• CHAPITRE 247

    Les deux hommes sortirent du vestiaire et, à l’invitation de Mark, décidèrent d’aller boire un expresso avant d’entamer la tournée de leurs patients. On pourrait aller boire un verre chez Joe, ce soir, proposa Mark devant la machine à café.

    Ouais… peut-être, répondit Derek sans entrain

    Pourquoi pas ? insista Mark. Puisque tu comptes te remettre en selle, il faut bien que tu ailles là où tu pourras faire des rencontres.

    Derek fit la moue. Je n’en suis pas encore là.

    Bien décidé à convaincre son ami, Mark tenta une autre approche. Tu te souviens quand on draguait les filles à la fac ?

    Derek sourit. Je n’ai pas dragué très longtemps.

    Mark posa sur un ami un regard désapprobateur. Forcément ! Tu t’es laissé prendre directement dans les filets d’Addison. Il se sentit tout à coup plein de nostalgie. Dommage. C’était marrant. On formait une bonne équipe.

    Les yeux de Derek se firent rieurs. Dis plutôt que je te servais de rabatteur.

    Plus exactement, je prenais toutes celles dont tu ne voulais pas, rectifia Mark.  Et il y en avait beaucoup.

    Je n’ai jamais été amateur d’amourettes de passage, reconnut Derek.

    Oui, toi et ton sacro-saint désir de te caser. On voit où ça t’a mené ! se moqua Mark.

    A qui la faute ? riposta Derek

    Si je ne m’en étais pas mêlé, tu ne serais jamais venu à Seattle, prétendit, non sans raison, Mark, et tu n’aurais pas rencontré Meredith.

    Derek se tourna vers lui avec un air ironique. Excuse-moi de ne pas me confondre en remerciements mais, pour le moment, je ne suis plus vraiment convaincu que cette rencontre est un bien.

    Mark donna une bourrade à son ami. Allons donc ! Tu dis ça mais tu n’en penses pas un mot.

    Hmm ! Derek prit un ton moqueur. Et Los Angeles ?

    Mark se renfrogna. Toujours la capitale du cinéma, je suppose.

    Allez Mark ! Ne fais pas l’imbécile !

    J’ai tiré un trait, Derek, déclara Mark avec aplomb. Je suis passé à autre chose. Si, si vraiment  je t’assure, ajouta-t-il devant le regard à la fois perplexe et narquois de son meilleur ami. On s’imagine que c’est impossible ou que, du moins, ça va être difficile. On s’en fait tout un monde et puis, un matin, on se réveille et on réalise que c’est fini. On n’y pense plus, ou beaucoup moins. Il soupira. Addison… elle a compté, bien sûr mais… - il grimaça - je suis un peu gêné de dire ça, surtout à toi, mais… elle ne compte plus.

    Tout ça pour ça ! dit Derek sur un ton amer.

    Oui, je sais. Mark prit un air penaud. Tu dois avoir l’impression que j’ai démoli ton mariage pour rien et tu n’as sans doute pas tout à fait tort.

    Derek haussa les épaules. Bah ! Il était déjà foutu. Tu n’as fait que précipiter le mouvement. On peut parler d’autre chose ?

    Mark se redressa avec un immense sourire sur les lèvres. Avec plaisir ! Alors maintenant, vers quoi vas-tu t’orienter ? Tu as déjà eu une rousse, puis une blonde. Logiquement, ça devrait être une brune maintenant.

    Derek sourit. Si ça ne te dérange pas, je vais encore essayer de convaincre la blonde.

    Mark secoua la tête avec un air atterré. Pfft ! Tu es désespérant, mon vieux. On te l’a déjà dit ?

    Les deux hommes rirent de bon cœur. Ensemble, ils se dirigèrent, un café à la main, vers l’ascenseur. Quand les portes s’ouvrirent, ils se trouvèrent face à Richard, qui était accompagné d’une jeune femme. Ah Shepherd ! clama Richard. Justement je vous cherchais.

    Derek et Mark entrèrent dans l’ascenseur et saluèrent ses occupants d’un signe de tête. Mark décocha un regard conquérant à la jolie brune qui l’ignora, toute occupée à dévisager Derek. Il se rembrunit. Que puis-je pour vous, Richard ? demanda Derek.

    J’ai un service à vous demander. Le Chef se tourna vers la personne qui l’accompagnait. Cette jeune femme vient d’être engagée comme infirmière de bloc. Elle a une spécialisation en informatique et j’ai pensé qu’elle pourrait vous assister dans vos interventions, puisque la neuro requiert souvent l’usage des PC. Vous pourriez être son maître de stage en quelque sorte.

    Derek fut désarçonné par cette requête inhabituelle mais n’en montra rien. Oui, oui bien entendu. Avec plaisir. Il tendit la main à la jeune infirmière. Derek Shepherd. Enchanté.

    Elle lui répondit par un grand sourire et serra la main qu’il lui tendait. Rose Smithson. Moi de même.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 18 Novembre 2015 à 19:44

    Bonsoir à tous,

    Merci pour la suite, tiens une nouvelle stagiaire et cette dernière semble être déjà sous le charme du neurochirurgien sarcastic . Bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Mercredi 18 Novembre 2015 à 23:22

    N'en déplaise à Mark mais Derek a raison. Il doit convaincre déjà Meredith de vivre avec lui.yes Et cette nouvelle stagiaire ne me dit rien de bon, elle a l'air d'être trop charmer par notre beau docteursarcastic

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