• CHAPITRE 329

    Cristina surgit sur le pas de la porte. Je ne voudrais pas déranger mais, Meredith, ta pause, elle va durer encore longtemps ? Parce que c’est pas pour dire, mais on a quand même encore du boulot !

    Meredith se leva aussitôt de sa chaise. J’arrive ! Elle se tourna vers Mark. Désolée, faut que j’y aille. Elle pénétra dans la boutique. Mark bougea sa chaise pour pouvoir observer ce qui se passait à l’intérieur.

    George accueillit sa camarade avec une imposante pile de plateaux. Tiens, porte ça à l’arrière.

    Et après, il faudra que tu ramènes des muffins, ajouta Cristina sur un ton autoritaire. Izzie en a fait cuire une dernière fournée.

    Docile, Meredith passa dans l’arrière-boutique où elle déposa les plateaux avant de se rendre dans la cuisine où Izzie finissait de garnir un plat en verre avec les gâteaux. Il est là pourquoi, Mark ? se renseigna-t-elle avec curiosité.

    Rien de spécial, prétendit Meredith. Il voulait juste boire un whisky.

    Il te drague encore ? insista Izzie.

    Meredith parut choquée. Bien sûr que non ! Il ne va pas draguer la copine de son meilleur ami tout de même. Elle prit le plateau de muffins et repartit dans la salle. Elle y découvrit George à quatre pattes derrière un comptoir. Qu’est-ce que tu fais ? lui demanda-t-elle.  

    Y a une pièce qui a roulé là en-dessous, grogna le jeune homme en essayant de passer son bras un peu plus loin sous le meuble. Et j’arrive pas à l’attraper. Putain ! grogna-t-il rageusement en sentant la pièce sous ses doigts sans parvenir à la saisir.

    Si tu veux, je peux essayer, proposa Meredith.

    George ne se fit pas prier et se releva prestement. Ouais, essaie, tu y arriveras sans doute mieux que moi. Meredith prit sa place et se mit à genoux. George déglutit péniblement en voyant le postérieur de la jeune fille qui s’arrondissait. Son émotion fut d’autant plus grande que la jupe courte et droite de Meredith s’était relevée et à quelques centimètres près, il aurait pu voir la culotte de sa camarade. Je ne sais pas si tu vas l’avoir comme ça, dit perfidement le jeune homme. La pièce a roulé loin. Meredith allongea un peu plus le bras, ce qui eut pour effet de tendre tout son corps et donc de rehausser ses fesses, dévoilant ainsi ses cuisses jusqu’à la bande de dentelle autofixante de ses bas. Cela suffit à exciter George qui, perdant toute mesure, posa une main sur son sexe.

    De là où il était, Mark ne voyait que George. Il avait vu ce dernier émerger de derrière le comptoir et Meredith y disparaitre, sans en comprendre la raison. Quoiqu’il en soit, il n’aimait pas du tout le regard avec lequel le jeune homme surveillait sa camarade. C’était un regard malsain, à la limite de la perversité. Pourtant, ce n’était rien comparé à ce qui allait suivre. Quand Mark vit George mettre la main à son sexe et le caresser délicatement à travers le tissu de son pantalon, son sang ne fit qu’un tour. Il se leva brusquement de sa chaise, faisant tomber celle-ci avec fracas, et il se rua dans la boutique. Sans se préoccuper des quelques clients qui étaient encore attablés, il saisit George par son tee-shirt et le tira vers lui, comme s’il voulait le faire passer par-dessus le comptoir. Alors, mon salopard ! On se fait plaisir ?

    Mais… mais… mais… vous êtes fou, bégaya George, apeuré. Je n’ai rien fait. Même pris la main dans le sac, il était hors de question qu’il avoue son méfait. Il ne voulait pas perdre le peu de confiance que lui faisait encore Meredith, sans parler de sa cousine et Cristina. Après tout, c’était la parole de Sloan contre la sienne et il ne doutait pas que ses amies d’enfance lui accorderaient plus de crédit qu’à ce matamore.

    Et menteur en plus avec ça ! éructa Mark en donnant une claque sur la tête du jeune homme. Tu crois que je ne t’ai pas vu, planqué derrière ton comptoir ?

    Meredith, qui s’était relevée, regarda les deux hommes avec un air surpris. Qu’est-ce qu’il y a ?

    Cristina et Izzie sortirent à la hâte de la cuisine. Mais qu’est-ce qui se passe encore ? dit Izzie, le front soucieux. Cristina, qui se souciait moins du sort de George que de la réaction des clients, se précipita vers ces derniers en les voyant se lever.

    Ignorant les réactions des filles, Mark obligea George à sortir de derrière le comptoir. Alors, tu te décides à nous dire ce que tu faisais ?

    George secoua la tête avec véhémence. Je n’ai rien à dire, je suis innocent ! geignit-il. Il préférait subir la colère du chirurgien que de reconnaitre ses torts. Avec un peu de chance, les filles le considéreraient comme la victime de la violence gratuite de Mark Sloan et se retourneraient contre ce dernier.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Jeudi 14 Janvier 2016 à 20:44

    Bonsoir à tous, ah là là  en plus d'être pervers il est lâche pour ne pas changer vous me direz aww .

    Franchement les filles s'en porteraient bien mieux s'il n'était pas là ah ça c'est sûr ... Merci pour la suite et bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Jeudi 14 Janvier 2016 à 23:38

    C'est vraiment un pervers ce Georgeaww et encore plus lâche yes

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