• CHAPITRE 250

    Comme à chaque fois qu’il s’agissait de George O’Malley et de la façon dont il traitait Meredith, Derek sentit une rage indescriptible s’emparer de lui. Il frappa son poing à la surface de l’eau. Ah mais crois bien que je vais m’en mêler cette fois !

    Non, je t’en prie, le supplia Meredith. Ça ne servirait à rien de revenir là-dessus. J’ai déjà mis les choses au point et maintenant, il s’est calmé.

    Derek songea à la peluche éventrée qu’il avait découverte sous le lit de George. Il fut tenté d’en parler à son amie mais ne le fit pas, pour ne pas lui gâcher le week-end. Meredith, je ne crois pas que des types comme lui se calment vraiment un jour. Ce mec est violent, il t’a déjà frappée. Je n’ai aucune confiance en lui. Alors, je t’en supplie, méfie-toi, il pourrait être dangereux.

    Moi non plus, je n’ai plus confiance en lui, reconnut la jeune fille. Il me fait même peur parfois. Derek se félicita d’avoir attiré son attention sur le comportement de son camarade. Au moins, maintenant se tiendrait-elle sur ses gardes. Mais c’est tellement dommage d’en arriver là, poursuivit-elle. C’était mon ami d’enfance, on a grandi ensemble. Sa voix s’étrangla.

    Ah non, tu ne vas pas pleurer à cause de ce salaud, gronda Derek d’une voix sourde. Il la serra plus fort dans ses bras et elle inclina la tête en arrière, avec ce regard brillant d’admiration et d’adoration qu’elle avait souvent pour lui et qui lui donnait l’impression qu’il était un dieu vivant. Il ne résista pas à cet appel et se jeta sur la bouche de Meredith pour l’embrasser goulûment. La paume de sa main épousant la forme de la joue de son amie, il maintint sa tête tournée vers lui et posa l’autre main à sa taille. Leurs bouches se léchèrent et se mordirent, leurs langues s’enroulèrent sans relâche. Après quelques secondes d’un baiser intense, il abandonna les lèvres ardentes de la jeune fille pour embrasser l’arrière de sa nuque et finalement défaire, en le prenant entre ses dents, le nœud qui retenait le haut du bikini. Les bonnets du soutien-gorge tombèrent, dévoilant ainsi les deux magnifiques seins que Derek s’empressa de prendre en main dans un soupir. Du bout des doigts, il dessina le contour des globes, puis celui des aréoles. Les tétons pointèrent aussitôt. Il les flatta du plat de la paume avant de les faire rouler entre le pouce et l’index. Les yeux fermés, Meredith renversa la tête en arrière, pleine de désir et d’espoir.

    Derek la saisit par la taille et la releva, pour l’asseoir légèrement de trois-quarts sur ses genoux. Ses doigts vinrent effleurer le contour des lèvres de Meredith, ses pommettes, une oreille, une tempe. Après avoir repoussé ses cheveux, ils suivirent négligemment le chemin d’une boucle, puis glissèrent doucement derrière, sur sa nuque. Meredith n’osa rien faire d’autre que passer ses mains dans les cheveux de son compagnon. Il reprit sa bouche, en mordillant très légèrement ses lèvres. Ensuite, il descendit doucement sur le menton, puis dans le cou avant d’arriver à ses seins, qu’il prit chacun à son tour, dans sa bouche, tandis qu’il cajolait l’autre avec ses doigts.

    Assise sur lui, Meredith ne pouvait pas ne pas sentir le sexe qui se durcissait de plus en plus sous ses fesses. Elle aurait aimé avoir le courage de le toucher, de le caresser, pour rendre le plaisir qu’elle ressentait. Mais elle était trop timide, trop réservée, trop inexpérimentée aussi… Viendrait un jour où elle oserait, elle le savait, mais là, c’était encore trop tôt. Elle n’eut bientôt plus la force de penser. Derek avait entrepris de lécher avec application le sein qu’il tenait en main, pendant qu’il malaxait doucement l’autre. Il pinça la pointe entre ses lèvres avant de le mordiller légèrement. Ensuite, il donna de légers et rapides coups de langue au téton et en fit le tour avec le bout de sa langue, puis le fit bouger de droite à gauche, très vite, avant de le happer et de le téter avidement, comme un bébé le fait avec sa mère. Meredith dut se retenir de crier. C’était tellement, mais tellement bon. Mais ce n’était rien en comparaison de ce qui suivit. La main qui caressait le sein descendit vers le ventre et laissa ses doigts se faufiler sous l’élastique de la culotte pour venir effleurer sa vulve. L’index s’insinua entre les grandes lèvres pour les écarter doucement et venir cajoler le clitoris qui était déjà gonflé. Il le massa tendrement en faisant de petits mouvements circulaires avant d’appuyer plus fortement dessus. Il se présenta à l’entrée du vagin et s’y introduisit avec précaution, mais se retira presque aussitôt pour revenir sur son petit bouton qu’il fit tournoyer rapidement. Il ne fallut que quelque secondes pour que Meredith jouisse, le visage enfoui dans le cou de Derek, essayant tant bien que mal de retenir les gémissements qui menaçaient de sortir, et les jambes serrées sur la main qui venait de lui donner tant de plaisir, comme si elle voulait l’empêcher de se retirer.

    Haletant de désir, Derek ferma les yeux en caressant les cheveux de Meredith. Elle ne le savait pas encore, mais elle était faite pour l’amour, il le sentait. Il avait une telle envie d’elle que ça lui faisait mal mais il voulait prendre son temps, tout lui donner, faire de sa première fois un moment inoubliable. Elle releva la tête vers lui et ils échangèrent un nouveau baiser langoureux, tout en douceur. Lorsqu’il croisa à nouveau son regard, il comprit le message contenu dans ses grands yeux enfiévrés. Pas maintenant, murmura-t-il en retirant sa main de la culotte de bikini. Il sourit en voyant l’expression à la fois incrédule et outragée de Meredith. Non, je ne prends pas la fuite encore une fois, la rassura-t-il. Je te le jure. J’ai envie de toi, j’ai envie de te prendre, j’ai envie d’être en toi et de jouir en toi, énuméra-t-il d’une voix rauque qui la fit rougir plus que les propos. Et je vais le faire, lui promit-il. Je vais te faire l’amour. Mais pas maintenant. Il caressa son visage. Pendant que tu étais au spa, j’ai réservé une table au restaurant de l’hôtel et il est bientôt l’heure d’aller dîner.     

    Meredith poussa un soupir qui s’apparentait plus au grognement. D’accord. Je vais aller me préparer. La mine un peu boudeuse, elle rattacha son soutien-gorge.

    Derek la regarda faire en souriant. Lorsqu’elle se leva pour sortir du jacuzzi, il la retint par la main. Meredith, nous avons la soirée et la nuit devant nous. Ce serait bête de ne pas profiter de tout, non ? Elle opina de la tête avec un petit sourire où perçait tout de même un peu de déception. Elle sortit de la baignoire, s’enveloppa dans une serviette et se dirigea vers la chambre.

    Derek attendit qu’elle ait disparu pour sortir à son tour. Son sexe bandé au maximum lui faisait mal. En soupirant, il se dirigea vers la douche extérieure. Une fois encore, comme souvent ces derniers temps, il allait devoir se soulager lui-même. Sous le jet d’eau chaude, il ferma les yeux pour penser à la jeune fille qui était dans la maison. Il ne suffit que de quelques allers retours de sa main autour de son pénis pour qu’il éjacule.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 24 Juin 2015 à 22:54

    Bonsoir à tous, merci pour la suite ils n'ont pas encore dîné que j'ai envie déjà qu'ils aient fini  afin qu'ils puissent se retrouver seuls tous les deux en toute intimité et ainsi donc concrétiser enfin leur amour winktongue C'est grave ou pas ? smileBonne nuit à tous.

    2
    valerie
    Mercredi 24 Juin 2015 à 23:26

    Derek a raison, ils ont toute la soirée et toute la nuit....ce tendre moment dans le spa n'est qu'un prélude à ce qui va se passer plus tard. wink2

    3
    sammy
    Jeudi 25 Juin 2015 à 01:40

    Ce n'est que lé début d'une longue nuit très chaude qui se profile à l'horizontongue

    4
    llindagr54
    Jeudi 25 Juin 2015 à 18:34

    Et bien debut de we très  chaud.  J'imagine  même pas la nuit...

     

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :