• CHAPITRE 159

    Derek, commença Meredith dans un murmure. Je ne sais pas… Je ne suis pas sûre… J’ai peur que tu m’en demandes trop, lâcha-t-elle enfin. Derek ferma les yeux pour qu’elle ne voie pas le désespoir qui l’envahissait. Consciente du mal qu’elle était en train de lui faire, la jeune femme essaya de s’expliquer. Je ne suis pas très à l’aise avec les mots. Faire l’amour avec toi souvent, n’importe où – sa voix s’étrangla - c’est ma façon de… c’est mon mode de communication pour le moment. Derek rouvrit les yeux croyant déceler une lueur d’espoir dans ce qu’elle venait de dire. Il la vit tellement perdue, les larmes coulant sur son visage, qu’il en fut bouleversé. Il voulut lui caresser la joue. Elle arrêta net son geste. Non, non, ne sois pas gentil avec moi, je ne le mérite pas.

    Il passa outre et, lui décochant un regard plein d’amour, posa délicatement la main sur sa joue droite. Bien sûr que si. Il enroula doucement son doigt dans une mèche de cheveux qui avait déserté la queue de cheval de son amante. Ce n’est pas parce que tu n’as pas les mêmes envies que moi que…

    Ce n’est pas ça, l’interrompit Meredith. Submergée par l’émotion, elle eut l’impression de manquer d’air. Je suis à toi de toutes les façons dont je suis capable. Tu veux mon âme et mon cœur ? Mais tu les as ! Tu les as toujours eus, depuis le premier jour. Elle essuya ses larmes du revers de sa main. Je… j’ai… j’ai envie de le crier tellement c’est fort mais les mots… Faire l’amour avec toi, c’est ma façon de te dire que je t’aime et que mon amour pour toi est immense… Exprimer ce que je ressens par des mots, je ne suis pas encore prête. Alors, c’est mon corps qui parle. Elle s’accrocha à Derek et se serra contre son torse. Je t’en prie, donne-moi une chance. Je suis sûre que j’y arriverai un jour. Ce n’est pas facile pour toi, j’en suis consciente. Bien souvent tu dois lire entre les lignes mais… ne me quitte pas, Derek, le supplia-t-elle. Je sais que je ne suis pas la femme dont tu avais rêvé mais…  

    Tais-toi, lui ordonna-t-il d’une voix sourde. Je ne veux pas vivre avec un rêve, une illusion. Je veux vivre avec toi, parce que tu es la femme que j’aime le plus au monde et que je ne me souviens même plus comment je vivais avant de te connaître. Tu es l’amour de ma vie et je ne sais plus respirer sans toi. Il l’embrassa, saisissant le délicat visage de son amie entre ses grandes mains.

    Elle ferma les yeux, dans l’attente de ce qui allait suivre, et glissa ses doigts dans les cheveux soyeux de Derek. Il introduisit doucement sa langue dans la bouche de sa partenaire. Ses lèvres étaient douces, patientes et elle adora quand il prit sa lèvre inférieure entre les siennes, la suçant comme un glaçon. Elle eut l’impression de fondre dans ses bras. Dans un premier temps, elle se laissa faire, profitant de chaque seconde, attentive aux millions de sensations qui parcouraient son corps. Ensuite, elle lui rendit ses baisers avec passion. Encouragé, Derek passa ses mains sous le tee-shirt de la jeune femme et alla décrocher l'agrafe de son soutien-gorge. Il lui enleva son haut pendant qu’elle-même lui ôtait son polo. Ils se caressèrent mutuellement le dos et le buste. Meredith frôla les tétons de son amant avec la paume de sa main. Elle prit son temps, tout à l’écoute des réactions du corps de son amoureux. Celui-ci enfouit son visage dans ses cheveux, respirant à plein poumon son odeur de camomille et de lavande. Il avait vainement essayé de ne pas montrer son désir tout de suite. Il voulait prendre son temps mais elle était trop belle, trop douce, trop ardente. Très vite, il avait senti son sexe durcir dans son pantalon et s’était maudit de réagir si rapidement.

    Sa main trouva un sein rond qu’il libéra de son enveloppe de dentelle. Il commença à embrasser la menue poitrine. Ses mains parcoururent les côtes de sa partenaire, descendirent le long de ses reins et passèrent dans le pantalon pour empoigner les fesses. Puis, elles en ressortirent pour le déboutonner. Derek s’agenouilla auprès de Meredith pour faire glisser son jean le long de ses jambes. Ensuite, il enleva le sien tandis que Meredith retirait son tanga. Sa nudité fit à Derek l'effet d'un coup de fouet et son pénis émergea du boxer tant il était excité. Les yeux brillants, il se plaça au-dessus d'elle et embrassa sa poitrine, qu’il lécha, suçant avec avidité ses tétons tout durcis, tout en caressant délicatement sa vulve. Meredith gémit. Elle le poussa sur le côté et abaissa son boxer. Ses doigts s’emparèrent immédiatement de sa verge. Derek ne la laissa pas faire. Il la prit contre lui et, à la force de ses muscles, se rétablit en position assise, avec elle à nouveau sur lui. Ils se dévorèrent des yeux de longues minutes. A son tour, il passa sa main sur sa vulve qui était déjà toute humide. Meredith trembla et lui, il gémit de la sentir si accueillante. Elle ne le laissa pas la caresser longtemps et vint se placer de telle façon que leurs sexes soient en contact. Elle saisit son membre aussi dur qu’une bout de bois et, se soulevant très légèrement, le fit entrer en elle, très lentement, presque millimètre par millimètre.

    Quand Derek fut totalement introduit en elle, il l’empêcha de bouger et promena ses mains sur ses fesses sur lesquelles il fit quelques mouvements circulaires et doux. Puis ses doigts remontèrent le long de son dos, pour revenir sur ses flancs et redessiner les courbes de sa modeste poitrine, avant de redescendre jusqu’à ses hanches pour pouvoir la soulever et commencer ses va-et-vient, qu’il maintint volontairement à un rythme extrêmement lent. C’était presque une torture pour lui mais il était prêt à en subir mille autres si cela devait apporter du plaisir à sa bien-aimée. Et le spectacle qu’il avait sous les yeux lui confirmait qu’il avait raison. La jeune femme agitait la tête de droite à gauche, d’avant en arrière. Elle se mordait les lèvres, ouvrait sa bouche pour laisser échapper un soupir, un gémissement ou encore chercher de l’air. Elle enfonçait ses ongles dans le dos ou les épaules de son amant. Avec ses mains, elle se caressait la poitrine, se titillait le clitoris ou tentait de caresser furtivement la base de son membre. Parfois, elle se penchait pour embrasser son cou ou son torse, ce qui faisait qu’elle accentuait la pression sur le pénis qui la fouillait. Oh ! Mon dieu ! haleta-t-elle. Je deviens folle. C’est si bon. Fais-moi jouir, Derek, je n’en peux plus.

    Sentant sa propre résistance fléchir, il ne se fit pas prier. Il se retira, le temps d’allonger Meredith et de suçoter à nouveau ses tétons droits et fiers. Elle lâcha un gémissement qui sembla venir des profondeurs de ses entrailles. A nouveau, elle saisit son imposant phallus et le présenta devant l’entrée de son intimité. D’une seule poussée, il la pénétra profondément et fit aussitôt d’amples allées et venues, ne pouvant plus maîtriser son ardeur. Elle serra ses genoux autour de lui et posa ses mains sur ses fesses, pour lui dicter le rythme de leur fusion. Leurs gémissements troublèrent le silence de la nuit. Soudain, il lâcha un râle étouffé et plaqua son visage contre son épaule. Il l’entendit respirer profondément. Il accéléra ses mouvements. Alors, elle cria. Son corps se cabra contre celui de son amant, sa poitrine s’offrant à sa bouche, tandis que son ventre se tendait. Ses contractions broyèrent sa verge tellement fort que c’en fut presque douloureux. Il continua ses va-et-vient jusqu’à ce qu’il se libère en elle.

    Il n’avait pas encore totalement récupéré son souffle qu’il prit appui sur ses bras pour pouvoir la regarder dans les yeux. C’est avec un soupçon d’inquiétude, mais un sourire attendrissant, qu’il lui posa une question dont il avait peur qu’elle la trouve incongrue en cet instant. Que dirais-tu de passer une semaine au soleil ?


  • Commentaires

    1
    sammy
    Mercredi 17 Juin 2015 à 21:34

    C'est bien Derek écoute les conseils de Mark et propose à Meredith une semaine rien que tous les deux. Maintenant, il suffit que Meredith accepte.

    2
    llindagr54
    Mercredi 17 Juin 2015 à 22:10

    J'espère  que Meredith  va dire oui à  la  proposition  de Derek. 

    3
    Nolcéline 97234
    Mercredi 17 Juin 2015 à 22:29

    Bonsoir à tous, eh ben je ne m'attendais pas à ce qu'il lui demande ça à ce moment-là? happy Elle va accepter elle ne peut pas refuser no. Bonne nuit à tous.

    4
    valerie
    Mercredi 17 Juin 2015 à 23:22

    Je suis d'accord avec toi Nolceline, je ne vois pas pourquoi elle dirait non. ^^

    Une semaine au soleil avec son amoureux, franchement, c'est pas génial ça ?

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :