• CHAPITRE 330

    Dans la voiture, ils n’échangèrent pas un mot. Durant le trajet, Meredith ne quitta pas Derek du regard, ne pouvant détacher les yeux de son profil volontaire, de son nez légèrement busqué, de ses lèvres pulpeuses. Il est magnifique, se dit-elle. Il m’aime et il est à moi. Elle se le répéta plusieurs fois, comme si elle voulait s’en persuader. Il m’aime et il est à moi. Il m’aime et il est à moi. Il m’aime et il est à moi. Son désir pour lui monta en elle, impérieux, jusqu’à la submerger. Elle sentit une telle chaleur dans son bas-ventre qu’elle en eut le souffle coupé. Elle essaya de reprendre le contrôle de ses sens mais n’y parvint pas. Le désir resta là, à la tenailler.

    Derek arrêta la voiture devant la maison de sa mère et vint ouvrir la portière à sa compagne. Elle sortit et se retrouva face à lui, son visage à quelques centimètres du sien. Qu’est-ce que tu regardais ? murmura-t-il. Elle feignit de ne pas comprendre. Pendant qu’on faisait la route, tu n’as pas cessé de me regarder, insista-t-il. Pourquoi ?

    Meredith sourit, en inclinant sa tête à droite, et puis de l’autre côté. Pour rien. Comme ça. Elle passa la paume de sa main sur la joue de son ami. J’aime te regarder. Tu es tellement beau.

    Derekl eut un petit rire ravi et l’embrassa voluptueusement. Elle s’accrocha à lui et lui rendit son baiser avec passion. Il la prit par la main pour aller jusqu’à la porte de la maison. Ils avaient à peine franchi le seuil qu’il la collait contre un mur. Il s’appuya sur elle de tout son poids, comme s’il voulait l’empêcher de prendre la fuite. Il prit son visage entre les mains et caressa ses joues avec les pouces. Tout à l’heure, ce que tu as dit à Mandy, tu le pensais vraiment ?

    Oui, chuchota Meredith. Oui, je le pense. Je ne l’aurais pas dit si ça n’avait pas été le cas. Je n’aime pas mentir, surtout à un enfant, tu le sais bien.

    Je sais… mais j’avais besoin de l’entendre de ta bouche.

    Celle fois, ce fut elle qui le prit par la main pour l’entraîner dans les escaliers. Elle passa la première, accentuant un tout petit peu plus que d’habitude le balancement de ses hanches. Elle sentit le regard de Derek caresser la chute de ses reins aussi nettement que si cela avait été ses mains. Une fraction de seconde, elle fut tentée de faire les quelques mètres qui les séparaient de la chambre en courant mais elle se contenta d’onduler du bassin un peu plus ostensiblement.

    Quand ils entrèrent dans la chambre, Derek voulut la prendre dans ses bras pour l’embrasser mais elle le repoussa et lui fit signe de s’asseoir dans le fauteuil qui faisait face au lit. Etonné mais docile, il s’installa. Elle alluma la lampe de chevet qu’elle recouvrit d’un foulard pour tamiser la lumière, et tourna le bouton de la radio jusqu’à ce qu’elle trouve une mélodie qui lui plaise. Alors, elle vint se placer devant lui et commença à se déhancher en rythme.

    Meredith….

    Chut… Elle commença à ouvrir les boutons de son chemisier.

    Derek se leva pour lui saisir les poignets afin de l’obliger à arrêter son début d’effeuillage. Meredith, non… Je n’ai pas envie de ça. Elle leva vers lui un regard désemparé et il comprit qu’il l’avait blessée. Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Tu es magnifique et terriblement excitante. Tu pourras danser pour moi mais pas ce soir… Ce soir, j’ai envie de toi, rien que de toi. Elle se méprit sur ses intentions et s’accroupit devant lui, pour ouvrir sa braguette de son pantalon. Il l’en empêcha. Non, pas ça… pas tout de suite.

    Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ? s’écria-t-elle, agacée.

    Derek la fit asseoir près de lui sur le lit. Je te veux toi, corps et âme… Meredith, l’amour, faire l’amour, ce n’est pas que des caresses et des positions. Ce sont des mots aussi. Parle-moi. Dis-moi des choses.

    Elle le regarda avec un air interdit. Des choses ? Tu veux dire, des trucs cochons ?

    Non, pas de trucs cochons, répondit Derek avec un sourire. Ça, ce n’est pas du tout mon trip.

    Meredith haussa les sourcils en marque d’étonnement. Alors, tu veux que je vante tes performances ? Que je parle de ton… physique avantageux ? Tu as un problème avec ça ?

    Derek rit doucement. Si c’était le cas, tu serais déjà au courant, non ? Il lui caressa le visage avec tendresse. Je n’ai pas besoin d’être rassuré. Ce que je veux, c’est que tu me dises tout ce qui te passe par la tête, ce que tu ressens. Si tu as envie de parler de mon physique avantageux – il lui sourit – soit, mais j’attends autre chose. Je veux que tu me dises que ce que tu ressens là. Il posa une main sur le cœur de son amie.

    Elle soupira. Ce n’est pas facile. Je n’ai jamais eu aucun mal à me donner physiquement mais affectivement… Je ne sais pas dire ces choses là. Je voudrais te les dire, parce que tu es le premier à qui je veux me donner entièrement, mais je ne sais pas comment faire.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 16 Mars 2016 à 19:50

    Bonsoir à tous,

    Oui Meredith ce n'est pas facile mais tu l'as déjà fait alors il suffit juste de recommencer et puis là tu es avec ton petit ami en toute intimité alors on se lance courage yes.

    Merci pour la suite et bonne soirée à tous.

    2
    etoile26
    Mercredi 16 Mars 2016 à 20:14

    laisse ton  coeurs parler pour toi Meri

    3
    sammy
    Jeudi 17 Mars 2016 à 00:06

    L'amour de Derek peut aider Meredith à se livrer.

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