• CHAPITRE 328

    Deux heures plus tard, Derek quittait son ami pour disputer une partie de golf. Mark décida de revenir au Sweet Dream pour essayer d’avoir une conversation sérieuse avec Meredith. Il s’installa à la terrasse et lui fit signe de sortir de la boutique. Elle le rejoignit et regarda directement autour d’eux. Derek n’est pas avec toi ?

    Non, il profite de son après-midi pour jouer au golf, lui apprit Mark.

    Et toi, tu n’as rien de mieux à faire que de venir ici ? s’enquit Meredith avec un petit sourire.

    Ben, on dirait, répondit Mark en souriant, lui aussi. Bon, tu vas m’apporter un whisky. Ça me fera digérer mon repas et en plus, ça évitera que ta copine ne me saute à la gorge. Et prends quelque chose pour toi aussi. On doit parler tous les deux, annonça-t-il.

    L’espace de quelques secondes, Meredith pensa que Mark était là en tant que messager de son ami, qu’il était venu lui dire que ce dernier voulait mettre fin à leur relation. Mais elle chassa immédiatement cette idée de son esprit. Ces derniers temps, Derek lui avait donné de réelles preuves d’attachement et après ce qui s’était encore passé entre eux le matin même, il était impossible qu’il veuille la quitter. Alors, qu’était venu lui dire Mark ? Elle avait envie de le savoir mais la mine revêche de Cristina derrière la vitre l’incitait à e pas s’attarder outre mesure. Le truc que tu as à me dire, c’est urgent ? demanda-t-elle à Mark. Parce que je suis arrivée en retard ce matin et c’est pas vraiment le moment de prendre une pause, si tu vois ce que je veux dire. Elle jeta un petit regard en coin vers la boutique.

    Mark ne fut pas aussi discret qu’elle. Il se retourna franchement et croisa le regard hostile de Cristina. Il haussa les épaules. J’ai l’impression qu’avec elle, ce ne sera jamais le moment, dit-il à Meredith. Mais c’est pas les travaux forcés, ici, n’est-ce pas ? Alors, va me chercher mon whisky et reviens poser tes fesses ici. Meredith hésita à faire ce qu’il lui demandait. C’est elle qui te fait peur ? lança-t-il en pointant son pouce vers la vitrine. 

    Non ! Pas du tout, protesta Meredith dans un sursaut de fierté. Il était hors de question qu’elle avoue à Mark qu’effectivement, elle craignait un peu la réaction de sa camarade. Je reviens. Elle rentra dans la boutique et servit un verre de whisky et un autre de coca zéro. Je fais une petite pause, chuchota-t-elle en passant devant Cristina.

    Ben voyons ! s’écria cette dernière. Où y a de la gêne, y a pas de plaisir, hein !

    Meredith ne réagit pas et rejoignit Mark. Voilà, commença ce dernier. Il but une gorgée de whisky. Je vais sans doute me mêler de ce qui ne me regarde pas mais c’est mon devoir en tant que médecin.

    A cet instant, la jeune fille comprit pour quelle raison il était là. La contrariété se lut sur son visage. Je vois, Derek t’a parlé de ce matin, ronchonna-t-elle.

    De la partie benzodiazépine, oui, précisa Mark pour couper court à toute équivoque. Meredith se renfrogna un peu plus. Ecoute, ça l’a inquiété, ce truc, justifia Mark. Je suis son meilleur ami, c’était normal qu’il m’en parle.

    Et je peux savoir ce qu’il t’a dit exactement ? l’interrogea Meredith, légèrement agressive.

    Qu’il t’avait trouvée dans un état pitoyable, expliqua Mark. Et que vraisemblablement, tu faisais une mauvaise réaction aux benzodiazépines, lesquels avaient été prescrits à ton voisin de chambre. C’est débile, ça, petite fille !

    Meredith déposa brusquement son verre sur la table en jetant un regard assassin au chirurgien. Ne m’appelle pas comme ça, je ne suis plus une gamine ! s’écria-t-elle.

    Elle voulut se lever mais Mark la retint par la manche de son tee-shirt. Comment veux-tu que je te traite ? répliqua-t-il. Je te rappelle que tu as déjà pris ces saloperies et que ça ne t’a pas réussi. En plus, tu avais juré de ne plus en reprendre, tu te souviens ?

    Mais ce n’est pas la même chose, se défendit Meredith. La première fois, j’en ai pris pendant plusieurs jours et j’étais dans un sale état. Hier, je n’en ai pris qu’un et je n’ai pas pensé que ça pourrait avoir cet effet-là. Mais maintenant, j’ai compris et je n’en prendrai plus.

    Mark fit une moue dubitative. Tu l’as déjà dit, ça. Qui me garantit que cette fois tu tiendras parole ?

    La jeune fille le regarda droit dans les yeux. Moi ! Moi, je te le garantis. J’espère que ça te suffit.

    Mark acquiesça d’un signe de tête. Ça me suffit. Mais je veux être sûr que tu es vraiment consciente que ces médicaments, ce n’est pas comme une aspirine, ne put-il s’empêcher d’ajouter. Si tu en abuses, tu risques l’overdose. Et le coma ! Je suppose que ça ne te tente pas de finir comme un légume à vingt ans ?

    Meredith leva les yeux au ciel. Evidemment que non ! Je n’en prendrai plus jamais, je te le jure.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 13 Janvier 2016 à 21:11

    Bonsoir à tous,

    Ca c'est dit smile néanmoins ce qui m'embête c'est qu'ils vont encore la retrouver dans cet état   et lorsque ce sera le cas ils diront qu'elle n'a pas tenu parole une fois encore et lorsqu'elle dira que si au contraire et qu'elle n'en a pas repris on aura du mal à la croire ah là là  arf et tout ça à cause de qui ? Le cousin d'Izzie George encore et toujours aww.

    Bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Jeudi 14 Janvier 2016 à 01:07

    Meredith a très bien compris le message mais le problème c'est George et tant que cet abruti lui donnera ses pilules, elle n'ira pas mieuxarf

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