• CHAPITRE 235

    Derek fit entrer Meredith dans son bureau. A peine la porte passée, il reprit la jeune femme dans ses bras pour lui donner un baiser passionné. S’embrassant et riant en même temps, le couple chemina à travers la pièce. Ils allaient s’asseoir dans le fauteuil de Derek quand le bipeur de ce dernier sonna. Tout en restant ses lèvres collées à celles de Meredith, le chirurgien prit l’appareil dans sa poche et le plaça à hauteur de ses yeux, derrière la tête de son amie, afin de pouvoir lire le message. Il dut se résoudre à mettre fin à leur baiser. Flûte ! Un code bleu. Je dois y aller. Si tu as le temps, attends-moi ici, on pourra rentrer ensemble. Que dirais-tu d’un petit restaurant pour commencer la soirée ?

    Mmm ! C’est tentant. Je serai là quand tu reviendras. Ils se séparèrent à regret, sur un dernier baiser. Lorsque Meredith se retrouva seule, elle s’installa dans le fauteuil de son amant. Son regard s’égara sur la table et c’est alors qu’elle découvrit une photo que Derek avait prise d’elle, durant leurs vacances, ainsi qu’une autre, les représentant tous les deux. Elle en fut émue, non seulement par le souvenir des moments heureux que cela représentait, mais aussi parce que c’était une preuve supplémentaire de l’amour qu’il lui portait. Aucune photo d’Addison n’avait jamais orné son bureau.

    De son côté, le chirurgien arrivait auprès de son patient. L’équipe de réanimation était en train de faire tout son possible pour le ramener à la vie. Derek donna ses consignes et demanda qu’on lui prépare un bloc. Il allait devoir pratiquer l’intervention de la dernière chance. En son for intérieur, il maudit les impératifs de son métier qui étaient en train de gâcher son projet de soirée en tête-à-tête avec Meredith. Il voulut la prévenir et se dirigea vers le téléphone, dans le couloir. Il composa le numéro de son bureau. Il entendit une sonnerie, puis deux, puis trois… Il fut étonné que son amie ne décroche pas. Pourtant, elle devait être là, elle lui avait promis de l’attendre. Il regarda sa montre. Le temps que l’on fasse passer les derniers examens au malade et qu’on le prépare à subir l’intervention, il avait encore la possibilité de la prévenir en personne.

    Il ouvrit la porte de son bureau à la volée, le sourire aux lèvres. Celui-ci s’effaça aussitôt dès qu’il vit la jeune femme. Elle était affalée sur le fauteuil, les yeux fermés, la tête penchée, tombant sur son épaule droite. Il se précipita sur elle en hurlant son prénom et la secoua vigoureusement. Meredith se réveilla en sursaut. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qui est-ce ?

    Derek ferma les yeux en soupirant. Mon Dieu ! Je deviens fou, pensa-t-il. Il posa les fesses sur le bord de son bureau, pour reprendre ses esprits.

    Etrange, la façon de me réveiller, de la part d’une personne qui exige sans cesse que je me repose, se moqua Meredith. Derek fit un effort pour sourire. Qu’est-ce que tu as ? demanda-t-elle, étonnée. Tu es blanc comme un linge.

    Rien, rien du tout. Juste un peu de fatigue ? prétendit-il.

    Par chance, Meredith se contenta de cette réponse. Et ton patient ?

    Il faut l’opérer d’urgence.

    Ça veut dire tout de suite ?

    Ça veut dire dès que les examens seront terminés et que l’on m’appellera.

    Donc, nous n’irons pas au restaurant, conclut-elle. Derek lui fit une petite grimace en guise d’excuse. Elle lui lança un regard espiègle. Alors, j’ai droit à une compensation.

    Une compensation ? Vraiment ? Quel genre ? dit-il en souriant.

    Meredith se leva et marcha nonchalamment jusqu’à la porte pour la fermer à clef. En revenant vers son ami, elle s’amusa à se dévêtir au fur et à mesure de ses pas, faisant tomber ses vêtements un à un sur le sol. Derek déglutit avec peine. Il l’avait rarement vue aussi franchement provocante et surtout aussi nettement en demande. Quand elle s’arrêta devant lui, elle était complètement nue. Je suis là et j'ai envie de toi, lui murmura-t-elle, comme si elle l’avait entendu penser. Terriblement envie de toi. Il se pencha pour l’embrasser mais, avant qu’il ait pu atteindre sa bouche, elle s’assit dans son fauteuil et posa une jambe sur l’accoudoir. Les yeux de Derek se mirent à briller. Elle inclina sa tête en arrière et ferma les yeux, laissant sa main courir sur sa poitrine, puis descendre pour passer furtivement sur son sexe. Il la regarda un peu surpris mais, très vite, un sourire se dessina sur ses lèvres. Même si l’audace de sa compagne l’étonnait un peu, la situation était loin de lui déplaire. Lorsqu’il lui suggéra de mettre son autre jambe sur l'autre accoudoir, elle s’exécuta en souriant. Les lèvres de sa vulve s’ouvrirent, découvrant son intimité. Elle rouvrit les yeux et posa ses doigts sur son clitoris. Les regards des amants s’accrochèrent et restèrent soudés. Meredith cala ses fesses au bord du fauteuil, posa ses pieds sur le bureau, de part et d’autre des hanches de son amant, et continua de se caresser avec sensualité.

    Il ne fallut pas attendre longtemps avant que Derek se décide à approcher. Il la fit se relever pour l’embrasser voluptueusement mais, surtout, pour l’allonger sur le bureau. Sa bouche remplaça ses mains, d'abord sur les seins de la jeune femme puis sur sa vulve qu’il lécha encore et encore, par petits coups. Il tourna autour de son clitoris, le prit dans sa bouche, le fit rouler sous sa langue. Ensuite, il glissa sans peine ses doigts dans son vagin, les faisant entrer et sortir de plus en plus rapidement, dans un concert de mots tendres et de gémissements. Elle sentit qu’elle allait jouir et le lui dit. Il accentua ses caresses. Sa bouche, sa langue, ses doigts firent qu’elle atteignit le plaisir sans plus tarder. Il embrassa l’intérieur de ses cuisses, ses mains parcourant avec tendresse la peau de ses jambes, de son ventre, de sa poitrine.

    Meredith se redressa et, sans mot dire, défit le cordon qui retenait le pantalon de son partenaire. Elle extirpa la verge et entreprit de la caresser. Il remit sa main sur sa vulve et retrouva son clitoris encore sensible. Elle étouffa un gémissement. Elle le branla au rythme de ses doigts sur son bouton. Tout à coup, elle sentit qu’il plaçait son membre à l’entrée de son vagin. Il la tira doucement à lui et elle vint s’empaler sur lui, goûtant au maximum la sensation de son gland écartant ses chairs. Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier. Elle garda son phallus en main, même quand il vint se planter au plus profond d’elle, le branlant avec ses doigts, l’enserrant à chaque va-et-vient, caressant le gland à la seconde même où il émergeait, juste avant qu’il ne replonge. Elle devina que cette caresse rendait Derek fou quand elle l’entendit qui commençait à gémir fort, sans se soucier d’être entendu. Il augmenta la cadence de ses coups et étouffa leurs râles sous des baisers fougueux. Tout à coup, il attrapa ses jambes de Meredith et les mit sur ses épaules. Elle sentit que ses fesses ne touchaient même plus la table, elle était comme en équilibre sur son pénis. Il la pénétra de plus en plus profondément. Elle commença à se contracter autour de son sexe. Il accéléra pour trouver enfin l’apaisement. Elle l’enlaça avec ses cuisses et posa ses pieds sur ses fesses pour l’obliger à encore augmenter le rythme. Il ahana bruyamment en donnant encore quelques grands coups. Elle jouit en se mordant la main pour ne pas hurler de plaisir. Il la remplit au même instant et s’écroula sur ses seins.

    Le retour à la réalité fut brutal, lorsque le bipeur de Derek sonna pour l’avertir du début de son intervention. Il se releva à regret et s’octroya encore quelques secondes, pour prendre Meredith dans ses bras et la caresser encore un peu, avec douceur et tendresse, juste pour le plaisir de sentir sa peau sous ses doigts. Il faut que j’y aille maintenant, annonça-t-il enfin, avec une pointe de regret dans la voix. Demande à Alex qu’il te ramène à la maison. Si je ne termine pas trop tard, on pourrait tout de même aller au restaurant, qu’en penses-tu ?


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Lundi 2 Novembre 2015 à 22:00

    Bonsoir à tous,

    Je cite:

    "Il ouvrit la porte de son bureau à la volée, le sourire aux lèvres. Celui-ci s’effaça aussitôt dès qu’il vit la jeune femme. Elle était affalée sur le fauteuil, les yeux fermés, la tête penchée, tombant sur son épaule droite. Il se précipita sur elle en hurlant son prénom et la secoua vigoureusement. Meredith se réveilla en sursaut. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qui est-ce ?

    Derek ferma les yeux en soupirant. Mon Dieu ! Je deviens fou, pensa-t-il. Il posa les fesses sur le bord de son bureau, pour reprendre ses esprits."

    Derek c'est une preuve supplémentaire que tu dois faire quelque chose parce que si le simple fait de voir Meredith endormie te met dans un tel état ce n'est pas normal frown

     

    Tu ne peux pas continuer à passer des nuits blanches à angoisser à l’idée que Meredith ne puisse pas se réveiller le lendemain ce n'est pas une vie no.


    Tu as reconnu et admis toi-même que tu avais un problème ok c’est bien mais ça ne suffit pas il faut réagir et tu le sais parfaitementsmile .


    Alors que j’espère que ce soir tu en parleras enfin avec ta compagne et d’ailleurs je compte sur cette dernière pour revenir là-dessus et avoir de plus amples explications yes.


    Merci pour la suite et bonne soirée à tous.



     

     

     

    2
    sammy
    Mardi 3 Novembre 2015 à 00:11

    C'est super génial qu'ils se retrouvent intimement mais il va falloir que Derek parle à Meredith de sa peur. Le jour où il en parlera tout ira mieux dans sa tête et il n'aura plus peur quand il verra Meredith endormie.

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