• CHAPITRE 209

    Derek ouvrit le coffre et se jeta littéralement sur leur sac de voyage. Heureusement, Meredith avait été prévoyante et avait emporté des serviettes de plage. Il l’aida à enlever ses vêtements trempés et l’enveloppa dans le tissu éponge. Il fit ensuite de même pour lui. Ils se frictionnèrent mutuellement puis se serrèrent l’un contre l’autre. Elle s’accrocha à lui comme si elle avait peur qu’il ne lui arrive encore quelque chose et qu’il soit le seul, sur cette terre, à pouvoir la protéger. Elle leva vers lui des yeux éperdus. De la voir là, si petite, si fragile, si vulnérable, se remettant entièrement en son pouvoir, il en fut ému aux larmes. Pour qu’elle ne le prenne pas en flagrant délit de sensiblerie, il enfouit le visage dans le creux de son cou. C’est caché là qu’il eut le courage de lui dire ce qu’il ressentait. J’ai eu tellement peur… si tu savais. J’ai cru que je t’avais perdue. Si cela devait arriver, je ne sais pas ce que je ferais.Je crois que j’en mourrais.

    Non, non, il ne faut pas, murmura faiblement Meredith. Je ne veux pas.

    Je ne peux plus vivre sans toi. Je ne peux plus. Derek releva brusquement la tête et s’exprima avec passion. Est-ce que tu te rends compte que tu es devenue ma raison de vivre ? Je ne respire plus quand tu n’es pas là. Ça me fait peur lorsque j’y pense, et je n’aime pas ça, crois-moi. Alors j’évite d’y penser parce que je sais que je ne peux rien y changer. C’est comme ça. Je ne peux plus respirer sans toi, Meredith. Ils s’embrassèrent avec tant de violence que leurs dents s’entrechoquèrent.

    Je suis heureuse que tu respires pour moi, lui dit-elle à la fin du baiser. Mais je veux que tu respires pour toi aussi. Il le faut, pour nous, pour que nous trouvions notre équilibre.

    Derek reprit sa bouche, plus tendrement, butinant ses lèvres, les ouvrant avec la pointe de sa langue pour s’y insinuer et atteindre sa langue à elle. En même temps, il la poussa tout doucement vers la voiture et, d’une main, ouvrit la portière arrière. Elle s’assit sur la banquette et se renversa en arrière, entraînant son ami à sa suite. Il l’enlaça et, tout en l’embrassant avec voracité, glissa les mains en-dessous de la serviette pour prendre ses seins à pleines mains, ses pouces caressant ses tétons. Il se pencha lentement et prit ses globes dans la bouche, l’un après l’autre.

    Meredith était là, la gorge offerte à ses baisers. Elle avait envie de lui. J’aime faire l’amour avec toi, lui confia-t-elle d’une voix rauque de désir. Je me sens tellement vivante quand nous faisons l’amour. Elle retint son souffle, dans l’attente des moments délicieux qui ne manqueraient pas de suivre.

    Derek mordilla ses tétons. Elle gémit. Alors, ses mains entrèrent en contact avec le corps musclé de son amant. Elle en apprécia la douceur autant que la fermeté. Ses doigts descendirent pour prendre possession de son sexe. Il l’encouragea à mi-voix. Elle se redressa et l’embrassa sur tout le torse, prenant ses tétons entre les lèvres, les titillant et les suçant. Puis sa langue traça un sillon jusqu’au ventre de Derek, et ensuite jusqu’à l’objet de sa convoitise. Elle l’apprivoisa petit à petit, léchant le gland, le caressant de la pointe de sa langue. Enfin, elle le goba jusqu’à la base. Derek se crispa. Elle perçut sa respiration saccadée. Elle le suça sur toute la longueur, alternant les mouvements rapides et les mouvements lents. A l’affût de la moindre de sa réaction, elle l’entendit haleter. Il se contracta, les doigts dans sa longue chevelure, l’accompagnant dans son mouvement mais sans la contraindre à quoi que ce soit, la laissant totalement libre de le libérer ou de l’engloutir jusqu’au fond de la gorge. Mais il n’avait pas envie de jouir dans sa bouche. Alors, il tira légèrement sur ses cheveux pour lui faire comprendre qu’il voulait qu’elle cesse sa fellation et qu’elle revienne vers lui. Elle le comprit et remonta, embrassant chaque parcelle de peau qui la ramenait à son visage.

    Il la désirait tellement qu’il en avait presque mal. Une expression de douleur sur le visage, il s’assit et l’installa à califourchon sur lui. Il l’embrassa encore, avec art, tendresse et impatience. Il s’empara à nouveau de sa poitrine. Ses mains glissèrent le long des côtes de sa partenaire pour caresser ses fesses. Elle gémit contre sa bouche. Il insinua ses doigts dans son intimité détrempée, écartant délicatement ses grandes lèvres, découvrant son clitoris qu’il câlina doucement, l’effleurant, le pressant doucement, tournant autour avec délice. Meredith était aux anges. Elle aimait que Derek lui fasse l’amour parce qu’il possédait cet art au plus haut point. Il était à l’écoute de son corps, attentif à ses désirs, à son plaisir, la faisant vibrer, jouant avec ses gémissements et ses râles. Elle eut envie qu’il la possède. Elle roula des hanches et lui dévora la bouche, pendant que ses doigts caressaient son membre vigoureux. Elle se souleva légèrement et le présenta devant son vagin. Elle se laissa tomber dessus, s’empalant d’un seul coup. Il ahana, elle geignit. Il la prit par les hanches et la cambra en arrière, pour faire saillir ses seins et qu’il puisse les prendre en bouche.

    Par jeu, il retira un peu son pénis. Elle sentit le gland qui jouait à l’entrée de son antre. Elle contracta ses muscles, demandant ainsi silencieusement à son amant de la combler à nouveau. Mais il résista, l’empêchant de bouger en la maintenant solidement en hauteur par les hanches. Ils se défièrent du regard. Il fit mine de la hausser encore un peu plus. Elle se mordit les lèvres. Mais ils en avaient autant envie l’un que l’autre. Alors, il la pénétra tout doucement. Elle prit appui sur ses épaules et coulissa lentement sur lui, le prenant entièrement pour le faire ressortir presque aussitôt l’instant d’après, alternant les mouvements lents et les mouvements rapides. Leurs gémissements et bruits de frottements emplirent l’habitacle. Quand il commença à caresser son clitoris, tout en lui mordillant les seins, elle sut qu’elle n’allait pas tarder à jouir. Il fit des allers et retours de plus en plus rapides et profonds. Elle jouit la première, alors qu’il se trouvait au fond d’elle, avec ce qui ressemblait à des miaulements. Elle le sentit durcir dans son ventre et il jouit à son tour, en lui mordillant un peu plus fort le téton. Elle cria et s’effondra dans ses bras.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mercredi 23 Septembre 2015 à 19:55

    Bonsoir à tous,

    Je cite:

    "Je suis heureuse que tu respires pour moi, lui dit-elle à la fin du baiser. Mais je veux que tu respires pour toi aussi. Il le faut, pour nous, pour que nous trouvions notre équilibre."

     


    Elle a tout à fait raison c’est bien qu’elle le lui dise ça va le libérer du poids qu’il portait depuis l’accident de Meredith c’est que du positif pour la suite .yes


    Bonne soirée à tous.

     

     

     

    2
    sammy
    Mercredi 23 Septembre 2015 à 23:55

    C'est très bien aussi que Derek exprime aussi ses sentimentsyes Ils seront plus forts pour la suite.

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