• CHAPITRE 331

    Meredith, tu sais comment faire, tu l’as déjà fait, dit Derek d’une voix douce. Quand j’hésitais entre Addison et toi, tu es venue me voir et tu m’as dit que tu m’aimais, que tu m’aimais au point d’aimer la même musique que moi, ou de me donner la plus grosse part du gâteau. Prends-moi, aime-moi, choisis-moi… tu te souviens ?

    Bien sûr. Meredith lui fit un sourire teinté de nostalgie. J’étais morte de peur à l’idée de te perdre. Je me suis dit qu’avant de faire ton choix, il fallait que tu saches ce que j’éprouvais pour toi. J’étais aculée, je ne savais pas ce que je pouvais faire d’autre pour te retenir, lui expliqua-t-elle. J’ai joué mon vatout parce que je ne voyais pas ce qui pouvait t’empêcher de retourner auprès d’elle. Addison était tellement… et moi, à côté d’elle…

    Tu étais magnifique ! Derek la dévisagea intensément. Tu es belle… si belle… Il promena le bout de ses doigts sur son visage. Quand je t’ai vue, assise au comptoir chez Joe, tu m’as bouleversé.

    Ce soir-là, qu’est ce qui t’a plu en moi ? demanda Meredith dans un souffle.

    Derek n’eut pas besoin de réfléchir pour citer tout ce qui l’avait attiré en elle à leur première rencontre. Ta silhouette, très fine, tes cheveux blonds… ton amour immodéré pour la tequila… Ils se sourirent. Ton air mystérieux, continua-t-il à énumérer. Ton indifférence… ta dureté et ta détresse…

    Ma détresse ?

    Oui, tu étais là, toute seule, prête à te saouler, se souvint-il. Comme moi… J’ai senti qu’on avait quelque chose en commun, que la vie nous avait blessés tous les deux. Il décida de profiter de cet échange de confidences pour l’amener à se dévoiler un peu plus. Et toi, qu’est ce que tu as aimé chez moi, ce soir-là ?

    Ta chemise rouge, plaisanta Meredith. Ils rirent ensemble. Tes yeux aussi, reprit-elle sérieusement. Ce bleu… ton regard désabusé mais franc… ton sourire sans joie… ta fausse assurance… le fait que tu ne poses pas de questions, que tu sois partant pour une nuit et pas plus.

    Une nuit et pas plus, répéta Derek, attendri. Ce soir-là, tu as allumé un feu et il brûle encore.

    Mais est-ce qu’il brûlera toujours ? dit-elle d’une voix un peu craintive.

    Derek approcha son visage de celui de Meredith. Toujours, je te le jure. Il posa ses lèvres sur celles de sa compagne. Leurs bouches s’ouvrirent et leurs langues luttèrent amoureusement. Avec douceur, il la poussa pour qu’elle s’allonge sur le lit et il finit de déboutonner son chemisier. Il abandonna sa bouche pour embrasser son cou. Ta peau est si douce… On dirait de la soie… Elle est tellement fine par endroit que je peux presque voir à travers… comme ici. Il suivit le tracé d’une veine sur la tempe de Meredith. De l’autre main, il lui retira à moitié son chemisier. Sa bouche quitta le cou de sa partenaire pour descendre vers sa gorge. Il dégrafa son soutien-gorge qu’il laissa pourtant en place et dépose de doux baisers à la naissance de ses seins.

    Après s’être débarrassée de son chemisier, Meredith prit la main de Derek et la posa sur elle, à la taille. Touche-moi, chuchota-t-elle, caresse-moi. Au même moment, elle défit la fermeture éclair de son jean.

    Derek glissa ses doigts sous ce dernier, pour caresser la rondeur des hanches de sa partenaire avant de remonter lentement le long de son flanc. Il lui enleva enfin son soutien-gorge et entreprit de caresser sa poitrine Tes seins… ils sont si…

    Petits, dit Meredith sur un ton quelque peu dépité.

    Oui, petits… mais magnifiques. Derek taquina ses tétons du bout des doigts. J’aime les petits seins. J’adore les tiens. J’adore les caresser. Meredith retint sa respiration quand il prit ses globes à pleines mains et les flatta amoureusement. Il les fit vivre sous ses doigts en les malaxant, pour les faire durcir, les faire grossir. Quand les pointes se dressèrent, il les fit rouler sous ses doigts. Oh mon amour. Il se fit moins tendre et pétrit ses seins avec impétuosité. Ivre d’amour, elle se colla à lui et en profita pour ouvrir sa chemise. Elle posa ses lèvres contre les siennes et l’embrassa goulûment, venant au devant de sa langue, enroulant la sienne tout autour, la suçant ou la léchant. Sans cesser de l’embrasser, elle écarta les pans de sa chemise pour pouvoir enfin poser les mains sur son torse et passer le bout de ses doigts dans sa toison. Elle descendit lentement le long de son ventre jusqu’à sa ceinture qu’elle défit. Il arrêta son mouvement. Pas encore… Il s’agenouilla pour lui enlever son jean et se rallongea près d’elle. A son tour, il promena ses mains sur son ventre avant d’aller caresser son sexe au-dessus de son tanga. Il en écarta délicatement l’élastique et fit courir ses doigts le long de ses grandes lèvres.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Jeudi 17 Mars 2016 à 19:41

    Bonsoir à tous, il faut parler Meredith et il ne faut pas seulement le faire quand tu es au pied du mur et que tu n'as pas le choix, parler est essentiel dans une relation yes. Je remercie Derek d'être là et de l'aider à s'ouvrir cool.

    Bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Jeudi 17 Mars 2016 à 21:57

    J'aime qu"ils se remémorent leur rencontreyes

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