• CHAPITRE 220

    Derek déposa délicatement Meredith sur le canapé et alla chercher sa trousse. Il commença par désinfecter la plaie qui n’était pas aussi profonde qu’il l’avait cru au premier abord. Elle ne requérait pas de points de suture, un pansement ferait l’affaire. Quand ce fut fait, il donna un tendre baiser à son amie. Voila… Tu es certaine que ça va ? Pas de maux de tête ? Elle fit signe que non. Cela ne suffit pas pour rassurer le chirurgien qui la dévisagea avec un air soucieux. Je devrais peut-être t’examiner quand même.

    Elle souffla. Pfft ! Derek, j’ai juste eu un coup sur la tête. Rien de bien grave. Je vais tout à fait bien. C’est comme s’il ne s’était rien passé, ajouta-t-elle pour achever de le convaincre. Alors, évite d’en faire un drame, tu veux bien ? J’ai eu ma dose aujourd’hui, avec ta scène ridicule à propos de Kaona. Confus, Derek n’insista pas. Elle posa sa main sur celle de son ami. Je boirais bien un p’tit quelque chose, moi.

    Un verre d’eau ?

    Meredith fit la moue. T’as rien de plus emballant ?

    Je vais voir ce que je peux faire, répondit Derek en souriant. Il alla à la cuisine et en revint peu après avec deux verres de Margarita. Tiens, bois ça. C’est souverain pour se remettre d’une émotion.

    Meredith prit le verre qu’il lui tendait et y posa ses lèvres. Et pour faire perdre la tête aussi.

    Derek s’assit à ses côtés en la couvant d’un regard amoureux. C’est un effet secondaire auquel je suis prêt à faire face.

    Meredith eut ce petit rire qu’il aimait tant. Je n’en doute pas un instant.

    Derek lui ôta le verre des mains, le posa avec le sien sur la table basse et prit Meredith dans ses bras, pour l’asseoir à califourchon sur lui. Je suis vraiment désolé pour mon attitude tout à l’heure. Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune femme et caressa son visage du bout des doigts. Je ne voudrais pas que tu penses que je n’ai pas confiance en toi. Ce n’est pas ça, c’est juste que… je t’aime tellement, Meredith, tellement. Il prit la figure de sa compagne entre ses mains et l’approcha du sien jusqu’à ce que leurs bouches se retrouvent en un baisser passionné, dans lequel leurs langues s’emmêlèrent. Les mains viriles du chirurgien caressèrent la chevelure blonde et redescendirent jusqu’à se resserrer sur les fesses de la jeune femme, tandis que la poitrine de celle-ci se soulevait pour venir à la rencontre des lèvres du bel amant. Les tétons ne manquèrent pas de pointer sous les caresses, D’un geste rapide, Derek défit les nœuds qui maintenaient le haut de son bikini. Alternant bécots du bout des lèvres et baisers langoureux, il ne se lassa pas de combler les petits seins.

    Meredith se sentit bouillir de désir. Les nœuds du bas du maillot commençaient à se défaire sous des doigts très coquins. Quand plus rien ne le retint, ce joli morceau de tissu fleuri s’envola pour atterrir sur le lampadaire. Des frissons envahirent le corps de la jeune femme. Elle commença à déboutonner la chemise de son amant sous laquelle elle insinua ses mains pour atteindre le ventre. Le bruit de leurs respirations emplit rapidement toute la pièce. Parce qu’il trouvait qu’elle n’allait pas assez vite, Derek assit Meredith dans le canapé et se leva pour se déshabiller. Quand il fut presque nu, elle tendit les mains pour caresser la bosse qui enflait et, impatiente, glissa le bout de ses doigts dans le boxer pour la toucher. Derek recula d’un pas et envoya son sous-vêtement rejoindre le bas du bikini sur le lampadaire. Un grand sourire illumina le visage de la jeune femme. Celle-ci prit son amant par la main, le faisant s’allonger sur le canapé, et ne perdit pas un instant pour se placer sur lui, frottant son sexe contre le pénis déjà débordant de désir. Il caressa son dos, puis ses reins avant de remonter sur ses seins, pour enfin l’attirer à lui et l’embrasser presque sauvagement. Lentement, Meredith descendit le long de son corps, saisit sa verge en main et la parcourut de haut en bas, avec une douceur infinie. Elle continua un moment, puis frotta le plat de sa paume sur son gland. Entre deux gémissements, elle entendit Derek qui lui demandait de se retourner. Elle ne se fit pas prier et positionna son bassin juste au-dessus du visage de son partenaire. Sans plus attendre, la langue de Derek vint au contact de sa brûlante intimité et accorda à son clitoris durci par l’excitation, toute l’attention dont elle était capable. Elle le lécha, l'aspira, le mordilla, joua avec lui jusqu'à ce que sa propriétaire gémisse à voix haute.

    Après en avoir profité, Meredith décida d’offrir, elle aussi, le plaisir réclamé par le phallus qui montait vers elle. Doucement, elle libéra le gland et caressa les testicules puis, resserrant ses doigts autour du membre, elle entreprit un lent va-et-vient qui apporta son lot de frissons à Derek. Enfin, elle le prit en bouche. Leur plaisir augmenta au fur et à mesure que les rayons du soleil déclinaient. Soudain, Meredith sentit une boule de feu incendier son ventre. Elle ne put retenir un cri qui déchira le silence. Derek ne lui laissa pas le temps de reprendre son souffle. Après l’avoir couchée confortablement sur les coussins, il approcha sa verge du jardin des délices et, sans plus attendre, se glissa à l’intérieur. Il entama une valse amoureuse qui fit virevolter tous leurs sens mis en éveil. Le canapé fit les frais de cette tornade. Enflammés, embrasés, les amants s’envolèrent pour un aller simple vers les étoiles, dans un festival de soupirs, gémissements et cris en tous genres. Ensuite, ils restèrent enlacés, sans dire un mot, simplement absorbés par le regard de l’autre. Meredith finit par nicher sa tête dans le cou de son compagnon, comme pour mieux s’imprégner de son odeur. Au comble de la béatitude, il ferma les yeux. Peu après, elle annonça qu’elle était un peu fatiguée. Il l’encouragea à monter se reposer pendant qu’il préparait le dîner.

    Tout à ses préparatifs, Derek ne vit pas le temps passer. Aussi fut-il étonné de se rendre compte que Meredith n’avait toujours pas réapparu, deux heures plus tard. Il monta à l’étage. Depuis la porte de la chambre, il admira son amie qui dormait en toute sérénité, allongée sur le dos, les cheveux éparpillés autour de son visage comme un halo de lumière. Il s’approcha du lit et prit la main de la jeune femme. Comme elle ne bougeait pas, il remonta le long de son bras avec le bout d’un doigt, puis deux, puis trois. Elle ne réagit toujours pas. Il sourit. Sans doute avait-elle besoin de dormir encore un peu. Il allait sortir lorsque, mû par une impression bizarre qu’il n’aurait pu décrire, il se ravisa. Il revint près du lit et commença à murmurer le prénom de son amie. Comme il n’obtenait aucune réponse, il l’appela plus fort. Subitement inquiet, il la secoua par les épaules. Meredith ne se réveilla pas.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Jeudi 8 Octobre 2015 à 19:14

    Bonsoir à tous,

    Merci pour la suite et voilà après un moment délicieux on plonge en plein cauchemar avec Meredith dans le coma cry 

    Bonne soirée à tous.

     

    2
    sammy
    Jeudi 8 Octobre 2015 à 23:18

    Malheureusement ce qu'on craignait est arrivé !!! Et pourtant, cela avait bien commencéyes

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