. Derek frémit. Elle remonta vers son gland, le tétant, l’aspirant avec gourmandise, le cernant avec sa langue, en titillant le méat, léchant le sillon qui conduisait à la hampe, avant de replonger vers la base.

    Bon sang ! s’exclama-t-il entre ses dents serrées. C’est tellement bon… Tu es une déesse… N’arrête pas.

    Meredith s’arrêta pourtant. Déesse ? Déesse de la fellation ? lui demanda-t-elle avec un grand sourire sarcastique.

    Il abaissa vers elle un regard un peu troublé. Oui… non… déesse de tout. Oh je ne sais plus ce que je dis ! Ne me demande pas de réfléchir maintenant. Tu me rends fou. Excitée de le sentir ainsi à sa merci, Meredith le reprit en bouche et accéléra son va-et-vient autour de son sexe. Elle accompagna ce mouvement par une main, l’autre empoignant ses testicules, les caressant l’une après l’autre, les faisant rouler entre ses doigts. Derek étouffa un juron et crispa ses mains sur le drap. Elle entendit sa respiration se faire de plus en plus saccadée et le prit au fond de sa bouche, dans l’attente de sa jouissance. Il repoussa sa tortionnaire et l’entraîna dans une roulade. Déesse de la tentation !

    Laisse-toi tenter, alors, le provoqua-t-elle.

    Non, non, pas encore. Derek prit le visage de sa compagne entre ses mains. Je veux profiter de toi. Je veux jouir en même temps que toi. Je veux tout partager avec toi. Il n’y a rien de meilleur que ça.

    Emue par son ton passionné, Meredith l’embrassa voracement et le fit rouler sur le dos, pour s’installer à califourchon sur lui. Il parcourut son corps d’un regard exalté, s’attardant sur la courbe de ses épaules et de ses seins, avant de descendre vers son ventre et son sexe, pour revenir contempler son doux visage encadré par ses cheveux blonds en bataille. Il la regarda intensément quand elle saisit son phallus à pleine main et que, se soulevant légèrement, elle le fit glisser le long de sa fente trempée, se caressant avec son gland. Elle continua ainsi pendant de très longues minutes, s’amenant elle-même au bord du plaisir sans toutefois y succomber. Soudain, il l’attira vers lui et pressa sa bouche sur son sein, pour en mordiller le téton, ce qui lui arracha un cri. Il la tint par les hanches pour l’inciter à onduler plus largement, jusqu’à ce qu’il la pénètre de son gland uniquement. Elle fut la première surprise par l’orgasme qui la secoua. Au moment même où elle jouit, le visage ravagé par le plaisir, il logea sa verge tout au fond de son ventre, d’un seul coup.

    Encore tremblante, Meredith darda sur Derek des yeux hagards de désir. Embrasse-moi, mon amour… Embrasse-moi…  Donne-moi ce sentiment fou d’être aimée… Avant toi, je ne savais pas ce que c’était… Fais-moi l'amour… de toutes tes forces…  Fais-moi me sentir vivante. Il se redressa pour atteindre sa bouche, qu’il écrasa contre la sienne avec volupté. Pendant que leurs langues se faisaient, elles aussi, l’amour, Meredith se mit à danser sur lui, resserrant ses muscles autour de son sexe dans un lent va-et-vient. Elle se renversa en arrière, se cambrant au maximum pour mieux le sentir en elle.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Lundi 21 Mars 2016 à 19:49

    Bonsoir à tous, eh bien elle arrive à s'exprimer en faisant l'amour mais en dehors c'est une autre histoire ce serait bien si elle arrivait à le faire plus régulièrement et pas seulement dans ces moments-là yes.

    Bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Mercredi 23 Mars 2016 à 23:48

    Ca c'est bien vrai Nolcélineyes

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