• CHAPITRE 280

    Derek se rapprocha de Meredith et l’embrassa, dégustant ses lèvres comme si elles étaient un bonbon, les prenant entre les siennes, les léchant, les suçant. La pointe de leurs langues se frôlèrent et se titillèrent de plus en plus rapidement, jusqu’à s’enrouler totalement l’une autour de l’autre. Meredith reprit ses caresses sur le corps de Derek, promenant les mains sur son torse, ses épaules, sa nuque et son dos. C’était le feu vert qu’il attendait. Il posa ses mains sur les hanches de sa compagne et la ramena vers lui, étroitement collée. Le doux baiser se transforma en baiser fougueux. Ils s’embrassèrent et leurs corps s’embrasèrent.

    Du bout de la langue, Derek traça un chemin de la bouche de Meredith jusqu’au creux de son cou. Sans s’arrêter, il prit ses seins en main, les caressant du bout des doigts. Il approcha son visage d’un mamelon et sa bouche se referma sur le téton qui se tendait vers lui. Il l’affola en l’aspirant et en le suçant, sa langue se faisant tour à tour câline et coquine, excitant la pointe, la relâchant pour revenir la lécher doucement. Ensuite, délicatement, il serra les seins l’un contre l’autre et posa ses lèvres sur le sillon qui s’était formé, pour y glisser sa langue. Il relâcha la pression et passa la langue entre les globes de la jeune fille, en dessinant des arabesques sur sa peau, la léchant, puis soufflant dessus pour créer un contraste de chaud et froid. Parce qu’il l’avait encouragée à ne plus rester en retrait pendant l’amour, et que maintenant elle ne craignait plus de lui déplaire, Meredith pouvait se concentrer uniquement sur les caresses qu’elle recevait et celles qu’elle lui donnait. Mais surtout elle se sentait libre, libre de gémir, libre de lui montrer le désir qu’elle avait pour lui, libre de caresser ses fesses, libre de reprendre son sexe en main, d’exciter le gland, d’enrouler sa main autour de la hampe, d’aller et venir tantôt rapidement, tantôt plus doucement. Elle savait maintenant que, lorsque la respiration de Derek devenait saccadée, elle devait ralentir le rythme de son mouvement. Le chirurgien s’arracha à ce doux supplice pour s’accroupir devant elle et, avec les doigts, écarter sa vulve pour atteindre son clitoris. Meredith geignit au premier coup de langue. Elle crispa ses mains sur la tête de Derek au second. Elle murmura son prénom lorsqu’il aspira son petit bouton. Elle haleta lorsqu’il le titilla à toute vitesse. Elle gémit franchement lorsqu’il tourna autour pour finalement appuyer dessus. Cependant, elle resta sur sa faim. Derek se releva et la regarda avec un petit sourire tendrement moqueur. Il sortit de la douche et commença à se sécher. Il éclata de rire en surprenant le regard de Meredith où se mêlaient la stupeur et l’indignation. Elle comprit qu’il plaisantait et rit aussi. Il lui tendit la main pour l’inviter à le rejoindre et l’enveloppa dans une serviette de bain. Elle poussa un cri de ravissement quand il l’attrapa par les fesses pour la porter et s’accrocha à son cou en enroulant les jambes autour de sa taille.

    C’est dans cette position qu’ils arrivèrent, heureux et impatients, devant le lit. Ils s’y laissèrent tomber et rirent de plus belle en entendant le craquement du sommier. Derek se jeta sur Meredith et plaqua sa bouche contre la sienne, pour un baiser enflammé. Il poursuivit ce qu’il avait arrêté précipitamment quelques minutes plus tôt Ses doigts parcoururent la peau de la jeune fille, depuis sa joue jusqu’à ses seins pour repartir vers le ventre et atteindre enfin sa vulve. Ils cajolèrent le contour des grandes lèvres puis s’amusèrent avec son petit bouton pour finalement terminer leur course dans son antre. Quand la bouche vint compléter la caresse, Meredith crut mourir de plaisir. Chaque coup de langue sur son clitoris fut ponctué d’un petit cri jusqu’à ce que, dans un cri plus fort que les autres, elle repoussa son compagnon avant de se cambrer vers lui, secouée de spasmes qui agitaient jusqu’à son intimité. Quand elle fut calmée, Derek tendit le bras vers son jean qui traînait à terre depuis la veille et y dénicha le préservatif salvateur qu’il enfila prestement. Avant de revenir sur Meredith, il lui écarta les jambes et les replia en posant ses pieds bien à plat sur le matelas. Il s’allongea au-dessus et plaça ses mains de part et d’autre du visage de la jeune fille. Il se pencha pour lui donner un baiser et se redressa au moment où il la pénétra d’un coup de rein sec et profond. Elle poussa un cri et enfonça ses ongles dans les fesses de son ami. Excité par cette vraie première manifestation de son plaisir, il darda son regard enflammé sur elle. Regarde-moi, lui ordonna-t-il. Regarde-moi, Meredith. Ne quitte pas mes yeux. Je veux voir les tiens quand tu jouis. Il la regardait comme un prédateur qui tient sa proie entre ses griffes et elle aima qu’il ait sur elle ce regard animal. Qu’il était beau, son amoureux ! Elle referma les jambes sur lui pour le tenir plus étroitement serré contre elle, pour mieux le sentir en elle aussi. Il coulissa en elle très lentement, désireux que cette fusion ne finisse pas. A chaque mouvement, il s’enfonçait plus loin, sa verge massée par les parois intimes de Meredith qui l’épousaient étroitement. La torture était on ne peut plus délicieuse, la meilleure preuve en étant les gémissements qui commençaient à monter sans retenue dans la pièce.

    Les yeux plongés dans ceux de Derek, Meredith était comme hypnotisée par ce regard bleu, couleur d’océan déchaîné. C’est dans cet état second qu’elle promena ses mains sur les fesses de son amant, son dos, ses épaules, son torse aussi, puis son ventre, osant, contre toute attente, descendre plus bas pour tenter de caresser son membre à chaque fois qu’il sortait de sa cachette. Sa nouvelle audace rendit Derek fou. Le regard brillant de désir et d’excitation, il adopta une cadence de plus en plus forte, souligné à chaque coup de butoir par un Han sonore. Il s’enfonça en Meredith plus profondément, plus rapidement aussi. Le claquement de leurs corps en sueur l’un sur l’autre résonna à leurs oreilles. Ils commencèrent à respirer sur le même rythme précipité. La jeune fille prit le visage de son compagnon entre ses mains pour le ramener vers elle et lui donner un baiser plein de fièvre. Celui-ci prit rapidement fin. Le corps traversé par une onde de plaisir, Derek fit encore quelques va-et-vient avant de s’abandonner à la volupté. Il explosa dans un cri, relevant la tête vers le ciel avant de la laisser retomber sur les seins de Meredith. Hors d’haleine, il ferma les yeux, attendant que les battements fous de son cœur se calment. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait plus joui avec une telle force. Et, bon sang, que c’était bon !


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 23 Septembre 2015 à 23:57

    Bonsoir à tous, Meredith qui commence à prendre des initiatives eh bien c'est super ça et de plus en plus elle osera en prendre merci à Derek biggrin. Bonne nuit à tous.

    2
    sammy
    Jeudi 24 Septembre 2015 à 00:02

    Je pense que Derek ne peut plus se passer de Meredith tongue

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