• CHAPITRE 191

    Sans qu’elle s’en rende compte, Meredith avait écarté plus largement ses cuisses. Longtemps, elle avait gardé le contrôle mais là, elle y parvenait de moins en moins. Cependant, elle ne réussissait pas à se détendre tout à fait, craignant de commettre une erreur qui déplairait à Derek. Alors, elle ne faisait aucun geste, s’autorisant seulement de temps en temps à passer ses doigts dans les cheveux bouclés du chirurgien. Elle ne parlait pas non plus, avant tout parce qu’elle ne savait pas ce qu’il convenait de dire en pareille circonstance. Le plus souvent, elle fermait les yeux parce qu’elle se sentait incapable d’assumer le désir sans limite qu’elle risquait de lire dans les yeux de son compagnon. Et elle mordait ses lèvres quand, à sa grande surprise, elle avait envie de gémir. Sa mère lui avait enseigné qu’une jeune fille bien élevée se devait d’être toujours réservée et pudique. Elle avait appris à maîtriser ses émotions, ou du moins à ne pas les exprimer trop ouvertement, quelles qu’elles soient. Mais là, ça commençait à relever de la mission impossible. Pourtant, elle se devait de maîtriser ses élans, avant tout pour ne pas ressembler à cette horrible Linda qui hurlait ses pensées les plus intimes à qui voulait l’entendre.

    La bouche de Derek était repartie à l’assaut des seins qui étaient gonflés de désir. La jeune fille était gênée de se l’avouer, mais elle adorait la moindre des caresses qu’il lui prodiguait. Elle n’avait pas envie que ça s’arrête, jamais. Tout à coup, elle sentit que Derek se faisait plus empressé. Les doigts d’une main malaxant tendrement un sein, les autres titillant son clitoris et son vagin, il promenait sa bouche de son visage à sa poitrine. Lorsqu’il passa la langue entre le sillon qui séparait ses seins et qu’il descendit jusqu’à son nombril pour l’y engouffrer, Meredith ouvrit de grands yeux épouvantés. Oh mon Dieu, non, il n’allait pas… Elle fut soulagée de le sentir remonter vers la poitrine. Son soulagement fut de courte durée. Il redescendait déjà et cette fois il ne s’arrêta pas au nombril. Il bécota son pubis. Meredith se rassura comme elle put, ce n’était pas bien méchant. Elle savoura pleinement le baiser qu’il revint lui donner. Il passa ses lèvres humectées sur les tempes de Meredith, descendit le long de sa joue avant d’arriver à quelques millimètres de sa bouche. Du bout de la langue, il chatouilla la commissure de ses lèvres les faisant s’entrouvrir. Attrapant d’abord la lèvre supérieure, il joua longuement avec elle, la léchant sur toute la surface. Puis il fit de même avec la lèvre inférieure. Il força avec douceur le barrage des lèvres de Meredith et frotta sa langue contre la sienne d’un côté puis de l’autre avant de l’aspirer. Il n’arrêta seulement que lorsqu’il sentit la jeune fille à bout de souffle. Il redressa la tête et plongea ses yeux dans les siens avant de laisser sa bouche divaguer de nouveau sur son corps, s’approchant de plus en plus près.

    Les mains accrochées aux hanches de sa partenaire, Derek se pencha sur sa vulve. Elle était ouverte, offerte… Meredith sentit le souffle de son ami sur sa toison et retint le sien lorsqu’il posa sa bouche à l’intérieur de ses cuisses. Elle vécut un véritable supplice lorsqu’il les lécha et les mordilla. Elle ne s’attendait pas à ça. Elle avait bien entendu, au collège, des filles se faire des confidences à mi-voix. Elle avait lu quelques livres, bien sûr. Mais rien ne l’avait préparée à une telle caresse, tellement intime… Lorsque Derek effleura l’aine de Meredith avec ses lèvres, elle se crispa inconsciemment. Il s’arrêta net. Il fut tenté de lui parler, de prononcer des paroles rassurantes, de lui dire qu’elle ne devait pas avoir peur, qu’il serait doux, mais il n’osa pas, de crainte de briser le charme. De ses mains grandes ouvertes, il caressa le haut de ses jambes, ses hanches et son ventre avant de remonter tout doucement vers sa poitrine et de masser ses seins en appuyant sur ses tétons. Elle se détendit un peu. Alors il redescendit doucement en parcourant son buste de tendres baisers, jusqu’à atteindre le sommet de sa vulve.

    Et tout à coup… elle le sentit. Il avait posé ses mains à l’intérieur de ses cuisses et les avait écartées très délicatement. Il plaça sa langue au bas de sa fente et la lécha, séparant ses petites lèvres. Il vint titiller son clitoris, tournant autour avant de repartir en sens inverse. Pour faciliter l’accès à son intimité, il écarta avec deux doigts les petites et grandes lèvres. Meredith crut mourir de honte, parce qu’elle trouvait cela terriblement impudique mais surtout parce qu’elle n’avait pas du tout l’intention de faire quoi que ce soir pour que cela s’arrête. Au contraire, elle voulait que cela se prolonge et que cela aille plus loin. Dans un mouvement presque inconscient, comme un réflexe, elle écarta plus largement ses cuisses.

    Derek se sentit encouragé. Il mit sa langue à l’entrée du vagin et l’agita rapidement. Meredith ne put se retenir de se tordre de plaisir. Derek renvoya sa langue jouer avec le clitoris, le léchant, le suçant, le mordillant et, très doucement, il introduisit le bout de son index dans le vagin, prenant garde toutefois de ne pas déflorer la jeune fille. Cet honneur-là, il le réservait à son phallus. Pendant que son doigt tournait en Meredith, il continua de la lécher avec gourmandise, tantôt du plat de la langue, tantôt avec le bout seulement. Meredith se mordit l’intérieur de la bouche pour ne pas gémir et ses mains s’agrippèrent aux draps. Derek remit l’index entre ses petites lèvres et son pouce tourna à nouveau à l’entrée de son antre. Puis il revint assiéger son petit bouton par des sucions de plus en plus rapides.

    Quand Meredith sentit la vague de plaisir monter en elle, se répandre en ondes dans tout son corps, elle crut défaillir. C'était tellement violent comme sensation et si effrayant, mais en même temps si bon et si doux. Elle attrapa rapidement l’oreiller qui était à côté d’elle et le mit sur sa bouche pour s’empêcher de crier sa jouissance, en le serrant fort. L’orgasme la secoua, agitant son bassin de violents soubresauts, contractant ses muscles, faisant ruisseler son plaisir sur les doigts de Derek qui continuaient de la caresser. Un peu honteuse, elle referma ses jambes en les serrant l’une contre l’autre.


  • Commentaires

    1
    Valerie
    Mardi 3 Mars 2015 à 20:50

    Waow ça devient très, très chaud par ici. 

    Et visiblement ce n'est pas prêt de s'arrêter. sarcastic

    2
    Nolcéline 97234
    Mardi 3 Mars 2015 à 22:51

    Bonsoir à tous, il fait chaud dans cette chambre c'est le moins qu'on puisse dire tongue. Bonne nuit à tous.

    3
    sammy
    Mardi 3 Mars 2015 à 23:36

    C'est vrai les filles, il fait très chaud et Derek n'en a pas fini avec Meredithwinktongue

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :