• CHAPITRE 222

    Meredith se réveilla dans un lit d’hôpital. Elle regarda autour d’elle et la première personne qu’elle vit fut Dylan Walsh. Oh non ! s’exclama-t-elle.

    Hé si ! répondit Dylan.

    C’est une blague ?

    Hé non ! dit une autre voix que Meredith reconnut immédiatement comme étant celle de Denny Duquette.

    Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, dit une voix résonnant dans son dos.

    Meredith se retourna vivement et aperçut sa mère qui la regardait sévèrement. Maman ? mumura la jeune femme, incrédule.

    Ellis esquissa un petit sourire sans joie. Bonjour, Meredith. Meredith se précipita sur sa mère pour la serrer dans ses bras. Ellis se raidit imperceptiblement et se contenta de tapoter le dos de sa fille. Allons, Meredith, un peu de retenue. Nous ne sommes pas seules.

    En cet instant, Meredith remarqua que sa mère tenait en laisse son chien qui frétillait de la queue. Elle s’accroupit aussitôt pour le cajoler. Oh ! Mon Doc. Il est beau, le chien. C’est à qui, le chien ? C’est à moi ! C’est mon Doc à moi.

    Cesse ça tout de suite ! ordonna Ellis. Tu es ridicule. En plus, j’ai eu suffisamment de mal à le dresser. Ne viens pas tout gâcher.

    Dylan et Denny échangèrent un regard entendu. A contrecœur, Meredith se releva. Alors ! Qu’est-ce que je fais ici ?

    C’est à vous de nous le dire, rétorqua Denny.

    Comment ? Meredith les regarda avec colère. Vous ne croyez tout de même pas encore que j’ai voulu mourir ?

    Ce n’est pas le cas ? demanda Dylan, narquois.

    Non, bien entendu, protesta la jeune femme. Ce n’était qu’un accident, un stupide accident.

    C’est ce que vous nous aviez dit aussi pour Elliott Bay, lui rappela Denny sur un ton ironique.

    Avoue que tu as l’art de te mettre dans des situations impossibles, constata Ellis d’un ton sentencieux.

    Maman ! dit Meredith avec une voix de petite fille contrariée. J’étais en vacances. Je faisais du surf. Je suis tombée et la planche a heurté mon front.

    C’est tout ? demanda Denny, tout étonné.

    Oui, oui, assura Meredith. Je me suis relevée directement, tout allait bien. J’ai voulu faire une sieste et – elle désigna la pièce – je me retrouve ici, je ne sais même pas pourquoi.

    Les deux hommes se regardèrent, préoccupés. On nous aurait donné de mauvaises informations ? s’inquiéta Denny. Ce serait bien la première fois.

    Oui, c’est étonnant, répliqua Dylan en observant Meredith d’un air suspicieux. Je vais en référer à… qui vous savez.

    C’est ça, approuva Meredith. Allez demander à votre patron. Mais dépêchez-vous ! Je dois repartir le plus vite possible. Il faut que je sois là avant que Derek me retrouve dans cet état.

    Euh… c’est trop tard. Il vous a déjà trouvée, dit Denny. Meredith le regarda, catastrophée. Il fit signe à son acolyte. Allez-y. Plus vite on sera fixé…

    Ellis toussota. Ce n’est pas la peine. Les trois autres se tournèrent vers elle. Ce n’est pas une erreur. C’est moi. Denny et Dylan froncèrent leurs sourcils. Ellis les fusilla du regard. Oh ça va ! Je voulais revoir ma fille. J’ai profité de l’occasion. Ce n’est pas un crime tout de même. 

    C’est contraire au règlement, Ellis ! clama Dylan.

    Je vous ai déjà dit de m’appeler Docteur Grey, aboya la célèbre chirurgienne. Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble, Walsh.

    Dylan ne se laissa pas impressionner. Eh bien, Dr Grey, j’ai le regret de vous annoncer que je vais devoir en référer aux instances supérieures pour savoir quelle conduite adopter, riposta-t-il.

    Meredith dévisagea l’une après l’autre, les trois personnes qui se tenaient en face d’elle. Comment ça, quelle conduite adopter ? Mais je vais vous la donner, moi, la conduite à adopter ! Vous allez me ramener là où j’étais.

    Mais oui, ne t’inquiète pas. Monsieur Règlement fait de l’excès de zèle, comme d’habitude, se moqua Ellis Grey. Tu vas repartir. Seulement, avant, je voudrais te parler… seule à seule, ajouta-t-elle à l’intention des deux D.

    Les émissaires du Seigneur s’éloignèrent pour parlementer. Meredith vit avec inquiétude Dylan secouer la tête vigoureusement pendant que Denny semblait vouloir le raisonner. Enfin, le démineur jeta ses bras en l’air et disparut en traversant le mur d’un pas décidé. Denny rejoignit les deux femmes. Bon, je vous ai obtenu dix minutes, pas une de plus. Mettez-les à profit. Il partit par le même chemin que son camarade.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Lundi 12 Octobre 2015 à 19:12

    Bonsoir à tous, qu'Est-ce qu'Ellis peut bien vouloir dire à sa fille?

    Pendant ce temps là j'imagine l'inquiétude de Derek frown. Merci pour la suite et bonne soirée à tous.

    2
    sammy
    Lundi 12 Octobre 2015 à 22:28

    Ellis fait revenir sa fille et pendant ce temps là Derek s'inquiète !!!

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