• CHAPITRE 201

    Après avoir demandé à Kaona de se charger du transport de Finn jusqu’à Lahaina et lui avoir recommandé de prendre son temps pour le faire, Derek retrouva Meredith dans le salon d’été, en train de contempler le coucher de soleil. Il s’assit dans le canapé, à côté d’elle. Elle lui décocha un sourire émerveillé. Regarde comme c’est beau. Je crois que je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi beau que ça.

    Derek se mit à genoux, à ses pieds. Il la couva du regard. Il y a toi. Il déposa un baiser sur sa main et remonta doucement, parcourant l’intérieur du poignet, le bras, le creux du coude, pour arriver sur l’épaule et dans le cou. Le corps de Meredith fut agité de doux frissons. Il posa ses mains de chaque côté de ses cuisses et entama une lente ascension. Pressé d’être à lui, elle respira plus fort. On va dans la chambre ? murmura-t-il alors que son visage arrivait à la hauteur du bassin de la jeune femme. Ils se levèrent en même temps, les yeux dans les yeux. Meredith prit la main de Derek pour l'emmener vers les escaliers qu’il grimpa, en restant juste derrière elle. Elle frémit lorsqu’elle sentit sa main se poser à l’intérieur de sa cuisse. En haut, elle s’arrêta, haletante, et se retourna vers lui. Il glissa ses mains sous son jupon et caressa ses cuisses. J’ai envie de toi, chuchota-t-il, le souffle court. Elle l’embrassa à pleine bouche tandis qu’il s’attaquait à ses fesses. Elle s’assit sur la dernière marche et se pencha en arrière, folle de désir. Il lui ôta son string et se plaça entre ses jambes, se collant contre elle. Il l’embrassa dans le cou. Elle sentit la verge encore prisonnière de son pantalon, qui se frottait sur son sexe. Elle ferma les yeux et gémit. Quand elle les rouvrit, elle le vit qui la regardait en souriant. Heureux de voir que je te fais tant d’effet.

    Je suis certaine que tu peux mieux faire, répliqua-t-elle d’une voix lascive.

    Au comble de l’excitation, Derek l'embrassa presque sauvagement en se serrant contre elle pour qu’elle sente bien l’ampleur qu’avait prise son phallus. Elle gémit de plus belle. Comme si elle voulait se défendre, elle lui mordilla la lèvre inférieure, puis le lobe de son oreille. Décidé à ne pas être vaincu, il glissa une main entre eux et se mit à titiller son clitoris. Les gémissements devinrent plus forts. Derek insista plus vigoureusement. Meredith sentit une vague chaude déferler de son ventre pour envahir tout son corps. Le plaisir la fit chavirer. Derek se releva, la laissant cuisses écartées pendant quelques secondes. Le regard coquin, il lui tendit la main et l’entraîna dans la chambre. A peine entré, il prit la cuisse de sa partenaire et la releva contre sa jambe, pour la caresser avec beaucoup d'attention. Meredith fit glisser ses doigts sur son torse qu’elle se mit à embrasser. Elle lui retira sa chemise, qui tomba à leurs pieds, suivie aussitôt par sa robe. Il s’attaqua immédiatement au soutien-gorge. Elle se laissa aller, la tête en arrière. Il embrassa son cou, sa gorge et enfin ses seins, sur lesquels il s’attarda plus longuement. Du bout de la langue, il lécha les tétons tendus de désir. Ensuite, il se déplaça derrière elle, pour lui relever les cheveux et cajoler la peau très sensible de sa nuque. Ce geste pourtant anodin déclencha chez Meredith une série de petits frissons, le long de son échine. Elle gémit lorsqu’il promena ses mains très lentement sur son ventre, ses hanches, ses flancs, en des contacts parfois à peine perceptibles. Les yeux fermés, la respiration saccadée, elle s’appuya sur Derek. Elle eut l’impression que son corps était en feu. Il l’amena jusqu'au lit et se dénuda complètement avant de s'allonger sur elle. Tu es tellement belle, mon amour. Il l’embrassa tendrement, ses lèvres mordillant les siennes, sa langue les aspirant ou dessinant leur contour, venant lécher la sienne au passage. Avec ses mains, il caressa le beau visage de son amie et ses doigts finirent par s’emmêler dans ses longs cheveux. Sa bouche traça des arabesques sur la peau de son cou. Il mordilla le creux de son épaule pour s’attaquer ensuite à son menton. Il reprit lentement possession de sa bouche, pour que leurs langues recommencent à s’entremêler et à se goûter. Le moindre de ses mouvements était tellement empreint de douceur que le temps lui-même semblait en suspens. Leurs respirations étaient à peine audibles, les caresses n’étaient qu’effleurements. Ils étaient affamés l’un de l’autre et pourtant ils prenaient leur temps. Tout semblait être ralenti.

    Derek laissa ses mains partir à la découverte du corps de la jeune femme, sans jamais vraiment le toucher pourtant. Parfois même, elle ne percevait que la chaleur de ses paumes. Celles-ci caressèrent ses seins, firent dresser ses tétons. Puis elles descendirent lentement vers le ventre… les jambes… l’intérieur des cuisses que Meredith avait largement ouvertes à l’approche de la caresse. Tout à coup, Derek suspendit ses câlins. Meredith s’arc-bouta, les mains crispées sur le drap, quémandant plus, même si cela devait la laisser pantelante. Elle devina qu’il la regardait et ouvrit ses cuisses plus largement pour lui offrir le spectacle de son intimité. Elle sursauta lorsqu’elle sentit un tendre et long coup de langue sur son clitoris. Elle se mordit les lèvres mais ne put retenir un cri au deuxième lapement. Elle attrapa la tête de son amant pour l’inciter à poursuivre. Alors, doucement, amoureusement il continua sa caresse, la pointe de sa langue parcourant les lèvres de la vulve, taquinant le petit bouton, le léchant, l’aspirant. Il glissa la langue le long de sa fente, pénétrant son vagin, pour ensuite reprendre le chemin inverse. Il la lécha plus rapidement, ce qui lui arracha des gémissements. Elle allait atteindre le point de non-retour. Ces caresses la rendaient littéralement folle. Elle sentait la vague monter. Pourtant, en même temps, elle avait l’impression que sa trop grande excitation l’empêcherait de jouir. Elle en arrivait même à se demander si elle le voulait vraiment, tellement cette sensation était merveilleuse… et délirante… et géniale… Les mots lui manquaient, tellement l’instant lui semblait parfait. Mais lorsque, tout à coup, des doigts la fouillèrent et qu’un pouce taquina son clitoris, la jouissance l’emporta très haut, tel un tsunami. Bien qu’aucun son ne sorte de sa bouche, il lui sembla qu’elle hurlait. A nouveau, ses mains attrapèrent le drap, son corps se tendit comme un arc. Elle pensa ne jamais s’arrêter de jouir. C’était comme si son corps explosait de plaisir.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 22:59

    Bonsoir à tous, eh bien cette soirée qui avait pourtant si mal commencé se termine merveilleusement bien yes . Bonne nuit et bon week-end à tous.

    2
    sammy
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 23:45

    L'autre emmerdeur étant parti, la fin de la tonguesoirée ne peut qu'être belle et chaude

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